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Dans l’Angleterre du XIIème siècle ravagée par la guerre et la famine, des êtres luttent chacun à leur manière pour s’assurer le pouvoir, la gloire, la sainteté, l’amour, ou simplement de quoi survivre. Les batailles sont féroces, les hasards prodigieux, la nature cruelle. Les fresques se peignent à coups d’épée, les destins se taillent à coups de hache et les cathédrales se bâtissent à coups de miracles… et de saintes ruses. La haine règne, mais l’amour aussi, malmené constamment, blessé parfois, mais vainqueur enfin quand un Dieu, à la vérité souvent trop distrait, consent à se laisser toucher par la foi des hommes.
Ken Follet, le maître du suspense, nous livre une œuvre monumentale dont l’intrigue, aux rebonds incessants, s’appuie sur un extraordinaire travail d’historien.
Un roman passionnant rendant hommage à la confrérie des bâtisseurs avec force détails, parfois trop
De l'action et des rebondissements , on en est essoufflé quelquefois
Aliéna, Jack, Tom le Bâtisseur, la mystérieuse Ellen , Le Prieur Philip des personnages attachants dont on suit les réussites et les malheurs du quotidien en espérant une fin heureuse
Livre prêté par une copine j'ignorais qu'il y en avait eu un film çà prouve que je suis plus lecture que télé
Extrait
qui traduit bien l'intensité du livre et ses moments forts
Un livre passionnant qui m'a incité à me documenter et permis de 'm’enrichir culturellement , tout comme j'aime
Gros coup de
Si le sujet vous intéresse suivre les liens
Le fond Historique de la guerre Civile
Les Bâtisseurs le Compagnonage
qui n'a eu de cathédrale que dans l'imagination débordante de Ken Follet
Livre lu en Decembre 2012
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Le temps était clément, offrant cette lumière de début de printemps qui insuffle de la beauté jusque dans les décors les plus usés ; dehors, des hirondelles se chamaillaient bruyamment dans les haies. Sa première pensée lucide fut : « Cette maison est comme nous. Elle a été désertée, abandonnée. Maintenant, elle va veiller sur nous, et nous la ramènerons à la vie. »
Lorsque son mari meurt sans crier gare, lui laissant une montagne de dettes, Isabel Delancey doit radicalement changer de train de vie. Elle n’a d’autre choix que de déménager avec ses deux enfants pour s’installer à la campagne, dans une maison de famille délabrée. Tandis que les murs s’effritent autour d’eux, et que ses dernières économies fondent comme neige au soleil, Isabel espère pouvoir compter sur le soutien de ses voisins. Elle ne se doute pas que sa simple présence au village a réveillé de vieilles querelles... Les vies s’entrechoquent, et Isabel va découvrir que faire de cette maison le « home sweet home » dont elle rêve est un combat de chaque instant.Le dernier Jojo Moyes, comment résister à cette proposition de LC avec ma binomette Gaelle ? Quand la plume de l'auteure vous emporte dans des romances émouvantes et réalistes, et qu'elle nous brosse des portraits plus vivants que nature, que les ambiances sont si travaillées que nous vivons le quotidien des protagonistes comme si nous y étions, qu'elle vous remue aux tripes avec des histoires qui n'ont cependant pas toujours des fins heureuses ?
C'est évident le lecteur fan de la plume fluide, poétique, de la puissance des personnages de Jojo Moyes ne peut pas résister. Mais après le coup de foudre ressenti à lecture d' Avant toi pour les personnages de Will et Lou , la barre est haute.
J'ai eu un mal fou à entrer dans la première partite de l'histoire, dans celle ou l'auteure pose les bases de cette aventure. Le rebut est assez de concertant et l'on pourrais meme croire qu'il y une erreur de personnages sur le résumé
La maison espagnole, cette ruine, objet de convoitise pour certains et juste un "toit" pour d'autres se trouve être le personnage principal de cette histoire.
Un peu trop à mon gout dans un premier temps et de descriptions en descriptions, de longues parties traitant de l'immobilier, je me suis même ennuyée. Le début est tellement de concertant que j'ai cru que le résumé ne correspondait pas à l'histoire
Cependant dans la première mi-temps l'auteur nous présente tous les protagonistes, en brosse des portraits physiques mais surtout psychologiques aboutis, nous attache à eux. L'auteure ancre son histoire dans un contexte réaliste : difficultés du quotidien, le deuil, les mensonges,vie commune et l'amour pour l'autre qui se délite, statut des uns et des autres, a priori bien plus présent dans un petit village dans lequel Isabel tout a sa passion, la musique , et à mille lieux des contingences matérielles dénote un peu.
