•  Le bonnes ames de Sarah CourtSarah Court est un morne lotissement au nord de Niagara Falls, Ontario. Cinq familles, cinq maisons dont les habitants semblent se fondre dans la grisaille du décor... jusqu'à ce que la plume de Craig Davidson en révèle toute l'étrangeté. Apparaissent alors un batelier chargé de repêcher les noyés au pied des célèbres chutes ; un cascadeur au corps brisé à force de chercher le danger ; un neurochirurgien alcoolique en disgrâce ; un boxeur raté et son fils obèse qui se rêve vampire ou momie ; une adepte du vol à l'étalage aux fantasmes de maternité, ou encore le fils orphelin d'une fumeuse de crack, devenu fabricant de feux d'artifice et criminel à ses heures...
    Connaît-on vraiment ses voisins ? Et sa propre famille ? Dans ce livre à la frontière des genres, l'auteur d'Un goût de rouille et d'os nous invite à une troublante exploration des âmes.

     Editeur : Albin Michel
    Collection :  A.M. TER.AMER
    Date de sortie : 30/10/2019
    Prix du livre papier :  Broché : 22,00€  
    Version numérique: 14,90
    Nombre de pages :  336

     

    Le bonnes ames de Sarah CourtJe confirme, ce roman est bien à la frontière des genres tant il me laisse totalement déconcertée arrivée à l'épilogue. E,t j'avoue que je n'ai pas bien tout saisi dans les derniers paragraphes du chapitre Tâche noire, consacré à Jeffrey, à moins d'y voir un côté fantastique, en plus du reste.

    Néanmoins, je dois admettre que l'auteur a finement construit son histoire, qu'il nous fait suivre à travers le fil conducteur qu'est le lotissement de Sarah Court. 

    Nous suivons 5 personnages résidents  de ce quartier ou y ayant résidés. C'est entre présent et passé que nous découvrons leur parcours de vie. 

     L’intérêt de l'intrigue se joue dans le présent et le lecteur chemine avec un des protagonistes lequel croise sur son chemin tous les autres personnages de cette histoire. Ainsi ils nous dévoilent un pan de leur vie liée aux autres. Et bien qu'il peut sembler, au prime abord, que l'on s'embarque dans 5 nouvelles, avec le noir comme couleur dominante, le tout en fait un roman admirable. Une belle analyse de l'âme humaine explorée par les protagonistes eux-même.

    Un roman admirable, disais-je, de par la plume d'abord, fluide, poétique, pat les thèmes du roman et, surtout, par ses acteurs cabossés par la vie auxquels l'on s'attache.  Voisins, et étrangers tout à la fois ( à eux même en particulier)  chacun porte un masque, une seule femme aux milieu de ses hommes meurtris par des drames personnels.  Les pères de Sarah Court font se qu'ils peuvent, comme ils le peuvent, maladroits, aimant fort, aimant mal jusqu'à provoquer des  blessures irréversibles parfois. 

    Les enfants poussent comme ils peuvent, cahin caha, cherchent à ne pas décevoir, pourtant les uns et les autres y parviennent  au bout du compte. Ainsi le veut la vie, et le portrait brossé par Craig Davinson est des plus justes. 

    C'est sombre, c'est noir et l'on se demande si au final, le lecteur a des chances d'entrevoir une lumière au bout du tunnel. Eh, bien il en sortira confondu, tant on ne peut imaginer toutes ses issues proposées et l'auteur sait surprendre, émouvoir tant il nous plonge au cœur des âmes.

    Un mystère est lié à cette analyse des comportements humains, une approche de 2 thèmes contemporains, tel que les dangers de la toile, le harcèlement scolaire. La découverte sera une surprise, tout en restant logique, refermant la boucle des histoires de ces habitants de Sarah Court. 

    Je remercie éditions Albin Michel et Masse Critique pour m'avoir permis de découvrir cet auteur canadien que je ne connaissais pas jusqu'alors. Je me laisserais bien tenter par une autre de ses œuvres.

