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    Everless Julie vit dans la misère avec son père. Pour pouvoir payer ses dettes, celui-ci va consulter l'extracteur de temps. Car au royaume de Sempera, tout se paie en temps. On peut en effet transformer en métal précieux le temps de vie contenu dans le sang...
    Pour éviter que son père, déjà très affaibli, se condamne en procédant à une nouvelle saignée, Julie se fait engager comme domestique à Everless, la résidence des Gerling, la famille la plus puissante du royaume. On va y célébrer les noces de Roan, le fils cadet de la famille, avec la fille adoptive de la reine. Cette dernière est agée de plusieurs centaines d'années grâce à ses richesses (la monnaie créée à partir du sang peut aussi se consommer pour allonger la vie...)
    Or, Julie est depuis toujours secrètement amoureuse de Roan. Car elle a vécu à Everless dans son enfance. Mais suite à un tragique accident, son père et elle ont dû s'enfuir. Et son père lui a toujours interdit de retourner à Everless...

    Editeur : Bayard Jeunesse
    Genre:  Fantastique
    Date de sortie: 9/5/2019
    Prix du livre papier : Broché  17,90 
    Version numérique: 12,90 
    Nb de pages : 454

     

    Everless Une couverture sublime qui accroche le regard et intrigue tout comme le résumé. Je remercie Masse critique privilégiée et les éditions Bayard pour m'avoir permis de découvrir en avant première ce 1 tome d'une duologie à ce que j'ai pu voir sur la toile.

    Un roman jeunesse qui peut être lu par tous. L'auteur y revisite un certain genre littéraire, celui des vampires. C'est du moins mon sentiment. Car que sont la reine et la famille Gerling ? éternellement jeunes, consommateurs de temps volé aux plus démunis ? 

    Dans ce monde imaginaire la caste au pouvoir s'abreuve de ce fer-temps que vend pour survivre au dépend d'une vie écourtée la population au bas de l'échelle sociale, quand il ne vous ait pas dérobé en guise de punition. 

    On peut donc voir une certaine symbolique dans ce sang versé, source de vie mais aussi lié au temps à vivre en fonction de notre condition physique.  Le sang source de vie. Cohérent même dans un univers fictif. 

    A l’instar des vampires, l'éternité est à ce prix et nous découvrions très vite que ce désir de vivre éternellement n'est pas un thème nouveau. La recherche de la pierre philosophale, de la fontaine de jouvence, l'attrait des pouvoirs des Alchimistes sont des rêves récurrents et l'on ne peut s'empêcher de songer à Nicolas Flamel. Nous retrouvons donc parmi les légendes anciennes, une Alchimiste et une Envoûteuse responsables de cette transformation du sang en fer-temps, dans un passé très lointain. D'autres sombres histoires sont contés de génération en génération. Mais sont-elles vraiment que des légendes ? 

    Notre héroïne est de basse condition et afin de sauver son père s'impose de retourner vivre à Enverless , malgré les recommandations de son géniteur et les risques encourus si elle venait à être reconnue. 

    Au fil des chapitres et des aventures de Julie, pleines de rebondissements, nous découvrons derrière les murs d'Enverless un secret bien gardé. Un secret qui concerne le passé de Julie. Les raisons de la mise en garde du père s'éclaircit. Cependant nous découvrons,  très vite,  que les ennemis et les amis ne sont pas forcement ce que 'on croit. L'auteure nous rappelle ainsi, qu'il ne faut jamais se fier aux apparences. Elles sont souvent trompeuses. Et Sara Holland nous dupera elle-même pendant une grand part du récit. 

    La lutte du bien contre le mal est un autre des thèmes de ce roman. Mais le bien triomphe-t-il toujours ? Est-il toujours identifiable ? 

    La plume de l'auteure est fluide et plaisante, plutôt riche en vocabulaire tout en étant à la portant des ados. L'histoire est passionnante et intrigante ce qui rend la lecture addictive. Parvenu au terme de la lecture, on reste un peu frustrée d'être contraint à attendre la sortie du tome 2. Eh oui, je suis impatiente, alors que ce tome n'est pas encore en vente !  

