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    Beso de la muerte

     

    Août 1936, en Espagne, on assassine Garcia Lorca, accusé de sympathie républicaine. Août 2011, à Marseille, on découvre le corps calciné d'une femme, abandonné sur les rails; Entre ces deux morts, s'écrivent les tragédies du vingtième siècle, les secrets d'Etat, les coulisses de la démocratie espagnole naissante et a passion dévorante d'une jeune femme pour l'ombre du poète....

    Entre ces deux âmes suppliciées, un pacte étrange, bien au-delà du temps, va profondément bousculer la nouvelle enquête de la commissaire Aïcha Sadia....

    Émouvant, tragique, attachant, à fleur de peau et diaboliquement crescendo.

     

     

     

    Merci à Marie pour ce livre reçu dans le cadre " d’échanges de livres entre copinautes"

     Un titre et une page de couverture que mon amie Fabie a trouvé plutôt angoissante, il faut le reconnaitre c'est assez morbide. Cependant le résumé était intriguant, quel lien pouvait-il y avoir entre une femme assassinée à notre époque et celui de Federico Gabriel Lorca sous le régime fasciste du Caudillo ?

     C'est ce que nous découvrirons au fil des pages, Gilles Vincent, (un auteur que je découvre) nous entraine dans une intrigue passionnante sur fond politico-historique, allant du décès tragique du poète à des alliances  politiques contemporaines, où à trop s'approcher de la vérité les protagonistes risquent " el beso de la muerte"

    L'auteur parvient à faire prendre la sauce sans que les références historiques soient indigestes, nous séduire et nous tenir en haleine avec cette histoire captivante nous faisant voyager de Marseille à Grenade en passant par Pau, Toulouse, Madrid et Grenade à la recherche de secrets bien gardés comme l'emplacement de la tombe de Federico Garcia Lorca et autres secrets d’État imaginaires peut-être mais tellement plausibles.

    C'est grâce à son talent de rendre les ambiances, par des descriptions  des lieux et  des paysages, de l'âme humaine,  des personnalités abouties de ses protagonistes, d'une plume fluide et poétique qui contrebalance l'atrocité de certaines scènes que le lecteur se laisse porter et  s'attacher à toute  l'équipe d'enquêteurs d' Aîcha, la commissaire.

    C'est un polar magistralement traité, particulièrement addictif, au fur et à mesure que l'on avance, le puzzle se dessine et le lecteur pressent l'évolution de l' histoire et son aboutissement, cependant Gilles Vincent parvient à  surprendre.

    Malgré la complexité de l'intrigue, je me suis laissée séduire par tous les protagonistes, par leurs histoires personnelles et ce, de Thomas à Aïcha, en passant par Sébastien, Esteban et Claire.

    C'est à l'issue de l' histoire que l'on comprend les motivations de Claire, les raisons qui justifient l'implication de Thomas, son ex, dans cette enquête.

    Le petit plus pour moi est dans l’intérêt culturel apporté par cette approche:

    • le décès du poète dont on ne connait  toujours  pas aujourd'hui le lieu de sépulture (point de départ véridique qui a inspiré l'auteur)
    • et les GAL (Groupes antiterroristes de libération) qui ont sévi pendant 3 ans au moins traquant les membres de l' ETA de manière peu conventionnelle.

    Bien évidemment j'ai souhaité en savoir davantage ( article très intéressant ICI) sur ce sujet ainsi que sur celui concernant Gabriel Lorca.

    Un roman donc passionnant  qui pousse à se documenter et une promenade pour moi dans des villes connues dont j'ai arpentés les routes, les jardins ( je pense au Parc Del Retiro par exemple, et j'ai ressenti les ambiances de ces lieux gorgés de soleil aux accents chantants qui résonnaient à mes oreilles dans certains passages en espagnol,  trouvé l'explication du mode vie espagnol suggéré par  l'auteur original et plausible.

