• L'heure bleue

     

     

    Zoé, dix-sept ans, accepte l’invitation de Lise, une camarade de terminale qui lui propose de passer l’été en Grèce pour s’occuper de son jeune neveu. Elle se retrouve sur l’île privée de Dolos, plongée dans l’intimité de la flamboyante famille Stein où règnent les non-dits et les faux-semblants.
    Dans la somptueuse villa qui domine la mer, Zoé peine à saisir les clés de l’univers lisse et clinquant de ce monde qui n’est pas le sien. Que s’est-il passé avec la précédente baby-sitter pour qu’elle refuse de garder l’enfant pendant les vacances ? Et de quoi souffre Rose, la splendide soeur de Lise qui crée un malaise à chacune de ses apparitions ? Adam, son mari, semble l’ignorer totalement et ne pas être non plus à sa place au sein de sa belle-famille.
    Prise dans le chassé-croisé des tensions et des manipulations qui s’exacerbent dans la chaleur estivale, Zoé va vivre une épopée intime qui ressuscitera les fantômes de son passé et la fera entrer sans ménagements dans l’âge adulte.

     

     

     

     

     Je me suis laissée transporter à Dolos dans une île paradisiaque  grecque, dès l'instant où la couverture a accroché mon regard. Ne connaissant pas du tout l'auteur c'est le résumé qui en a déterminé l'envie de cette lecture. Et je remercie NetGalley et les Éditions Laffont pour m'avoir permis de le faire .

    Les thèmes sont bien plus forts que ne le laisse penser cette magnifique image de maison à flanc de falaise entre les bleus de la mer et du ciel.

    Zoe, jeune fille ordinaire ,celle à qui toute jeune fille peut s'identifier, bucheuse issue d'un milieu modeste , brillante étudiante  qui va intégrer Science Po va pendant le temps des vacances devenir la nounou d'un petit garçon alliant ainsi plaisir et travail.Cette jeune fille au passé douloureux va découvrir un monde qui n'est pas le sien et découvrir que le pouvoir et l'argent ne rend pas les gens plus heureux.

    L'auteur nous offre une approche psychologique des personnages, toutefois bien que le nombre ne soit pas très élevé et que toute la famille  Stein est concernée par le cas de Rose, certains le sont très superficiellement.

    Nous avons bien sur l’incorrigible égoïste de Lise, enfant gâtée et manipulatrice, la mère froide et distante, le père plutôt paternaliste, Adam l'artiste et gendre mystérieux, Ben l'enfant et l'énigmatique Rose.

    Et Zoe qui cherche sa place , et doit faire face à ses TOC qu'elle traine depuis la mort de son petit frère Nino, décès qui ne sera expliqué une fois que nous serons bien avancés  dans la lecture. Cependant  les cachotteries que veut nous faire Elsa Vasseur sont très vite éventées et la trame de l'histoire particulière prévisible .

    L'on s'attache toutefois un peu ux personnages  , y compris à Rose, toutefois il manque un peu d'émotions, meme quand le drame survient. La tension dans la famille Stein  qui refuse d'admettre la réalité  n'est pas vraiment palpable,à peine dans quelques scènes éclats de Rose.

    Le thème récurent de la bi-polarité et les conséquences néfastes pour tous est bien là, mais n’émeut que partiellement.

    Un roman mêlant suspens et vie initiatique, très agréable à lire, un style fluide, descriptif qui nous transporte dans les îles grecques mais dans lequel l'ambiance un peu lourde attendue , n'est pas au rendez vous, tout au moins pas assez pour moi. Je suis restée également sur un sentiment d’inachevé.  Cependant la fin n'est pas vraiment pas une surprise car comment aurait-il pu en être autrement quand il existe encore des non-dits?

    Toutefois  j'avoue que j'ai quand meme dévoré ce livre, et passé un agréable moment et que malgré que moi il manque un peu de profondeur, le suspens, le coté psychologique sont là, où on les attend et en font un roman à découvrir et adapté à tous restant malgré les sujets forts un peu léger.

    Une petite question me turlupine , le lien entre le titre et histoire

     

     

     
    Badge Lecteur professionnel
     
     
     
    Extraits citations
     
    " elle se demanda si l'insignifiance n'était pas au fond, pire que la laideur explicite et cette pensée acheva de la démoraliser"
     
    " sans doute aurait-il dû déceler dans cette frénésie l'un des symptômes de sa maladie et cette abondance de vide qu'elle cherchait à conjurer"
     
    "il est probable que ce qu'on désire  très fort très jeune et que l'on n'a pas eu, reste la seule possession valable"
     
    "l'existence était à l'image du sandwich litigieux: une fois quelle vous était déchue, il était impossible d'en changer, et il fallait poursuivre coute que coute en s'efforçant d'oublier son arrière gout de brulé"
     
    " la tristesse a une date de péremption, Comme le bonheur, c'est un sentiment entier, organique, qu’il faut saisir au bon moment afin d'en conserver la fraicheur intacte"
     
    ©E.Vasseur
     
     

    Enregistrer

    Enregistrer

    Enregistrer

    Enregistrer


    Tags Tags : , , , , , ,
  • Commentaires

    1
    Gaoulette
    Dimanche 21 Août 2016 à 14:17
    Comme moi je n'ai pas compris le titre. Et aussi un petit manque d'émotion. Mais une histoire sympa pour un premier roman
    2
    Dimanche 21 Août 2016 à 17:04

    J'ai beaucoup entendu parlé de ce livre à découvrir

    3
    Lundi 22 Août 2016 à 08:43

    bel avis ! bonnej ournée

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :