• Chemins croisés

     

    Je vous livre ce récit, non prémédité, non programmé, en souhaitant qu’il vous marque autant que le firent pour moi les faits rapportés. Le décès soudain d’un ami de toujours m’a amené à prendre la plume. Ce fut une nécessité intérieure, une exigence irrépressible et j’espère que cette histoire sera pour vous, comme elle l’a été pour moi, l’occasion de réfléchir à la place de l’amitié dans l’existence. »

    De ses années d’enfance à l’âge de sa retraite, Claude Colson choisit ses souvenirs et égrène les grandes étapes de sa vie et de celle de son ami Pierre. Mêlant au récit de multiples détails et anecdotes d'époque, Chemins croisés nous fait revivre l’évolution de soixante ans d’amitié ch’timi et sait nous présenter la vie, précaire et inattendue, dans toute son acuité et sa fragile beauté.

    L’auteur, Claude Colson est né en 1949 dans le Cambrésis (Nord) où il a longtemps vécu. Venu à l’écriture par la poésie, il a publié de nombreux récits et romans.

     

    Chemins croisés

     

    Merci à Babelio et aux éditions  Rémanence pour m'avoir permis de découvrir ce roman dans  le cadre de Masse critique

    Changement de style litteraire avec cette lecture autobiographique, et un petit plongeon dans les années 50, que je n'ai pas connu , pas encore née. Pour autant, j'ai apprécié cette lecture, avec un peu de nostalgie, car je me suis revue dans les préaux d'école, et j'ai connu cette ambiance et ces amitiés simples, ces jeux de rue, le catéchisme, (10 à 15 ans plus tard c'était encore comme çà) le tout de manière un peu différente bien sur , je suis une fille.

    J'ai énormément goûté au style de l'auteur qui sait rendre les ambiances, et les décors. Un style fluide agréable et riche en vocabulaire ce qui rend le récit très agréable.

    Nous suivons donc l'auteur , comme si nous feuilletions son album photo personnel,  de la mort de Pierre en passant par leur jeunesse commune, sa vie d'adulte et jusqu’à  sa retraite et nous revenons au décès de son ami d'enfance. la boucle est bouclée, Il parait  que c'est ainsi que se doit être.

    Il nous montre comment nos chemins se croisent et se décroisent au fil du temps, certaines amitiés en font les frais , d'autres perdurent, meme si les relations ne sont pas très régulières.

    C'est très nostalgique, et pas triste pour autant, c'est frais et plein  de vie, de ces souvenirs de jeunesse, de cette insouciance qui lui est propre . Puis au fil des ans , le terme  de notre vie se profile à l'horizon et c'est avec le départ des autres que l'on en prend conscience. Pourtant ne  peut on pas dire comme Emily Brent dans 10 Petits nègres  "Au printemps de la vie nous sommes déjà morts "?  tellement il est vrai que dès notre naissance nous mourrons chaque jour.

    Cette lecture nous interroge sur les choses essentielles de la vie

    Que reste- t-il de l' homme après sa mort , comment le conserver dans les mémoires ?

    Pourquoi pense -t-on que le rythme  de la vie s'accèlere ,passé un certain age ? Enfant nous souhaitons grandir vite, devenir adulte et à l'âge adulte, nous rêvons de notre enfance passée. 

    Ce roman traite également des changements inhérents au modernisme et les répercussions positives et négatives. Pour l'auteur qui a connu un tout autre mode vie plutôt convivial, c'est assez négatif et à vrai dire je le suivrais assez sur ce terrain, pour autant, c'est un bon sujet à débat.

    Pour terminer je dirais que la page de couverture est vraiment belle, et c'est elle qui me fait dire que j'ai l'impression de suivre l'auteur à travers son album photo.

    Un livre court de 110 pages qui se lit très vite, touchant et plein d'émotions, une histoire dans laquelle chacun de nous peut se reconnaitre

     

     

     Extraits citations

     

    " avec le recul, il me semble que l'apparition de la télévision dans les foyers a été la première étape d'une évolution inexorable vers un repliement sur soi- au mieux sur la famille-des individus-cet individualisme entrainant une quasi disparition de la solidarité sociale. D'aucuns ont appelé çà le progrès"

     

    " j'ignorais alors, qu'un nouveau mode d'existence , la modernité, dans la mise à disposition d'une voiture, allait entrainer vers les 30 Glorieuses, la distension des liens familiaux et paradoxalement, la solitude pour de nombreuse personnes"

     

    " l'amour se donne du vivant des êtres chers"

     

    "On dit que l'étoile filante qu'est l'individu ne s'éteindra pas  complétement tant qu'il restera un peu de son souvenir dans l'esprit d'un autre"

     

    " ce n'est pas parce qu'un morceau de Bach a une fin qu'il n'en est pas  sublime.

    Luc Ferry"

     

     

     

     

     

     

     

     


    1 commentaire
  •  

     

    Le jour, elle est Lady Georgiana, la soeur d'un duc, ruinée avant sa première saison dans la pire espèce de scandale. Mais la vérité est beaucoup plus choquante - dans les coins les plus sombres de Londres, elle est Chase, le mystérieux inconnu fondateur du plus légendaire cercle de jeu de la ville. Pendant des années, sa double identité est restée cachée ... jusqu'à maintenant.

    Brillant, entrainé, beau comme un péché, Duncan West est intrigué par la belle femme ruinée qui est d'une manière ou d'une autre connectée à ce monde de ténèbres et de péchés. Il sait qu'elle est plus que ce qu'elle semble être et il faut le vœux de découvrir tous les secrets de Georgiana, mettant à nu son passé, menaçant son présent et risquant tout ce à quoi elle tient ... y compris son cœur. 

     

    Le cercle des canailles Tome 4

     

     Petite parenthèse avant de commencer : Attention ne pas lire cette chronique sans avoir lu les précédents tomes, certains éléments révélés et qui sont en lien avec les opus antérieurs  gâcheraient le plaisir de découvrir cette saga.Il faudrait même ne pas lire le résumé qui en dit trop, beaucoup trop.

    J'attendais avec impatience le dernier volet de cette saga, je l'attendais depuis le premier tome. Oui je voulais tout savoir sur l’énigmatique propriétaire de l' Ange déchu, ce club le plus canaille de Londres où dans lequel vient se perdre , un  peu plus chaque jour, la belle aristocratie Londonienne.

    Ces lords et ladies, les premiers à dénigrer, salir ses propres pairs, suivant une logique plutôt aberrante, comme nous avons pu le voir dans les précédents opus, en découvrant les aventures de Bourne, Cross et Temple. C'est ce que dénonce finalement l'auteur en nous dépeignant une aristocratie, un monde de gentlemen,  pas si propres que çà , ni si gentlemen non plus d’ailleurs, cachant leurs secrets plutôt inavouables, et pourtant jugeant les autres ne se conformant pas aux règles de bienséance , de manière implacable, détruisant et ruinant des réputations.

    Je ne spoilierais pas en disant que c'est qui est arrivé à Georgiana/ Chase , l'identité de Chase est révélé dans le résumé, et j'ai trouvé que c'est dommage, bien que dès la fin du Paria nous le devinions déjà.

    Une fois encore l'auteure ,s'attache aux convenances ,conventions, règles de vie, de l'époque, la place d'une femme n'est pas très enviable même chez les aristocrates, mariage convenu, place importante de l'argent, des titres de noblesse...  Le statut de la femme dans la société .Et la place de l'amour dans tout çà ?

    Ah oui très importante pour l'auteure , dans ces romances.

    J'attendais donc de connaitre l'histoire de Chase , son passé, comme ceux des autres compères.Je me l'étais imaginé Chase bien sur, le visualisais très bien  à chaque épisode, mon imagination débordante me le projetait beau ,blond, grand et très classe. Et patatras, Chase est une femme. Vous vous demandez forcement si j'en ai été déçue et bien étonnement, non.

    Pour autant , ce quatrième volet ne m'a pas enthousiasmée autant que les autres ,  énormes coups de cœurs pour les précédents  tomes, C'est sur mes attentes se trouvaient surement trop hautes comme de toujours.

    Nous y retrouvons Ducan West , un journaliste membre du club, avec des secrets que Chase ne parvient pas à découvrir, qui tombe sous le charme de Lady Georgiana. Une lady peu conventionnelle, une battante qui par la force des choses a fait des choix de vie.

    Georgina véritable séductrice, par ses atouts physiques (oui je la voit bien correspondre à la magnifique page de couverte) et sa personnalité forgée par son destin nous tient sous sa coupe,tout comme elle  tient tout le monde, de sa main de fer dans un gant de velours.  parfois un brin hésitante , un peu en désaccord avec la personnalité de Chase , mais mettons çà sur son trouble et son attirance pour Duncan, et l'Amour, qui fait perdre les moyens  à tous. Et ,je dois l'avouer je m'y suis laissée prendre aussi.

    Non, non mes propos  ne sont pas ambivalents, j'étais moins enthousiasmée mais j'étais quand même sous le charme de cette histoire. et de son personnage principal, enfin peut être pour être franche , en analysant bien je crois que c'est Duncan qui porte cette histoire plus que Chase. Duncan et ses secrets que nous découvrirons en fin de lecture, bien que l'on s'en doute un peu.  Parce que ceux de Chase/ Georgiana, nous sont dévoilés très vite.

    Ce fut aussi un grand plaisir de retrouver nos canailles et leurs épouses, d’apprécier encore les liens qui les lient entre eux, cette amitié puissante, et l'Amour  qui rime ici avec toujours

     Dans cette série, l’auteur nous propose un éventail de héros hétéroclites.,Un plume  toujours aussi agréable et un style addictif, des dialogues savoureux entre les protagonistes. Le tout est très rythmé avec du suspens

     Je conclurais en disant que j'attendais une fin à cette série peut être un peu plus flamboyante, mais je ne saurais dire quoi. Enfin comme de toujours , j'attends peut être trop , un je ne sais quoi des sagas  et de leurs  personnages attachants que j'ai du mal à quitter

     

     

     

     

     

    Jaquette VO

     

     

     

    Extraits citations

     

    Lady Déshonneur, l'appelait on, en partie à cause de lui, Et peut importe qu'elle incarne ce qu'ils adoraient : la jeunesse, l'aristocratie et la beauté."

     

    "A une époque où elle avait cru aimer d'amour, où elle avait pensé que cette passion la rendait invincible Que ensemble l'homme quelle et elle pouvaient conquérir le monde. Puis elle s’était retrouvée brisée. Et seule"

     

    "comme si la dame en question était responsable des cartes qu'on lui avait distribués Comme si elle ne devait pas uniquement au destin son statut de femme et conséquent d’inférieure.

     

    "- avec ses jolis mots et ses caresses encore plus jolies, l'amour m'a deja séduite, et je l'ai payé très cher"

     

    "- il y a une dizaine de jeux, et vous choisissez toujours la roulette. Pourquoi ?

    - C'est le seul qui dépend du destin, le seul qui échappe aux calculs Le vrai gain , c'est le plaisir du risque"

     

    "Thémis et Némesis

    -  la Justice et la Vengeance

    -Les 2 faces d'une même pièce (...)

    - laquelle êtes vous ?

    - Je ne peux pas être les 2 ?"

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

    LC : Les gens heureux fument et  boivent du café

     

    "Ils étaient partis en chahutant dans l'escalier. J'avais appris qu'ils faisaient encore les pitres dans la voiture, au moment où le camion les avait percutés. Je m'étais dit qu'ils étaient morts en riant. Je m'étais dit que j'aurais voulu être avec eux."
    Diane perd brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l'exception de son cœur, qui continue de battre.
    Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l"existence.
    C'est peut-être en foulant la terre d'Irlande, où elle s'exile, qu'elle apercevra la lumière au bout du tunnel.

