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    Les Mc Grégors T1: Le pacteLinden, Stéphanie et James sont les trois meilleurs amis du monde. Linden est en train de devenir pilote d'hélicoptère, Stéphanie a créé sa marque de vêtements et ouvre sa première boutique, et James possède un bar. Ils habitent San Francisco, ils sont jeunes, ils sont beaux et ont beaucoup d'amis et de projets. Un soir réunis dans le bar de James, Stéphanie et Linden vont faire un pacte. S'ils n'ont pas de relations sérieuses à 30 ans, ils se marieront. Au début, c'était marrant et sympa, mais au fil des années et des relations instables qu'ils vivent chacun de leur côté, le pacte va prendre de plus en plus d'importance dans leur vie. Pourront-ils préserver leur amitié ?

     

    Editeur :  Hugo et compagnie
    Genre: New Adult
    Date de sortie: 4/5/2017
    Prix du livre papier : Broché : 17,00€ Poche :7,60
    Version numérique: 9,99€ 
    Nombre de pages :  442

     

     

     

    Les Mc Grégors T1: Le pactePremier volet d'une trilogie qui dort dans ma PAL depuis très longtemps, un de ces livres offert par ma copine après les avoir lus et que j'ai oublié pour des nouveautés. Grâce au Challenge  Multi Défis Babelio, qui va m'aider à vider ma PAL papier, il en sort pour répondre à un des items.

    Le thème n'est pas très nouveau mais j'étais curieuse de voir comment cette histoire allait évoluer.

    On pourrait dire que le roman se compose de 3 parties.

    • La première suit nos protagonistes durant les 5 ans qui suit le pacte. Une date anniversaire, un chapitre. Nous découvrons les personnages, les liens amicaux qui les lient, les sentiments qu'ils éprouvent les uns pour les autres.Elle donne une grande place à l'amitié, que cependant l'auteure ne nous fait pas vivre. (C'est dommage. C'est établi. Point). Et de ce fait Linden et Stef, chacun de leur coté se refusent à la gâcher en répondant à leurs pulsions. Tout d'abord car ils craignent pour leur amitié et parce qu'ils ignorent ce que l'autre ressent. Et il y a James !
    • dans la deuxième, nos protagonistes, à l'aube de leur trente ans, semblent avoir trouvé chaussure à leur pied. Pour autant les envies sont toujours présentes. Ils ressentent toujours ce besoin l'un de l'autre, comme nous le découvrons dans ce récit à 2 voix. Linden est le personnage le plus touchant des 2.
    • Et enfin dans la 3e partie, poussés innocemment par Penny, les 2 jeunes gens prennent réellement conscience qu'ils ressentent la même chose l'un envers l'autre. Pour autant cette relation est-elle viable ? 

    J'ai aimé l'aspect de l'histoire dans lequel les personnages attachent beaucoup d'importance à l'amitié et au risque de la perdre si la relation amoureuse venait à être un fiasco.

    Karina Halle s'attache à développer d'autres thèmes qui vont dans le même sens. On pense à Friends à quelques scènes mythiques dans les relations de notre petite bande. Linden nous rappelle Ros et à l'amour qu'il porte à Rachel...   À vrai dire, il manque, ici, de ce pétillant que l'on trouve dans la série.

    Au fil des ans, soit ses liens amicaux perdurent soient ils se délitent. L'arrivée de nouveaux venus dans la dynamique de groupe vient ici perturber les relations du trio désormais en couple. Des couples pas forcement bien assortis. Là encore l'auteure met en avant cette nécessité de  se conformer à certains codes sociaux. 

    30 ans l'entrée dans l'âge adulte. Mais est-ce l'âge qui nous définit ? 

    J'ai été assez étonnée du rebondissement et des décisions de Liden qui en découle.  Même si, Karina Halle met un point d'honneur à jouer sur les codes fraternels entre amis. Elle pousse, à mon sens, le bouchon un peu trop loin, certes pour le besoin de la romance. J'aurais pu m'en satisfaire si l'auteure avait mieux développé cette relation amicale, la rendre plus intense plus vivante.  Malheureusement ce n'est pas le cas. Ce qui fragilise la crédibilité de cette histoire. Cependant, elle contentera le plus grand nombre car elle est mignonne, dirais-je, bien qu'elle manque à mes yeux d'intensité.

    De ce fait, l'on peine un peu à s'attacher aux personnages aux personnalités superficiellement travaillées. 

    En conclusion, je dirais que ce roman manque un peu d'émotions, reste une lecture légère qui se lit aisément même si l'on déplore par moment la traduction et quelques erreurs sur les prénoms des personnages, je me suis demandé un moment d'où sortait cette Jenny, pour comprendre que l'auteure faisant référence à Penny, de même Nicola est même Nicole à un moment.

     

    Les Mc Grégors T1: Le pacte

     

    Les Mc Grégors T1: Le pacteL'auteur :

    Nationalité : Canada 

    Biographie : 

    Karina Halle a été journaliste dans le tourisme et la musique. 
    Elle est aujourd'hui un auteur reconnu de New Romance dont les titres sont régulièrement classés dans les meilleures ventes du New York Times, du Wall Street Journal et de USA Today. 
    Elle vit en Colombie-Britannique avec son mari.
    Auteure de 12 livres à ce jour
     
     
    Extraits citations
     
     
    "La vie laisse des cicatrices. Parfois,on ne s'en aperçoit qu'après. Parfois, elles disparaissent devant nos yeux. Mais le monde laisse son empreinte en nous. 
     
     
    "- je suppose que nous avons tous besoin de quelqu’un das notre vie qui nous rappelle de  quoi nous sommes capables, je lui réponds honnêtement"
     
    © K. Halle
     
     
     
     

     

     


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    Les porteurs : Lou LCDans ce troisième et dernier tome de la trilogie, Matt et Lou sont au centre de toutes les convoitises. Pourquoi les Porteurs intéressent-ils autant l’État, les Naturalistes et le mystérieux groupe Renaissance ? Ce qu’ils possèdent pourrait bien bouleverser à jamais l’avenir de l’humanité…

     Editeur : Thierry Magnier
    Genre:  Jeunesse Uchronie
    Date de sortie: 23/5/2018
    Prix du livre papier :  Broché : 14,90€ 
    Version numérique: 11,99 € 
    Nombre de pages :  400

     

     

     

     

     

     

     Les porteurs : Lou LCUn final en apothéose.  Comme dirait ma binôme, une saga dont il faut lire tous les tomes avant de l'apprécier  à sa juste valeur genre .... Movie Star Clin d'œil !

     Dystopie ou Uchronie, aux dires de Gaoulette, et j'avoue qu'il faut que je penche sur la question, parce que je ne sais pas du tout de quel genre littéraire il s'agit. Vous si ? Bon  pour moi un travail de recherche s'impose si je veux comprendre la différence.

    Toujours est-il c'est que Cat Kueva est la reine des surprises. Chaque tome apporte les siennes. Des réponses aussi, toutes ? Ben, pas vraiment dirai-je. Quelques petits points restent encore mystérieux. 

    Je comprend bien que Matt et Lou sont des éléments importants au fil de l'histoire, mais pas en quoi il est déterminant dans le contrat qui lie Lou, Cob je sais plus combien et Meyriam. Je reste aussi sur ma fin sur l'histoire des phéromones et la sexuation de Matt voulu par Lou et celle de Gaelle.  Matt était-il prédestiné à être fille ? Autre point dont je n'ai toujours pas compris l’intérêt : Idriss et Théodort.

    Pour le reste, il n'y a pas photo, le parallèle avec des sociétés modernes, la manipulation, la raison d'état, les rebellions en font un roman réaliste et contemporain, tant cette société fictive ressemble à la notre. 

    Dans ce récit à 2 voix, celle de Lou et d'un narrateur externe nous appréhendons tous les tenants et les aboutissants de cette uchronie ( à vrai dire, après avoir cherché la définition, je ne suis pas sure que cela en soi-une, car je ne trouve pas le point de départ historique, mais peu importe).

    Le rythme est soutenu et de nombreux rebondissements nous poussent à nous inquiéter pour nos protagonistes.

    Au fil des chapitres, nos soupçons se confirment et le dénouement ne surprend pas. 

    Un roman jeunesse qui interpelle avec ses sujets divers qui soulèvent des questions sur notre identité propre. Doit-elle se définir suivant les codes imposés, suivant notre sexe ? Sur la tolérance et la différence. Le pouvoir de l'état et ses dérives effraie, quand on le sait intrinsèquement lié à celui de l'argent. Mais une société aux comportements ambivalents qui laisse chacun libre de choisir son sexe, son identité.  Ou derrière cette liberté de choix, se cache des enjeux insoupçonnés ? Et après tout, Flo nous prouve que son choix n'est pas total puisqu'elle subit les pressions pour qu'elle termine le traitement qui déterminera sa sexualisation.

    Cat Kueva mène sa trilogie crescendo. Un tome un poussif, des chemins sinueux dans lesquels le lecteur se demande où il va et un dernier tome rondement mené mêlant action et réflexions sur les bons choix à faire et que les apparences sont parfois trompeuses, que les cages même dorées sont toujours des cages.

     Cependant cette saga, est pour moi, très faible sur certains points moyennement développés. C'est pourquoi, malgré une fin en apothéose qui répond aux questions du lecteur, je ressors avec un avis mitigé sur l'ensemble de cette trilogie. 

     

    Les porteurs : Lou LC

     

     Avec Gaelle

     

     

    Pour en savoir plus sur l'auteur c'est Les porteurs T1  et T2

     

     

     

    Extraits Citations

     

    "- (...) je suis fière de vivre dans la néo-société, une société qui laisse le choix aux individus de devenir  ce qu'ils décident d'être.

    - Mais moi aussi je suis fière  de ce que  représente  cette naissance. C'est un espoir pour tous le Porteurs"

     

    "Ils voulaient réinventer le monde. Mais on ne bâtit pas l’avenir en effaçant le passé"

     

    © C. Kueva


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    Viens on le fait LCQui n'a jamais rêvé de dîner avec son écrivain préféré ? 
    William James, l'énigmatique romancier à succès, a pensé à tout pour satisfaire ses lecteurs.Caché dans l'un des six cent mille exemplaires de son nouveau livre, un unique ticket attend un heureux gagnant. À la clé, une soirée en tête-à-tête avec lui. 
    Anna s'évade de sa routine, partagée entre ses enfants, son mari et son travail, grâce à la lecture. Elle ignore que le roman qu'elle vient d'acheter s'apprête à bouleverser sa vie. 
    Il ne devait s'agir que d'un dîner, une rencontre furtive entre deux inconnus. 
    Il suffira d'un secret partagé pour tout faire basculer.

     

    Editeur : Librinova
    Genre:  Romance contemporaine
    Date de sortie: 23/11/2018
    Prix du livre papier :  Broché : 18,90€ 
    Version numérique: 5,99 € 
    Nombre de pages :  369

     

     

    Viens on le fait LCLe dernier Nicolas Carteron tant attendu est là. Enfin ! Notre jeune écrivain a su faire une promotion à la mesure de son roman.  Comment de lectrices ont rêvé d'obtenir ce ticket d'or ? Aux dernières nouvelles, contrairement au roman, il n'y avait pas de gagnante, tout au moins ne s'est-elle pas manifestée. Pour l'instant. Personnellement j'air raté le coche. 

    À peine lu la dernière ligne, je me suis dit : « waouh ! » Et je me suis souvenu des doutes exprimés par Nicolas lors d'un échange «épistolaire», court mais passionnant, sur messenger,  après que la lecture son troisième roman ( le 1e pour moi)  Elle était si jolie .

    On retrouve d'ailleurs, dans le personnage de William, un peu de notre auteur, qui sous forme de clin d’œil rend hommage aux nombreuses personnes qui ont marqué sa vie, particulièrement au niveau littéraire. De même il lance un message à tous ceux qui espèrent voir leur rêve se réaliser. Ne pas baisser les bras, préserver,travailler.

    Oui, travailler. Ce qui transparaît dans ce roman, c'est l'attention que porte l'auteur à l’écriture. Il ne se contente pas de nous narrer une histoire. Il pose ses mots, choisis précautionneusement, il joue avec pour nous offrir une douce mélodie parfaitement orchestrée.

    Au bout de 3 romans, j'étais déjà sous le charme de la plume et de l'imagination de Nicolas Carteron. Mais, là ? Je ne sais pas si je vais trouver les mots face à la poésie des siens, qui enchantent le lecteur et subliment ce qui pourrait être, une banale histoire d'adultère, en magnifique histoire d'amour teintée de suspens. Eh oui, l'auteur ne conte pas que des romances, il aime y mêler une intrigue policière le plus souvent.  

    Ses mots sonnent justes à travers le ressenti de William et ceux d' Anna, en qui de nombreuses femmes se reconnaîtront,  ou reconnaîtront une amie, un membre de leur entourage, tant ce qu'elle vit, éprouve, est le quotidien de nombreuses femmes.

    C'est le point fort de cette romance. S’appuyer sur les sentiments humains. Les comportements justifiables, ceux qui ne le sont pas. Les doutes, les questionnements. Ce à quoi l'on est contraint, par obligation, par peur de faire du mal aux autres en s'oubliant soi-même.  Et quand est-il de nos propres sentiments dans la balance des obligations que l'on s'impose, pour ses enfants, le plus souvent, pour se conformer à la morale bien pensante et des promesses faites qui nous engagent pour la vie. Doit-on pour cela sacrifier notre bonheur ? N'y a-t-on pas droit ?

    C'est à travers la correspondance épistolaire entre Anna et William, suite à une rencontre qui n'aurait jamais du avoir de suite, que nous vivons cette aventure, cette relation platonique. Que nous partageons les émotions des protagonistes, suivons l'évolution de cet échange de lettres, qui en viendra à des fugaces rencontres. L'alchimie entre ces personnages n'est pas sexuelle comme dans la plupart des romances contemporaines, et c'est ce qui permet à Nicolas Carteron de se démarquer. 

    De fait, l'auteur pose des questions pertinentes : où commence l'adultère ? Au premier regard, au premier baiser ? Qu'est-ce qui pousse une femme et un homme, déjà engagés, l'un vers l'autre ? Qu' attendent-ils d'une liaison faite de rencontres secrètes et de mensonges ?

    Personnellement, je pense que tant que chacun est épanoui dans sa vie de couple, il ne sera pas sujet à la tentation, et je ne parle pas physique, pour les femmes, un compliment, un regard, le fait de se sentir belle dans le regard de l'autre suffit.  C'est bien ce que traduit l'auteur à travers les pensées d' Anna. Quant à William, ce personnage très particulier, à la vie réglé au millimètre prés, on peut s'étonner peut-être de sa témérité à sortir du cadre rassurant de son quotidien.

     Néanmoins, la crédibilité et la  cohérente de romance sont aussi la force de ce roman, particulièrement bien construit. L'auteur nous  emmène pas à pas vers la fin de son histoire. Tout ce tient, bien carré avec ses éléments justifiables sur  le pourquoi d'un échange de lettres et pas de mail, sur le mystère qui pèse, sur l'issue finale, sur le dénouement, sur le comportement de certains personnages secondaire. Nicolas Carteron nous ouvre des portes et laisse entrevoir des éléments de réponses sur ce qui concerne l'intrigue parallèle. L'auteur maîtrise la partie suspens et j'avoue,  que malgré mes doutes, il est parvenu à me surprendre. Pour ce qui en est de la relation entre William et Anna, il est aussi teinté de suspens. Cette liaison restera-t-elle platonique ? 

    Le petit bémol, si l'on peut dire c'est le démarrage. Je dois dire que j'ai eu un peu de mal dans les 2 premiers chapitres. Puis tout va crescendo et je me suis passionnée pour cette histoire, merveilleusement narrée avec ses personnages émouvants, touchants que Nicolas Carteron pousse aux questionnements et qui nous incitent à notre tour à revoir, ou a confirmer nos propres idées sur l'adultère.

    Premier coup de cœur de l'année. Et que souhaiter à Nicolas Carteron, si ce n'est qu'à l'image de son héros, il soit reconnu comme l' auteur talentueux qu'il est et le succès qu'il mérite.  Depuis son premier roman sa plume a gagné en maturité, et je suis subjuguée par sa maîtrise des mots  avec lesquels il joue, usant de métaphores et de poésie pour décrire certaines scènes au point de les sublimer. 

     

     

    Avec Gaëlle : son avis ICI

     

     

    Viens on le fait LCL'auteur :

    Nationalité : France 
    Né(e) le : 24 janvier 1989
    Biographie : 

    Nicolas Carteron, jeune écrivain picard , lauréat du prix spécial du jury Véolia du 21e concours de la jeune Nouvelle de Nemours.
    Né à Rosny-sous-Bois le 24 janvier 1989. Il a grandi en Picardie et plus précisément à Crépy-en-Valois dans l’Oise. Doué en sciences, il s’est orienté vers des études techniques, et suivait un cursus dans une école d’ingénieur en électronique et informatique industrielle.