    Les personnages quant à eux sont attachants, que ce soit Julie ou Liam, Ina. Quant à Roan, on le perce très vite à jour, tant les personnalités sont bien campées.  

    UN roman dans lequel se mêle magie, fantastique dans un contexte social qui donne du sens à l'intrigue. Un dénouement assez surprenant. Et Sarah Holland une auteure à découvrir.

    Everless  

     

    Everless

      

     

    Everless L'auteur : 

    Nationalité : Royaume-Uni 
    Né(e) à : Folkestone, Kent, Royaume-Uni , le 11/1961

    Biographie : 

    Sarah Holland est une actrice et chanteuse anglaise également connue pour ses vingt-deux romans publiés par Harlequin dans plus de 130 pays. 

     

     

     

    Extraits citations 

     

    " comment puis-je éprouver  encore des sentiments pour Roan, ce garçon issu d'une famille où l'on traite une année de vie comme du sucre ? Une famille qui a détruit la mienne comme tant d'autres ?"

     

    " c'est dans ce palais construit au cœur de la foret que l’Envoûteuse,enfermée dans un cabinet exigu et seulement munie d'instruments rudimentaires, parvint à lier le temps au sang, et que l'Alchimiste réussit à lier le sang au fer, afin que le seigneur puisse voler du temps  à ses sujets et s'approvisionner pour accroître sa longévité "

     

    " je sais que l'on peut éprouver  à la fois de la joie et du chagrin. Il est possible de regarder vers l'horizon tout en regrettant ce qu'on a perdu"

     

    © S Holland

     


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    Vous ni'irez pas tous au paradis LCVous ne connaissez pas Leybent, petite ville des environs de Wichita ? Le FBI non plus n’en avait jamais entendu parler jusqu’au déchaînement de violence qui ébranla la quiétude des habitants de cette Amérique des grandes plaines. Secrets et chantages étant soigneusement gardés, nul ne s’attendait à ce déluge meurtrier.
    Très vite cette paisible bourgade montre un nouveau visage avec l’émergence de violence, drogue, prostitution et bien pire encore. Le chaos s’installe lorsque l’agent fédéral David Renay et son équipe découvrent à la ferme maudite un corps atrocement mutilé dans une démoniaque mise en scène.

     

    Editeur : Estelas Editions
    Genre:  Thriller
    Date de sortie: 31/8/2017
    Prix du livre papier : Broché  19,90 Poche : 12,90
    Version numérique: 9,99 
    Nb de pages : 464

     

      

    Vous ni'irez pas tous au paradis LCMax Heratz est connu pour ces romances érotiques, mais pas de ses romans standards dans la même veine de 50 nuances de Grey, ( quoique j'avoue sans fausse honte avoir aimé cette trilogie). Non les histoires de Max sont particulières. Et sa plume est superbe. Je suis donc depuis la lecture de Je t'aime Moi non plus, les sorties de l'auteur de près. Et ce dernier nous offre une surprise de taille. Nous abandons  Welia et Max ( mais je ne désespère pas de les retrouver un jour), pour découvrir un nouveau protagoniste qui pourrait devenir récurent le temps de quelques tomes supplémentaires.

    Et qui aurait cru que max Heratz soit aussi talentueux dans ce genre si loin de ces autres écrits ? parce qu'il vous avouer que ce roman, assez  gore, mais pas autant qu'un Chattam, mais suffisamment pour vous retourner, se dévore en un temps record.

    Le suspens, les rebondissements y sont parfaitement maîtrisés, le dénouement prévisible une fois que les pièces du puzzle ont fini par s’emboîter. Votre cerveau est mis à contribution, il ne faut négliger les détails comme le conseille l'auteur. 

    Cependant, personnellement certaines questions restent sans réponses. Oui, je sais, je suis exigeante dans les détails, de ceux qui me permettent de visualiser les personnages, de leur donner un âge, de comprendre les motivations. Cette fin plutôt ouverte laisse supposer que d'autres tomes suivront, confirmé par l'auteur et ma patience va être mise à rude épreuve.

    Pour ce qui en est de ce roman, comme le notait Max dans ma dédicace, il faut se méfier des anges. Parfois ceux-ci cachent parfois des âmes bien sombres et certaines personnes de lourds secrets.

    Le lecteur oscille entre noirceur et espoir. Max Heratz parvient même à nous faire éprouver un peu de compassion pour ce sérial-Killer, malgré sa cruauté, une fois que ses motivations nous sont dévoilées. 

    Le récit est à deux voix, celle d'un narrateur extérieur et celle de Tom, notre assassin. Le mystère ne réside donc pas sur la recherche du responsable, mais de l'évolution de l'enquête que mènent conjointement le FBI et l'équipe du sheriff. Des personnages auxquels ont s'attache et qui vivent leur propre vie. 

    En sortant de sa zone de confort, Max Heratz confirme son talent d'écrivain en ne se cantonnant pas dans un genre littéraire. À travers ses poèmes et autres récits, il a prouvé qu'il sait jouer avec ses mots. Cependant ce n'est pas toujours suffisant pour concocter une bonne intrigue. Max quant à lui, y parvient et je ne doute pas qu'il nous tienne encore en haleine dans la suite de ce projet.

     

     

     

     Avec Gaëlle

     

    Vous ni'irez pas tous au paradis LC

     

    Item 57 Un polar ou thriller américain ou se déroulant aux USA

     

     

    Vous ni'irez pas tous au paradis LCL'auteur 

    Nationalité : France 
    Né(e) à : Lyon , le 18101968
    Biographie : 

    Max Heratz fut bercé très tôt par les mots et leurs enchantements. Il s’intéresse rapidement aux poètes comme Baudelaire, Joe Bousquet, Gainsbourg et bien d’autres encore qui influeront beaucoup sur ses écrits. Quant à ses lectures, elles variaient en fonction des saisons, des œuvres du Marquis de Sade pour aller jusqu’au Capital de Karl Marx en passant par l’œuvre complète de Fiodor Dostoïevski qui devint rapidement son auteur fétiche. Ces romans métaphysiques centrés sur la question angoissée du libre arbitre et de l'existence de Dieu ne tardèrent pas à interférer dans les textes toujours plus décadents qui commencèrent à couler sous sa plume. 
    L’adolescence est une période fragile durant laquelle on remet tout en question : l’autorité, la morale, les mœurs, l’Eglise, la société en général. Aussi, plonger dans l’univers de Fiodor Dostoïevski à ce moment-là, alors qu’il avait déjà des pulsions le poussant vers une sexualité non conventionnelle, ne pouvait que donner naissance à un libertin amoureux de sa plume, teinté d’un romantisme qu’il masquera par pudeur, romantisme dramatique, marqué par toute cette littérature russe qui berça sa jeunesse.
    Adulte, la vie l'entraîne à faire des séjours dans d'innombrables bras féminins, lui faisant découvrir par la même occasion quasiment toutes les régions de France et parfois même des contrées bien plus éloignées. Très vite, quelques amies appréciant ses poésies et les récits qu’il lui arrive de faire de ses rencontres, lui réclament un roman. C’est ainsi qu’est né Je t’aime, moi non plus.

    https://www.facebook.com/mheratz

     

     

     


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  • Bilan mensuel

     

    Toujours petit bilan 

    la faute au temps passé en écriture

    avec 9 livres lus, et un manuscrit

     

    3 coups de cœur

    1 très grosse déception.

     

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    Bilan mensuel

     

    Un grand merci aux Editions Incartades, Jigal Polar et Théo Lemattre pour ses romans addictifs et captivants

     de coeur pour le roman d'Olivier Tarassot.

     

    ****

    Coté lectures communes 

      1  pour Tout ce qui nous répare, tout aussi énorme que ma déception pour Une douce odeur de pluie Avis partagés par mes binômes de lecture, ce qui es rassurant.

     

    Bilan mensuel

     

    ****

     

    Un mois sans lecture de romances n'est pas vraiment possible 

    Je dois avouer que je n'ai pas vraiment été tourneboulée par mes lectures et les protagonistes seront vites oubliés je pense.

     

    Bilan mensuel

     

    J'avoue être très déçue par le E.L Todd tant la pub laissait supposer une histoire passionnante. Pas sure que je poursuive la lecture de la saga.

     

    ****

     

    Que celui qui n'a jamais entendu parler de la série phénomène Games of Thrones lève le doigt.

