• The rainRuby passe la soirée avec ses amis quand le monde bascule. La radio diffuse en boucle un message d'alerte : « Protégez-vous de la pluie, c'est une question de vie ou de mort ». La petite bande court se mettre à l'abri, mais l'un d'entre eux décide d'affronter les gouttes. Aussitôt, les parties de son corps exposées à l'eau sont en sang. Ruby réussit à rentrer chez elle et retrouve Rebecca, sa mère, Simon, son beau-père et Henri, son petit frère. Malgré toutes leurs précautions, Rebecca et Henri meurent. Simon décrète une interdiction totale d'utiliser l'eau.La pluie ne cesse de tomber. Il n'y a plus de téléphone ni d'internet. Selon les informations, un nuage de poussière porteur d'un virus se serait abattu sur la terre. Une pluie acide brule la peau et fait exploser les cellules. Un matin, le ciel est bleu. Ruby et Simon s'aventurent dans la ville et découvrent des scènes de pillages, cadavres, voitures entassées. Le temps de revenir à la maison, Simon crache le sang... Désormais, Ruby est seule et décide de rejoindre son père à Londres. Un long périple commence. Quand elle arrive enfin, la maison est vide mais Ruby découvre un mot de son père daté du 23 juin disant qu'il reviendra le 26. Sept semaines plus tard, Ruby a organisé sa survie et elle attend toujours.

     

    Editeur :  Bayard jeunesse
    Genre:  Dystopie
    Date de sortie: 20/09/2017
    Prix du livre papier : Broché  3,66€  Numerique : 4,99€ ( cherchez l'erreur)
    ISBN: 2747052796

     

     The rainSurprise, surprise ! Je ne m'attendais  pas à lire un roman jeunesse, il faut dire que je lis rarement les synopsis en entier, j'aime conserver une part de mystère. Roman proposé en lecture du mois sur Swap et passionnés de lecture et dont la couverture me faisait de l’œil depuis longtemps, eh bien je fonce sans trop savoir donc ou je mets les pieds.  

     Mais je suis adepte du genre, bien que cela fasse un petit moment que je n'en ai pas lu et j'avoue que j'ai trouvé cette manière appréhender le sujet très originale. Que dire du protagoniste principal de l'histoire : l'eau. L'eau sans laquelle on ne peut vivre et ici devenue mortelle !

    Ruby la narratrice, nous raconte son histoire sous forme de journal intime avec beaucoup d'humour et de dérision malgré le sérieux du sujet et les événements dramatiques qu'elle va vivre.

    Si l"on retrouve tous les ingrédients et les ficelles déjà utilisés dans une dystopie, l'auteure parviens toutefois à nous surprendre avec ses héros, ou plutôt antihéros atypiques, car ni Ruby ni Darius n'ont rien des personnages qui vont trouver une parade à cette pluie mortelle et ainsi sauver le monde. 

    Non, ici nous partageons, le comportement, les motivations et parfois le déni dans laquelle vit la jeune adolescente , tandis que Darius est bien plus mature et réfléchi. L'auteure brosse ici le portrait très réaliste de jeunes protagonistes de 15 ans avec des préoccupations de leur âge.  Mais est-t-il raisonnable de penser qu'une jeune fille se soucie de fringues, de maquillage alors que c'est le chaos et que c'est à sa survie  qu'il faut songer ? 

    Eh bien c'est ce qui différencie cette dystopie des autres dans lesquelles toutes les héroïnes sont brillantes, intelligentes et dignes d'être les dirigeantes d'un groupe.  Ruby est une jeune  ado de 15 ans qui doit prendre la mesure de la situation alors qu'elle se trouve livrée à elle même. Quoi de plus plausible.

    la plume de l'auteure est fluide et addictive et nous entraîne dans le périple de notre personnage principal dont l'objectif est de rejoindre Londres. Elle nous livre ses peurs mais aussi son chagrin, ses espoirs et ses rêves. 

    L'on s'attache aux personnages , à ce trio insolite aux personnalités bien marqués que tout oppose au départ. Un nerd et une fille plutôt populaire qui ne sont jamais adressés la parole s'unissent pour ne pas rester seuls. A ce duo insolite se greffe Princesse, une petite fille que Darius a pris sous son aile.  Et le lecteur de s'interroger sur la possibilité d'une romance dans cette dystopie comme souvent. Eh bien rien n'est moins sur tout au moins dans ce tome qui se termine de manière inattendue et incite le lecteur à se précipiter sur la suite.

