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    Pour sa dernière année de lycée, Camille a enfin la chance d'avoir ses meilleurs amis dans sa classe. Avec sa complice de toujours, Léa, avec Axel, Léo, Marie et leur joyeuse bande, la jeune fille découvre ce qui fait la vie.
    A quelques mois du bac, tous se demandent encore quel chemin ils vont prendre. Ils ignorent qu'avant l'été, le destin va leur en faire vivre plus que dans toute une vie... Du meilleur au pire, avec l'énergie délirante et l'intensité de leur âge, entre espoirs démesurés, convictions et doutes, ils vont expérimenter, partager et se battre. Il faut souvent traverser le pire pour vivre le meilleur...

     

     

    je m’aperçois qu' avec Gilles Legardinier,je vais de surprise en surprise. D'un roman à l'autre tout change.

    Après Demain j’arrête et son héroïne super foldingue, abandonnée dès le début la lecture de Ca peut pas rater ( pas sure de m'y remettre) , puis m’être laissée tenter (et séduire par   Thomas ) pour  une LC avec Quelqu’un pour qui trembler, je n'ai donc pas hésité cette fois pour celle ci avec Marie, Pat et Gaëlle

    Nous voici catapultés dans la vie d'une jeune adolescente  au lycée , dans son quotidien Ah l'auteur aime bien varier les genres,et il faut avouer qu'il se débrouille plutôt bien (ce que j'ai pensé au début). (Puis...)

    Immersion dans les  années lycées, on pourrait se dire : Encore ce thème !

    Et bien nous sommes dans un contexte beaucoup réaliste , il est vrai qu'ici, on peut davantage s'identifier aux personnages, en se souvenant de ce que nous étions du temps de notre adolescence ( enfin tout dépend notre age bien sur) parce que nous sommes en France et que bien sur notre culture est bien differente de l' Américaine . Et petit plus de cette histoire ( ce qui me laisse pantoise à chaque fois) c'est que l'auteur , un homme puisse se glisser dans la peau de  personnages aussi différents, d'en retranscrire la psychologie, les émotions , celle d'une jeune adolescente. (Mais...)

    Le démarrage a été un peu difficile et j'ai craint de m'ennuyer, et ce n'est pas que je m'y suis ennuyée,  parce que les thèmes abordées  se trouvent être de dimension humaine  et que la plume de l'auteur est particulièrement  agréable. Et encore une fois l'auteur véhicule de belles valeurs morales . (Mais..)

    Camille en est toute pétrie, la gentille fille qui se sacrifie pour sa meilleure amie Lea (Axel je t'aime, mais j'aime plus Léa !) Camille la discrète l'effacée. Un groupe d'amis à son image qui se cherche  à l'aube de leur vie d'adultes. Questionnements, choix pour l'avenir. Et un évènement qui va bouleverser leur vie , c'est en premier lieu celui de Lea bien sur, va bousculer toute cette vie bien réglée de tout le groupe et  de Camille en particulier.

    Tout est trop lisse, plat , trop parfait pour moi , Camille au fur et à mesure que l'on avance dans l'histoire, je l'a trouve trop , mais trop sage.

    Ce n'est pas l’épisode  de la vente de la maison, ni le seul personnage complètement déjanté du groupe  ( Tibor) qui sauve la mise.

    Et où est passé l'humour de Gilles Legardinier ? Il m'a juste fait sourire quelques fois, mais si peu.

    Comme je suis émotive, j'ai été touchée par la scène très mélo avec Léa et ses amis, là haut sur la colline de leur enfance, et je m’aperçois de fait que c'est la seule émotion que j'ai ressenti en lisant ce livre.

    Comment s'attacher à Camille , à Léa, Axel , Tibor et tous les autres ? je n'y suis pas parvenue.

    je n'avais pas l'impression de côtoyer des jeunes ados de 17 ans,  leurs comportements ne reflétaient pas pour moi la maturité et les questionnements de cet age, une Camille trop sage , aux rêves de relations amoureuses d'une gamine, ou tout au plus de celles que l'on pouvait avoir au siècle dernier ( bon j’exagère )

    Il évident que l'auteur  aime à donner de l'espoir  à travers ces romans, mais ( beaucoup de mais  n'est ce pas ?) celui ci mélange de discours pseudo- psychologique parfois assez lourd et d'une vision du monde assez édulcoré, n'a pas été  pour finir à la hauteur  de mes espérances.