     

     

    LC : Les gens heureux fument et  boivent du café

     

     

    Depuis un petit moment la jaquette me faisait de l'oeil , l'histoire aussi, mais le titre à rallonge me rebutait un peu. Pour autant c'est un pur hasard et non pas un choix délibéré malgré cette tentation que ce roman qui s'est trouvé  dans ma PAL, de ces livres que la patronne de ma fille m'offre plutôt que de les jeter

    Oui ! oui ! hurlez au sacrilège les "librivores", vous en avez le droit, certains jettent les livres après la lecture

    Donc moi ,super chanceuse, j'en profite depuis.

    Le choix de cette LC c'est à Pat ma "binomette "que je le dois.

    C'est un roman troublant, j'ai été assez retournée par la souffrance, et l'état de dépression de l'héroine dans la première partie de l’histoire Touchée par ce drame si plausible, traduit avec beaucoup de réalisme par l'auteur.  Se reconstruire après un deuil est parfois pour certains,  impossible et il s'en dit que c'est  pathologique. Nous avons donc une jeune femme qui  un an après la mort de son mari et de sa fille, va brusquement fuir sa vie et les proches qui lui restent vers l' Irlande,laissant croire qu'elle souhaite reprendre sa vie  en main Pour autant j'ai plutôt cru dans un premier temps que bien au contraire, elle souhaitait s'éloigner de la seule personne ( Felix) capable  de la tirer vers le haut.

     Si les références au drame sont vraiment émouvantes , les personnages quand à eux sont assez lisses et superficiels. Felix  l'ami homosexuel qui ne parle que de  ses aventures nocturnes, des parents froids et glaciaux et plein de principes , des  propriétaires  Irlandais très ,très avenants, et à l'opposé, un voisin Edward bourru et incroyablement grossier, même Judith m'a laissé de marbre et que dire de Diane l'héroine qui est parvenue à me hérisser.

    Cette relation conflictuelle, entre personnes assez peu sympathiques est assez fatigante, si brutale et incompréhensible.Personnellement je me serais tenue à distance de cet olibrius,  je  ne peux croire que quelqu'un se lance dans une telle vendetta encore moins une femme fragile et blessée. Le  brusque changement qui évolue vers une romance ( on parle d'amour même, et vraiment après un deuil pareil, si peu réaliste)  ne convainc pas, malgré le coté phase de reconstruction . Le style très factuel n'aide pas, les dialogues sont cassants,et même si parfois l'auteur tente de faire preuve d'humeur, çà ne fonctionne pas. Même l'arrivée de folle furieuse de Mégan et les explications sur l'étrange comportement d' Edward ne m'ont pas émue. Et que dire de la toile de fond qu'est l'Irlande, réputée pour des paysages sublimes, et bien pas du tout planté le décor

    Si les gens heureux lisent et boivent du café il est clair que les malheureux fument et boivent également BEAUCOUP d'alcool et de café. Assez normal pourrions nous dire, mais ici les scènes de ce genre sont assez répétitives

    Pour conclure ,je me suis très rapidement ,terriblement ennuyée après une belle mise en bouche et un quatrième de couverture assez prometteur

    Un deuxième ? pas du tout emballée de découvrir la suite des aventures de ces protagonistes.

     Un livre auto-édité qui semble avoir été très bien perçu du public. Bah il en faut pour tous les goûts , parce qu'après ma lecture les avis sont très controversés

     

     

     

     

     

     

    Extraits citations

     

     

    " tant qu'il était dans mes  bras il ne pouvait pas me quitter"

     

    "il voulait que j'aille meiux. Moi pas. Que pourrais je inventer ?"

     

    " que mes parents n’insistent pas pour que je rentre pour les fêtes, çà n'avait rien de surprenant. Leur fille veuve et dépressive aurait fait tache dans au milieu de leur diner mondain."