     

    Le bonnes ames de Sarah Court

     

    L'auteur : 

    Nationalité : Canada
    Né(e) à : Toronto (Ontario) , 1976
    Biographie :

    Craig Davidson est né et a grandi à Toronto, en Ontario.
    Il a déjà publié trois livres de fiction: "Rust and Bone" (traduit en français sous le titre "De rouille et d’os"), dont l’adaptation au cinéma a été sélectionnée aux Oscars, "The Fighter" ("Juste être un homme") et "Sarah Court".
    Craig Davidson est diplômé de l’Iowa Writers’ Workshop (programme d’écriture littéraire de l’Université de l’Iowa). Il a publié de nombreux articles dans la presse, notamment dans le National Post, Esquire, GQ, The Walrus et le Washington Post.
    Son roman "Cataract City" a été finaliste du Prix Banque Scotia Giller.
    Il écrit également sous les pseudonymes Patrick Lestewka et Nick Cutter.
    Il vit à Toronto, au Canada, avec sa conjointe et leur enfant.

     

    Extraits citations  

     

    "Plus tard, je compris qu' en tant que parent, il faut s'estimer heureux que votre enfant ressemble aux autres pour les choses essentielles. Au contact d'une seringue un enfant normal ça pleure."

     

    " Leurs vies sont des brasiers  au cœur desquels ils trouvent leur bonheur. Il se consument à petit feu jusqu'à ce qu'il ne reste  que le désir des flammes."  

     

    "Il en est si près qu'il veut la goûter, si tant est que la mort est une saveur"

     

    " Je croyais qu'il voulait dire qu'il avait mal aux dents ou au ventre, mais c'était une douleur d'ordre philosophique que lui infligeait l'acte de se nourrir"

     

    "-Rien ne t'oblige a d'être con tous les jours . Tu peux prendre un jour de congé de temps en temps"

     

    " On souhaite le meilleur aux autres. Et p, veut faire le bonheur nous même"

     

    " Quelle connaissance de nous-même avons nous ? Posons nous la question. Nous affichons  un portrait idéalisé et prions pour personne ne nous demande d’explications. Nous traversons la vie en faisant l’impasse  sur les aspects  de notre personne avcc lesquels  nous ne voulons pas composer. Nous mourrons complètements étrangers à nous mêmes."

     

    " Mon père m’aime, je le sais. Mais son amour, brutal et indiscipliné, est concentré sur sa personne. Il faut que cet amour rejaillisse sur lui."

     

    " je suis fasciné par la capacité qu' à mon père  de réunir deux griefs totalement distincts  en une seule insulte  cohérente" 

     

    " ce que je comprends des  comportements  humains, c'est que les individus s'attirent mutuellement  dans leurs orbitent pour la simple raison qu'ils ne peuvent vivre seuls"

     

    "Cappy disait en parlant d'elle : " elle est comme la lune, elle a ses phases. Lorsqu’elle est en phase croissante son AMOUR est pur et vrai. Mais quand elle est en phase décroissante..." "

     

    C. Davidson 

     


    1 commentaire
  •  

    Fuir pour survivre SPVictime de violences conjugales, Claire vit dans la peur permanente. Une existence dévorée qu'elle subit en attendant des jours meilleurs, jusqu'à ce que son mari commette l'impardonnable. La jeune femme prend alors conscience qu'elle n'a plus qu'une solution, fuir.
    A travers les forêts et les villages, elle espère atteindre la Suisse pour se mettre à l'abri, persuadée que s'il la retrouve, il la tuera. Cependant, un autre fugitif sème la terreur dans la région, et elle pourrait se retrouver face à un tueur aussi charismatique que dangereux.
    Entraînée dans un tête à tête mortel, Claire devra ruser pour survivre jusqu'à l'arrivée d'une âme providentielle qui peut-être, changera sa vie à jamais.

     

    Editeur : Publishroom
    Genre: litterature contemporaine
    Date de sortie : 31/05/2018
    Prix du livre papier :  Broché : 16,00€ 
    Version numérique: 1,99
    Nombre de pages :  215

     

    Fuir pour survivre SPLe résumé  et la couverture accrocheurs, l'avis d'Anne, tout laissait à penser que je passerais un bon moment de lecture. 

