L'été s'achève à Plaka, un village sur la côte nord de la Crète. Alexis, une jeune Anglaise diplômée d'archéologie, a choisi de s'y rendre parce que c'est là que sa mère est née et a vécu jusqu'à ses dix-huit ans. Une terrible découverte attend Alexis qui ignore tout de l'histoire de sa famille : de 1903 à 1957, Spinalonga, l'île qui fait face à Plaka et ressemble tant à un animal alangui allongé sur le dos, était une colonie de lépreux ...
Quels mystères effrayants recèle cette île que surplombe les ruines d'une forteresse vénitienne ?
Pourquoi, Sophia, la mère d'Alexis, a-t-elle si violemment rompu avec son passé ?
La jeune femme est bien décidée à lever le voile sur la déchirante destinée de ses aïeules et sur leurs sombres secrets ...
Bouleversant plaidoyer contre l'exclusion, L'Île des oubliés, traduit dans vingt-cinq pays et vendu à plus de deux millions d'exemplaires, a conquis le monde entier.

 

 

 

j'ai eu un peu de mal au début et me suis demandé si les critiques négatives sur ce best- seller n'étaient pas fondées finalement

Puis , au fil des pages je me suis trouvé très accro, à ce roman

D'abord j'ai craqué pour le coté pédagogique: histoire crétoise , à travers les évènements historiques (invasion Allemande et résistance crétoise),  sa culture, sa musique

 Et les conditions de vie des lépreux  à Spinalonga

J'ai aimé les personnalités des protagonistes , sans exception de différentes manières  , de Giorgi à Maria en passant par  Fontani et sa famille, à Alexis et Sophia.

J'ai été touchée par le dévouement des Dr Lapakis et  Kyritsis

j'ai compris partiellement la personnalité perturbée d' Anna influencée par sa propre histoire avec ses propres mécanismes de défenses , même si je l'ai trouvé très peste , égoïste voire mesquine et ce jusqu'au bout de sa fin tragique

Quand à Maria et Giorgi, entrainés par les vagues de leur vie,subissant, il est vrai bien plus souvent ,que se battant (n'oublions pas  que la Grece est un pays de tragédies ),je les trouve crédibles dans leur comportement, fidèles à eux même et en ce qu'ils croient juste de faire . Les conseils  c'est si facile d'en donner

L'essentiel du roman tourne autour de la vie à Plaka et Spinalonga, les premiers chapitres sont juste une introduction ,la porte ouverte pour qu' Alexis se précipite vers son passé , y découvre ses " honteux " secrets de famille

De la lèpre je ne savais pas grand chose, oui je connaissance l’existence  des léproseries, personne n'ignore chez nous que l'Ile du Friol au large de Marseille hébergea une léproserie en 1820 et l’hôpital Caroline existe toujours,en dehors de sa mission première

C'est pourquoi j'ai trouvé ce roman très instructif ,abordant  ce sujet très intéressant à une époque ou seul le traitement était une exclusion prophylactique  à une période  ou l'on pensait cette maladie incurable

Bien évidemment de cette exclusion découle bien des comportements,par peur et ignorance

le sujet est très bien traité par l'auteur

le style est agréable , avec de nombreuses références culturelles : musique, cuisine,codes

 

  

 

 

Spinalonga histoire de la léproserie

 

 

 

Extraits citations

 

"mettez 2 grecs ensemble et vous aurez une dispute"

 

" Chaque petit rectangle était un signe d’espoir, une preuve que la vie était supportable sur cette île"

 

" -Se sent on different quand on a la lèpre

- D'une certaine façon , non

Pourtant je  suis différente parce que j'ai été exilée ici"

 

" la plupart des Crétois s'imaginaient que tous le lépreux étaient aussi ravagés par le mal que ces patients là, et leur proximité suffisait à les dégouter"

 

" A l’échelle de ce mal ancestral, le plus ancien que l’humanité est connu, une ou deux années représentaient un battement de cils"

 

" des tasses et des soucoupes avaient été abandonnées sur les tables du kafenion et , dans la salle de classe,un livre ouvert était posé sur le bureau"

 

" si nous ne voulons pas laisser le monde sombrer dans le chaos, nous devons libérer l'amour qu’habite le cœur de tout homme . Ces mots trouvaient un echo chez les membres de la colonie, bien conscients des troubles et des souffrances dont ils avaient été protégé sur leur île"

 

et pour se mettre dans l'ambiance

 

et pour finir quelque chiffres officiels m

montrent que près de 182 000 personnes, résidant principalement en Asie et en Afrique, étaient infectées au début de 2012, et que 219 000 nouveaux cas environ ont été notifiés en 2011

 En e-pub

ICI