     

     

     

     

     

     

     


    5 commentaires
  •  

    Un mois après le tremblement de terre de Kobe en 1995, les secousses continuent dans le coeur des Japonais ... Les séismes intérieurs déplacent les solitudes ordinaires, réveille les consciences endormies ou ravive le feu de la vie. A travers six variations, Murakami effleure, avec une infinie délicatesse, la faille intérieure présente en tout être.

     

    Challenge 1 mois 1 illustration :Après le tremblement de terre

     

     

    L'auteur nous narre quelques tranches de vie , c'est déroutant. Petites  nouvelles dans lesquelles les personnages  subissent indirectement les effets dévastateurs du tremblement de terre , comme si les vagues du  séisme venaient  jusqu'à eux pour les renverser.

    Bien qu'eux même pas concernés, ils en ressentent des implications dans leur mode de pensées et le tout  influence  leurs actions , leur vie.

    Une vague avec des impacts assez positifs , c'est le choix de l'auteur Haruki Murakami dont je découvre le style et la plume. Et c'est très prometteur pour un autre roman peut être car ici j'ai j'ai eu beaucoup de mal avec ce livre très court cependant (157 pages et 6 nouvelles)

    Il m'a fallu trop réfléchir sur certaines nouvelles pour comprendre le message, (Tous les enfants de Dieu savent danser) je sais  que ma "copinaute "de lecture Khanel qui m'a offert ce livre n'a pas été emballée.

    En fait il faut passer la première nouvelle afin de comprendre ou veut nous mener l'auteur, et comme je ne savais pas à quoi m'attendre je me suis trouvée assez surprise.

    Le point de départ est véridique, et je reconnais que l'idée est très originale et que c'est très réaliste de  songer qu'un événement de cette ampleur puisse avoir des effets rebonds sur n'importe qui sur la planète.

    Il m'a fallu un mois  pour parvenir à bout de cette lecture  Un record de lenteur.Et j'en sort donc avec un avis mitigé.je crois que si je n'avais pas entrepris ce challenge j'aurais abandonné

    Un ovni a atteri à Kushiro raconte l'histoire de Komura, quitté par sa femme suite au tremblement de terre, et chargé par un collègue de bureau de transporter une mystérieuse boite.
    Je cherche encore ce qu'il y a dans la boite, bien que je doute que son seul intérêt soit de distraire Komura , je me demande quand même pourquoi son collègue de travail, lui a fait ce  coup là.

    Paysage avec fer :  trois amis se retrouvent devant un feu de camp sur la plage. Comment se sont-ils rencontrés ? Pourquoi une telle obsession pour les feux de camp ?
    Oui pourquoi cette obsession ?
     
    Tous les enfants de Dieu savent danser : Yoshiya croit reconnaître son père, qui a abandonné sa mère avant sa naissance, dans le métro et décide de le suivre.
    Un fin surprenante, une drôle de relation avec sa mère
     
    Thaïlande : Satsuki, docteure spécialiste de la thyroïde, décide de passer quelques jours en Thaïlande et rencontre Namit qui va la guider bien plus loin qu'elle n'imaginait.
    La nouvelle que j'ai appréciée, assez cohérente. mais j'aurais aimé en savoir  plus sur l' homme de Kobe
     
     Crapaudin à Tokyo une grenouille géante, demande à un banquier mal dans sa peau de l'aider à sauver Tokyo d'un terrible séisme à venir, en affrontant le terrible Lelombric, dans les profondeurs de la terre. 
    J'ai trouvé çà absurde , et j'ai posé mon livre en me promettant d'y revenir, oui l'auteur surement y a laissé un message codé. Mais ce soir là j'avais envie d'autre chose. Et en fait je n'ai à cette heure vraiment rien compris.
     