    Après m'être laissée prendre, j'ai décidé de me lancer dans la lecture tant de fois repoussée de la saga, mais j'avoue avoir lu la série d'abord. Tout au moins la saison 1

    L'intégrale nous offre un monde plus fantastique encore avec ses descriptions grandioses et les états d’âmes des protagonistes. 

     

     

    Bilan mensuel

     

     


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  • Un roman captivant 

    Les confessions de Frannie LangtonDans la lignée de Sarah Waters et de Margaret Atwood, Sara Collins signe un roman noir gothique saisissant, qui nous plonge, entre la Jamaïque et le Londres du XIXe siècle, dans une véritable épopée où se mêlent colonialisme, esclavage et racisme ; culpabilité, amour et rédemption.

    Esclave. Frannie Langton grandit à Paradise, dans une plantation de canne à sucre, où elle est le jouet de chacun : de sa maîtresse, qui se pique de lui apprendre à lire tout en la martyrisant, puis de son maître, qui la contraint à prendre part aux plus atroces expériences scientifiques... 

    Domestique. À son arrivée à Londres, la jeune femme est offerte comme un vulgaire accessoire à George et Marguerite Benham, l'un des couples les plus raffinés d'Angleterre. 

    Séductrice. Seule contre tous, Frannie trouve une alliée en Marguerite. Entre ces deux lectrices invétérées se noue un lien indéfectible. Une foudroyante passion. Une sulfureuse liaison. 

    Meurtrière. Aujourd'hui, Frannie est accusée du double-meurtre des Benham. La foule se presse aux portes de la cour d'assises pour assister à son procès. Pourtant, de cette nuit tragique, elle ne garde aucun souvenir. Pour tenter de recouvrer la mémoire, Frannie prend la plume... 

    Victime ? Qui est vraiment Frannie Langton ?

    Editeur : Belfond
    Genre:  Polar noir gothique
    Date de sortie: 18/4/2019
    Prix du livre papier : Broché  21,90 
    Version numérique: 14,99 
    Nb de pages : 408

     

     Les confessions de Frannie LangtonPar quoi commencer ? Tant les ressentis différents m'assaillent alors que je viens de tourner la dernière page de ce roman offert par Masse Critique Privilégiée et les Editions Belfond, que je remercie de m'avoir permis de découvrir le premier roman de  Sara Collins.

    L'auteur nous y tient rapidement captif en nous passionnant pour ce psycho-drame comme nous le découvrirons à travers ce turn-over dans lequel nous entraîne Frannie, la supposée meurtrière. La question initiale est: le doute est-il possible ? Ne l'a-t-on pas retrouvée couverte de sang dans le lit de sa maîtresse ?  Dire qu'elle ne sait pas ce qui s'est passé est-il un argument de défense ? Est-elle victime d'une manipulation ? Il ne faut pas oublier que Frannie est une mulâtresse, fruit d'une relation entre un maître et une de ses esclaves, et dans le contexte historique les "noirs " sont considérés comme  des sauvages.

     C'est d'une manière très subtile que Sara Collins va appréhender tout un panel de sombres thèmes tels que l'esclavage, la condition féminine,la servitude, le  colonialisme, l'ambiguïté du comportement des abolitionnistes, les expériences et les recherches anthropologiques, le racisme, le délit de faciès, l'homosexualité, l' intolérance, toujours tristement contemporains pour certains.

    Comment alors, Frannie Langton, ancienne esclave, mulâtre de surcroît, peut-elle trouver sa place dans un monde régit par les blancs ? Oui, comment le peut-elle alors qu'être une femme est déjà un handicap ? Et l'on ne peut nier que Frannie les cumule les handicaps, et être instruite n'en est qu'un de plus dans ce contexte historique. Étonnant non ?

    J'avoue que parfois l'enchevêtrement des sujets traités, m'a un peu perdue parfois, tout en enrichissant ma culture personnelle à d'autres. Il en est de même pour la complexité des personnages et  je n'ai pas trouvé totalement les réponses à certaines situations empreintes de mystère. Pour d'autres le doute persiste.