     

    The rain

     

     

     

     

    The rain

    Swaps et passionnés de lecture FB

     

     Extraits citations

     

    "On va plutôt faire un QCM. J'adore les QCM ! On n'a même pas besoin de connaître la bonne réponse pour marquer des ponts.
    Question : A quel moment faut-il renoncer à l'espoir ?
    a) Maintenant. Immédiatement. On est tous fichus.
    b) Dans deux semaines, environ.
    c) Jamais."

     

    "nous n'étions pas dignes d'être sauvés. Nous n'étions utiles à personne, bons à rien."

     

    "La cruauté du destin est sans limites. J'étais peut-être en compagnie du dernier garçon sur terre, et il fallait que ce soit un nerd. (A ne pas confondre avec un geek. Les geeks sont utiles, cool et parfois beaux gosses.) Et ce pauvre type avait osé penser que lui et moi...Non, je ne peux même pas le répéter"

     

    "Au secours! Heureusement que tous nos potes du lycée étaient morts. Si quelqu'un apprenait ce qui s'était passé dans ce placard, ma vie ne vaudrait plus la peine d'être vécue."

     

    © V. Bergin


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  • La disparition de Stephanie Mailer30 juillet 1994. Orphea, petite station balnéaire tranquille des Hamptons dans l’État de New York, est bouleversée par un effroyable fait divers: le maire de la ville et sa famille sont assassinés chez eux, ainsi qu’une passante, témoin des meurtres.
    L’enquête, confiée à la police d’État, est menée par un duo de jeunes policiers, Jesse Rosenberg et Derek Scott. Ambitieux et tenaces, ils parviendront à confondre le meurtrier, solides preuves à l’appui, ce qui leur vaudra les louanges de leur hiérarchie et même une décoration.
    Mais vingt ans plus tard, au début de l’été 2014, une journaliste du nom de Stephanie Mailer affirme à Jesse qu’il s’est trompé de coupable à l’époque.
    Avant de disparaitre à son tour dans des conditions mystérieuses.

    Qu’est-il arrivé à Stephanie Mailer ?
    Qu’a-t-elle découvert ?
    Et surtout: que s’est-il vraiment passé le soir du 30 juillet 1994 à Orphea

     

    Editeur : De Fallois/Paris
    Genre: Romance  contemporaine, polar ?
    Date de sortie: 7/3/2018
    Prix du livre papier : Broché 23,00€ 
    Version numérique: 16,99 €
    ISBN: 979-1032102008

     

    La disparition de Stephanie MailerC'est assez à reculons que je me suis lancée dans cette LC avec ma binome Gaoulette, d'abord parce que contrairement à la majorité des lecteurs, la lecture de  La vérité sur l'affaire Harry Quebert s'était trouvée très décevante pour moi et d'un total ennui. Mais les posts sur ce dernier Joel Dicker, tantôt encensé, tantôt descendu par la critique et particulièrement par l' équipe de Ruquier que je trouve particulièrement odieuse, dans leur manières d'attaquer les auteurs ( je me demande qui peut trouver grâce à leurs yeux) ont justement titillée ma curiosité. Et je voulais donner une nouvelle chance à l'auteur de me séduire.

    Eh bien une chose est sûre  Joel Dicker fera parler de lui longtemps, car que son dernier roman soit jugé excellent ou plutôt médiocre, voire très mauvais (la plupart du temps comme je viens de voir sur Babelio)  et ce dans tous les critères d'évaluation, le fait est qu'il se  vend bien et fait le buzz. 

    Alors vais-je poster un énième avis négatif ? Ou l'auteur m'aura-t-il étonnement séduite  comme un certains nombre de lecteurs ?

    J'avoue avoir ressenti des sentiments ambivalents dans cette lecture. Une fois encore Joél Dicker  démarre d'une manière très accrocheuse avec son énigme intrigante et nous tiens en haleine sur la 1/2 du récit puis tout part à vau l'eau.