    Désolée, mais je vais être la rabat-joie de service, car je n'ai pas du tout accroché à l'histoire prometteuse avec ce thème de départ : les violences conjugales. Tout simplement parce que l'auteure a traité bien trop d'autres sujets en même temps.  Certes je comprend le deuxième volet qui aborde la résilience, mais avant d'en arriver là,  la fuite de Claire est de mon point de vue mal abordée. Tout d'abord le rythme est particulièrement monotone, et l'on peine à éprouver quelques sentiments pour cette jeune femme qui cherche à mettre le plus de distance possible entre elle et son pervers narcissique de mari (c'est du moins ainsi que je visualisais le personnage)  Tout n'est qu'une suite de journées semblables les unes aux autres avec une foule de détails que j'ai trouvé sans intérêt. Le seul et unique rebondissement avec l'entrée en scène du tueur charismatique, il est si abracadabrant que je cherche encore, hormis le fait qu'il permet la rencontre avec Zora, ce qu'il peut apporter à l'intrigue.

    Intrigue marquée dans le prologue qui vous laisse penser que l'on va vivre une histoire palpitante. J'ai vite déchanté, tant je me suis ennuyée à suivre Claire pendant plus de 30 ans dans son quotidien dans lequel Solange Marie distille quelques rebondissements.

    De mon point de vue, le roman est beaucoup trop court avec ses 219 pages pour traiter correctement tout l'univers de Solange Marie, et de ce fait tout y si survolé - que ce soit le thème des violences conjugales, de l'amitié avec une famille "gitane", ( dommage de ne pas nous imprégner de ce monde de  nomades et de leurs valeurs ), la résilience... -  tant et si bien que l'on ne parvient pas à s'immerger dans l'histoire. C'est du moins mon ressenti. 

    Personnellement, au vu du titre,  je m'attendais à voir le sujet principal plus abouti, d'ailleurs j'ai trouvé qu'il manquait de cohérence, de réalisme. Le personnage de Paul manque de crédibilité; ce genre d'individus ne lâche jamais prise.

    Donc alors que je m'attendais à vibrer dans un roman psychologique, je me suis trouvée embarquée dans le parcours de vie de Claire, pour couronner le tout dans une écriture, scolaire, factuelle (style que je déteste, je m'en excuse auprès de l'auteure), plate et monocorde. Bon, il m'arrive parfois, que les histoires porteuses , fasse passer au second plan le style, mais malheureusement, elle ne l'était pas à mon goût, étant du genre à aimer les intrigues bien ficelées,les personnages aboutis, les sujets approfondis. C'est aussi la raison, pour laquelle, je n'aime pas particulièrement les romans trop courts et encore moins les nouvelles, qui ne donnent pas toujours l'opportunité d'aller au fond des choses.

    Je remercie néanmoins Solange Marie pour ce SP, et rappelle au passage que cet avis n'est qu'un retour de mes impressions liées à mes attentes personnelles dans le cadre d'une lecture. 

    Ma note peut sembler un peu raide mais de ce qu'annonçait le résumé, on est pour moi, hors sujet, et je ne parle même pas du titre.

     

    Fuir pour survivre SP

     

     

    Fuir pour survivre SP


    2 commentaires
  •  

    Enquête et Chocolat : Olive sur le gâteau SPEn débarquant en terre inconnue au pays des cigales et des oliviers pour sa première enquête, Fleur est persuadée que cette histoire de filature sera bouclée en un rien de temps. Malheureusement, c’est sans compter sur sa poisse légendaire qui va lui mettre des bâtons dans les roues et remettre en question ses choix de carrière. Heureusement, elle peut compter sur sa meilleure amie Kim et le chocolat pour l’accompagner dans ces mésaventures rocambolesques.

    Editeur : Bookelis
    Genre: Romance contemporaine
    Date de sortie : 8/09/2019
    Prix du livre papier :  Broché : 14;00€ 
    Version numérique: 0,99 
    Nombre de pages :  320

    Disponible  ICI

     

     

    Enquête et Chocolat : Olive sur le gâteau SP

     

    Simple, mais efficace

     

    C'est bien la première fois, qu'un auteur parvient à me faire oublier l'improbabilité d'une farandole de situations cocasses s'enchaînant les unes aux autres, et faire en sorte que j'en ris tout au long de ma lecture. Parce qu'il faut bien l'admettre, on peut être poisseuse dans la vie, mais à un tel degré, c'est franchement peu réaliste.

    Et pourtant, ça passe comme une lettre à la poste. Je ne saurais dire comment Séverine Silbert s'y prend, mais elle nous offre une histoire fraîche, pétillante et divertissante, mélange d'humour et d'enquête policière. 

    Une affaire rondement menée, et le tout se dévore sans faim, comme du chocolat sous toutes ses formes. J'avoue même que j'en aurais bien repris encore un peu tant j'ai apprécié les réparties entre Cedric, le beau gosse aux tablettes de chocolat et Fleur. Car les personnages sont particulièrement attachants. Sans oublier Kim, la meilleure amie. 

    La couverture originale aux belles couleurs acidulés, m'a fait de l'oeil, avant même que je lise le résumé, qui, lui a eu raison de mes hésitations (ben oui, entre de la chick-lit  et de la fantasy, je penche pour le 2), tout simplement parce que l'intrigue se déroulait pas très loin de chez moi. C'est pourquoi, j'ai accepté ce SP proposé par l'auteure.

    Bien m'en a pris, parce que j'ai passé un super moment en compagnie de notre héroïne enquêtant sous le soleil du midi. Bon c'est là, que j’émettrai un bémol, côté décor, parce que situer l'action à Maussane ou dans  un autre village fictif du midi, on n'aurait pas vu la différence. Oui pour ce qui est des descriptions, ben je suis restée sur ma faim, les  gourmandises chocolatées n'ont pas suffit. J'avais envie de le visualiser mon petit village niché au cœur des Alpilles. D'ailleurs pour s'y rendre en venant de Paris, c'est bien plus court par Avignon que Marseille.  

    Pour le reste, je dois admettre que pour un galop d'essai dans le genre comédie humoristique, c'est plutôt réussi. Les personnages sont bien campés et particulièrement son personnage principal qui se fiche de kilos superflus. Une vraie catastrophe ambulante face à un Cédric ultra protecteur, on comprend vite pourquoi.

    Certes les clichés ne manquent pas, mais les scènes rocambolesques restent des plus anecdotiques et l'on se souvient probablement en avoir vécu de similaires,( Ok pas pour les plus extrêmes ! Enfin pas moi en tout cas ) ! Un roman a ne pas prendre pour un polar pour son coté enquête, car il est trop truffé d'incohérences, et de situations irréalistes mais pour une romance contemporaine humoristique qui vous offrira un excellent moment de détente. 

    Je remercie Severine Silbert pour m'avoir proposé ce SP et de valider l'item du Challenge Babelio : Un roman qui m'a fait beaucoup rire.

     

    Enquête et Chocolat : Olive sur le gâteau SP

     

     

    Extraits citations 

     

    " Maintenant, je sais ce que ressent un rocher au chocolat quand je croise son chemin" 

     

    "- Mais ce n'est pas vrai, tu es vraiment un Kinder surprise, brune à l'extérieur  blonde à l’intérieur " 

     

    Enquête et Chocolat : Olive sur le gâteau SPL'auteur : 

    Nationalité : France
    Né(e) : 1980

    Biographie : 

    auteure d'une série paranormale : Ténegria

     

     

    Enquête et Chocolat : Olive sur le gâteau SP

     

    Enquête et Chocolat : Olive sur le gâteau SP


    3 commentaires
  • Pour un selfie avec luiATTENTION HUMOUR BRITISH!
    Un roman à l’humour décalé, réconfortant et optimiste.

    Sur le ton de la confidence, Mary raconte...
    A Londres, elle vit un grand amour avec Simon, l’homme idéal. Mais sa vie se trouve chamboulée lorsqu’elle surprend son petit ami outrageusement dénudé en compagnie d'une autre fille dans leur appartement. Sa réaction intersidérale la surprend elle-même, elle ne se savait pas si forte. Au diable les hommes et leurs infidélités ! Vive la femme libre !
    Le credo semble facile à tenir. Sa meilleure amie Lola est un peu déjantée et elle a un don douteux pour lire l’avenir, mais elle fait tout pour lui faire rencontrer d’autres prétendants.
    Trop déçue par les hommes, Mary préfère se réfugier dans un amour platonique, craquer pour une star de cinéma, le beau Benedict Cumberbatch.
    Elle crée un blog sur lui et en oublie son chagrin.
    Mais voilà que le félon demande son pardon, que les choses se corsent au boulot, que son idole est dans les parages, que sa meilleure amie un peu timbrée propose des plans tous aussi loufoques les uns que les autres.
    Son cœur déçu la somme de résister à Simon, mais c’est plus fort qu’elle, elle se lance dans un « je t’aime moi non plus » dont elle ne sortira pas indemne et fomente des idées de vengeance…
    Pour autant la pauvre Mary ne renonce pas à être heureuse, même s’il lui en coûte quelques déceptions gratinées. Elle sait qu’il suffit de croire en ses rêves et de se battre pour les réaliser.
    Quand Trevor débarque en sauveur pour endosser le rôle du meilleur ami, elle va devoir choisir entre son ancienne vie et la possibilité d’un nouvel amour.
    A travers leurs délires, Mary et Lola vivent une belle complicité, une histoire d’amitié, de rêves et de détermination.

    Editeur : Auto-édition AFNIL
    Genre: Romance contemporaine
    Date de sortie : 6/05/2017
    Prix du livre papier :  Broché : 6,25€ 
    Version numérique: 0,99 
    Nombre de pages :  237

    Disponible  ICI

     

    Pour un selfie avec luiLa chick-lit n'est pas mon genre de prédilection,j'en lis quand on m'en propose, c'est pourquoi, j'ai accepté ce SP à la couverture accrocheuse, et je remercie  Sam Riversag de me l'avoir proposé.

    Le résumé est un peu long, en dévoile beaucoup. Heureusement que la longueur m'a dissuadé de le lire, j'ai ainsi eu le plaisir de la découverte.

    L'auteure a su un insufflé une bonne rythmique à son récit., ce qui rend la lecture aisée et plaisante. Pour ce qui est de l'histoire elle-même, il faut la prendre au premier degré, car s'attacher à trouver de la crédibilité dans une série de situations abracadabrantes, vous mènerait à la catastrophe , vous laissant déçus et désappointés .

    Parce que Mary, vraiment, on peine à la comprendre. Présenté comme une femme forte, elle est réalité tout le contraire, cherche à connaitre son avenir à travers la lecture des cartes, sans parler du Ouija !  On peut vraiment dire que la nana semble loin d'être mature et indépendante, s'accrochant comme une sangsue à son Simon, qui la prend pour une cruche. Bon elle en une ! 

    Certes, des gourdes crédules et incapables de prendre le taureau par les cornes, on en connait tous au moins une. Mais là, c'est un peu too much.

    Néanmoins, il faut avouer que certaines scènes cocasses nous font sourire. On appréciera l'amitié sans faille de la meilleure amie, et ses conseils foireux!

    L'auteure évoque les crises existentielles que tout un chacun traverse, un jour ou l'autre, et ce à n'importe quel âge, les remises en questions professionnelles et amoureuses, quand on se retrouve pas confronté à celles  des autres. Ainsi, notre héroïne principale se retrouve avec sa mère sur les bras. On grimacera, peut-être, devant le manque d'empathie que Mary, la rendant agaçante, limite détestable.

    Car le personnage principal, c'est tout un poème ! L'archétype  du roman chick-lit ! Aussi bien évidemment les clichés ne manquent pas. On ne saurait reprocher à l'auteure de respecter les codes du genre.  

    J'ai donc appréhendé ce texte comme il se doit : ne rien attendre de plus que ce qu'il est sensé apporter hormis un moment de détente sans prise de tête. Un roman idéal pour les vacances. 

    Cependant si les 2/3 du roman m'ont tenue en haleine, dans le dernier tiers, j'ai trouvé le temps long. Les "je t'aime moi non plus ", "je te quitte", "pas grave, j'ai pas besoin de toi ", je t'aime reprend moi" de la relation chaotique entre Mary et Simon m'a un peu agacée à la longue, d'autant que j'attendais avec impatience d'en arriver au fameux selfie avec lui. Lui,  Benedict Cumberbatch. ! Acteur bien réel, et non pas sorti de l'imagination de Sam Riversa. Cette attirance de notre héroïne pour un homme de scène m'a fait songer à celle d' Ophélie pour Michael dans Movie Star. Sauf que, tout ici prend un chemin différent et qui tient la route.

    Nous nous retrouvons donc avec un dénouement à la fois étonnant et convenu. Et j'apprécie d'avoir été surprise.

    Je dois donc reconnaître que l'auteure a atteint ses objectifs, dont celui de nous faire passer un bon moment avec son histoire humoristique ( j'ai des doutes sur l'accroche " humour british", peut être par méconnaissance du sujet, mais humour il y a !) qui m'a fait sourire, m’énerver contre Mary, apprécier la folle de Lola, penser qu'il se passerait quelque chose avec le professeur de yoga, et demander quand elle  se déciderait par mettre à la porte une fois pour toute ce c... de Simon.

    Un roman que je conseille à toutes les fans du genre, que l'absurde ne repousse pas, qui aime ce genre littéraire aux personnages décalés, (ces poisseuses de la vie), et qui cherchent de la légèreté dans leurs lectures. Un bon feel-good.

    PS : J'adore la couverture.

     

    Pour un selfie avec lui

     

     

    Pour un selfie avec luiL'auteure : 

    Nationalité : France

    Biographie :

    Sam Riversag est une auteure vivant en France. Elle exerce le métier de juriste. Son premier roman met en scène Mary et Lola, une jeune anglaise et une jeune espagnole qui vivent à Londres et sont fans de l’acteur Benedict Cumberbatch. C'est une convention Sherlock qui lui a inspiré ce livre, premier d'une série. Le style narratif est très personnel, léger et mordant. Les lecteurs qualifient les deux héroïnes de déjantées. Elle prépare un second roman, un policier.

     

     
    Source : http://www.litterature.ne
     
     
     

    Pour un selfie avec lui

     


    1 commentaire
  • Cancer Chimio Champagne SPCancer, Chimio... Champagne ! Mon crédo, ma façon de vivre cette maladie. Je vous livre ici mes craintes, mais aussi mes folies. Ma joie de vivre m'a permis d'affronter ce Crabe et de faire la peau aux idées reçues. Ce n'est pas parce qu'on est malade qu'il faut s'isoler, pleurer sur son sort et perdre espoir. J'ai douté, j'ai crains ! Mais j'ai aussi continué à rire, à aimer, à m'amuser... Si bien qu'aujourd'hui je peux affirmer qu'aussi douloureux soit-il, ce combat est une ode à la vie

     

    Editeur :  La plume et le Parchemin
    Genre: Autobio
    Date de sortie: 1/10/2016
    Prix du livre papier : 15,00 €
    Version numérique:  6,99 €
    Disponible ICI :

     

     

     

    Cancer Chimio Champagne SPVoici l'histoire d'une Amazone des temps modernes, celle d'une femme qui pourrait être vous ou moi, ou une de vos amies qui a vécu la même aventure, s'est battue bec et ongles pour lutter contre ce cancer le plus fréquent chez la femme : 60 000 nouveaux cas diagnostiqués en 2017.

    Des Rocoya Paillet, j'en connais beaucoup. Intimement.  Elles s’appellent  : Nicole, Josette, Isabelle, Michelle (certaines ont gagné des batailles mais perdu la guerre, d'autres sont toujours là des années après le diagnostic, le traitement) et d'autres je l'ai croisées au cours de ma carrière. 15 ans en service de gynéco, dans lequel on diagnostiquait, traitait en chimiothérapie des patientes auxquelles, à la longue on s'attachait, qui se confiaient, s'appuyaient sur toi : l'infirmière. Celles accompagnées, soutenues à l'instar de notre auteure et les autres, abandonnées à leur triste sort. 

    Car tout le monde n'a pas la même chance que notre narratrice. Il ne faut pas se voiler la face. Elle l'admet et  avoue avoir aussi connu des défections. La maladie tout le monde ne sait pas la gérer. Elle fait peur et même si elle n'est pas contagieuse, on s'éloigne car on ne sait pas toujours trouver les mots de réconforts, tant cancer est synonyme de mort pour beaucoup. Les guérisons, rémissions on en parle peu, mais des départs prématurés, oui. 

    Pourquoi alors me lancer dans cette lecture, puisque je connais si bien les mécanismes de défenses, les angles d'attaques, les traitements, les effets secondaires, le choc de l'annonce etc ... Tout se répétant à l'infini chez chaque combattante ? Cette psychologie particulière, ces cheminements de victimes ou guerrières.  

    J'étais tout simplement curieuse de découvrir comment Rocaya Paillet, cette femme publique vivant à la Réunion, avait, elle, mené son combat, comment elle parviendrait à rendre positive son épreuve, si elle réussirait le pari d'insuffler de l'espoir à toutes les femmes dans la même situation qu'elle. Je voulais découvrir son message et savoir s'il était suffisamment optimiste pour inciter toute femme à lire ce récit, car pour moi seules des victimes de ce" crabe malfaisant" peuvent se faire entendre. Et personnellement, c'est un sujet qui me touche et dans lequel je me suis, en tant qu'infirmière pendant plus de 40 ans de service, beaucoup investie. Je reste encore très active dans les campagnes de préventions.

    Rocaya Paillet me conforte à travers son récit en ce que je crois, dur comme fer,  à savoir que la dynamique famille, le soutien amical et la persévérance à vouloir une vie le plus normale possible sont des éléments moteurs de la guérison. La force de caractère aussi, le fait de voir le verre plutôt plein que vide, les impacts nocifs d’énergie négative,  et les casseroles que l'on se traîne. Elle l'a particulièrement bien mis en avant.

    Ce roman n'est pas morbide, bien au contraire.L’auteure, avec des mots simples, explique ce que le milieu médical peine à dire avec un vocabulaire à la portée de tous. Elle dédramatise certaines situations,  donne des pistes de médecines parallèles, et je crois aux dons des "barreurs de feu", terme typique de la Réunion, aux vertus d'une modification de son alimentation et à tout ce qui peut améliorer notre bien être. Pistes de l'auteure à suivre sans hésitation.

    Un bel ouvrage, qui rend à la fois hommage à toutes les personnes qui l'ont accompagnée dans cet épreuve, mais aussi une ode à la vie comme seuls ceux qui l'ont frôlée de près peuvent rendre.  Une aventure pareille vous change à jamais et Rocaya le dit bien, elle suit désormais un cheminement personnel qu'elle n'aurait probablement pas pris et malgré les cotés négatifs et éprouvant de cette histoire sa conclusion interpelle.

    Et si c'était un mal pour un bien ? 

    Alors que j'arrive à la conclusion de ma chronique, j'ai 2 petits regrets. Tout d'abord de ne n'avoir pas pu rencontrer l'auteure en métropole en ce moment pour une séance de dédicaces, (trop loin pour moi) et 2emment qu'elle n'ait pas conclu son livre avec un appel à la campagne de prévention, celle-ci d'ailleurs va bientôt commencer avec Octobre Rose.

    Pour le reste, l'expérience de Rocaya Paillet est sans nul doute à partager en mettant son livre dans toutes les mains. Je remercie les Editions La Plume et le Parchemin pour ce SP, ainsi que ma binôme Gaëlle, pour m'avoir donné envie de découvrir ce livre autobiographique. Un court récit qui traite de l'essentiel.

    PS : La couverture est à regarder de très prés, à dépasser le coté girly, car elle en dit beaucoup à elle toute seule.

     

    Cancer Chimio Champagne SP

     

     Cancer Chimio Champagne SPL'auteur :

    Biographie :

    son site : chezrocaya.com

    Rocaya Paillet est animatrice présentatrice à Réunion Première (France Télévision) et comédienne.
    Pour son premier ouvrage, elle livre aux lecteurs son combat contre le cancer du sein, un combat à l’image de la pétillante et dynamique femme qu’elle est.
     
    Source : son site

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique