• L'île des femmes de la mer:  Challenge les FémininesCorée du Sud, années 1930. Sur l'île de Jeju, la plongée et la pêche sous-marine rythment le quotidien des femmes. Dans cette société matrifocale, les haenyeo travaillent pour subvenir aux besoins de leur famille pendant que les hommes s'occupent des enfants. Unies par leur amour de la mer, Mi-Ja et Young-sook, deux filles aux caractères opposés, aspirent à prendre la relève de leurs aînées. Au fil des ans, elles nouent une amitié profonde jusqu'à se considérer comme soeurs. Mais alors que la Seconde Guerre mondiale ébranle l'île, les premières dissensions apparaissent...

     

     Editeur :  Pygmalion
    Genre: Litterature contemporaine
    Date de sortie: 24/06/2020
    Prix du livre papier : 20,90€ 
    Version numérique:  14,99 €
    Nombre de pages  :  380

     

     

     

     L'île des femmes de la mer:  Challenge les FémininesDifficile de faire entrer ce roman dans une case,  hormis celle du coup de cœur. Du méga coup de coeur !

    Lisa See maitrise son sujet et, bien qu’elle aborde de nombreuses thématiques, sociétales, culturelles, historiques, le point de liaison reste  la nature humaine et les relations qui en découlent, fortement  influencées par l’éducation, la grandeur d’âme et les évènements. Et jamais l’auteure ne s’égare tant sa trame est bien ficelée et tous les sujets s’imbriquent parfaitement entre eux.

    Si, comme moi, vous ignorez tout de la culture des haenyeo, que vous en savez, si peu sur l’histoire de la Corée du sud, sur la famille matrifocale — attention à ne pas confondre avec matriarcale —, que vous n’imaginiez même pas que des grands-mères coréennes aient passé toute leur vie dans l’eau, dans des conditions étonnantes difficiles et étonnantes, croyez-moi, vous ressortirez époustouflée, impressionnée, émue à l’issue de cette lecture, particulièrement passionnante et touchante.  

    Le récit, foisonnant de détails, sans que cela soit ni lourd ni ennuyeux vous transporte dans 2 périodes différentes, la contemporaine et dans le passé de nos protagonistes centraux, de leurs enfance à leur vie d’adulte, un peu plus centré, néanmoins sur l’une d’elle. Choix délibéré de l’auteur qui saura nous surprendre et nous émouvoir. Avec elles nous découvrons le mode de vie d’une des famille de Jeju, île coréenne, alors sous le joug japonais. Le volet historique s’y trouve très présent, en parallèle d’une histoire d’amitié puissance. Culture et traditions y tiennent également une grande place, et sont essentiels à l’intrigue générale.  

    On ne ressort pas indemne d’une telle lecture, Lisa See ne nous épargnant pas les dures conditions de vie de ce peuple et les divers faits historiques, — dont personnellement je n’avais jamais entendu parler  — et qui ne laissent pas indifférent, d’autant que l’auteur les utilise pour les imbriquer à la vie de ses personnages.

    Le récit suscite de l’émotion et nous déconcertera jusqu’au bout sans que nous devinions l’issue avant les derniers chapitres relatifs aux évènements présents et qui conclura, admirablement et de manière surprenante la relation amicale entre Mi-ja et Young-Sook. J’avoue que que l’auteure m’a scotchée.

    Mon premier livre de Lisa See et probablement pas le dernier.

     

    L'île des femmes de la mer:  Challenge les Féminines

     

    Détail : 

    Une communauté de femmes de l’île de Jeju, parfois octogénaires, gagne sa vie en plongeant dans la mer jusqu’à 10 m, sans masques à oxygène, pour pêcher des fruits de mer tels que des ormeaux ou des oursins. Fortes de leurs connaissances de la mer et de la vie marine, les haenyeo (plongeuses) de Jeju pêchent jusqu’à sept heures par jour, 90 jours par an en retenant leur souffle pendant une minute à chaque plongée et en produisant un son unique en regagnant la surface. Les plongeuses sont divisées en trois groupes suivant leur niveau d’expérience. Avant une plongée, les plongeuses prient la déesse de la mer, Jamsugut, de leur assurer la sécurité et une pêche abondante. Les connaissances se transmettent aux jeunes générations au sein des familles, à l’école, dans les coopératives de pêche locales titulaires des droits de pêche, les associations de haenyeo, l’école des haenyeo et le Musée des haenyeo. Consacrée par le gouvernement provincial comme un symbole du caractère de l’île et de l’esprit de la population, la culture des haenyeo de Jeju contribue à l’amélioration du statut des femmes dans la communauté, à l’écologie avec ses méthodes respectueuses de l’environnement et à l’implication des communautés dans la gestion des pratiques de pêche.