    Le récit narré en alternance par certains protagonistes de l'histoire ( passages dans lesquels la personnalité des personnages principaux , leur passé pas forcement en lien avec l'enquête est ainsi développé) et une sorte de voix off nous fait progresser dans ce polar qui n'est est pas un ( du moins c'est ce que l'auteur se plait à dire haut et fort et de se demander alors dans quelle catégorie ranger cette intrigue). Ceci explique,  peut être cela, à savoir que le jargon et les comportements des enquêteurs  est loin d'être maîtrisé par l'auteur. L'enquête autour de la disparition de Stephanie Mailer et tout ce qui va donc en découler n'est que secondaire ? Pourtant tout  m'a portée à croire que je lirais un roman policier. Un mauvais policier de surcroît.  Peut-être que finalement Joel Dicker  est-il conscient de ses lacunes et de ses méconnaissances du monde de la police et préfère lui donner l'étiquette comme j'ai pu voir dans quelques interviews de roman russe. Il faut que l'on m'explique ce que c'est  que ce genre  littéraire. Une chose est certaine, on est loin d'un Tostoï ou d'un Dr Jivago.

    Peu importe. Moi je plonge dans une enquête et j'attends une réponse :  qui a tué Stephanie ?  Le  pourquoi est clairement défini, le lien entre sa disparition et le meurtre, pourtant élucidé de 4 personnes 20 ans plus tôt, évident.

    Eh voilà que pour parvenir au dénouement je vais vivre les événements en doublon entre flash-backs et présent de quoi remplir 650 pages, sans compter les histoires de personnages secondaires dont on pense qu'ils ont un lien avec les événements de 1994.  Si La vérité sur l'affaire Harry Quebert était une étude sociétale, ici je me demande ce que c'est. 

    Développer des personnages secondaires pour l’intérêt d'un roman, afin de rendre le tout crédible et plus puissant, je le conçois et j'avoue même que  j’apprécie énormément cette approche dans un roman. Mais quand les personnages sont caricaturaux à l'extrême, que les situations sont des plus rocambolesques voire si burlesques qu'elles ne font même pas rire, je dis : oh mon Dieu !  Car aucun portrait de quelque manière que se soit ne déroge à la  règle. Et tout ceci est  d'un total ennui quand en bouquet final l'on participe aux répétitions d'une pièce avec (un nombre incalculable de fois) le détail de la première scène. Mais à quoi ça sert, à part à remplir peut-être 650 pages ? Avait-on vraiment besoin d'autant de pages ( et il se dit que le manuscrit de départ en comportait plus de 1000 ?) pour parvenir à ce dénouement aussi brutal  après des révélations au compte goutte sur tous les secrets dévoilés ?

    Je comprend des lors le dessein de l'auteur dans ce roman, oui tout le monde n'est pas ce qu'il parait tout le monde à ses secrets, pour certains même de sombres  secrets. OK ! Pour autant, eh bien quel parcours pour nous brosser la vie de la population d'une petite ville fictive, ou semble-t-il il fait bon vivre.  Ville d'ailleurs qu' l'on ne parvient même pas à visualiser. Et entre les va et vient constants de notre trio d' enquêteurs, j'avais parfois du mal à savoir où ils étaient Orphéa ? New York ?

    Le style , quant à lui,  est assez simpliste, voire étonnant  et parfois je me suis demandé s'il ne s'agissait pas d'une mauvaise traduction, avec quelques coquilles  aussi( bon on en trouve malheureusement toujours ). Les dialogues sont d'une banalité affligeante et pas toujours très à propos avec le contexte policier. Quant aux protagonistes, eh bien là encore, pas moyen de les visualiser tant physiquement qu'en âge et pas moyen, non plus pour moi, de m'y s'attacher.

    En conclusion un deuxième roman de Joel Dicker qui ne me convainc pas , entre longueurs, apologie au théâtre (?), incohérences, personnages clichés, burlesques et enquête manquant de professionnalisme ( ah ah on comprend dès lors le ratage de 1994 !) Pourtant la première partie semblant prometteuse. Les réponses sont là, mais combien de digressions ennuyeuses, et d' incohérences pour en arriver là !