    Galette au miel est ma nouvelle préférée. Il s'agit d'une belle histoire d'un triangle amoureux entre trois amis d'enfance, deux hommes et une femme, réunis autour d'une petite fille espiègle. On y trouve quelques messages codés comme va dire à ta maman que j'ai soulevé les couvercles des  boites et que j'attends. j'ai eu un peu de mal à comprendre la signification
     
    Pour conclure , parce que nous ne sommes pas familiarisés aux noms, parfois il m'a  fallu du temps que pour assimiler les sexes des  personnages, tout comme se situer géographiquement, j'en ai besoin. Tout ceci a rendu cette lecture un peu fastidieuse.
     
     
     
     
    Extraits citations
     
    "- on peut aller aussi loin qu'on veut, on ne peut pas se  fuir soi même"
     
    "quand on s'est assuré que çà va marcher, sans problème alors on peut allumer, mais doucement Il ne faut pas se presser sinon çà rate  le mendiant trop pressé gagne peu d'argent
    - la pute pressée ne gagne pas de clients"
     
     
    " un hasard qui se produit 3 fois de suite n'est pas un hasard.3 en outre c'est le chiffre des révélations, le chiffre qui indique l’œuvre du seigneur"
     
    " moi j'ai prié pour  parvenir à attraper correctement une balle au vol et  Dieu m'a  répondu en me donnant un pénis plus grand  que tous les autres. Quel est ce monde ou se déroulent de si étranges  transactions ?
     
    "mais le cœur ne peut pas  s'effondrer le cœur n'a pas de forme mais il peut se propager à l'infini Pour le meilleur et pour le pire, tous les enfants de Dieu savent danser"
     
     "Elle espéra de tout cœur que sa maison soit écrabouillée sous le décombres (...) Ce ne serait que justice, si on songe au cataclysme que tu as apporté dans ma vie, et ce que tu as fait aux enfants que j'aurais du mettre au monde"
     
     
    " A l'avenir, si vous  consacrez toutes vos forces  uniquement à vivre, vous ne pourrez pas mourir comme il faut le moment venu. Il faut changer de direction petit à petit Vivre et mourir ont une importance égale, vous savez docteur"
     
     
    " comme l'a dit Nietzsche, la plus grande sagesse consiste à n'avoir peur de rien"
     
    " comme la dit j Conrad la véritable peur c'est celle que la puissance de leur imagination  fait éprouver aux hommes"
     
    " comme l'a découvert Hemingway, ce qui décide  de  la valeur ultime d nos vie, ce n'est pas la façon dont nous remportons la victoire, mais la façon dont nous sommes vaincus"
     
    "-savoir quelque chose et donner à ce  quelque chose une forme  tangible, c'est très différent tu sais. Si on pouvait faire les 2 aussi bien, la vie serait plus simple"
     
     
     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

    Sansonnets, un cygne à l'envers.... 

    Cent sonnets insignes allant vers...

    Ces cent sonnets sont des sourires qui te sont adressés. Ils ont été écrits lorsque j'avais du temps : à l'arrêt d'autobus, sur le quai de la gare SNCF, dans un train, sur une terrasse de café, dans une salle d'attente, sur un coin de table durant un repas ennuyeux, dans mon bureau, dans un magasin de chaussures, en discutant avec ma coiffeuse, en attendant un dessert au restaurant, en marchant en forêt, en essayant une nouvelle chemise, en lisant un livre, en marchant sous la pluie, en savourant un concert, en rêvant devant un arbre, en écoutant converser les sansonnets au-dessus de l'étang des cygnes... Où mènent-ils? Vers la recette de... ...de quoi? Ouvre, explore et tu verras...

    ISBN: 978-2322014934

    124 pages 

    Auteur: Pierre THIRY

    Editeur: BoD mars 2015

     

     

    Sansonnet un cygne à l'envers

     

     J'aime la poésie et j'en écris  parfois, pour autant c'est la première fois que je vais chroniquer autre chose qu'un roman.

    Merci à l'auteur Pierre Thiry

    pour m'avoir permis  de découvrir ce livre de recueil sublime

     Dès la première page on sait que l'on va être transporté dans un monde magique , une monde où  les mots  s’entremêlent pour nous chanter la plus douce des musiques.