     

     

     

     

     

    L'île des femmes de la mer:  Challenge les FémininesL'auteur :

    Nationalité : États-Unis
    Né(e) à : Paris, France , le 18/02/1955
    Biographie :

    Lisa See est une écrivaine américaine, d'origine chinoise.

    Elle est née d'une mère américaine, l'auteure Carolyn See (1934-2016), et d'un père américain d'origine chinoise, l'anthropologue Richard See. Son arrière-grand-père paternel a immigré à Los Angeles lorsqu'il a quitté son village chinois au début du siècle dernier pour devenir le parrain du Chinatown. Après le divorce de ses parents, elle vit avec sa mère.
    Diplômée de l'Université Loyola Marymount en 1979, elle a travaillé comme agent de publicité (1973-1975) et coordinatrice à Sun Institute à Los Angeles (1977-1978). En 1981, elle épouse un avocat avec lequel elle a deux enfants.
    Lisa See a été correspondante du magazine "Publishers Weekly" (1983-1996) et a collaboré à "Vogue", "Self" et "More".
    "On Gold Mountain: The 100 Year Odyssey of My Chinese-american Family" (1995), mémoires unanimement saluées par la critique, est son premier ouvrage.
    "La mort scarabée" ("Flower Net", 1997), son premier roman, est nominé pour le Prix Barry 1998 du meilleur premier roman et le Prix Edgar-Allan-Poe 1998 du meilleur roman.
    Mais c'est avec "Fleur de neige" ("Snow Flower and the Secret Fan", 2005) qu'elle rencontre un réel succès, puisque ce roman est traduit dans vingt trois pays. Il obtient le Prix Relay des voyageurs lecteurs 2006.
    Lisa See a également écrit avec sa mère et John Espey sous le pseudonyme collectif de Monica Highland.
    L'Organisation des Femmes Chinoises Américaines l'a nommée en 2001 Femme de l'Année.
    Elle vit avec sa famille à Pacific Palisades, à Los Angeles.

    site officiel : http://www.lisasee.com/


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  • Les demoiselles du cap Fréhel  :  L'indomptable Anne SPManoir de Keroual, Bretagne, An II (1794)

    Ses lèvres étaient tièdes et soyeuses, au point qu’Anne eut envie d’y mordre doucement. Envie d’être audacieuse, en cette période de troubles qui faisait de demain un horizon incertain. Demain avait de toute façon une saveur d’interdit, tout comme Malo Jakez, cet homme incroyable, ancien corsaire du roi et conteur émérite à qui elle mentait depuis leur rencontre houleuse sur la lande. Car Malo incarnait tout ce qu’elle exécrait et portait le flambeau d’une République qui avait ruiné les siens. Un homme à qui elle ne pourrait jamais se lier, à moins de vouloir en perdre la tête pour crime de chouannerie...

      

    Editeur :  Harlequin
    Genre: Romance Historique Collection Alienor
    Date de sortie: 01/04/2020
    Prix du livre papier : Poche 7,50€ 
    Version numérique:  5,99 €
    Nombre de pages  :  320

     

     

    Les demoiselles du cap Fréhel  :  L'indomptable Anne SPUn nouveau grand merci à Milica qui me permet de découvrir la branche "romances historiques" d' HarperCollins, ME plus connue sous le nom d' Harlequin et particulièrement, la collection Aliénor qui met en avant des auteures  françaises centrées sur ce thème.

    Léna Forestier nous entraine dans un récit savamment dosé, dans lequel le volet historique s'accorde à la romance, sans lourdeur, contrairement à certains romanciers qui nous étouffent sous une nuées de renseignements historiques qui y noient la passion amoureuse de nos protagonistes , centre d'intérêt du lecteur, tandis que d’autres les effleurent à peine et usent parfois d'un vocabulaire pas toujours adapté de l'époque choisie.

    Léna Forestier, maitrise son sujet et nous plonge, avec bonheur, dans les méandre de la Révolution française et ses fâcheuses conséquences divisant la population selon leurs idées politiques.

    Comment, dès lors, deux personnes de milieux différents peuvent s'énamourer l'un de l'autre ? 

    Le suspense est donc au rendez-vous, d'autant que les protagonistes s'opposent dans un conflit nationaliste dans lesquelles leurs convictions s'opposent. L’auteure brosse des portraits bien campés de nos personnages, et nous y attache tant ils sont nobles dans l’âme et charismatiques.

    La romance séduira les grandes rêveuses et amatrices du genre, par la personnalité marquante d’Anne qui s’affranchit de son statut de femme et s’engage dans une lutte qu’elle estime juste et nécessaire, malgré les dangers.

    Léna Forestier met en exergue l’ambivalence des sentiments et démontre que les apparences sont trompeuses, que tout n’est, ni tout blanc, ni tout noir.

    Très agréable moment de lecture, d’autant que le récit est relevé par la plume poétique et riche de l’auteure qui nous transporte en Bretagne région qu’elle nous fait découvrir à travers les descriptions détaillées du fameux Cap de Fréhel.

    Un roman vite lu, tant le style et l’intrigue sont addictifs et que je conseille au fans du genre qui apprécieront pour l’imagination de l’auteure, ses bases documentaires et sa plume. Lecture rafraichissante parmi mes dernières déceptions.

     

    Les demoiselles du cap Fréhel  :  L'indomptable Anne SP

     

    Les demoiselles du cap Fréhel  :  L'indomptable Anne SPL'auteur :

    Nationalité : France

    Biographie :

    Auteure chez Harlequin

    Vivre, c’est choisir, et choisir, c’est renoncer. N’emprunter qu’un passage, quand dix s’ouvrent simultanément et qu’on voudrait les prendre tous… Léna Forestier a donc choisi romancière et nouvelliste, parce qu’écrire est le seul métier qui permet de ne renoncer à rien, d’habiter tous les lieux de la Terre et d’être quelqu’un de différent à chaque histoire.

     

     

     


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  • La badine des fous1731. Le négrier La Badine jette l’ancre en baie de Saint-Denis.
    Dans ses cales, des hommes et des femmes originaires du Mozambique et destinés à la servitude sur les habitations de l’ile Bourbon.
    Parmis eux, Natoumbé, Mayaté et trois autres survivants d’une traversée qui n’a laissé personne indemne, seront rapidement achetés par sieur Grondaint, un colon établi à Sainte-Suzanne.
    Déracinés, dépossédés de leur identité, comment surmonteront-ils traumatismes et peur de l’inconnu ? Où trouveront-ils la force et le courage de continuer à vivre sur cette terre bourbonnaise ?

    Editeur : Editions du 20 Décembre
    Genre:  Historique
    Date de sortie: 1/3/2019
    Prix du livre papier :  15,00 
    Version numérique: 6,99 € 
    Nombre de pages :  208

     

     

     

    La badine des fousUn grand merci à ma binôme pour me permettre de découvrir des auteurs pei de son île. 

    Céline Huet aborde ici de manière romancée les conditions de vie des esclaves ramenés du Mozambique.

     Des hommes traités pire que des animaux, considérés comme des biens, des meubles. Bien évidement, elle ne ne nous apprend rien de nouveaux sur les conditions de voyages de ces pauvres hères  qui ne devaient leur survie qu'à leur mental et leur condition physique, ni non plus du quotidien. 

    Grondaint leur propriétaire n'est peut-être pas le pire de tous. Nous suivons donc une aventure humaine, centrée sur les émotions de la tribu d'esclaves de leur adaptation et celle en retour de Grondaint et sa fille, du choc des cultures, de la souffrance du déracinement, de ce besoin de survie, de cette envie de liberté, 'espoir,  de ce pays lointain auxquels ils rêvent encore et  de l’héritage culturel qu'ils tentent de partager.