    Amoureux de littérature, il a réorienté son parcours pour se consacrer totalement à l’écriture qui est sa véritable passion.Le vrai déclic se fait à l’âge de 12 ans quand il a entre les mains Jessie de Stephen King. Très vite, il commence à écrire ses propres histoires, sous forme de nouvelles. 

    Le dimanche 26 septembre 2010, il rencontre Yves Grannonio, libraire, à l’occasion d’une dédicace organisée à Brie-Comte-Robert à La Librairie du Château. Ce dernier lit alors un manuscrit que Nicolas avait apporté sur place et est tout de suite convaincu du talent du jeune homme, qu’il encourage à écrire.

    Le 29 mai 2011, il est lauréat du concours de la Jeune Nouvelle de Nemours grâce à sa nouvelle : L’homme qui voulait la peau de Clint. Désormais persuadé « d’être tombé sur une perle rare », Yves Grannonio décide alors de l’éditer et crée pour cela Les Éditions Grannonio, qui publient le 19 octobre 2011 son premier roman, Une Éternité Plus Tard.

     

    Le détail :

    Un roman qui mène romance et suspens et incite à revoir les jugements sur les l’adultère, en faisant preuve d'un peu de tolérance. D'autres sujets sont abordés dans cette histoire, dans laquelle on note une part d'autobiographie, adroitement mêlée à la fiction, que les fidèles lectrices de Nicolas Carteron ne manqueront pas de noter.

    La parenthèse  :

    Pour celles qui souhaitent recevoir un tome dédicacé par l'auteur, le contacter en MP sur sa page FB  . Nicolas Carteron aime converser avec ses lecteurs.

    J'en profite pour remercier, une fois de plus, BookiWooki, membre de Babelio qui m'a fait découvrir cet auteur.

     

     

    Viens on le fait LC

     Mes avis 

     

    Elle était si jolie 

     

    Se souvenir des beaux lendemains

     

    Une éternité plus tard

     

    Quand ta lettre est arrivée

     

    Extraits citations 

     

    " - pour moi, l'amour te fait miroiter ce que tu veux être ou aimerai être dans les yeux d'un autre.  C'est un sentiment inventé par les livres pour t'aider à te raccrocher à un espoir alors  qu'on devrait prendre chaque moment comme il vient."

     

    " Mon coeur bat à présent pour deux femmes, l'amour va à mon épouse et la  passion à Anna"

     

     "quand on trouve chaussure à son pied, il faut apprécier la pointure, à trop vouloir en essayer d'autres, on fini comme le cordonnier, le plus mal chaussé"

     

    " Le seul risque d'être heureux, c'est qu'ensuite, on peut être malheureux" 

     

    " comme j'aimerais que  choisir ne soit pas renoncer "

     

    "Sommes-nous faits pour aimer un seul et unique amant toute sa vie? 
    Pouvons-nous aimer autrement qu’à travers le prisme familial ?"

     


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  • Danser au rythme des saisons SPArrivée à l’automne de sa vie, Françoise se remémore, ses bonheurs, ses peines.
    Souvenir familial, sur quatre générations de femmes, liées par un secret de famille et souvenir d’un amour qui la conduira au bout du monde ! Mais le chemin de la passion et de la liberté sera semé d’embûches : pertes, revers, désillusions...
    Tabou, deuil, divorce, maladie, psychologie mais aussi amour, amitié, courage, positivisme, espérance... transforment ce récit littéraire en roman sociologique, teinté d’événements historiques en filigrane et d’une promesse d’évasion et de dépaysement, sur fond de nature australienne et autres îles du Pacifique.

    Editeur : Spinelle
    Genre:  Romance contemporaine
    Date de sortie: 17/2/2019
    Prix du livre papier, numérique, Nombre de pages :  En attente d'infos

    Disponible en pré-commande ICI 

     

     

    Danser au rythme des saisons SPJe remercie Rebecca Di Giusto, qui m'a contactée, via le le blog, pour me proposer ce SP en échange d'une chronique et ce, en avant première, vu que le roman ne sera disponible qu'en février.

    C'est toujours un plaisir pour moi de découvrir de nouveaux auteurs, français de surcroît. J'ai donc accepté, sans aucune hésitation, de me lancer dans l'aventure, d'autant plus qu'un voyage en Australie, pays qui me fait rêver, se profilait à l'horizon.

    Je dois avouer que je ne sais pas du tout dans quelle catégorie classer ce roman : autobiographie, fiction ?

    La narratrice, Rebecca, son nom est cité, donc l'auteure, c'est ce que je présume, nous raconte sa rencontre avec Françoise, française expatriée en Australie pour y suivre son mari, originaire du pays. Rencontre fortuite alors que le couple Rebecca/Patrick s'installe pour une année sabbatique sur le continent Australien. D'emblée on l'envie un peu de pouvoir mener cette vie-là.

    Très rapidement Françoise prend la parole pour nous faire partager son aventure personnelle, et des tranches de vie tantôt tristes, tantôt gaies. Nous remontons avec elle dans le passé de sa famille, teinté de secrets, et de ses propres malheurs. Les femmes sont au centre du sujet, toujours. Une répétition d’événements qui collent à la peau des descendantes, et je n'ai pu m’empêcher de songer à la psychogénéalogie, alors que les protagonistes abordent le bienfait de la psychanalyse.

    Des épreuves vécues, Françoise en ressort grandie. Une belle leçon de vie pour le lecteur, car le récit (véridique ou fiction, ou un peu des 2 ?) du quotidien de cette femme ressemble à une histoire vraie. Chacun peut s'identifier aux personnages et trouver le réconfort et la force d'avancer tant l'approche est réaliste. Après tout ne dit-on pas : Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort ?

    Sauf que, ce n'est pas forcement toujours le cas, tant chaque individu vivra différemment ses épreuves, rendant responsables les autres de ses souffrances, s'enlisant quotidiennement jusqu'à s'aigrir et éloignant les autres de cette ambiance nocive et toxique. C'est une réalité. Rebbeca di Giusto n'invente rien. Elle nous pousse à réfléchir.  Cette approche philosophique de la vie, fait écho en moi en raison de mon propre vécu, de mes réactions personnelles. C'est pourquoi, je pense, je me suis passionnée pour cette aventure.

    De plus, l'auteure, en parallèle au récit, nous fait part des sentiments de la narratrice principale ,( elle ?) et nous fait voyager, soit à travers le récit de Françoise, soit le sien. Toutes les 2 s’émerveillent des beautés de la nature et de ses bienfaits,  dénonce un matérialisme qui  nous attache aux objets plutôt qu'aux choses essentielles. 

    C'est donc avec beaucoup de poésie que l'auteure nous décrit, paysages, faune, flore d' Australie, mais aussi d'autres territoires que les protagonistes ont visité. Mais Rebecca s’attache également aux modes de vie, aux cultures parfois si différentes d'un pays à l'autre. Le comportement humain quant à lui, ne vari pas d'un continent à l'autre.

    J'avoue avoir été surprise du portrait  des Australiens brossé à travers les mots de Françoise. L'empreinte Anglaise me semblait évidente, le rapport avec les Aborigènes et leurs conditions de vie également. Pas d'étonnement de ma part, toujours le même sentiment de révolte en songeant à ce qu'est devenu ce peuple. C'est quelque chose qui m'émeut personnellement. Mais découvrir que l'apparence décontractée et aimable de la jeunesse Australienne n'est qu'une image de carte postale, m'a prise de court. Certes l’alcoolisme et la drogue est un fléau dans tous les pays du monde, mais je ne m'attendais pas à ce qu'elle modifie autant l'image que nous donne Françoise avec un peuple insouciant irresponsable et peu engagé dans la vie, toujours aussi raciste envers les hommes de couleur (cf anecdote narré par Rebecca). Un contraste frappant avec la tolérance religieuse mentionnée par l'auteure.

    Cependant en parallèle Rebecca di Giusto nous présente un pays où il fait bon vivre, à l'ambiance festive et conviviale, faite de soirées, de sorties et de spectacles. Un pendant plaisant d'un pays où vivre est,  néanmoins, onéreux, les locations rares, les prix prohibitifs, sujet à une immigration asiatique, un pays sous-peuplé au vu de l’étendue de son territoire.  

    Un roman donc pédagogique, mais aussi le récit d'une histoire d'amitiés, parfois indéfectibles, d'amour, de désillusions, de rencontres qui vous marquent à jamais, laissant une empreinte sur votre âme ,quelque soit le temps passé avec la personne croisée au détour d'un chemin. Mais surtout un leçon de vie dans laquelle l'espoir prend toute la place. Sans oublier la part de positivisme primordial pour avancer dans la vie, l'importance de connaitre son passé, ce patrimoine génétique, avec lequel il faut composer et surtout, ne jamais oublier que l'on est maître de son destin.

    Un roman plein de charme écrit dans un langage poétique, qui se lit avec plaisir, riche en enseignements. On s'étonne parfois, devant la richesse du vocabulaire de l'auteure, de croiser en cours de route quelques coquilles orthographiques sur des mots si ordinaires.

     Presque un coup de cœur. Certains passages sont trop digressifs avec trop de détails sur les paysages, faune flore et autres, cassant ainsi un peu le rythme, alors que l'on est pendue aux lèvres de Françoise dans l'attente de la suite de ses aventures. De plus je suis assez déconcertée par le temps verbal utilisé dans les retours en arrière, que je n'ai pas toujours trouvé adapté et qui a également un peu perturbé le tempo.

    Cependant Rebecca di Giusto est une auteure à découvrir. Elle nous promène dans son univers et nous fait danser au rythme des saisons. Le parallèle  est très adapté, nous oscillons entre été, hiver, automne et printemps au gré de nos épreuves, de joies et de nos renaissances. 

     

     

    Danser au rythme des saisons SP

    Danser au rythme des saisons SPL'auteure : 

    Nationalité : 

    Biographie :

    D'origine camerounaise, Rébecca Edimo Di Giusto est arrivée en France à la fin des années 90. Passionnée de voyages, de civilisations et aussi d’idiomes, elle va à la rencontre de peuples, de langues, de cultures nouvelles à travers ses explorations. L'aventurière ouvre alors sa malle aux souvenirs souvent tendres, parfois durs mais toujours émouvants, pour  partager avec nous les anecdotes et les embûches de ses longs séjours dans divers continents.Ses Récits d'Aventures, sont bien plus que des Carnets de Voyages, car à travers des événements sociaux ainsi que des expériences personnelles, avec une précision extrême et honnête, l'auteure se livre à une réflexion approfondie des maux de la société, transformant ainsi ses Récits de Vie, en une passionnante littérature proche de l'Essai. Outre les voyages, les sujets favoris de Rebecca Edimo Di Giusto s'articulent autour des questions existentielles telles: comment donner du sens à vie et être heureux, comment se retrouver soi afin de sLa parenthèse 'ouvrir aux autres, l'art de positiver et de relativiser les aléas de la vie.


    En savoir plus : https://www.rebecca-edimo-di-giusto.com/

     

    La parenthèse : 

     Ce livre est riche en enseignements et pousse à la remise en question. Chaque lectrice y retrouvera une part d'elle même, se souviendra de ses propres chutes et combien il est important de relativiser dans la vie. 

    PS : J'attends avec beaucoup de curiosité que l'auteure me dise quelles sont les part d'autobiographie et de fiction.

     

    Extraits citations 

     

    "Nous ne savions pas que l'amour au début est ardent, puis il grandit, devient mur, solide, réfléchi, il se pose et s'élève alors."

     

    " Car s’était avec Samuel que j'avais compris  que le véritable amour, c'est celui qui se construit dans le temps, et non celui qui se répète à l'identique comme on le souhaite dans le fantasme"

     

    " C'est ce qu'il a de pire dans un deuil : découvrir  ce qu'une relation aurait pu vous apporter si seulement vous aviez été capable de lui donner toute sa dimension."

     

    "car l'homme est le même partout. Chaque homme naît, vit et meurt. Chacun aime, souffre, rit et pleure, dans tout les endroits du monde. La différence en fait, ce sont les singularités par rapport à l'autre."

     

    © R. Di Giusto

     

     


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  • Les porteurs tome 2Gaëlle est prête à tout pour que Matt redevienne un homme. Elle cherche de l'aide auprès des Naturalistes, mais côtoyer ce mouvement alternatif n'est pas sans risques? Ce deuxième volume déploie l'univers inquiétant du premier et prolonge la réflexion sur le genre, la bioéthique et la privatisation du vivant.

     

    Editeur : Thierry Magnier
    Genre:  Jeunesse Uchronie
    Date de sortie: 1/11/2017
    Prix du livre papier :  Broché : 14,90€ 
    Version numérique: 10,99 € 
    Nombre de pages :  330

     

     

     

     

     

    Les porteurs tome 2Comme tout lecteur de la saga, après un tome 1 déconcertant, j'attendais beaucoup de ce tome. Celui reprend la conclusion du précédent, et c'est un peu étonnée que je me replonge dans un retour en arrière et que je partage, la même suite d’événements vécus dans le tome consacré à Matt. Cette fois-ci du point de vue de Gaelle. Je craignais donc que cela soit un peu redondant. Il n'en est rien.

    Nous en apprenons davantage sur le groupe de dissidents qui luttent pour avoir le choix de leur mode de vie. Au décours des rencontres Gaelle découvrira une partie des secrets de sa mère.

    Dans cette société-post-apocalytique l'Etat est tout puissant et nous entrons donc au cœur d'un des thèmes centraux, avec un parallèle sur nos sociétés contemporaines dans desquelles, pouvoir rime avec argent, contrôle et manipulations.

    Dans cet Etat fictif, le gouvernement gère les naissances, impose un mode de soin, ses règles, exclu tout individu s'il ne les suit pas. Que devient-on quand on n'a pas d'identité reconnu ? Comment peut-on travailler se faire soigner ? Ca ne vous évoque rien ?

    Le lecteur découvrira à travers l'histoire de Floriane qui veut rester neutre pour l'instant, ( image d'un enfant qui ne veut pas grandir), qu'elle n'est pas libre de son choix, l'autodafé des livres symboles de la connaissance à travers les références au combat mené par une jeunesse rebelle,  et aux  citoyens résistants, qui se battent pour un autre mode vie. Nous vivons tout ceci à travers les rencontres de Gaelle.

    Nous rencontrons ainsi d'autres personnages et de nouveaux liens entre divers protagonistes. On s'y perd un peu parfois. D'autant que certaines rencontres sont surprenantes et peu explicités, comme l'entrée en scène de Filippi.

    Un tome riche en rebondissements qui pose un peu plus le thème des porteurs sans toutefois l'expliquer totalement. Quelques chapitres en dehors du récit de Gaelle apportent quelques éléments de réponse, d'autres consacrés à Josef, Idriss et Théodort restent encore un peu flous. On se demande où veut bien en venir l'auteure.

    Cependant, même du point de vue de Gaëlle, je ne parviens pas à adhérer à sa relation avec Matt  (personnage somme toute assez transparent, soumis,) et aux sentiments de ce dernier pour Lou.

    Le récit est très rythmé et passionnant, mais les personnages ne me touchent pas. Peut-être à cause du fait que les profils psychologiques des enfants hermaphrodites ne sont pas assez approfondis. Je ne parviens pas à comprendre ce qui les lient entre eux très tôt. Leur relation étant plus que fraternelle. Certes ,je devine que l'auteure souhaite privilégier l'importance de l'identité d'un individu, que l'on aime pour e qu'il est et pas  pour son enveloppe charnelle, cependant elle n'occulte pas l'alchimie entre certains personnages avec l'allusion aux contacts  physique, lors que certains sont asexués ou indéfinis. Et c'est là que je ne la crédibilité fait défaut.

    Un tome néanmoins particulièrement addictif, riche en rebondissements et en questions dont la plus importante : Les porteurs sont-ils vraiment les êtres déficients comme l' Etat s'obstine à leur laisser croire ?

    Réponses dans le dernier tome sur Lou ? Qu'un tome lui soit consacré en conclusion me laisse perplexe. Et c'est avec un peu d’appréhension que je vais me plonger dans le dernier opus, redoutant une déception.

     

    Les porteurs T1 LC

    L'auteure : 

    Les porteurs tome 2Nationalité : France

    Biographie :

    Catherine Cuenca : Auteure de concepts et scénariste d’animation depuis plus de 15 ans (TF1, F3, F5, M6, cabsat). Scénariste de Nevro Blues, jeu vidéo VR (en développement).
    Auteure du roman "Les Porteurs" sous le pseudo de C. Kueva, trilogie éditée par Thierry Magnier. Sortie du tome 1 en avril 2017.

     

     

     

    Avec Gaelle

     

    Extraits citations

     

     " la cécité lui avait enlevé bien plus que la vue, elle lui avait enlevé ses illusions. elle avait révélé la faiblesse des êtres humains, fragiles et soumis à m'absurde"

     

    "- pourquoi cette règle stupide ? Je ne veux pas jeter mon enfance au feu. Je n'ai pas besoin de tout bruler pour grandir "

     

    " Ils me demandent de me déguiser en fille, comme si c’était une robe à porter"

     

    © C. Kueva

     

     

     

     

     


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