     

    La disparition de Stephanie Mailer

    La disparition de Stephanie Mailer

     

     

     parce que  la première partie m'a quand même tenue en haleine

     

     

    Avec Gaelle

     

    Extraits citations

     

    "un ami c'est quelqu'un qu'on connait bien et qu'on aime quand même"

     

    "- Mais parce que dans l'ordre du respect accordé aux genres, il y a en tête de gondole, le roman incompréhensible, puis le roman intellectuel, puis le roman historique, puis le roman tout-court, et seulement après, en bon avant-dernier, juste avant le roman à l'eau de rose, il y a le roman policier"

     

    © J. Dicker


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  • Les héritiers Le royaume en danger LCDepuis que Hartley Wright a rencontré Easton Royal, sa vie n’est plus la même. Elle se découvre des ennemis à chaque coin de rue. Lorsque se produit l’accident qui lui vole ses souvenirs, elle ne peut plus faire confiance à personne, pas même au garçon aux yeux bleus qui lui romet que tout ira bien.

    Parce que, si la mémoire de Hartley est pleine de trous, son instinct lui dit que Easton est dangereux. Elle ne sait pas s’il va la sauver ou la détruire. Le chaos qu’il apporte partout où il va est trop dur à gérer, les sentiments intenses qu’il évoque sont trop confus pour être démêlés. Easton veut qu’elle se souvienne. Hartley pense qu’il vaut mieux oublier. Elle a peut-être raison.

     

    Editeur :  Hugo & Cie
    Genre:  New Adult
    Date de sortie: 03/05/2018
    Prix du livre papier : Broché  17,00€  Poche : 9,99€
    ISBN: 2755645377

     

     

    Les héritiers Le royaume en danger LCFin de la saga avec un dernier tome qui aurait dû se terminer en apothéose. 

    La trame suivie par Erin Watt est respectée à la lettre dans cet opus :

    Une première partie : séquence  émotion dans la continuité du final du tome précédent, partie ici assez prometteuse.

    Une deuxième de reconquête (eh oui les Royal doivent toujours se racheter à cause de toutes les bêtises qu'ils peuvent faire)  avec ici une difficulté supplémentaire Hartley a perdu la mémoire. Partie que j'ai trouvée assez poussive, voire ennuyeuse.

    Et la dernière avec ses rebondissements inattendus et ses révélations surprenantes (bon vraiment ici, pas tant que ça)

    Ah j'oubliais l’épilogue  avec son happy end comme on l'attend dans toute  romance qui se respecte.

    Une bonne trame, mais la sauce ne prend pas. J'attendais beaucoup de ce dernier tome, d' Easton et des autres protagonistes aussi. Un opus dans lequel toute la famille est ébranlée, inquiète par la santé de Sébastien. Et qu'en est-il ?

    Eh bien tout tourne autour la romance Easton/Heartley. OK ! C'est leur histoire, mais c'est aussi celle des Royal car ils ne sont rien les uns sans les autres. N'est-ce pas ainsi que les auteures nous ont vendu cette famille ?

    Cet aspect passe aux oubliettes. Easton se débat seul dans ses problèmes. Callum vend des avions de l'autre coté de la planète, confie le sort de la famille au plus irresponsable de tous, on aurait mieux compris s'il l'avait laissée à la charge d' Ella, mais celle ci est inexistante dans ce tome. Gideon et Reed  planchent sur leurs cours (où est donc passé Reed le rebelle, le frère aîné veillant sur ses frères) plutot que s’inquiéter  du sort de leur frère. Alors qu'un drame vient de  frapper la famille Royal chacun vaque, hormis Sawyer , à ses occupations comme si Seb n'était victime que d'une simple grippe. Rien ne vous étonne ? Eh bien moi oui, car un événement pareil renforce les liens dans n'importe quelle famille. Alors eh bien avec le tableau précédemment brossé par Erin Watt, je m'attendais à un rappel des troupes autour de Seb. Et il n'en est rien, chacun poursuit sa petite vie comme si de rien n'était, comme si Sébastien n'était victime que d'une simple grippe.

    Erin Watt qu'avez vous fait de nos Royal ? Ceux ci ne sont qu'une pale copie de nos personnages préférés. Moi qui aurait souhaité d'autres tomes, sur les jumeaux, sur Callum, je me dis que finalement ce n'est pas plus mal que la saga s’arrête ici.

    Mais, du fait que ce tome était le dernier,  j'aurais vu plus de moments d'intimité entre frères, unis davantage par un tel drame, et ce en plus de la romance Hart/East. Bien pâle romance d'ailleurs, pleine d'incohérences  et de manque de plausibilité. Attention spolier, les acteurs de ce tome sortent du coma eh hop retour au lycée dans la semaine qui suit. Bizarre, non ?  Quant à la scène finale : papa/Hart, c'est vraiment "too much", sensé nous émouvoir je présume ? Pff, un pétard mouillé pour moi et je ne m’entendrais pas sur LA révélation tellement évidente et attendue.