    J'y ai cru, un temps,  mais (oui encore) pour conclure je dirais que j'ai lu aussi...

     Pourtant les leçons de vie sont intéressantes : la vie peut être courte vivons la pleinement , certains êtres chers nous quittent, ils nous manqueront terriblement mais la vie continue sans eux

    PS : Pourquoi encore un chat en page de couverture ?

    L'auteur se livre beaucoup en  fin de romans, tant et  s'y bien que l'on comprend ces choix comme thème de se livres mais sur les chats motus et bouche cousue. Quelqu'un a une idée ?

     

     
    Notation
     
     
     

     

     

    Proposée par Khanel ,autres participantes Pat et Gaoulette

     

     

    Extraits citations

     

    "on vit, on meurt, les gens pleurent et après ils se demandent ce qu'ils vont manger"

     

    "mentir c'est construire un mur autour de soi et que plus il est épais plus il devient difficile d'en sortir sans se blesser"

     

    "elle est peut être là notre noblesse. Chercher à être utile aux autres même si on n'en tirera pas des bénéfices"

     

    " ceux sont les problèmes qui nous forgent et les peurs qui nous rapprochent"

     

    "la vie n'a rien de théorique .si dans un exercice d'économie te te trompe sur le résultat, tu auras tout au moins quelques points en moins. Dans la vie , çà peut faire des morts"

     

    "elle dit que seul l'amour que les autres nous portent nous donne notre valeur"

     

    "tout le monde met son costume avant d'entrer en scène Chacun choisit son rôle"

     

    "exister c'est savoir ce que l'on donne et ce que l'on prend"

     

    "il y a ceux qui font comme les autres et il y a les autres"

     

    " a toujours vouloir ressembler aux autres pour se sentir intégré, on fini par sacrifier beaucoup de soi"

     

     ©G. Legardinier

     

     

     


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    "Le temps : tout était là, dans ces cinq lettres, cette simple syllabe. J'allais soudain en être riche, ne plus courir après, le nez rivé sur l'ordinateur, le téléphone. Pendant neuf jours, j'allais devenir un milliardaire du temps, plonger mes mains dans des coffres bourrés de secondes, me parer de bijoux ciselés dans des minutes pures, vierges de tout objectif, de toute attente, de toute angoisse. J'allais me gaver d'heures vides, creuses, la grande bouffe, la vacance, entre ciel et mer."

    De l'inaccessible Tombouctou à la mélancolique Tallinn, entre une partie d'échecs fatale quelque part dans un hôtel russe et un barbecue incongru à Kaboul, des clameurs de la place Tahrir au fond d'un trou, dans l'Aveyron... C'est le roman d'une vie et de notre monde que raconte Nicolas Delesalle, le temps d'une croisière en cargo.

     

     

     

    Ce n'est pas facile de chroniquer ce genre de lecture. je ne connaissais pas du tout cet auteur qui s’avère être un grand reporter pour Telerama.

    Cette fois il nous raconte sa croisière sur un porte conteneur le MS Cordoba, amusant  ce nom de cargo qui sonne comme les plus rutilants  de nos navires contemporains de la flotte Costa, insolite aussi comme choix j'ignorais jusqu'à cette heure que ce fut possible. Car Nicolas Delesalle n 'est pas le seul passager , nous y croiserons la très discrète Maïté jeune retraitée. Un navire et son réfectoire VIP ( sourires ), sa salle de sport avec jacuzzi aussi et son équipage Philippins aux prénoms à consonance le plus étonnement espagnole, Dino, Alvaro... 

    Donc pendant 9 jours d' Anvers à Istambul, l'auteur  s’enivrera du gout du large, pas de téléphone, ni internet et surtout du temps. 

    Du temps pour écrire, se souvenir , ouvrir les conteneurs de sa mémoire et étaler sous nos yeux des moments intenses stockés dans ses boites de couleurs.

    Chaque journée est l'occasion de nous faire partager des souvenirs de voyages,  de missions dans des pays en conflits et de ses belles rencontres.

    Car tout tourne autour de l'humain et ainsi l'auteur va nous offrir le plus beau des voyages.

    Intensité, émotion, un kaléidoscopique de couleurs locales, des hommes et des femmes dans des situations difficiles qui dans des zones de  conflits vont vous remuer les tripes. Car l'auteur nous livre des tranches de vie, d'un univers de guerre ( Intifada, génocide au  Rwanda, conflit en Afganistan entre autres) sous un angle différent de celui des médias qui pour autant nous bombardent sans cesse de toutes  ces atrocités vécues à travers le monde. Oui,  parce que c'est vraiment sur le coté humain de personnes ordinaires qu'il met l'accent dans ces contextes géo-politique, la relation humaine donne aux conflits une toute autre dimension, explique beaucoup de choses.

    En parallèle, nous assistons à des échanges avec les membres d'équipage, et une fois encore nous découvrons que l'auteur s'attache aux autres, que l'individu compte énormément pour lui, il écoute ,raconte et ne juge pas, on devine un homme de cœur .

    J'ai beaucoup apprécié cette lecture, un récit  sous forme de carnet voyage, l'ouverte de toutes ses boites mystérieuses , ces conteners  de couleurs rangées tout au fond de chacun de nous, dont les autres  ignorent le contenu .

    Un beau partage , un auteur , dont le style m' a conquis ( phrasés, traduction des horreurs et humour parfois)  et une lecture addictive, bien qu'à l'issue du voyage il n'y ait rien à attendre, mais j'ai particulièrement aimé rencontrer tous les personnages croisés par le journaliste alors qu'il sillonnait la planète, oui j'étais là suspendue à ses lèvres , enfin ses mots.

    Le récit qui m'a le plus remué : la rencontre avec Sari, beaucoup d'émotions,les yeux aux bord des larmes. l'auteur croit en l'humanité, et a travers toutes ces rencontres dans des situations effroyables, l'espoir pointe le bout de son nez. Nous oscillons donc entre désespoir face à toutes ces atrocités commises  à travers le monde et foi en un avenir meilleur, les hommes et les femmes  de ces zones de conflits y croient pourquoi pas nous ?

    Mais par ailleurs,  je suis restée assez surprise parce que je m'attendais à plus de moments et d’émotions décrites sur le voyage en cargo lui même, sentir davantage l'odeur des embruns, découvrir le volet croisière cargo, connaitre les raisons d'un tel voyage, ressentir davantage le goût du large

     Merci aux éditions Prélude set à NetGalley pour m'avoir permis de faire cette belle découverte

    Un auteur a découvrir ma prochaine lecture : Un parfum d'herbe coupée

     

     
     
     

     

    Le saviez vous ?

    L'agence Mer & Voyages, spécialisée dans les voyages en cargo, propose un voyage vers Ambarli, en Turquie, en passant par Anvers (Belgique)et Gebze. Environ neuf jours à bord du porte-conteneurs MSC Cordoba, à partir de 1 210 €, base chambre double. Un départ par mois toute l'année.
    Renseignements au 01 49 26 93 33 ou sur www.mer-et-voyages.info

     

     Extraits citations

     

    "il meurt lentement celui qui ne voyage pas" Pablo Neruda

     

    "je me sens proche de ce cargo, je devine qu'il est vivant, à sa manière; il cache une âme sous cet acier rongé par le ciel marin et repeint mille fois Moi aussi, je suis rongé et repeint mille fois Et moi aussi, je suis venu avec mes boîtes Le chargement a duré toute une vie"

     

    "... on croque la vie de toutes ses dents  et puis un jour on se réveille et çà y est , on est vieux, comme l'hiver qui vient un matin, on ouvre la fenêtre et tout est blanc"

     

    "les membres de Daesh devraient profiter de leurs vacances pour voyager en cargo. Le monde est plus beau vu de l'eau"

     

    "-Savent ils que les Hazaras existent ? que nous vivons en paix ?(..) je n'ai pas osé lui dire qu'avant de venir dans son pays,moi même, j'ignorais l’existence des Hazaras. J'avais honte  -"non, désolé peu de français le savent. (..) -Comment peut on faire pour s'en sortir si personne sait que nous existons ?"

     

    " je comprendrais plus tard que les dieux disent la vérité: tout est normal et c'est la catastrophe"

     

    "j'ai compris que la vie ne valait pas grand grand chose par ici. Qu'en Afrique, les petits idéaux d' Occidental fondaient en flasques de sueurs ou de larmes et s’évaporaient aussitot"

     

    "- tu vois, dans la vie, il faut accomplir ses rêves malgré tout; il a toujours une bonne raison de ne pas se lancer, il faut aller au-delà"

     

    Presque

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    N°1 des ventes en Angleterre, une saga bouleversante qui relie deux destins de femmes au cœur brisé.