    Celine Huet aborde également les conséquences sur les sentiments et comportements des maîtres et son personnage marquant de Rosemarie qui va perturber l'ordre établi et nous entraînera sur des chemins inattendus, l'auteure  s'appuyant sur des bases historiques.

    Un roman mêlant donc réalité historique, un soupçon de polar et une grande part de psychologie humaine dans lequel nous naviguons entre présent et passé.  Et j'avoue que l'auteur m'a un peu dérouté dans le style choisi et un peu atypique, mais au fil des chapitres, l'on si habitue.

    Approche intéressante d'un pan de l'histoire réunionnaise dans une mise en page adaptée aux dyslexiques qui étonnant m'a un peu  gênée pour la lecture.   

     

    La badine des fous

     

    La badine des fousL'auteure 

    Née en 1963 à Saint-Pierre de La Réunion, comptable, Céline Huet publie dès 1982 en poésie jusqu’en 2005 dans de nombreux recueils collectifs aux éditions Union pour la défense de l’identité réunionnaise (UDIR et aux éditions K’A. Nombre de ses textes sont mis en musique et chanté par le groupe Mascareignas, Joël Manglou, Dominique Mingui, Natacha Tortillard, Patricia Philippe, Judith Profil-Kaloune, Amélie Burtaire.

     Prix et distinctions

    2019 Prix Flamboyant pour 366 pensées – Démaliz le Kèr au Salon du livre réyoné 2019
    2019 Prix découverte au Salon du livre réyoné 2019
    2015 Lauréate du Prix LanKréol catégorie nouvelle pour In zourné déor
    2003 Lauréate du concours de nouvelle du Crous avec Le secret du grand tamarinier
    2003 Lauréate du concours Cyclone Productions avec Mon pli zoli parol lamour
    1999 Mention spéciale du jury du Prix Océan Indien pour La muzik lo mo
    1998 Mention spéciale du jury du Prix Grand Océan pour Lodèr la mèr

     


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  • Charleston Charleston au siècle dernier. Ville d'extravagance où l'on s'enivre de plaisirs et de luxe. Ville bientôt déchirée par la guerre de Sécession, ses violences et ses larmes. Mais, sitôt la paix revenue, Charleston veut revivre. A fond. Rattraper le temps perdu.
    Au milieu de ces bouleversements, Elizabeth. Adorable, impertinente, elle provoque, séduit sans jamais s'attacher... mais ne sait résister au charme arrogant de Lucas. Fiançailles, mariage somptueux. Parcours idyllique que va vite interrompre un drame inéluctable.
    Mais Elizabeth, déchirée, seule, sait qu'elle doit se battre. Pour survivre... pour trouver enfin le véritable amour auquel elle n'a jamais cessé de croire.

    Editeur :  Archipoche
    Genre: romance historique
    Date de sortie: 1/7/2015
    Prix du livre papier : 9,65
    Version numérique: 8,99 € 
    Nombre de pages :  693

     

     

    Charleston Elisabeth n'est pas le personnage principal de ce roman et le résumé, de ce fait un peu trompeur, même si elle y tient une grande place.  

    En réalité c'est Charleston, la ville, héros de cette histoire. Ou plutôt ces habitants qui tirent leur force et leur capacité d’adaptation à une culture Charlestoniène  unique. C'est ce que démontrera Alexandra Ripley à travers les comportements de ses personnages, en particulier ceux des familles Tradd et Anson, liés par des liens de parenté. C'est dans un milieu  social semblable à celui de d' Autant en Emporte le vent que nous évoluons.

    La fresque historique débute au début des affrontements entre Yankees et Confédérés jusqu'à leur défaite pour le premier volet du roman. Dès lors le Sud subira les exactions du, tristement célèbre, général Sherman : pillages, destruction et vol des biens d'autrui et champs de ruines et tombe sous la tutelle nordiste. 