    Bref un dernier tome qui donne l'impression que les auteures ont abandonné les personnalités de nos Royal en cours de route, des passages poussifs, voire ennuyeux, une relation qui évolue sans être ni vraiment convaincante ni émouvante.

    Une saga qui aurait pu et dû se terminer en apothéose, mais qui s'est essoufflée au fil des tomes, et si j'ai eu un coup de coeur pour le précédent parce que Easton avait su me toucher et que j'en attendais beaucoup de lui, je ferme ce dernier opus avec un fort sentiment de déception malgré une lecture facile et rapide qui séduira les amatrices du genre.

     

    Les héritiers Le royaume en danger LC

    Les héritiers Le royaume en danger LC

     

     

    Avec Gaelle

     

    Extraits citations

     

    " si vous m'aviez posé la question il y a deux semaines, je vous aurais dit que perdre la mémoire est une bénédiction. On ne ressent plus de chagrin, plus de douleur ou de jalousie. On se réveille, et notre vie est une merveilleuse page blanche. Mais après avoir vu l'angoisse d' Hartley, je sais que ce n'est pas le cas" 

     

    "Là, il est mon soleil, ma chaleur, mon étoile du berger. Il est mon East.
    Comme je suis son âme, son but, son amour. Je suis sa Hart."

     

    © E. Watt

     

     


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  •  Diabolic "Avez-vous déjà observé un tigre ?
    Il possède une mâchoire assez puissante pour broyer l'homme le plus robuste, des muscles d'acier capables de traquer n'importe quelle créature.
    Pourtant lorsqu'il attaque, il donne la mort avec une grâce aérienne."

    Un DIABOLIC n'est pas un humain.

    Un DIABOLIC est programmé pour être fidèle envers une seule personne.

    Un DIABOLIC n'existe que pour protéger son maître. Quitte à donner sa vie Quitte à en prendre d'autres.

    Editeur :  Bayard jeunesse
    Genre:  SF, Jeunesse
    Date de sortie: 3/05/2017
    Prix du livre papier : Broché  17,90€  Numerique : 11,99€  
    ISBN:  2747067513

     

     

    Diabolic Quand ta binôme te dis fonce, qu'elle a eu un coup de cœur pour un roman SF alors que ce n'est pas son genre de prédilection, eh bien tu ne peux que lui faire confiance. Et une fois de plus son sentiment sur ce roman est juste. Ce roman SF, dystopie, Jeunesse, car c'est un peut tout ça, est une Pépite du genre. 

    La couverture de ce roman me faisait de l'oeil depuis un moment déjà , comme mille autres romans qui me tentent tous les jours. je m'étais donc promis de le lire , un jour. C'est chose faite. Le plus, c'est que je peux lire désormais le tome 2 dans la foulée avec ma jumelle de lecture, mais il se dit qu'un troisième opus et prévu pour l'année  prochaine, c'est moins top. Je n'aime pas trop attendre entre les tomes d'une saga.

    Dans cette fiction concoctée par l'auteure tout est particulièrement réaliste. Que nous vivions sur terre aujourd’hui ou dans une lointaine ville spatiale aux confins de la galaxie, dans un futur peu clairement défini ( mais pour une fois l'on s'en fiche) les monstres ne sont pas toujours ceux que l'on pense. L'humain reste ce qu'il est, un humain avec ses failles et ses valeurs et sa monstruosité. 

    Jeux de pouvoirs, manipulations, assassinats pour parvenir à ses fins, c'est dans cet univers impitoyable que Nemesis, la Diabolic, cet être génétiquement modifié, va  devoir trouver sa place, apprendre, composer, jouer le rôle de celle qu'elle n'est pas : une humaine éprouvant des émotions des sentiments qu'elle ne peut en principe pas  éprouver puisqu'ils ne servent en rien à sa mission première, celle pour laquelle elle a été conçue : protéger sa maîtresse Donia, à tuer si nécessaire, jusqu'à  mourir pour elle si besoin. Le seul sentiment qu'éprouve Némesis, c'est  de l'amour pour Sidonia, un sentiment jugé indispensable à la relation qui la lie a jamais à sa maîtresse.