    Tina est malheureuse auprès d'un mari trop porté sur la boisson et souvent violent. Le week-end, pour ne pas être à ses côtés, elle se réfugie dans une boutique caritative où elle est vendeuse bénévole. C’est alors que sa vie bascule lorsqu'elle y découvre une lettre dans la poche d'un vieux costume. Cette lettre n'a jamais été ouverte, le timbre n’est pas cacheté et elle date de septembre 1939 : c'est une demande en mariage.

    Très émue que la destinataire n’ait jamais reçu cette demande, Tina va mener l'enquête et découvrir l'histoire bouleversante d'un amour impossible... Celui de Chrissie, jeune sage femme de 17 ans qui tombe éperdument amoureuse du jeune séducteur de son quartier, malgré les réticences de son père, un médecin très strict. La guerre finit par exploser et son grand amour est contraint de partir au front, la laissant enceinte, et seule face à ce secret honteux qui va faire exploser sa cellule familiale.

    Pendant que Tina poursuit ses recherches, elle découvre qu’elle aussi est enceinte, mais d’un homme qu’elle n’aime plus. Elle décide d’essayer de retrouver à tout prix Chrissie et son enfant, en espérant ainsi redonner du sens à sa vie.

     

     

     

     

    Tout d'abord  un grand merci aux éditions Calmann-Levy par l'intermédiaire de Net Galley pour m'avoir permis de découvrir cette auteure, et cette touchante et bouleversante histoire.

    Le résumé en dit beaucoup il est vrai , du coup il manque un peu d'effet de surprise , mais ce n'est pas très grave , parce que l'histoire est très puissante , tournant beaucoup sur les émotions  et réactions des personnages

    Vous vous demandez peut être ce qui m'a incitée à lire ce roman?

    La couverture tout d'abord et la référence à une lettre. je préfère toute fois le titre original : The letter que sa traduction française.

    Nicolas Carteron  dans Quand ta lettre est arrivée m'avait entrainée dans une superbe intrigue et je supposais donc qu'ici je m'envolerais dans une aventure  du même genre

    Ici nous retrouvons embarqués  dans l'histoire de deux jeunes femmes.

    Tina, épouse d'un mari alcoolique et violent et l'on devine tout ce que çà implique, pas de surprise  non plus, mais l'auteur dépeint des personnages avec des réactions, des  comportements d'un tel réalisme, qu'elle  nous attache à eux et comme Graham et Linda nous avons avons très envie de prendre soin d'elle

    Et d'un autre coté Chrissie jeune fille de 17 ans, fille d'un père affreusement moraliste et si imbu de lui même , de son statut social  , enceinte , seule ,son grand  amour mobilisé , nous sommes en 1939.

    Entre elles "La lettre"

    LA LETTRE  qui va bouleverser leurs vies

    Nous suivons donc les deux histoires en parallèle,  deux destins de femme  à deux époques différentes. la toile de fond l' Angleterre et l' Irlande

    Vous aimeriez savoir s'ils vont se rejoindre ?

    Je ne dévoilerais rien , désolée.

    la plume de  l'auteur est magnifique, féminine , fluide , douce, elle nous fait ressentir toutes sortes d'émotions, colère, tristesse, empathie...

    Ces personnages sont charismatiques , certains diront  trop clichés, mais personnellement  je me suis très attachée à eux et je peinais à les quitter, tant et si bien que j'ai dévoré ce livre , j'aurais pu le faire en une soirée mais je me suis obligée à ne pas lire jusqu'à l'aube. 

    J'avais très hâte de savoir, si Tina allait retrouver Chrissie , Bill et l'enfant, et si sa propre histoire verrait une fin heureuse ,parce que j'adore les happy-end, surtout après des passages douloureux.

    Et parce que crois dur comme fer que dans la vie  la roue tourne, je crois aussi aux  belles fins possibles, mais Kathryn Hughes allait elle nous l'offrir? Il existe tant d’alternatives entre Ma fin souhaitée et des intermédiaires.

    Parce que  je  crois en de belles rencontres, qu'il existe des  personnes qui ont du cœur, aux belles âmes, que l'on  peut tomber et se relever, je  ne trouve pas que les protagonistes  soient clichés et stéréotypés.

    Au contraire j e trouve cette histoire sublime et c'est un gros coup de cœur, parce que cette histoire m'a énormément émue, que j'en ai aimé tous les personnages , et détesté profondément d'autres.

    Parce que de partie en partie ( ce roman en comporte 3) ,de rebondissements en rebondissements , je n'ai pas cessé d’être sous le charme de Tina, Chrissie, Jackie, Bill et William .