    "-vous savez, à Madrid, pendant la guerre civile, les gens ont tenu. Des mois entiers à braver l'armée. Et cette force, cette ardeur populaire, j'ai l’impression qu'on la sent monter du sol Un peu comme un arbre invisible dont on percevrait les racines... C''est ça Madrid. Le cœur même de l'Espagne. Le rouge contre le noir, la clameur contre le silence et l'oubli (..)  le soir les gens affichent leur fierté dans chaque bar, à  chaque terrasse. Un peuple qui brave la crise à coup de rires et de tournées générales.

    Je pense que ce dernier maitrise son sujet, ou tout au moins connait particulièrement les endroits qu'il décrit.

    Une lecture super rapide et un coup de cœur pour cette intrigue rondement menée. Un style qui donne envie de découvrir d'autres romans de cet auteur avec si j'ai bien compris Aïcha, la commissaire dans d'autres enquêtes.

     

     

     

     

    Extraits citations

     

    " Une  vie de flic, résumait souvent Thomas Roussel, c'est comme un balcon ouvert sur les couleurs pourries du monde"

     

    "L'amour est une comédie aux couleurs tragiques. Quand il nous laisse sur le coté et que l'autre part, ferme la porte et ne revient pas, la brulure reste là comme la  braise endormie, prête à flamber au premier courant d'aie parfumé"

     

    "-vous savez, à Madrid, pendant la guerre civile, les gens ont tenu. Des mois entiers à braver l'armée. Et cette force, cette ardeur populaire, j'ai l’impression qu'on la sent monter du sol Un peu comme un arbre invisible dont on percevrait les racines... C''est ça Madrid. Le cœur même de l'Espagne. Le rouge contre le noir, la clameur contre le silence et l'oubli (..)  le soir les gens affichent leur fierté dans chaque bar, à  chaque terrasse. Un peuple qui brave la crise à coup de rires et de tournées générales."

     

    " - le ressentiment ne s'éteint pas forcement avec la mort des hommes. La haine, je le sais pour l'avoir maintes fois observée, transcende parfois des générations Je pense même que que ces nouvelles générations se servent parfois de cette haine pour se construire"

     

    " - Vous savez le mot "secret" porte ne lui tous les stigmates de la défiance. Quand un  groupe d' homme partage un instant clandestin, et que la divulgatrice de ce cet instant pourrait avoir de lourdes conséquences pour certains protagonistes, c'est la méfiance qui s'installe"

     

    © G.Vincent

     

    Beso de la muerte

     

    21.Un livre obtenu lors d'un swap (échange de livres entre deux personnes)

     

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    Grisha Bruskin vit à New York (Manhattan), au cœur de Soho. Peu après la chute du régime soviétique, ce grand artiste new-yorkais d’origine russe a connu la notoriété internationale, de façon surprenante, lors d’une première mise aux enchères d’œuvres d’art d’artistes russes, organisée à Moscou. Depuis lors, il expose dans le monde entier ses tableaux, tapisseries, installations, sculptures, qui tissent un lien esthétique original entre le monde soviétique et le monde judaïque et occidental. Son immense talent a été salué par les galeries et les collectionneurs en Europe, en Russie et en Amérique.

    « Comme au cinéma » raconte, avec tendresse et poésie, l’histoire de sa famille, dans laquelle, inévitablement, se mêlent son histoire personnelle et amoureuse et celle du peuple russe. Les nombreuses photos d’archives, souvent drôles et émouvantes, qui illustrent cette saga familiale, donnent au livre un aspect cinématographique qui en font un objet à la fois littéraire et artistique – une histoire et une vie sentimentale et savoureuse racontée en mots et en images.

     

     

     

     

    Vous connaissez Grisha Bruskin ? Et bien moi pas du tout. Comme je suis une grande curieuse, je me suis laissée tentée par la page de couverture.

    L’originalité de ce roman est dans la manière de nous la raconter. Des poèmes et des photos, bien sychro, tout ce dit par le regard que l'auteur porte sur les images de son passé, sur sa famille.

    On chemine ainsi avec l'auteur  et j'avoue que c'était émouvant de feuilleter avec lui son album de famille de partager ses souvenirs  est ses  propre émotions. C'est assez nostalgique.

     C'est une œuvre qui se faut prendre le temps  d'ouvrir, il faut se poser, bien regarder les photos pour comprendre les mots qui vont avec. J'avoue que j'ai eu beaucoup de plaisir à découvrir toutes ces images sépias vestiges d'un temps révolus (j'adore les vieilles photos, sépia ou noir et blanc elles rendent quelque chose de particulier, je trouve que ça donne aux anonymes un coté star , oui comme au cinéma) .

    A travers ces images et les textes qui vont avec , l'auteur nous fait cependant partager les drames d'une vie, et les moments de  joie aussi.

    La grande difficulté que j'ai rencontré est lié aux noms russes, je me suis un peu perdue parfois dans cette grande famille. Cependant la manière de conter sa vie est très originale et l'on assiste bien aux moment joyeux et tristes de la vie de l'auteur.

    Une découverte intéressante d'un personnage public qui m'était inconnu. Merci encore à Babelio , Masse Critique et les Editions La Baconnière, le livre est très beau.

     

     

     

    Comme au cinéma

     

    35. Un livre auquel je me fie à la couverture (défi 2015)

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    UNE SEULE CANDIDATE SERA COURONNÉE

    Trois cents ans ont passé et les États-Unis ont sombré dans l'oubli.
    De leurs ruines est née Illéa, une monarchie de castes.
    Mais un jeu de télé-réalité pourrait bien changer la donne.

    La Sélection a bouleversé la vie de trente-cinq jeunes filles. Déchirées entre amitié et rivalité, les quatre candidates encore en lice resteront liées par les épreuves qu'elles ont dû surmonter ensemble. Entre les intrigues amoureuses et celles de la cour, c'est une lutte de tous les instants pour demeurer fidèles à leurs idéaux.
    America n'aurait jamais pensé être si près de la couronne, ni du cœur du Prince Maxon. A quelques jours du terme de la compétition, tandis que l'insurrection fait rage aux portes du Palais, l'heure du choix a sonné. Car il ne doit en rester qu'une...

     

     

     

     

    3eme opus de cette sage et enfin ça bouge! Bon nous avons toujours une América boudeuse et pleurnicheuse, mais au fil des pages elle gagne en maturité et tend à savoir, il était temps, quels sont ses sentiments envers  les deux jeunes gens.

    Nous en apprenons enfin davantage sur ce gouvernement d' Illéa mais toujours pas assez à mon sens, et découvrons des méthodes peu conventionnelles de gouvernement et d'accession au pouvoir du premier Illea.

    Le personnage de Max (oui oublions cet affreux prénom de Maxon) prend enfin consistance, face à lui un roi odieux, méchant, calculateur et manipulateur,  Max parviendra-t-il à faire admette ses points de vue, et choisir la seule candidate qu’il aime vraiment  et non pas se contenter d'un second choix ?

    Enfin l’apparition de personnages auxquels on s'attache August et Gloria ainsi que la princesse Italienne, qui cependant ne sont pas assez présents à mon goût et une des scènes dans lesquelles nous les retrouvons avec Max et América es t à mon sens assez tirée par les cheveu.x

    La reine Amberly reste un mystère pour moi, j'ai tout le long de cette saga eu des doutes sur sa personnalité profonde. Quant aux candidates, on se retrouve assez bluffé par des retournements de situations et des comportements qui m'ont pas semblé très  peu crédibles car peu argumentés.

    Un final somme toute assez attendu mais  ouf un peu d'action  comme je l'attendais et l'esperais pour donner un  peu de souffle à cette histoire dont la toile de fond est souvent la chambre d' América et son lit.

    En conclusion une saga qui se laisse lire  mais qui aurait pu être plus passionnante, trop de choses survolées et des personnages manquant de charisme. L'auteure nous présente des protagonistes dont les comportements sont en inéquation avec les personnalités qu'elle veut leur donner. C'est dommage, cependant il faut reconnaitre qu'ils évoluent et que ce dernier volet rattrape un peu les autres.

    Une saga pas vraiment pour moi, que je ne sais pas vraiment dans quelle catégorie ranger, jeunesse dystopie ?

    Apparemment l'auteure ne s'est pas arrêtée là, elle nous offre une suite, une nouvelle Sélection ? Étonnant quand on tourne la dernière page de cet opus , avec l' Héritière , un autre avec les pensées de Maxon et Aspen et encore un autre sur Amberly la mère de Maxon qui m'intrigue, peut-être plus tard me laisserais- je tenter  par ce dernier, les pensées de Maxon et Aspen ne m’intéressent pas vraiment.

    PS:  Les  couvertures sont très belles et adaptées au  jeune public auquel s'adresse  cette saga.

     

     

     

     

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    Il y a des mères exemplaires, toujours ponctuelles, pomponnées et souriantes, celles qui préparent des gâteaux pour la kermesse et s’occupent des costumes du spectacle de fin d’année. Et puis il y a les autres : celles qui claquent la porte en laissant les clés à l’intérieur et qui oublient systématiquement le goûter de leurs enfants… Lucy est clairement de celles-là ! Jusqu’à présent, malgré quelques loupés, elle s’était plutôt bien débrouillée avec sa petite famille. Mais les choses se compliquent quand elle commence à lorgner sur un parent d’élève, rencontré à la sortie des classes…
    Mauvaise idée, Calamity Lucy. Très mauvaise idée !

     

     

     

     Je ne suis pas très fan de ce genre , entre chick-lit et journal de Bridget Jones. Cependant je boude rarement une LC alors me voilà lancée avec mes copines Anne, Marie et Gaëlle.

    Que dire ? C'est une comédie plutôt très caricaturale mais qui fait sourire et rire de bon cœur parfois.

    Nous suivons le quotidien de Lucy qui se débat tous les jours dans les nombreuses contraintes journalières d'une maman avec trois enfants. En effet pas facile,  de plus c'est bien connu le travail d'un femme au foyer n'est pas vraiment reconnu  et l'auteur met bien en avant cette problématique. Cathy, Emma les meilleures amies de notre héroïne le relèvent parfois, mais  comment Lucy se débrouille-t-elle et que fait-elle de ces journées ?

    Pour couronner le tout, Tom le mari de Lucy très carré  voire maniaque se désole du manque d'organisation de sa femme. Petite femme qui outre le fait d'être dépassée est miss catastrophe et s'empêtre dans des situations les plus improbables . En face d'elle des mamans super-parfaites qui maitrisent la gestion de leur temps, toujours à l'heure, toujours tirées à quatre épingles, une belle-mère dans le même ton, même la baby-sitter semble mieux se débrouiller que notre héroïne.

    Et  c'est là ou le bât blesse pour moi, ce qui fait dire que le personnage de Lucy est très caricaturé, trop même, celle-ci  part en pyjama à l'école (OK je l'ai vu parfois) perd ses clefs toutes les trente secondes, sa carte bleue, met ses verres de contact dans une tasse, oubli d'emporter les caleçons de son mari  dans la valise pour les vacances et ne culpabilises pas un brin de toutes ses frasques...., ce qui donne des scènes cocasses et  je dirais que  pour certaines c'est un peu trop, et j'ai  quand même souri et  même ri souvent. Cependant l'auteure stigmatise un peu trop le manque de participation des hommes, pauvre Tom et que doit faire pour être la mère parfaite en nous dépeignant tout son contraire.

     Cependant, force est de le reconnaitre, Fiona Neill traite parfaitement le délitement de la passion amoureuse

    -(..)  Le problème, c'est que meme si  c'est le sexe qui engendre les enfants, ce sont les enfants qui tuent le sexe" 

    et les conséquences d'un train train quotidien et des crises dans une vie de couple, les questionnements de toute femme, et oui le sexe féminin s'en pose plus que les hommes.

    Le personnage de Tom est particulièrement attachant malgré son coté rigide et  voire coincé, il m'a plus touché que Lucy. Pour autant j'aurais dû compatir pour elle, contrainte d'abandonner un métier plutôt passionnant pour un quotidien assez monotone rythmé par les catastrophes hebdomadaires dont elle est bien souvent responsable et qu'elle apprécie parce qu'ils cassent sa routine.

    Alors doit-on comprendre son fantasme sur Père-au-foyer-sexy et son besoin de pimenter sa vie ?  Je dirais oui,  meme si ça peut choquer. Et de nous demander jusqu'au ira-t-elle et ce papa-sexy sera-t-il intéressé par une jeune maman aussi déjantée et si peu soigneuse de son apparence alors qu'il semble avoir une femme  parfaite que malheureusement nous imaginons  seulement , car elle est simplement entrevue ?

    Je dois admettre que, même si je trouve son approche trop caricaturale avec tellement  "too much", le style de l'auteur est  plaisant  malgré quelques digressions et le tout particulièrement agréable à lire. Les mésaventures de Lucy nous poussent en avant et l'on se demande bien ce qui va advenir de ce fantasme. Père-au-foyer-sexy et Madame-mère-indigne vont-ils "fauter" ?  les personnages secondaires sont amusants et l'auteure  brosse un tableau semblant assez réalistes et place nos protagonistes secondaires dans situations complexes et sujettes également à interrogations sur leur devenir. J'ai aimé cette ambiance Anglaise, son coté charme désuet et très moderne à la fois qui donne un ton agréable à cette aventure. Parfois la traductrice ponctue le tout avec des références très françaises, du moins je pense parce que Copains d' Avant ça existe en Angleterre ?

    Le final est époustouflant et j'avoue que meme si j'avais deviné très vite la  vérité sur le trio Guy/Emma/femme de Guy, je ne m'attendais pas du tout à une issue aussi vaudeville et Tom m'a vraiment séduite ( j'évite de penser que là aussi c'est un peu "too much",  je veut croire qu'un mec comme ça  existe) .

    Par contre je n'ai pas toujours compris comment une femme comme Lucy qui avait exercé un métier à responsabilité ait pu, en  devenant mère au foyer se perdre totalement  à ne plus parvenir à se plier à des codes sociaux  comme si en acquérant ce nouveau statut, elle tombait dans une autre dimension et que ceux sont les mères parfaites les extra-terrestres.

    Parmi toutes les scènes cocasses que nous suivons je suis restée frustrée sur la scène de la fête de Noël, j'en aurais voulu plus. J'ai eu aussi un petit soucis avec les personnages de mère parfaite et mère efficace, je me suis parfois un peu perdue jusqu'à ce que l’auteure attribue un prénom à l'une d'elle.

    Merci à Anne pour avoir fait de ce roman un petit livre itinérant et m'avoir permis de passer un  agréable moment de lecture sur un genre qui n'est pas cependant mon préféré. Quant à la note a lui attribuer, cela me pose un petit  problème, parce que même si j'ai ri, souvent,  je ne peux m'empêcher de trouver scènes et situations hautement improbables. Non je n'arrive pas à croire à la réciprocité de l'attirance de Lucy et bien d'autres choses encore, je vais me répéter,  comme l’impossibilité d'une femme  qui gérait sa vie professionnelle avec brio, du moins on le suppose, à moins  que ce ne soit pas le cas et dans toutes ces digressions l'auteure n'y fait aucune référence, de gérer une famille et d'être à ce point une  catastrophe ambulante qui pourrait attirer les hommes !  Ce coté trop improbable m'a dérangé.

     Mais allez je vais être généreuse parce que j'ai souvent ri.

     

     

     

     

    Extraits citations

     

    " ce n'est pas parce qu'on partage le même lit qu'on partage les même rêves"

    ©Proverbe Chinois

     

    "En montant les escaliers pour réveiller nos enfants, je décide  que les couples sont comme les élastiques. Un peu de tension  y est admise-voire souhaitable, si on veut que les deux parties restent ensemble. Trop peu de tension, et tout tombe par terre..."

     

    "celui qui prétend qu'un travail à plein temps avec des enfants représente l’équation parfaite d'une vie accomplie est nul en maths! Il y a toujours un déficit quelque part"

     

    "dans tous les mariages il y a de secrets. Il y a d’énormes trahisons et puis il y a les presque insignifiantes"

     

    "-quand on a des enfants , on n'est plus jamais libre de ses choix. C'est à la fois épouvantable et formidable"

     

    "-(..)  Le problème, c'est que meme si  c'est le sexe qui engendre les enfants, ce sont les enfants qui tuent le sexe"

     

    "-(..) A vrai dire, le mariage repose sur une série de compromis  et les  femmes sont les meilleurs caméléons"

     

    "- Quand on sait qu'il existe une limite, il est plus difficile de la franchir"

     

    "il vaut vivre un jour comme un lion que cent ans comme un mouton"

     

    © F.Neill

     

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    La Sélection de 35 candidates s'est réduite comme peau de chagrin, et désormais l'Élite restante n'est plus composée que de 6 prétendantes. L'enjeu pour ces jeunes filles ? Convaincre le Prince Maxon, le Roi et la Reine ses parents, qu'elles sont les mieux à même de monter sur le trône d'Illéa, alors que deux factions de rebelles veulent faire tomber la monarchie.

    Pour America Singer, demeurer au palais est encore plus compliqué : ses sentiments envers Maxon viennent se heurter à l'amour qu'elle éprouve depuis l'enfance pour Aspen, garde royal qu'elle croise tous les jours dans les galeries, et à son sens aigu de la justice trop souvent déçu par les décisions royales...

    Entre intrigues de cour, dilemmes tragiques et loyautés divisées, America navigue à vue dans la tourmente, en quête du déclic qui changera à jamais le cours de sa vie...

    Tout jeu comporte des règles, et les règles sont faites pour être transgressées.

     

     

     

    J'ai encore  eu du mal avec cette romance dystopique. D'abord  les sentiments entre América et Aspen ne me convainquent pas, je trouve ce que ce triangle amoureux  ne tient pas la route. peut être devrais-je remettre les choses dans leur contexte, les protagonistes sont jeunes.

    Bref je ne comprend pas ce que désire América et qu'elle issue attend Aspen. Heureusement que l'intrigue évolue un peu et que nous découvrons des secrets sur le passé et la construction d' Illéa et que les attaques des Renégats semblent avoir un objectif qui se profile à l'horizon.

    Nous découvrons un Maxon ( comme je déteste ce prénom) plus attachant avec ce secret qui nous est dévoilé dans ce tome. Quelques rebondissements surprenants relancent un peu cette histoire et laissent présenter des réponses à quelques questions m'incitant, moi la lectrice très curieuse et indulgente , oui je le suis parfois, à aller jusqu'au bout de cette saga bien que je ne la trouve pas cependant  transcendante .

     Je dois avouer que j'ai bien failli abandonner au premier chapitre tellement les situations sont redondantes , je pense que je ne suis pas le meilleur public pour cette saga, bien que j 'aime lire des romans jeunesse et les dystopies et j'ai eu des gros coups de cœur pour certaines.

    Il manque ici quelque chose pour me faire vibrer pour les personnages,j'ai ressenti beaucoup plus d'émotions pour les protagonistes de la 5e Vague, pour Katniss dont l'histoire si on peut comparer quelque chose est un poil  proche de celle-ci, pour le couple Ivy/Bishop du TheBook of Ivy et ceux d'autres dystopies beaucoup plus actifs comme Kira dans Partials qui cherche à sauver son monde.

    Il me manque de l'action pour que je puisse apprécier  totalement cette histoire. Pour autant comme je le disais précédemment je vais poursuivre espérant trouver un final un peu plus  étourdissant, j'y crois ... encore.

    Et cette saga répond au

     

    L'élite

     

     38 Un livre endormi (qui est dans votre pal depuis longtemps) (défi 2016)

     

     

     

     

     

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