    Une fois cette graine implantée dans le cœur,  peut-elle se développer chez un être sans âme ? Peut-il évoluer et être ressenti pour d'autres personnes ?

    L'amour est le plus beau sentiment au monde, mais il n'y a pas d'amour sans blessures.

    Et est-ce l'amour qui fait de nous des humains ou simplement nos gènes ? L'amitié n'est-elle pas aussi une forme d'amour et de ce fait jusqu'au est-on capable d'aller pour protéger ceux qu'on aime ?  l'attachement de Sidonia et Némesis est réciproque, si cette dernière aime sa protégée parce qu'elle a été programmée pour ça, l'amour "amical " ( et j'avoue que je me suis interrogée sur cette forme d'amour qui lie les 2 jeunes femmes)  que porte Sidonia à sa "créature" qu'elle est loin de considerer ainsi, est quant à lui spontané.

    Au fil des chapitres Némesis développera des sentiments qui n'ont pas été programmés chez elle et de se demander si dans certains contextes, la plus belle part d'humain qui est en chacun d'entre nous peut triompher du mal,  grandir sous une bonne influence ?  C'est une belle note d'espoir en l'humanité que met en avant SJ Kindaid. 

    De ce fait, toutes ses pensées, réflexions,  sur la place de l'amour dans nos vies, sur jusqu'au il peut nous pousser à aller, à faire des sacrifices, sur l'importance des vraies valeurs, sur les causes que l'on croit juste et pour lesquelles on est prêt à donner sa vie,  portent cette histoire magnifique et donnent corps à cette romance SF et fait réfléchir sur le sens que l'on veut donner à notre propre existence.

    L'auteure nous transporte dans une lointaine galaxie,  et nous conte l'histoire  d'une civilisation à l'agonie (la notre un jour peut-être ? ) sous le règne d'un empereur tyrannique et dangereux, sous la coupe d'une mère manipulatrice et redoutable. On ne peut s’empêcher de comparer certaines situations à celles de notre propre passé avec la chute de l'Empire Romain, une période de perversité et de crimes pour obtenir ou conserver le pouvoir.  L'auteur glisse même une interprétation personnelle de ces phénomènes somme  toute  très sensée.

    "- L'histoire de l’humanité, reprit Tyrus, est une répétition de schémas. Les empires gagnent en puissance, puis sombrent dans le déclin (...) et comme depuis la nuit des temps, un même phénomène s'est produit nous sommes devenus paresseux"

      Mais aussi avoir le sentiment de suivre un film d'action avec ses similitudes qui nous rappelle Star Wars, pour ceux qui connaissent cette saga cinématographique, mais pourtant ce roman reste unique, ce n'est pas une parodie de la célèbre série car dans cette histoire , c'est tout un mélange de plusieurs autres films ou romans SF, et l'imagination de SJ Kindaid  y est, sans contexte pour beaucoup.

    Tout est savamment orchestré : rebondissements, émotions, humour, le tout,  de part la plume magique et addictive de l'auteure qui nous tient en haleine, nous surprend, nous déconcerte, nous touche, nous attache à ses personnages au point qu’arrivé au terme de la lecture, l'on soit déçu de les abandonner.

    Parce que Nemesis, Sodonia et Tyrus sont magnifiques, tellement humains que les jeunes lecteurs pourront d'identifier à eux les aimer et les détester par moments, selon certaines situations, éprouver des doutes, avoir envie de les réconforter, et surtout continuer l'aventure avec eux.

    C'est donc avec une pointe de regrets que je ferme ce livre pour lequel j'ai eu un énorme coup de cœur.Et très bientôt je vais les retrouver pour la suite de leurs aventures avec le tome 2 en LC avec ma binôme.

    Merci à ma jumelle Gaelle pour m'avoir incité à lire ce roman et fait découvrir la plume et l'univers magique de cette Diabolic auteure qu'est SJ Kindaid qui m'a torturée suscitant en moi milles émotions.

    PS Je trouve la couverture très appropriée avec cette notion de transformation vers un magnifique papillon.

     

    Diabolic

     

     

     

     

    Extraits citations

     

    "je pense que le pouvoir est la substance la plus nocive de l'univers"

     

    "Tyrus croyait en une cause juste pour laquelle il était prêt à donner sa vie."