    L'auteure, originaire de Charleston,maîtrise le sujet.  Elle connait bien l'histoire de sa ville, la mentalité sudiste. Ses personnages subissent les événements majeurs frappant la capitale de la Caroline du Sud, sont confrontés à la misère, luttent pour survivre mais surtout pour conserver un semblant de train de vie propre aux aristocrates. Nous découvrons la culture et mode de vie d'une tranche de la population confronté aux effets secondaires de l'abolition de l'esclavage, mais plus particulièrement des sanctions de la défaite. 

    Le récit est compartimenté en plusieurs périodes. L'auteur insiste sur le avant et le après la guerre, et on ne peut que songer au roman de Margaret Mitchell dans lequel les mêmes problématiques sont soulevées. On retrouve donc ici les thèmes comme la nécessité de s'adapter sans pour autant rejeter le mode de vie d'antan, basé sur des fêtes, les bals des débutantes, et toute une foule de us et coutumes à la fois de l'époque et typique de la mentalité sudiste. La place des femmes dans la société et la vie de famille est conforme aux mœurs du XVIIIe siècle. De l'autorité du père, elles passent sous celle du mari. Leur rôle est limité aux maintien d'une maison et à celle de génitrice.   

    C'est donc le quotidien de ces deux familles que nous suivons au fil des ans, et le moment venu Alexandra Ripley se penchera davantage sur Elisabeth.  À travers elle, nous partagerons la vie de la jeune femme,  ses tourments, ses secrets qu'elle ne peut partager tant l’éducation du sexe féminin est figé et que l'intimité de la chambre doit rester ce qu'elle est intime.  

    L'auteure nous attache à ces personnages et à leurs destins tragiques, pour certains.  Elle nous fait aimer Pinckney, à la fois frère et père d' Elisabeth,  dont un des comportements devient incompréhensible, voire choquante, tant sa personnalité est honorable. Mais une fois remise dans le contexte Charlestonien, bien que peu charitable, elle s'explique. On ne mélange pas les torchons et les serviettes, aussi redevable, soit-on à un Shad, de basse caste.    

    Ce roman fait la part belle aux femmes qui prouvent ici leur capacité à rebondir et devenir à leur tour le soutien de famille sans aide d'un homme.

     L'on passe un bon moment à arpenter la ville de Charleston, découvrir son passé, les us et coutumes d'une population de nantis, celle qui a probablement le plus souffert des changements et des restrictions suite à la défaite. Les effets secondaires de l’abolition de l'esclavage que les Yankees ont laissés livrés à eux même, quand ils ne rejetaient pas, sont également abordés. 

    Cette saga familiale met en avant l'esprit sudiste, l'attachement des individus à leur culture qu'ils s'efforcent de maintenir, le mépris pour les petites gens et la haine des nordistes.  Un classique du genre dans ce style de roman. 

    Si le volet historique est passionnant, l'on de retrouve pas ici l'intensité d'une romance à laquelle je m'attendais. Malgré quelques rebondissements, on vibre très peu pour Elisabeth. Il y manque le pétillant de la plume de Margaret Mittchell  et la fougue de Scarlett.  

    Cependant l'on passe un agréable moment de lecture ludique et culturellement enrichissant. La plume de l’auteur est fluide et plaisante et la lecture addictive, tant l'on se demande quel destin amoureux Alexandra Ripley envisage pour Elisabeth. Joe y tiendra-t-il une place autre que le protecteur ? 

     

    J'avoue que le dénouement m'a surpris avec cette fin semi ouverte. Mais comme il existe un tome peut-être les réponses y sont-elles ? 

     

    Charleston

     

     

    Charleston L'auteur :

    Nationalité : États-Unis
    Né(e) à : Charleston (Caroline du Sud) , le 08/01/1934
    Mort(e) à : Richmond (Virginie) , le 10/01/2004

    Biographie :

    Alexandra Ripley, née Braid, est une écrivaine américaine.
    Elle a vécu à New York et en Europe avant de retourner s'installer dans le sud des États-Unis.
    Elle a publié plusieurs livres - dont Charleston (1981) (Belfond, 1983), son premier roman historique, un best-seller, et La Demoiselle du Mississippi (Belfond, 1993).