    Ce roman ne laisse pas indifférent, ils suscite tant d'émotions alors que l'on s'attache à Frannie et que l'auteure nous pousse à des questionnements sur la notion de liberté, sur les choix  de chacun, sur la manipulation et les erreurs de jugement, les interprétations personnelles d'une même situation.

    Le personnage de Meg quant à elle reste assez et énigmatique. Elle suscite à la fois compassion et colère pour l’ambiguïté de son personnage, sa façade de femme libre qui reste, pour des raisons terre à terre, assujettie à son mari. Dans cette demeure tous les membres sont esclaves de quelqu'un. Y compris Mr Benham, à une autre échelle dirai-je.

    C'est au terme de cette lecture que le lecteur pourra présumer estimer connaitre Frannie à travers les images qu'elle nous renvoie à travers son récit, et encore ce n'est pas un certitude, tant elle ne dévoile qu'à demi-mots certains éléments de son passé et je dois admettre qu'il reste pour moi quelques zones d'ombres. Je le déplore un peu, tout comme le fait que je n'ai pu mettre un âge sur nos personnages.

    Malgré tout ce roman nous tient en haleine jusqu'au dénouement, passionne et intrigue.  Un auteur à découvrir.

     

    Les confessions de Frannie Langton

     

    Les confessions de Frannie Langton

     

    Les confessions de Frannie LangtonL'auteur : 

    Sara Collins a étudié le droit à la London School of Economics et a exercé cette discipline pendant 17 ans. Depuis toujours, l’écriture la passionne, mais ce n’est que très récemment qu’elle a pris la décision de se lancer dans cette voie. Étudiante à la Cambridge University, elle a reçu le prix Michael Holroyd 2015 en « Re-creative Writing ». Son travail a notamment été shortlisté pour le Bath Short Story Award, le Lucy Cavendish Prize 2016, et publié dans The Caribbean Writer. Avec son premier roman Les Confessions de Frannie Langton, traduit en une dizaine de langues, elle fait une entrée très prometteuse sur la scène littéraire internationale.

     

     

    Extraits citations 

    "La d'ou je viens, il existe plus d''une manière pour un homme de donner son nom à une femme. L'épouser ou l'acheter"

     

    " Ecoute moi Frances. Elle cracha on prénom, comme une nouvelle dent qui se serait déchaussée. Ecoute-moi. Dans ce monde il n'y a rien de plus dangereux qu'une femme blanche qui s'ennuie. c'est compris  ? "

     

    "Lorsqu'on est noire dans une mer de blanc, on regrette de ne pas être invisible "

     

    " Il m'a écrit : le noir ne deviendra pas blanc, pas davantage que le blanc ne deviendra pas noir. La purification des nègres n'est pas un objectif raisonnable" 

     

    "- Oh! (...) tu as d'abord été un pari, puis un cadeau ? C'est horrible. Mais parfois les hommes sont capables d'être horribles "

     

    " la vie est une courte chandelle, mais l'amour est le désir éperdu du temps. J'étais donc vouer à désirer ce que je ne pouvais avoir "

     

    © S. Collins

     

     

     

     

     


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  • Juste avant de disparaitre SP

     Quand Théo Lemattre sort de sa zone  de confort ...

    Chaque nuit, Sÿdan fait cet horrible cauchemar…
    Depuis sa greffe de cœur, la jeune écrivaine est à bout. Elle ne trouve pas le sommeil. Tout son être est en constante évolution.
    Ces rêves, ces flashs qui lui viennent spontanément en tête…
    Sÿdan en est presque certaine, cette greffe de cœur la relie à un meurtre commis dans les années soixante-dix.
    Armée de courage, elle décide de mener de front cette enquête qui la conduira aux portes de son existence en retraçant l’incroyable vie de son donneur.
    Entre vérités, mensonges et petites trahisons, Sÿdan sera remuée dans ses souvenirs les plus profonds et mise à rude épreuve. Dans cette course contre le faux et ses démons, elle comprend vite que seules deux issues sont possibles : l’ombre ou la lumière.
    Et si la vérité était tout près d’elle, depuis le début ?

     Editeur : Auto-édition Amazon
    Genre: Thriller
    Date de sortie: 1/5/2019
    Prix du livre papier : pas pour l'instant
    Version numérique: 2,99 € 
    Nombre de pages :  244

     

     

     

    Juste avant de disparaitre SPUne pincée de fantastique, une pincée de suspens, une pincée de questions existentielles et la magie opère alors que Théo sort de sa zone de confort.

    Bien que Théo Lemattre soit pour moi un magicien, c'est obligatoire, sinon comment parviendrait-il  à nous offrir un roman tous les 2 mois ?, j'avoue que cette fois-ci je reste plutôt dubitative. 

    Pourtant l'auteur m'a tenue en haleine, intriguée pour une grande part du récit avec ces 2 histoires en parallèle. Le suspens, l'originalité de la construction de la narration étant bien au rendez-vous. 

    En effet l'idée de nous faire découvrir la vie de Sarah à travers les cauchemars de Sÿden sort vraiment de l’ordinaire. vivre les ressentis à travers ses protagonistes plus percutant.

    J'ai un peu de mal à traduire par des mots ce qui me laisse avec un sentiment d'avis mitigé. Les personnages peut-être auxquels je ne suis pas parvenue à m'attacher ? hormis Eric peut-être.

    Sarah,  ne m'a pas émue, je l'ai trouvé assez détestable au fur et a mesure qu'elle grandissait, avec des comportements en totale opposition avec ses ressentis. Je n'ai pas compris ce rejet des autres ,  de ces personnes aimantes qui l'entouraient. Elle me surprendra quand même avec sa décision. Et j'avoue que j'ai trouvé quelques trous dans cette histoire que je n 'ai pas pu combler même en fin de lecture. À la  décharge de l'auteur, je suis particulièrement exigeante et sujette à des attentes et quand, elles ne sont pas comblées, je "fixotte" un peu. Et oui, j'aurais voulu connaitre un pan de l'aventure Mauricio/Sarah, comprendre comment cette dernière a pu faire un don qui me semble pas vraiment possible dans la vraie vie. 

    Le malaise de Sÿden m'a plus fait écho, mais là encore sans que j'éprouve beaucoup d'empathie pour elle, alors que j'avais de la compassion pour Eric si désemparé devant le mal être de sa  femme. je pense que j'aurais dû en avoir pour elle, mais je n'y suis pas parvenue. 

    Cependant il faut reconnaître qu'une fois commencé, la lecture est addictive bien que le dénouement se profile et que nos doutent se confortent. L'intrigue est bien menée. C'est incontestable. L'auteur y met en avant quelques thèmes incitant à la réflexion et nous bousculant un peu, nous poussant à nous interroger sur la valeur des liens familiaux qu'ils soient biologiques ou autres tout aussi essentiels à notre équilibre. Eh oui qu'est-ce qu'un parent ? Celui qui nous met au monde, ou celui qui nous élève, nous offre un amour sans réserve ? N'est-il donc pas, de fait évident de le rendre en retour ? 

    À travers le tableau brossé de notre héroïne Théo Lemattre glisse-t-il une part autobiographique de sa vie d'auteur ? On peut supposer qu'il fait un petit clin d’œil à ses lecteurs, ce qui ne serait pas surprenant, Théo est un "drôle" comme on dit de part chez nous. 

    Malgré mes réserves, ce roman qui sort du style habituel de l'auteur est bien construit, bien amené, l'écriture fluide et plaisante. Le suspens pousse le lecteur à vouloir  connaitre l'issue rapidement, souhaitant découvrir les liens entre Sarah et Sÿden.

     Néamoins c'est à cette heure, le roman de Théo Lemattre que j'ai le moins aimé. À distance je pense que c'est parce que je n'ai pas vraiment accroché aux personnages et moi j'ai besoin de m'y attacher.  De plus quand un auteur est très prolifique, et que l'on a presque tout lu de lui, c'est le risque. On ne peut pas aimer de la même manière toutes ses histoires aussi intensivement les unes que les autres. Il faut donc accepter le reisque.

    Je remercie Théo Lemattre pour ce partenariat et ce service presse et le félicite pour la diversité de ses écrits et je conseille à ceux qui ne connaissent pas encore cet auteur de découvrir sa plume, ses genres variés qui sauront très probablement vous séduire.

     

    Juste avant de disparaitre SP

     

     


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