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    Revenant d’urgence chez elle depuis New-York où elle fait ses études, Lisa Mayfield est confrontée au décès de son frère et à son premier amour qu’elle ne reconnait plus.

     

    Brian Hatcher, le meilleur ami de son frère, a abandonné l’école de la police. Au lieu de s’associer au frère de Lisa dans une unité spéciale de lutte contre le crime organisé, il est devenu un membre à part entière des Tornades d’Acier, un club de motard hors la loi, celui-là même qui semble être à l’origine du décès de son frère.

     

    A la recherche des réponses à ses questions sur la mort de David, Lisa ne peut nier l’attraction qui la pousse encore vers Brian.

     

    Mais si la tentation est toujours là, elle ignore s’il reste encore quelque chose du garçon qu’elle a aimé ou s’il est devenu froid comme la pierre.

     

     

     

    Je tiens à remercier Olivia Rigal pour l’envoi de son livre, version e-book afin de me le faire découvrir.

    Froid comme la pierre est le premier volet de la saga Les tornades d' acier .

    J'ai été surprise par le nombre de pages , je m'attendais à quelque chose de plus important . Ce livre tient plus de la nouvelle que du roman et j'ai eu crainte  que  l’histoire en soit un peu bâclée.

    En premier lieu, je me pose cette question: cette version, est-elle une traduction d'une version Américaine ?

    Parce le cas échéant, je vais , encore, râler pour le style peut être inutilement, style trop factuel à mon gout et d'un vocabulaire triste et répétitif avec quelques fautes de syntaxe mais bon. Les traductions ne sont pas toujours géniales ! Oui je sais , mais ma binôme de lecture  Gaoulette est comme moi , elle me comprendra elle tout au moins, quatre fois le mot chambre dans la meme strophe  ça me fait crisser un peu.

     C'était le bémol.

    Pour le reste l'histoire est intéressante, et intrigante. On s'interroge sur la relation de ce trio David Brian et Lisa.  La bande de motards dans laquelle évolue Brian, ce jeune homme qui a suivi comme son meilleur ami des études pour devenir policier et qu'il a abandonnées pour des raisons inconnues, est-elle responsable de la mort violente de son ami ? Comment Lisa gérera-t-elle sa relation avec le beau Brian dont elle est amoureuse depuis toujours?

     Le personnage de Brian est un peu déroutant voire déplaisant même si on devine un peu les raisons.

    Je pense que ce volet est une petite mise en bouche d'une série tentante  parce que l'auteure nous laisse, la coquine, sur la faim . Une histoire pas transcendante non plus, mais qui comblera les amateurs de ce genre, lecture facile et légère comme on aime à les lire parfois quand on ne souhaite pas de stress avec des polars angoissants ou sur des thèmes tristes de la vie quotidienne. C'est bien.

     

     

     

     

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    C’est au printemps 1945 que la petite Vera voit pour la première fois la vieille ferme perdue au cœur d’un immense verger. Sa mère et elle viennent de  traverser à pied une Allemagne en ruines.
    Soixante-dix ans plus tard, Vera, qui occupe toujours la maison, voit débarquer à son tour sa nièce, Anne, en pleine rupture amoureuse, et son jeune fils Leon.

    Les deux femmes, fortes têtes et solitaires, vont affronter ensemble une histoire familiale traversée de secrets et de non-dits.  Sauront-elles redonner vie à ces murs hantés par les chimères du passé ? Pour cela, il faudra d’abord apprivoiser les habitants du village qui ne manquent ni de caractère ni d’originalité...

    Avec beaucoup de tendresse et un humour mordant, ce premier roman brosse le portrait de deux femmes indépendantes qui vont trouver ce qu’elles ignoraient chercher : une famille.

     

     

     

     

     

    Pour commencer je vais remercier Net Galley et les éditions Kero, maison d’éditions  que j'aime beaucoup m'ayant permis de faire de belles découvertes comme Dans les pas du fils  pour ne citer que celui ci , un énorme coup de cœur.

    Cependant ici, je ne sais pas vraiment par  quoi commencer. 

    En premier lieu, un résumé prometteur, une belle couverture, une histoire culturellement intéressante, le style l'est bien moins, trop factuel à mon goût. Une histoire déroutante dans laquelle j'ai eu beaucoup de mal  à entrer.

    Pour autant l'auteur traite de nombres thèmes d'actualité particulièrement séduisants et nous promène de 1945 à nos jours. 

    Nous suivons  toute une petite famille, Karl,  blessé de guerre et victime de stress post traumatique, Ida sa mère, Vera et Hildegard la sienne réfugies polonais, dans une cohabitation difficile qui deviendra houleuse et impossible par la suite, ceci dans la première partie du roman avant l'arrivée d ' Anne dans le paysage à l'époque contemporaine Nous avons droit parfois à quelques aller-retour dans le passé tant bien pour l'histoire de Vera que d' Anne afin que nous comprenions bien leur état d'esprit et la psychologie de leurs personnages

     C'est une chronique assez  triste de la vie à la campagne où tout semble être tiré au cordeau et où certaines personnes font tache en l'occurence Vera , l'ombrageuse et solitaire, la Pollock jamais vraiment acceptée.

    C'est une histoire qui vante la valeur que l'on porte aux traditions, aborde sans fausse pudeur la solitude à travers les nuits tristes et solitaires, celles de Vera entre autres.  C'est  aussi celle d'une rencontre avec sa nièce Anne en pleine rupture amoureuse, et son jeune fils Leon. Deux femmes en realité plutôt fragiles, mais avec beaucoup de ressources, et solitaires qui vont  faire connaissance et affronter ensemble une histoire familiale pleine de secrets et de non-dits.

     Toutes deux vont devoir se faire confiance  ce qui ne semble pas une mince affaire  quand on  est peu hors normes ,solitaire et sauvage . L’arrivée d' Anne dans le paysage campagnard, avec sa population aux idées préconçues, va perturber l'ordre des choses et Anne va devoir à son tour se faire accepter par la communauté.  C'est l'histoire d'une reconstruction pour la tante et la nièce qui vont tisser une nouveau lien familial.

    Dans ce roman l'auteure Dörte Hansen  écorche au passage les citadins      rêvant d’un retour aux sources écologique et salvateur. Ces passages sont assez drôles, l'approche assez caustique.

     Malgré tous ces points positifs, je ne suis pas parvenue à m'attacher aux personnages, et malgré la triste histoire de Vera l' ombrageuse voire un peu asociale, et l'on comprend bien pourquoi, l'auteure n'est pas parvenue à m'émouvoir.

     Que dire d' Anne que j'ai trouvée trop effacée et transparente et dont la place importante dans ce roman n'est pas à mon sens assez mise en valeur.

     Le petit Léon et ses petits amis issus de la famille Deere et leur mère si anti-conventionnelle, m'ont amusée et touchée, et  je crois que mon personnage préféré est  l'ami de toujours de Vera, Henrich.

    Il faut noter la place importante de la maison dans cette aventure qui ancre physiquement dans un lieu et dans une lignée ancestrale, cette maison que l'on transmet, cette part d'héritage et de traditions.

    Je ressors de cette lecture avec un avis plutôt mitigé, d'abord j'ai mis un temps infini à parvenir au terme de ce roman. Je vais tenir compte de quelques facteurs personnels particuliers  qui m'ont ralenti, cependant, certains jours je me suis ennuyée en me demandant où l'auteur voulait bien en venir.

    A la dernière page , je suis restée assez surprise réalisant que c'était terminé, je ne sais pas vraiment ce que j'attendais d'autre. C'est au bout que quelques secondes que j'ai réalisée qu'en fait tout était dit.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Extraits citations

     

    " ce que tu hérites de tes pères mérite-le pour le posséder"

     

    "On connaissait sa place  et son rang dans ce paysage où tout reposait sur l'ancienneté"

     

    " l'usage  aujourd’hui était de se partager  équitablement les enfants, dans qu'on en avait fini avec l'amour"

     

    " comment pouvait on oublier d'avoir un enfant ?"

     

    " Mienne est cette maison et pas tant tienne, qui après moi viendra la dira aussi sienne"

     

    ©Dörte Hansen 

     

     

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    Quand Helena Jans van der Strom arrive à Amsterdam pour travailler chez un libraire anglais, la jeune femme, fascinée par les mots, a appris seule à lire et à écrire.

    Son appétit pour la vie et sa soif de connaissance trouveront des échos dans le cœur et l'esprit du philosophe René Descartes. mais dans ce XVIIe siècle d'ombres et de lumières, où les penseurs sont souvent sévèrement punis, où les femmes n'ont aucun droit, leur liaison pourrait les perdre.

    Descartes est catholique, Helena protestante. Il est philosophe, elle est servante. Que peut-être leur avenir ?

    A partir d'une histoire d'amour avérée et méconnue, Guinevere Glasfurd dresse le portrait fascinant d'une femme lumineuse en avance sur sont temps. Un roman de passion et de liberté sur fond de fresque envoûtante des Pays-Bas au "siècle d'or"

     

     

     

    Merci à NetGalley et aux éditions Préludes pour cette belle découverte. Tout le monde connait ce célèbre personnage  qu'est Descartes, et son célèbre je penses donc je suis.

     J'avoue ne m'être jamais particulièrement intéressée à ce philosophe hormis durant mon cursus scolaire ( contrainte et forcée :) je connais  donc évidement quelques unes de ses œuvres dont  le fameux Discours sur la méthode. L'homme est célèbre , ses idées révolutionnaires et contestées pour l'époque, mais sa vie amoureuse n'est pas volet le plus intéressant de sa personnalité pour l'humanité, et pourtant les relations sociales  c'est un peu ce qui nous rend le plus humain  ? Je découvre donc que cet homme comme bien d'autres personnages éminemment célèbres ont un cœur, une âme, que leur vie ne se résume pas qu'à leur œuvres.

    A travers la vie d' Helena, jeune servante aux capacités peu communes, d’où peut être les raisons qui ont suscité de l’intérêt chez Descartes, nous découvrons le mépris  d'une société d'hommes pour les femmes.

    La femme y est jugée inférieure, incapable de réflexion et de compréhension!   Et ça vous donne envie hurler  quand on pense que ces comportements sont encore d'actualité dans certains pays du monde

     Guinevere Glasfurd s'appuyant sur les us et coutumes de l’époque, va nous  faire partager le quotidien de la vie Hollandaise et notamment celle de jeunes servantes nous confrontant donc  aux conditions sociales des jeunes femmes et les règles établies (gages une fois par an, une paillasse pour dormir dans la cuisine, brutalité, irrespect...)

    Helena nous le dira souvent,  tout au long de sa vie (et particulièrement dans sa relation avec Descartes, elle sait ou est sa place, meme si parfois elle se révolte , elle trouve le moyen de faire des compromis.

    Cette jeune femme qui nous narre son aventure est attachante et charismatique, une jeune fille de 17 ans qui cherche à se faire une place parmi les hommes grâce à son talent, sa soif de connaissance.

    Nous suivons donc la destinée d' Hélena et de Francine et l'auteure parvint à rendre,  malgré le peu de preuves concrètes ,cette romance très crédible .

    Les Mots entre mes mains est un magnifique roman historique  très émouvant qui nous fait découvrir une facette tendre et touchante du célèbre penseur  de René Descartes en se basant sur une histoire vraie ainsi  qu'un magnifique plaidoyer  sur  la condition féminine au  XVIIe siècle.

    Le style  est simple et pourtant poétique, et l'auteure parvient a nous émouvoir avec cette histoire d'amour cruelle et méconnue.

     A découvrir.

     

     

     

     

     

     

    Extraits citations

     

    " en fait, personne n'avait besoin d'une servante sachant  écrire. Ce n'était pas nécessaire qu'on me le dise: je le lisais sur les visages"

     

    "un encouragement , une rencontre fortuite, une conversation- tant de façon de mettre  une existence en mouvement"

     

    "nous n'avons fait de mal a personne , Héléna. Il faut aimer la vie sans craindre la mort"

     

    " voila don ce que fait la mer: elle apaise elle met tout à plat"

     

    " l'avenir est un livre a 7 verrous Qui peut dire ce qu'il nous réserve ?

     

     

     

     

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    BARBARIE
    Des jolies petites filles, vêtues de tenues d’apparat, apprêtées pour des noces de sang.

    ABOMINATION
    Deux femmes, deux mères. À Kaboul, Nahid se bat pour empêcher le mariage de sa fille, dix ans, avec un riche Occidental. À Paris, les enfants de Nicole, ex-agent des services secrets, ont été enlevés. Pour les récupérer, elle doit retrouver un chimiste en fuite, inventeur d’une nouvelle drogue de synthèse.

    AFFRONTEMENT
    Il se croit protégé par ses réseaux et sa fortune, par l’impunité qui règne en Afghanistan. Mais il reste encore dans ce pays des policiers déterminés à rendre la justice, comme l’incorruptible chef de la brigade criminelle, le qomaandaan Kandar.

    DÉFLAGRATION
    Nicole et Nahid aiguisent leurs armes. Pour triompher, elles mentiront, tortureront et tueront. Car une mère aimante est une lionne qui peut se faire bourreau.

     

     

     

    Je ne sais pas si c'est pareil pour vous , mais il y a des périodes ou on enchaine des lectures avec des thèmes qui se regroupent d'un livre à l'autre.

    Pour moi c'est l' Afghanistan. Et pourtant je ne le fais pas de manière délibérée, après Si la lune éclaire nos pas, me voici donc de retour dans ce pays torturé, brisé qui finalement ne s'est pas bien remis des multiples guerres qui ont éprouvé le pays . Pays gangréné, premier producteur mondial de pavot à opium avec tous les trafics que cela implique pays de Daesh, d'Al-Qaïda et l'on comprend assez bien pourquoi.

    C'est ce que laisse entrevoir ce roman. Quel meilleur contexte pour ce thriller magnifiquement ficelé avec ces histoires qui ne semblent sans aucun lien entre elles, celle de Nicole et de Kandar, celle de l'assassinat de gamines par un serial-killer et la recherche d'un  grand chimiste créateur d'un drogue la plus pure au monde qui perturbe le petit monde mafieux italien.

    L'auteur à travers cette enquête policière nous décrit une société aux antipodes de la notre, avec l’importance de la religion dans la vie courante, la difficulté pour les femmes de s’extraire du carcan qui leur est imposé, et la manière très particulière des afghans d’envisager la vie, le rapport à l’autre, tout  est  choc culturel avec ces differents ethnies qui compose ce pays  et toutes les implications  qui en découle. Petits occidentaux on ne peut pas vraiment connaitre et encore moins comprendre cette société tellement c'est dépaysant à tout les points de vues.

    Cédric Bannel fait la part  belle aux policiers mettant en avant une volonté de probité, avec son personnage de Kandar , un ancien de Massoud, qui a résisté, survécu à tout, et son équipe à son image irréprochable, amoureux de son épouse, militante de la cause des femmes,une équipe qui pourtant se voit contrainte a user de la violence dans certains interrogatoire plutôt musclés dirais-je.

     D'un autre coté il dénonce la corruption, les manipulations et toutes les déviances de ces nouveaux hommes de pouvoir que le contexte géo-politique a crée de toutes pièces dans un pays en reconstruction.

    Cette intrigue est riche d'enseignements sur un pays encore à la dérive, mais dont la population reste bien que parfois fataliste assez optimiste, dans un contexte politique fragile.

    2 volets donc traités en alternance qui vont se rejoindre et c'est au fur et à mesure que nous arrivons au bout de cette enquête .

    Un roman captivant et addictif, avec des personnages on ne peut plus réalistes et particulièrement attachants pour leur noblesse d'âme. Deux personnages principaux que l'on a du mal à quitter le soir.

    Le style de l'auteur est plaisant et efficace sans lourdeur malgré les descriptions et la documentation partagé sur de nombreux domaines. Le suspens est bien dosé pour nous tenir en haleine tout en ne nous entrainant pas dans un rythme effréné.

    Tout au long de cette lecture on ressent l'attachement de l'auteur pour ce pays et ces Afghans qui  gardent l'espoir de construire un monde meilleur. Oussama Kandar incarne ce héros d'un pays actuellement blessé, fracturé, en quête de stabilité.

     Je remercie Net Galley et les éditions Laffont pour cette découverte, un coup de cœur pour les personnages, le coté éducatif, et la passion de l'auteur qui transpire au fil des pages pour ce pays et sa population aux ethnies si diverses, dont il nous offre un aperçu très visuel.

     A lire absolument. Je vais moi à contre sens découvrir L'homme d Kaboul avec le personnage de Oussama Kandar

     

     

    Coups de Coeur

     

     

    Extraits citations

     

    " en un an il avait deja amassé  près de deux cent cinquante mille dollars De quoi s'acheter une belle maison avec l'eau courante et électricité, un Toyota en bon état et deux épouses neuves"

     

    "un ventre fertile de bonne qualité devait produire des  garçons pour pérenniser le clan, c'etait ainsi"

     

    " la guerre a cet étrange pouvoir de réunir des hommes très differents par une fraternité d'une intensité inouïe, dont le temps ne vient jamais a bout"

     

    " dans cette période  terrible qu’avoient été les années 1990 personne e pouvait affirmer avoir été tout blanc ou tout noir"

     

    " s'allier à un petit Satan lorsqu'on veut en détruire un grand, n'est ce pas la base de toute politique internationale?"

     

    © C. Bannel

     

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    Les Denbe semblaient sortir des pages des magazines glamour : un mariage modèle, une belle situation, une ravissante fille de quinze ans, une demeure somptueuse dans la banlieue chic de Boston… une vie de rêve.

    Jusqu’au jour où ils disparaissent tous les trois. Pas d’effraction, pas de témoin, pas de motifs, pas de demande de rançon. Juste quelques traces de pas et des débris de cartouches de Taser sur le sol de leur maison. Pour la détective privée Tessa Leoni, l’enlèvement ne fait aucun doute. Mais que pouvait bien cacher une existence en apparence aussi lisse ?

     

      

    Lisa Gardner reste fidèle à son style, ici encore elle sème le doute, ébranle nos convictions, élabore des plans diaboliques à vous faire  trembler pour les protagonistes.

    Une fois encore elle fait la part belle aux femmes, à l'esprit de famille , à la mère cette lionne qui défendra ses petits au péril de sa vie.  Quand l'instinct de survie vous prend aux tripes, quand il s'agit de protéger les siens jusqu'au chacun est-il capable d'aller ?                            

    Une histoire racontée à deux voix, celle de l'auteur qui met en scène l'équipe d'enquêteurs et nous retrouvons Tessa Léoni dont je viens de faire connaissance dans le dernier opus lu de cette auteure, Preuves d'amour  et notre protagoniste principale Libby. Des personnages puissants  mais avec leurs faiblesses et très réalistes auxquels on s'attache rapidement

    Faut il croire aux familles parfaites ? Il semble que se ne soit qu'illusions et comme dit notre bon docteur Dr House " tout le monde ment".

     C'est un roman addictif, haletant d'une certaine manière malgré un style très particulier, pas de course contre la montre, mais les rebondissements au bon moment et j'avoue avoir eu du mal a poser ce livre, abandonner la famille Denbe sans connaitre son sort. C 'est le point fort de ce roman que veut-on à cette famille? Quelqu'un allait-il mourir ? Qui  ? Comment ?

    Les relations familiales sont au centre du débat parent , enfant, non dits, mensonges. Une famille en danger, mais les monstres sont-ils vraiment ce que l'on croit , le danger ne vient-il pas de ceux en qui nous faisons totalement confiance, nos amis, notre famille ? Oui tout est apparence la vérité est ailleurs.

    Malgré le fait que j'ai trouvé le tout addictif, bien mené et avec des rebondissements à point nommé, bizarrement , je n'ai pas aimé le style. Le passage d'un chapitre à l'autre est un peu déroutant au début,  le rythme est parfois même un peu monotone. Autre point qui m'a dérangé est que même si l'auteur sème le doute, parce qu'on ne peut pas croire que quelqu'un soit aussi retors et aussi machiavélique, l'issue n'est pas très originale.

    De fait ce roman n'est pas mon préféré parmi  tous ceux que j'ai lu de cette auteure. J 'ai aimé le thème, les protagonistes Libby, sa fille et Tessa, Wyatt... mais pas vraiment la manière dont l'auteure nous raconte leur histoire.

     

     

    Mes copinautes de lectures  pour cette LC : Gaoulette,  Abby et Khanel3

     

     

    Extraits citations

     

    "les gens sont tous égaux devant la violence. peut importe leur niveau de fortune, leur milieu social,un jour elle vient simplement les chercher"

     

     

    " l'amour est un risque . Je l'ai couru et je me suis brulé es ailes"

     

     

     

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