     
     
    Le détail :  
     
    Alexandra Ripley  est connue principalement pour Scarlett, la suite d'Autant en emporte le vent, paru simultanément dans vingt-trois pays en septembre 1991.
    Pas encore lu, mais curieuse, j'y songe très sérieusement tant Autant en emporte le vent est un de mes romans préférés.  
     

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    Shaena SPExtrême nord de l’Ecosse, 1214

    Quand Connor revient à CastleWhite après neuf ans d’absence, c’est pour constater que les desseins de son père, le seigneur de Caithness, n’ont pas changé à son égard : quoique grabataire et alcoolique, il n’a pas renoncé à le contraindre à épouser la fille de leur pire ennemi : le jarl des Orcades. Une Scandinave ! Quand tout le monde sait que c’est à ces chiens de Vikings qu’on doit la mort de Tormond !
    Connor est catégorique. S’il doit se marier un jour, ce sera avec une Ecossaise. Jamais il n’épousera cette sauvageonne dont il a gardé le souvenir, une gamine d’à peine dix ans, maigre, plate et farouche.
    Peu importe qu’elle ait grandi, peu importe sa beauté, ce que leurs pères peuvent comploter. Peu importe qu’il soit devenu homme, peu importe qu’elle soit devenue femme. Rien ni personne ne le fera changer d’avis.
    Pas même elle.

    Editeur : Auto-édition
    Genre: Romance historique
    Date de sortie : 18/5/2019
    Prix du livre papier :  Broché : 9,90€ 
    Version numérique: 3,99 
    Nombre de pages :  232

     

    Shaena SP4e roman d’Aurélie Depraz que je lis depuis le partenariat SP avec l’auteure.

    Jusqu’alors, j’avais plutôt assez apprécié ses œuvres, dont je trouve les romances mignonnettes cependant je ne parvenais pas à ressentir de l’émotion et de l’attachement pour les personnages.

    Certes le contexte historique y était bien décrit, tout comme les décors, mais je trouvais les amourettes de nos protagonistes un peu lisses malgré les rebondissements et estimait qu’elles se ressemblaient un peu trop.

    Dans ce tome j’ai trouvé tout ce qu’il me manquait. Je suis tombée sur le charme de Connor et de Shaena et de celui de Sean. Peut-être parce que les Highlanders me font plus vibrer que les Vikings ?

    Personnellement j’aime beaucoup que l’on donne une place aux personnages secondaires, ce que l’auteure, jusqu’ici ne faisait pas, — à tort à mon sens, car ils apportent un plus à l’histoire —. J’ai compris pourquoi en me promenant sur le site d’Aurèlie Depraz.

    Aussi, suis-je ravie qu’elle l’ait fait ce qui nous donne de belles répliques entre Connor et Sean. Des hommes comme on les rêve. Néanmoins, j’ose émettre une remarque à propos du vocabulaire employé par nos 2 personnages. Celui-ci est beaucoup trop contemporain et pas vraiment en adéquation avec la manière de parler dans les années 1200.

    Pour le reste il n’y a rien à redire. Aurelie Depraz a trouvé le bon compromis entre les descriptions posant le contexte historique et qui s’avèrent beaucoup moins lourdes que dans les premiers romans et donnent moins l’impression de nous donner un cours d’histoire.

    Encore une fois, j’ai apprécié le coté ludique et culturel, en sachant toutefois que l’auteur prend quelques libertés artistiques sans pour autant nous raconter n’importe quoi et restant sur une base crédible.

    Avec ce tome, Aurélie Depraz m’a totalement conquise, donné envie de lire une suite avec les aventures de Sean et ainsi retrouver les personnages principaux.

    On note une grande progression dans le travail de l’auteure et je ne peux qu’espérer qu’elle nous offrira de nouvelles belles aventures autres que celles de ces chers Vikings desquels elle semble s’être entichée. Personnellement j’ai eu ma dose. Je croise donc les doigts pour qu’Aurèlie Depraz cette passionnée d’Histoire nous en concocte une dans une autre période et d’autres lieux.  

    Coup de cœur pour ce roman que j’ai dévoré en quelques heures.

    Ps Je ne suis pas fan de la couverture. Cet Highlander de dos n'est pas assez sexy pour moi avec sa coupe trop sage.

     

    Shaena SP

     


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