     

    " -Nous sommes tous destinés à retourner  dans le néant un jour ou l'autre. Vous pouvez choisir de ce qui se passe dans l'intervalle. Personne ne peut le faire a votre place. Pas même moi"

     

    " C'est terrifiant de  se rendre compte que ce sont nos propres décisions qui façonne le destin"

     

    " Nous les Domitrien, nous sommes le cancer qui ronge cet empire depuis des siècles"

     

    " Parfois le destin nous ne présente pas les choix que nous aurions préférés, mais ceux que nous devons accepter faute de mieux"

     

    " mais ce n'est pas parce qu'on t'a imposé ces sentiments qu'ils sont moins précieux, ou que tu es moins humaine. tu es ma meilleure amie, et je t'aime Némesis"

     

    " je n'avais pas d'âme, mais le peu de cœur que j'avais appartenait à Donia"

     

    © SJ Kindaid

     


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  • La proie LV

    Sofia vient de perdre ses parents dans un accident de voiture. A l'aube de ses trente ans, sa bulle a éclaté. Elle est inconsolable. Méconnaissable. Chaque personne détient une part sombre. Une fois celle-ci mise en lumière, à quel point peut-il être dangereux de l'exploiter ?« Une question parfois me laisse perplexe : est-ce moi, ou les autres qui sont fous » Albert Einstein Nul n'y échappe. Nul ne l'ignore.Elle est inévitable. Sans coeur. Impitoyable. Elle ne sait se laisser attendrir par quiconque. Jamais elle ne fait de sentiments. Aucunement à court d'idées, toujours créative, d'une imagination sans bornes, elle est la plus talentueuse des artistes. Elle réserve un sort différent à chacun d'entre nous. Certaines fois, elle nous prend par surprise, sans prescription aucune. D'autres, elle nous inflige de longues souffrances, d'atroces maux qu'elle surveille du coin de l'oeil. Puis vient le moment où elle se jette sur sa proie et applique la sentence finale. Ah, elle sait s'y prendre, celle qui règne en maître absolu sur le monde et l'au-delà.

    Editeur :  Auto-édition
    Genre: Contemporain
    Date de sortie: 12/02/2018
    Prix du livre papier : 
    Version numérique: 2,99 €
    ISBN: B079SJN552    
     

     

    La proie LVAprès avoir découvert l'auteure suite à la lecture de son premier roman Elle(s) et séduite par sa plume et le sujet bouleversant  au point d'avoir eu un coup de cœur, c'est sans crainte que je me suis lancée dans cette lecture.

    Une énième histoire de deuil direz vous ? Eh bien pas que. C'est bien plus que ça ! Mais il faudra arriver au terme de sa lecture pour prendre toute la dimension de cette oeuvre.  Le premier chapitre est particulièrement trompeur et le lecteur de se persuader de  savoir dans quoi il va plonger.

    Mais c'est sans compter sur Celine De Rosa qui ne cessera de vous surprendre  jusqu'au dénouement.

    Sofia 30 ans est une jeune femme qui voit sa vie s'écrouler à la mort  brutale de ses parents. A partir de là, sa vie bascule et l'on assiste impuissant à sa chute. Quoi de plus ordinaire comme histoire. Tous les jours un individu subit la perte d'un être cher et s'efforce d'avancer, de laisser le temps faire son travail. S'il ne guérit pas des blessures  de la perte, il permet d'en adoucir la douleur. C'est ce que tout le monde dit par expérience ou espoir et dans la majorité des cas c'est ce qui se passe. Il existe cependant quelques cas ou cette douleur et cette absence es insurmontable. Sofia qui a vécu dans une bulle, en dehors du monde, protégée, vivant en autarcie avec sa famille, n'a aucune aide, ni aucun objectif pour avancer. 

    De ce fait, confrontée à la solitude et l'ennui, elle va trouver un dérivatif qui ne va qu'attiser son mal être.  Mais peut-on éternellement vivre dans le passé ? Peut-vivre sa vie par procuration ? 