Dans un premier temps, elle en est même agaçante, malgré sa naïveté et son coté rêveur, son attachement inconditionnel pour un violon, son coté immature. Kitty, Thierry les enfants attirent la sympathie et la compassion bien plus que cette femme hors de la réalité.
Que dire de Byron, ce jeune homme taciturne, droit et honnête à l'image entachée par son passé, l'opposé de Matt, froid et manipulateur ?
Dans ce roman, nous allons partager l'histoire de plusieurs familles, celle de Matt et sa femme Laura, celle d' Isabel et des ses enfants, et celle de Byron. Des histoires qui vont se croiser, des vies qui s’entrechoquent, et nous allons assister à quelques psychodrames , particulièrement bien concoctés par l'auteure qui sait superbement nous surprendre au moment où l'on ne s'y attend pas.
Donc après la lecture d'une première partie un peu longue et ennuyeuse, et je dit bravo maestro, l'auteure note après note, nous enchante avec une partition subtilement écrite pour nous scotcher comme elle sait si bien le faire. Elle est parvenue à me rendre addict à cette aventure, à ses personnages principaux et secondaires comme les cousins Henry et Asad, Anthony et meme Laura la femme de Matt, personnage que l'on ne peut que détester bien sur. Quand au vieux Pottisworth, très peu présent cependant, quel bonhomme ! Que dire de la maison elle même ? Cette demeure ancestrale qui va bouleverser bien des vies ?
Un roman surprenant à découvrir, pas un coup de cœur, mais cela sera-t-il possible après Avant toi ?
Extraits citations
"une maison ne peut pas être la cause de tout. Les gens sont responsables de leur destin"
"En quoi un foyer était-il constitué? Deux enfants endormis à l'étage, pour commencer"
"-mais Anthony c'est ton père..
(..)
-Ça ne suffit pas en faire quelqu'un de bien "
"Si vous voulez amuser Dieu, raconter lui vos projets"
"il n'y avait rien de doux dans le chagrin. Il se fracassait sur vous comme une vague puissante sur la rive et vous inondait, menaçait de vous engloutir"
© J.Moyes
22. Un livre dans lequel il pleut
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1875. Dans le but de favoriser l’intégration, un chef cheyenne, Little Wolf, propose au président Grant d’échanger mille chevaux contre mille femmes blanches pour les marier à ses guerriers. Grant accepte et envoie dans les contrées reculées du Nebraska les premières femmes, pour la plupart « recrutées » de force dans les pénitenciers et les asiles du pays. En dépit de tous les traités, la tribu de Little Wolf ne tarde pas à être exterminée par l’armée américaine, et quelques femmes blanches seulement échappent à ce massacre.
Parmi elles, deux sœurs, Margaret et Susan Kelly, qui, traumatisées par la perte de leurs enfants et par le comportement sanguinaire de l’armée, refusent de rejoindre la « civilisation ». Après avoir trouvé refuge dans la tribu de Sitting Bull, elles vont prendre le parti du peuple indien et se lancer, avec quelques prisonnières des Sioux, dans une lutte désespérée pour leur survie.Une suite à 1000 femmes blanches, un roman lu à sa sortie et dont je n'avais pas fait la chronique à l'époque, un coup de cœur comme de nombreuses lectrices, je ne pouvais donc pas passer à coté. Et pour ce faire une LC avec ma binomette de lecture Gaelle, pour changer.
Jim Fergus a pris son temps pour écrire un deuxième volet à sa saga et vient donc nous surprendre quand on ne l'attendait plus.
J'avoue qu'il m'a fallu me ré-imprégner de l'ambiance initiale, me remettre en mémoire les divers personnages du premier tome pas évident au bout de 17 ans, mais tout est revenu très vite.
Grace à la belle plume de l'auteur je suis à nouveau tombée sous le charme de cette tribu cheyenne.
Jim Fergus reste fidèle à une méthode qui marche. Deux narratrices se succèdent au cours de ce page-turner alternant scènes de vie quotidienne et tableaux guerriers: Les soeurs Kelly, seules survivantes du massacre de leur village; et Molly McGill, toute dernière recrue du programme, institutrice d'origine écossaise passée par la prison. 3 femmes dont les histoires personnelles m'ont émue au point d'avoir la larme à l'oeil.
Comme dans le précédent tome l'auteur dénonce la politique gouvernementale de l'époque et avec quelle application il a traqué tout un peuple de natifs dans le but de les exterminer afin de pouvoir offrir les terres ancestrales aux colons américains.
Jim Fergus nous offre une épopée fabuleuse dans laquelle il rend un vibrant hommage à la culture indienne, tout en dénonçant les effets pervers du système économique contemporain qui pousse tout un peuple fragilisé par un cantonnement dans des réserves (oserons nous dire ghetto ?) à des addictions nocives et en perd ce qui faisait sa force.
Ce tome est particulièrement émouvant, avec d'inoubliables héroïnes, les sœurs Kelly, Molly McGill, Lady Hall, Martha, Lulu la française... D'autres personnages masculins nous toucherons également comme Hawk, Christian l’aumônier pacifiste et le capitaine Bourke. Nous retrouvons Gertie et d'autres personnages du tome précèdent.
Une histoire donc à plusieurs voix, (avec celle du narrateur J.W Dodd ) mais une seule écriture, légère, énergique, à la fois enjouée et grave, avec de sublimes portraits de femmes.
Un nouveau coup de cœur pour cette épopée romanesque , un chant d'amour pour la culture indienne et les femmes.
Petite remarque, un coquille dans le résumé, nos protagonistes se mêlent à plusieurs tribus indiennes mais en aucun cas il n'est fait mention de prisonnières de Sioux
Extraits citations
"Quand un jeune enfant meurt... (...) Tout ce qu'il y avait avant, ce que nous étions, ce qu'il était, tout ce qu'il aurait pu devenir, et nous avec, tout cela disparait, effacé comme un coup de craie sur le tableau noir"
"-non ils continuent à se battre parce qu'ils préfèrent mourrir que de renoncer à leur mode de vie"
(.) Parce que qu'on gagne ou qu'on perde, on se bat pour la bonne cause ...
-(..)vous êtes prêtes a mourir pour un peuple qui n'est pas le votre ?"
"la captivité vous réduit à l'impuissance et toute résistance devient inutile"
"ils massacrent des animaux sauvages pour mettre leurs vaches à la place... exactement comme ils massacrent les sauvages tout court pour s'installer eux-mêmes"
" ceux sont les mères et non les guerriers qui créent un peuple et forgent sa déstinée" Luther Standing Bear, chef oglala lakota
©J.Fergus
8.Un livre qui raconte l'histoire d'une vengeance
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Il s'agit d'un spin-off de Maybe Someday !
Quand il a l'opportunité de s'installer en colocation avec une jolie blonde, Warren accepte sans hésiter. Ce pourrait être une expérience excitante... Mais peut-être pas. Surtout quand cette coloc est Bridgette, une fille un peu froide et très têtue. Rapidement, la tension est tellement palpable que ces deux-là ont du mal à rester dans la même pièce. Mais Warren a une théorie : quand on est capable de tant de haine pour une personne, on peut facilement transformer ces sentiments en passion. Et il a bien l'intention de le tester sur Bridgette. Réussira-t-il à réchauffer son coeur et lui apprendre à aimer ? Peut-être. Mais peut-être pas.
Après avoir terminé Maybe someday, j'étais curieuse de découvrir le Spin off qui nous raconte la relation tumultueuse entre Waren et Bridgette.
Je dois dire que autant j'ai adoré le précédent volet autant j'ai eu beaucoup de mal avec celui-ci. Si dans le précèdent tome Waren est plutôt drôle et attachant, je l'ai trouvé, ici, totalement immature et tête à claques avec ses plaisanteries lourdes et débiles tout juste digne d'un ado. Son attirance addictive pour Bridgette ne m'a pas convaincue. les scènes de sexe répétitives m'ont ennuyée et les blagues ne m'ont pas amusée du tout.
L'auteure attire notre intérêt avec le secret dévoilé de cette dernière, et nous comprenons désormais l'addiction de Waren pour le porno, cependant ce n'est pas suffisant, cette aventure est bien trop traitée superficiellement et l'on ne parvient pas dans cette histoire bien trop courte à éprouver des sentiments et de l'émotion.
Un spin-off décevant qui n'apporte pas grand chose de plus que nous ne sachions déjà. Car bien sur il est évident que nos deux protagonistes qui se déchirent, éprouvent quelque chose de plus que l'attirance sexuelle et tout était déjà dit dans le précédent volet. Les sentiments entre nos deux protagonistes sont trop peu développés au dépend de scènes sexuelles. Un genre de Ugly Love mais qui tient beaucoup moins la route parce que ces personnages ci sont beaucoup moins charismatiques.
Fan de Colleen Hoover, je suis très déçue par ce tome qui à mon sens n'a aucun intérêt.
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