    L'auteur sait jouer de sa plume pour titiller  nos émotions, oui dans certaines scènes j'ai eu la larme à l'oeil

     

     Merci encore à l’éditeur pour ce cadeau et  je vous conseille  ce roman très

     

     

     

     

     

     

     

     Extraits citations

     

    "creusant un petit trou, elle s’émerveilla de la quantité de choses que pouvaient  vous apprendre les enfants de cette  sagesse qui étaient la leur et qui si souvent on sous estimait, ou même ignorait"

     

    " - je suis désolée, mais je ne peux pas être heureuse pour  toi Je sais que  l'amour rend aveugle, mais je ne savais pas que çà rendais aussi stupide"

     

    "William frissonna en pensant à ce régime cruel et se demandant quel genre de religion permettait de laisser faire  une telle chose"

     

    ©Kathryn Hughes

     

     

     

     

     

     

     


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    Petite histoire des relations paternelles et filiales à travers la correspondance de personnages célèbres ou anonymes présentée par Didier Lett.

    De Mozart à Jean Gabin, en passant par Jules Verne, Franz Kafka ou encore François Truffaut... Découvrez les plus belles lettres de relations paternelles et filiales de personnages célèbres et anonymes.

    Didier Lett est agrégé d'Histoire et Professeur d'Histoire médiévale à l'Université Paris-Diderot (Paris VII). Il est spécialiste internationalement reconnu de l'histoire de l'enfance, de la famille, de la parenté et du genre.

    "Mots Intimes" est la nouvelle collection consacrée à l'art épistolaire et à l'amour des mots, publiée avec le concours du site deslettres.fr, et qui fait son entrée dans le catalogue des éditions Le Robert.

     

     

    Lettres  à mon père

     

     Merci a Babelio et aux éditions  Le Robert ,pour m'avoir permis de faire cette découverte .

    Je dois dire que l'envoi dans conditionnement soigné ( une belle petite pochette rouge) m'a énormément plu. C’était très original , comme si on voulait nous dire : attention ce livre mérite une attention particulière. Ce livre est un petit florilège d’échanges épistolaires comme le titre l'indique entre enfants et parents.

     Il s'agit en fait d'une  étude de l’évolution des relations filiales à travers le temps, et la  société. 

    Et j'ajouterais que peut être la couverture est un peu  "too much" pour ce contenu

    Par l'intermédiaire de ces  lettres , l'auteur tend à démontrer que l'évolution des relations filiales  n'est plus à prouver. Si au Moyen -Age,  les lettres sont très protocolaires et traduisent un grand respect ,dû au père , avec de nombreuses formules ampoulées de respect, au fil des siècles nous passons à des missives qui traduisent plus les sentiments, quelques soient leurs auteurs.

    C'est très émouvant de rentrer dans l'intimité de ces personnages, découvrir les sentiments qu'ils éprouvaient pour leur père. De personnages publics il deviennent si humains,avec leurs peines ou leurs joies            

    Chaque lettre est mise dans le contexte de l'époque, nous rappelle l'identité des auteurs. Certaines sont très émouvantes, d'autres sont assez déconcertantes, comme celle de Berlioz qui s'obstine a écrire à son père , en justifiant ses choix de carrière mais surtout en lui demandant de l'argent.

    Pour autant, même si j'ai pris plaisir à lire certaines missives, je me suis parfois ennuyée avec certaines. Si ces lettres choisies  n'étaient pas écrites par des personnages connus, je crois bien que personne ne s'y intéresseraient, ces lettres là tendent de démontrer le pouvoir financier des parents sur leurs enfant , phénomène assez sociétal, je dois dire. Toujours est il que ce recueil nous montre simplement le plus souvent ,comme les enfants quelque soient leur age , cherchent toujours la reconnaissance et l'amour du père

    En fait je ne m'attendais pas (quand j'ai choisi ce livre)  à ce que l'auteur fasse une analyse des relations sociales et humaines , à travers les ages, j'étais juste curieuse de découvrir , quelles relations des personnages très connus pouvaient avoir avec leurs parents.

    C'était à lire tout simplement.

     

     


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    LC:  Confessions  d'une accro du shopping

     

    Votre job vous ennuie à mourir ? Vos amours laissent à désirer ? Rien de tel qu'un peu de shopping pour se remonter le moral... C'est en tout cas la devise de Becky Bloomwood, une jolie Londonienne de vingt-cinq ans. Armée de ses cartes de crédit, la vie lui semble tout simplement magique ! Chaussures, accessoires, maquillage ou fringues sublimes... rien ne peut contenir sa fièvre acheteuse, pas même son effrayant découvert. Un comble, pour une journaliste financière qui conseille ses lecteurs en matière de budget ! Jusqu'au jour où, décidée à séduire Luke Brandon, un jeune et brillant businessman, Becky s'efforce de s'amender, un peu aidée, il est vrai, par son banquier, qui vient de bloquer ses comptes... Mais pourra-t-elle résister longtemps au vertige de l'achat et à l'appel vibrant des soldes ?

     

     

    LC:  Confessions  d'une accro du shopping

     

     

    LC avec Pat et Gaelle avec l'idée de passer à quelque chose de très léger après Enfermés, J'étais là et Ma raison de vivre

    Et l'envie de lire du Kinsella, dont on me vante tant les talents

    Une histoire drôle avec une fille totalement déjantée, l'occasion de rire se disait il . Alors on fonce

    Voici donc les aventures d'une acheteuse compulsive qui pour autant n'en a pas les moyens. l'auteure s'attache avec humour  ( oui le ton y est même si je n'ai pas été vraiment réceptive) à démontrer les contradictions de notre société actuelle, qui vous offre de belles cartes de crédits,  des banques qui autorisent les découverts, une société qui  tous les jours par ces mille offres publicitaires  vous pousse à toujours avoir envie de quelque chose qui ne sert à rien et dont nous pourrions totalement nous passer. à consommer encore et encore, avec des offres promotionnelles , deux pour un , des points cadeaux etc... Et que dire de presque " l'obligation d'acheter des marques, cette nécessité de paraitre.

    Un sujet intéressant en soi. Mais ...

    Comble de l'ironie notre héroïne est journaliste conseillère financière de Réussir votre épargne

    Nous la suivons dans un parcours de combattant: gérer son budget, c'est moyennement amusant de la voir se débattre et de combattre son addiction pour le shopping sous toutes les formes,trouver des solutions pour faire des économies. La seule  fois que j'ai ri c'est sur sa tentative culinaire. Pour le reste, cette folasse mythomane,menteuse invétérée (genre de personne que je déteste le plus) -je ne parle même pas des inventions et esquives avec son banquier- qui vit dans un rêve éveillé m'a plutôt agacée. Je l'ai trouvée snob, irresponsable, immature . Aussi j'ai trouvé que la relation Luke Brandon/Becky ne pouvait être envisageable même pas une seconde.D'abord comment cela pourait il être vu le nombre de rencontres entre les 2 protagonistes. Très tirée par les cheveux , cette relation

    Malgré tout le style de l'auteure est agréable et donc, lecture facile, se laissant lire.

    J'ai découvert que ce roman avait fait l'objet d'une interprétation cinématographique,plus drôle j'espère, parce que personnellement je n'ai même pas souri

    Je crois que j'ai un peu de mal avec le genre litteraire chick-lit

    Je dirais pour conclure : j'ai lu aussi

     

     

     

     

    Extraits citations

     

    " comme le dit David E Barton, nous oublions d’apprécier chaque jour ce que nous possédons déjà , la lumière, l'air, la liberté, la compagnie de nos amis.. Ce sont ces choses là qui comptent Et non pas les vêtements, les chaussures et les fanfreluches"

     

    "austérité, simplicité voici mes mots d'ordre pour une nouvelle vie zen et ordonnée dans laquelle je ne dépense rien. Rien Quand j'y songe combien d'argent gaspillons nous chaque jour ? pas étonnant que je sois endettée, ce n'est pas ma faute Je n'ai fait que succomber à la poussée matérialiste.

     

    " je pense que le shopping devrait figurer dans les risques cardio-vasculaires. mon cœur ne bat jamais aussi fort que quand je vois un panneau " solde à 50%""

     

    "je dois la toucher. Je dois la porter Je n'ai jamais vu une étoffe aussi belle."

     

    " tous les gens que je connais rêvent de posséder un écharpe de chez eux ( excepté mon père et ma mère Ma mère estime qui si vous n'en trouvez pas à Prisunic, c'est que  vous n'en avez pas réellement besoin"

     

    " je suis payée pour expliquer aux lecteurs comment gérer leur budget.Évidemment ce n'est pas la carrière de mes rêves On ne me fera jamais croire que l'on est conseiller financier par vocation"

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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