    L'auteure aborde très justement certains thèmes douloureux de la vie : la dépression, la solitude, l'alcoolisme, l'addiction. Les sujets de son roman sont très contemporains et elle les traite brillamment, parvenant à nous toucher et nous émouvoir et son histoire n'est pas ce qu'elle pourrait être, une banale histoire de deuil.  Oh non, parce que Celine De Rosa parvient à nous surprendre avec des rebondissements inattendus qui vous laissent, en fin de lecture, avec de  nombreuses questions, tant elle nous embrouille l'esprit et laisse le doute nous assaillir. Rien d'étonnant avec son penchant pour des fins abruptes et complexes, encore qu'ici elle soit moins brutale que dans son dernier roman.Cependant elle laisse la porte ouverte aux interrogations en occultant une période de la vie de Sofia.

    J'avoue que l'auteure m'a scotchée tout au long de cette lecture avec ses surprises qu'elle nous offre aux moments les plus étonnants. Je n'aurais jamais imaginé qu'elle puisse concocter une telle finalité. Tout au moins, ce n'est pas tout à fait celle qu'elle laisse supposer. Bravo Céline, c'est digne d'un thriller dans lequel tout le monde est la proie de quelqu'un.  

    Une fois encore je suis admirative et  sous le charme de l'auteure.  Je suis persuadée que ces romans méritent d'être édités, afin d'être mis plus en avant, et que Céline De Rosa obtienne le succès quelle mérite. Sa plume est addictive et il ne m'a fallu que 2 jours de lecture interrompue pour en arriver au terme, tant l'auteure nous tient en haleine, alors que ce n'est pas cependant un roman ou l'action prime.

    Une fois encore un coup de cœur pour ce roman, j'attends avec impatience ceux qu'elle écrira.

    Une auteure à découvrir qui s’intéresse à l'âme humaine, et plus particulièrement celles  des femmes, dans une sorte de huit clos angoissant et stressant avec très peu de personnages dont les comportements nous déroutent et nous interpellent.  Quelle est la vraie vision des choses ? Vivons nous tous les événements de le même manière ? Tout est-il réel ou imaginaire ? Qui est la proie ?

    Plongez dans ce petit chef d'oeuvre de Celine De Rosa et peut être trouverez vous la réponse à vos questions.

     

    La proie LV

     

     

    La proie LV

     

    Merci à l'auteure pour ce livre itinérant

     

     

    Extraits citations

     

    " Vivre de la sorte était devenue agréable, elle dont la vie avait  toujours été si douce. C'était d’ailleurs à son passé qu'elle devait son présent"

     

    "- (...) la solitude n'est pas juste une pathologie sociale

     (...) J'ai lu récemment  un article qui disait que les chercheurs de l'université de Chicago avaient conclu que la solitude chronique pouvait avoir une influence sur la construction du cerveau, qu'une solitude prolongée n'est pas une situation  normale pour un être humain. Elle génère du stress et un sentiment négatif de soi et même d'autrui. "

     

    " cette famille, c’était  la famille idéale, tout comme l'avait été la sienne."

     

    "- eh oui, maman, reprit Sofia. Je me retrouve dans une situation délicate parce que rien ne me plait e rien ne me déplaît non plus. Que fait on dans ces cas là maman quand on ne sait pas quoi faire de sa vie ?

     

    "-  (..) C'est toujours pareil on croit que fuir est la solution, puis quand on revient, les choses sont encore pires que quand on les as laissées.

     

    " non, la haine n'est pas indolore pour celui qui la vit"

     

    " -Je n’étais qu'ne petite fille et comme tous les enfants, je ne rêvais que d'insouciance et de bonheur Je ne demandais qu'à être aimée. Toi tu l'as été. Et pourtant... Il semblerais que le surplus d'amour soit aussi nuisible que le manque."

     

    " Sylvie avait alors repensé à son enfance, une douloureuse période des sa vie qu'elle aurait crue définitivement effacée. Mais l'enfance est une plaie que ne guérit jamais."

     

    "- ouais... rétorqua-t-elle, dubitative. Mais je crois toute de même que l'on apprend  bien mieux la vie  en faisant ses  propres erreurs. Donc je vais en faire quelques unes . Juste deux ou trois, dans un but  pédagogique bien sûr."

     

    "- Vis le jour présent, répéta-t-elle d'un ton qui se voulait sérieux, presque solennel. Ne regarde pas en arrière. Ne te préoccupe pas de demain. Vis tout simplement. Hier est passé et on ne peut plus rien y faire. Quant à demain il viendra bien assez tôt. 

     

    © C. De Rosa


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