    1 mois c'est le délai que j'ai demandé à l'auteur pour découvrir ce livre en l'informant que  se serait peut être moins. parce qu'un recueil de poésie ne se lit pas non plus comme un roman Pour autant j'ai vite compris que ce recueil se laisserait dévorer en 2 temps 3 mouvements .  Mais j'ai vite découvert que  cette lecture il fallait la savourer, laisser les mots glisser sous la langue pour en apprécier toutes les flagrances.

    Chaque sonnet est un bonbon. Un bonbon surprise.

    Chaque mot possède un sens et un autre tout à la fois, à chacun de découvrir lequel, celui qu'il entend. C'est pourquoi ces 100 sonnets sont magiques , c'est féérique, léger .

    Un bel univers de jeu de mots, et ce fut un grand plaisir de plonger dans de la poésie pour changer un peu.

    je devrais peut être choisir mon sonnet préféré, mais à vrai dire j'ai du mal

    je ne peux dire non plus que je les aimés tous, non évidemment, certains m'ont laissée indifférente,  et j'en ai survolé d'autres ,sur 100 sonnets,celui qui me dirait qu'il les as tous appréciés je ne le croirais pas 

    Vous dire lesquels, j'aurais du mal , "sansonnets " à retenir ce n'est pas si facile

     mais force est de reconnaitre le talent  de  l'auteur, avec parfois sans rimes ni raison,sait bien faire résonner les mots  

    Vous n'y connaissez  rien en poésie ?

    Pour vous c'est un genre litteraire qui vous dépasse ?

    La poésie c'est ringard et vous ne connaissez  que Rimbaud , Baudelaire... et tous ces classiques scolaires? 

    alors  quant à savoir ce qu'est  un sonnet

    Vous connaissez celui là c'est sur :

     

    Quand vous serez bien veille

     

    Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,

    Assise auprès du feu, dévidant et filant,
    Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant :
    Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle.

    Lors, vous n’aurez servante oyant telle nouvelle,
    Déjà sous le labeur à demi sommeillant,
    Qui au bruit de mon nom ne s’aille réveillant,
    Bénissant votre nom de louange immortelle.

    Je serai sous la terre et fantôme sans os :
    Par les ombres myrteux je prendrai mon repos :
    Vous serez au foyer une vieille accroupie,

    Regrettant mon amour et votre fier dédain.
    Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain :
    Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie.

    Pierre de Ronsard, Sonnets pour Hélène, 1578

     

    Laissez vous donc tenter par un style plus moderne et venez découvrir P Thiry

     

     

    Extraits

     

     voici le  tout premier  qui fait office de préface peut être

     

    Pré face...

     

    le  pré face à l'humble chaumière du poète

    A chaque crépuscule invite ses tempêtes

     D'images, d'idées,de sonnets, de sornettes...

     Et sur le papier  blanc, l'ivre stylo violette...

     

     Il titube de brumes saugrenues en rimes

    Saugrevêtues pour enfiler des vers d'où la frime

    N'est point absente(frimer en sonnets quel crime)

     L'écriveur emmêlé dans l'art brume et s'escrime

     

     A noter le vent du pré face à sa fenêtre,

    Ce n'est qu'en éventant, les préfaces peut être,

    Que l'on peut risquer l’aventure et l’écriture,

     

    L'épopée du trait d'encre qui forme les lettres,

    L'empilement des mots qui feront de toi l'être

    Songeur bienveillant  veillant l'alitée rature

     

    et

     

    le senior Sonéklacique

    Le tout petit Señor Sonéklacique
    Tenait une cantina au Mexique
    (Dans les cactus un bar c’est sympathique)
    Mais un type l’air pas très séraphique,

    V’nait tous les soirs, hurlant d’un air grognon
    YÉ VOUDRAI OUNA TEQUILA SINON
    Sonéklacique, obséquieux et poltron,
    Lui versait, gratis de pleines rations....

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    3 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique