• Sous nos yeuxAlerte enlèvement : la petite Daisy Mason, 8 ans, a disparu lors d’une fête, donnée dans le jardin de ses parents. Elle était déguisée en pâquerette : elle portait une robe, des collants et des chaussures vertes, ainsi qu’une coiffe avec des pétales blancs. Et personne n’a rien vu.
    L’inspecteur Adam Fowley, qui prend en charge l’enquête, sait bien que, dans 90% des cas, c’est un proche qui a fait le coup. Il a lui-même perdu un fils, Jake, quelques mois plus tôt. Or, la famille de Daisy compte son lot d’étranges individus : sa mère fait ce qu’elle peut pour préserver les apparences, son père se montre systématiquement sur la défensive, et le petit frère ne dit pas un mot…
    Le vernis de respectabilité si cher à ce quartier de la classe moyenne s’effrite peu à peu sous la pression de l’enquête, des rumeurs et des réseaux sociaux. Les Mason, famille modèle, préfèrent parfois le mensonge par omission à la vérité, et des secrets inavouables sont sur le point d’éclater…

    Editeur : Bragelonne
    Genre: New Adult Collection Luv
    Date de sortie: 28/2/2018
    Prix du livre papier :  Broché 20,00  Poche : 7,90€
    Version numérique: 5,99 € 
    Nombre de pages :  379

     

    Sous nos yeuxJe peine depuis quelques temps à me plonger dans la lecture, aussi mon bilan lecture n'a jamais été aussi léger ces derniers mois. Ce n'est pas faute de livres dans ma PAL, mais rien ne me tentait vraiment.  Pour varier les plaisirs et retrouver un peu de gout pour mes chers bouquins et tenter de faire baisser ma PAL, j'ai penché pour un ebook  qui m'attendait sagement depuis un petit moment.

    C'est la couverture avec ses petits souliers rouges qui m'avait tenté, dans mon vague souvenir il s'agissait d'un polar. Quant au résumé je ne savais plus fichtre rien. Finalement parfois ce n'est pas plus mal.

    Très vite je me suis trouvée embarquée dans cette enquête sur la disparition d'une gamine de 9 ans et particulièrement effrayant, personne ne peut dire quand Daisy a été vue pour la dernière fois. Pas même les parents, pas même Léo, le frère aîné. 

    Une fiction qui ne rappelle malheureusement que certaines affaires tristement réelles, elles.  C'est cette cohérence dans des événements contemporains qui rend cette histoire passionnante.

    Très vite, le comportement des parents nous trouble, et l'on s'interroge : ne dit-on pas que dans la plupart des cas ils sont coupables ? 

    Pourtant l'auteure, de rebondissements en rebondissements va nous entraîner vers d'autres pistes dans un déroulement particulièrement structuré.  Dans le même temps, elle dévoile l'envers du décor de la vie de cette jolie famille parfaite, ainsi que les comportements d'autres personnes mêlé plus ou moins de près à cette étrange disparition.  

    Soupçons, doutes, l'auteure nous manipule et nous surprend avec des révélations inattendues, lève le voile sur des secrets de famille.  

    En parallèle de l’enquête la vindicte populaire se fait croissante sur les réseaux sociaux, comme un air de déjà vu non ? Cara Hunter ancre ainsi son histoire dans notre époque, dénonce les effets pervers des réseaux sociaux sur lesquels tout ce dit et ce partage sans filtre, sans réfléchir aux conséquences, sans s'assurer de a la fiabilité des informations partagées. 

    Tous les protagonistes  de cette intrigue sont particulièrement dépeints par l'auteure.  Adam Folwey prend vie, tant il n'est pas qu'un simple inspecteur mais un homme qui a vécu son propre drame, que l'auteur nous révélera progressivement, abordant ainsi des thèmes actuels particulièrement douloureux. C'est un point qui appelle encore quelques infos et j'espère les avoir dans les autres romans de l'auteure qui vont suivre. 

    Les sujets abordés sont on ne peut plus contemporains, touchent aux enfants, tels que le harcèlement, les maltraitances physiques ou morales, les abus sexuels, le désamour et bien d'autres encore qui sauront vous émouvoir.

    Une découverte coup de coeur  pour ce thriller psychologique qui m'a passionné, tant et si bien que je l'ai dévoré en 24 heures tant il est intriguant, addictif ce qui vous pousse à découvrir le dénouement dans une hâte fébrile. Dénouement qui j'avoue m'a scotchée et qui confirme que même sous nos yeux on ne voit pas ce qui se passe et que rien n'est ce qu’il parait. Et Cara Hunter a eu beau nous le faire comprendre tout au long de cette périlleuse affaire, elle parvient néanmoins à vous laisser sur les fesses.

    C'est donc avec plaisir que je retrouverais Adam Fowley et son équipe dans d'autres aventures

     

     

    Extraits citations 

     

    "-Tout parait démesuré à cet âge.

    - Pardon ? 

    -C'est Everett  qui m'a dit ça, il y a quelques jours. Et elle a raison.Les enfants de cet age n'ont aucun sens des proportions. Surtout pour les mauvaises choses. Ils sont incapables de les mettre en perceptive, ils sont aveuglés par la douleur qu'ils éprouvent sur le moment, pour laquelle les gosses  de moins de 12 ans en arrivent au suicide" 

    "Eh bien, ça ne m’étonne pas. Si elle ne ressemblait pas autant à sa mère, je jugerais que cet enfant est un elfe. Je n'ose même pas imaginer la débilité du patrimoine génétique des Mason"  

     

    " C'était une belle fête  "une agréable soirée" et pourtant à un moment donne, une petite fille a disparu et personne n'a rien vu" 

     

    © C.Hunter

     

     

     Sous nos yeuxL'auteur : 

    Nationalité : Royaume-Uni 

    Biographie : 

    Cara Hunter (un pseudonyme) est une écrivaine, auteure de roman policier. 
    Elle est titulaire d'un doctorat (PhD) en littérature anglaise de l'Université d'Oxford. Elle a choisi son nom de plume dans un catalogue jardin dont Cara et Hunter sont des variétés de pommes de terre.
    "Sous nos yeux" (Close to Home, 2017) est le premier tome d'une série qui suit les enquêtes menées par l'inspecteur Adam Fowley. 
    "In the Dark" (2018) est le deuxième tome.
    Elle vit et travaille à Oxford et a déjà publié sous un autre nom.

    Twitter : https://twitter.com/carahunterbooks?lang=fr

     


    2 commentaires
  •  

    Vous ni'irez pas tous au paradis LCVous ne connaissez pas Leybent, petite ville des environs de Wichita ? Le FBI non plus n’en avait jamais entendu parler jusqu’au déchaînement de violence qui ébranla la quiétude des habitants de cette Amérique des grandes plaines. Secrets et chantages étant soigneusement gardés, nul ne s’attendait à ce déluge meurtrier.
    Très vite cette paisible bourgade montre un nouveau visage avec l’émergence de violence, drogue, prostitution et bien pire encore. Le chaos s’installe lorsque l’agent fédéral David Renay et son équipe découvrent à la ferme maudite un corps atrocement mutilé dans une démoniaque mise en scène.

     

    Editeur : Estelas Editions
    Genre:  Thriller
    Date de sortie: 31/8/2017
    Prix du livre papier : Broché  19,90 Poche : 12,90
    Version numérique: 9,99 
    Nb de pages : 464

     

      

    Vous ni'irez pas tous au paradis LCMax Heratz est connu pour ces romances érotiques, mais pas de ses romans standards dans la même veine de 50 nuances de Grey, ( quoique j'avoue sans fausse honte avoir aimé cette trilogie). Non les histoires de Max sont particulières. Et sa plume est superbe. Je suis donc depuis la lecture de Je t'aime Moi non plus, les sorties de l'auteur de près. Et ce dernier nous offre une surprise de taille. Nous abandons  Welia et Max ( mais je ne désespère pas de les retrouver un jour), pour découvrir un nouveau protagoniste qui pourrait devenir récurent le temps de quelques tomes supplémentaires.

    Et qui aurait cru que max Heratz soit aussi talentueux dans ce genre si loin de ces autres écrits ? parce qu'il vous avouer que ce roman, assez  gore, mais pas autant qu'un Chattam, mais suffisamment pour vous retourner, se dévore en un temps record.

    Le suspens, les rebondissements y sont parfaitement maîtrisés, le dénouement prévisible une fois que les pièces du puzzle ont fini par s’emboîter. Votre cerveau est mis à contribution, il ne faut négliger les détails comme le conseille l'auteur. 

    Cependant, personnellement certaines questions restent sans réponses. Oui, je sais, je suis exigeante dans les détails, de ceux qui me permettent de visualiser les personnages, de leur donner un âge, de comprendre les motivations. Cette fin plutôt ouverte laisse supposer que d'autres tomes suivront, confirmé par l'auteur et ma patience va être mise à rude épreuve.

    Pour ce qui en est de ce roman, comme le notait Max dans ma dédicace, il faut se méfier des anges. Parfois ceux-ci cachent parfois des âmes bien sombres et certaines personnes de lourds secrets.

    Le lecteur oscille entre noirceur et espoir. Max Heratz parvient même à nous faire éprouver un peu de compassion pour ce sérial-Killer, malgré sa cruauté, une fois que ses motivations nous sont dévoilées. 

    Le récit est à deux voix, celle d'un narrateur extérieur et celle de Tom, notre assassin. Le mystère ne réside donc pas sur la recherche du responsable, mais de l'évolution de l'enquête que mènent conjointement le FBI et l'équipe du sheriff. Des personnages auxquels ont s'attache et qui vivent leur propre vie. 

    En sortant de sa zone de confort, Max Heratz confirme son talent d'écrivain en ne se cantonnant pas dans un genre littéraire. À travers ses poèmes et autres récits, il a prouvé qu'il sait jouer avec ses mots. Cependant ce n'est pas toujours suffisant pour concocter une bonne intrigue. Max quant à lui, y parvient et je ne doute pas qu'il nous tienne encore en haleine dans la suite de ce projet.

     

     

     

     Avec Gaëlle

     

    Vous ni'irez pas tous au paradis LC

     

    Item 57 Un polar ou thriller américain ou se déroulant aux USA

     

     

    Vous ni'irez pas tous au paradis LCL'auteur 

    Nationalité : France 
    Né(e) à : Lyon , le 18101968
    Biographie : 

    Max Heratz fut bercé très tôt par les mots et leurs enchantements. Il s’intéresse rapidement aux poètes comme Baudelaire, Joe Bousquet, Gainsbourg et bien d’autres encore qui influeront beaucoup sur ses écrits. Quant à ses lectures, elles variaient en fonction des saisons, des œuvres du Marquis de Sade pour aller jusqu’au Capital de Karl Marx en passant par l’œuvre complète de Fiodor Dostoïevski qui devint rapidement son auteur fétiche. Ces romans métaphysiques centrés sur la question angoissée du libre arbitre et de l'existence de Dieu ne tardèrent pas à interférer dans les textes toujours plus décadents qui commencèrent à couler sous sa plume. 
    L’adolescence est une période fragile durant laquelle on remet tout en question : l’autorité, la morale, les mœurs, l’Eglise, la société en général. Aussi, plonger dans l’univers de Fiodor Dostoïevski à ce moment-là, alors qu’il avait déjà des pulsions le poussant vers une sexualité non conventionnelle, ne pouvait que donner naissance à un libertin amoureux de sa plume, teinté d’un romantisme qu’il masquera par pudeur, romantisme dramatique, marqué par toute cette littérature russe qui berça sa jeunesse.
    Adulte, la vie l'entraîne à faire des séjours dans d'innombrables bras féminins, lui faisant découvrir par la même occasion quasiment toutes les régions de France et parfois même des contrées bien plus éloignées. Très vite, quelques amies appréciant ses poésies et les récits qu’il lui arrive de faire de ses rencontres, lui réclament un roman. C’est ainsi qu’est né Je t’aime, moi non plus.

    https://www.facebook.com/mheratz

     

     

     


    2 commentaires
  • Un roman captivant 

    Les confessions de Frannie LangtonDans la lignée de Sarah Waters et de Margaret Atwood, Sara Collins signe un roman noir gothique saisissant, qui nous plonge, entre la Jamaïque et le Londres du XIXe siècle, dans une véritable épopée où se mêlent colonialisme, esclavage et racisme ; culpabilité, amour et rédemption.

    Esclave. Frannie Langton grandit à Paradise, dans une plantation de canne à sucre, où elle est le jouet de chacun : de sa maîtresse, qui se pique de lui apprendre à lire tout en la martyrisant, puis de son maître, qui la contraint à prendre part aux plus atroces expériences scientifiques... 

    Domestique. À son arrivée à Londres, la jeune femme est offerte comme un vulgaire accessoire à George et Marguerite Benham, l'un des couples les plus raffinés d'Angleterre. 

    Séductrice. Seule contre tous, Frannie trouve une alliée en Marguerite. Entre ces deux lectrices invétérées se noue un lien indéfectible. Une foudroyante passion. Une sulfureuse liaison. 

    Meurtrière. Aujourd'hui, Frannie est accusée du double-meurtre des Benham. La foule se presse aux portes de la cour d'assises pour assister à son procès. Pourtant, de cette nuit tragique, elle ne garde aucun souvenir. Pour tenter de recouvrer la mémoire, Frannie prend la plume... 

    Victime ? Qui est vraiment Frannie Langton ?

    Editeur : Belfond
    Genre:  Polar noir gothique
    Date de sortie: 18/4/2019
    Prix du livre papier : Broché  21,90 
    Version numérique: 14,99 
    Nb de pages : 408

     

     Les confessions de Frannie LangtonPar quoi commencer ? Tant les ressentis différents m'assaillent alors que je viens de tourner la dernière page de ce roman offert par Masse Critique Privilégiée et les Editions Belfond, que je remercie de m'avoir permis de découvrir le premier roman de  Sara Collins.

    L'auteur nous y tient rapidement captif en nous passionnant pour ce psycho-drame comme nous le découvrirons à travers ce turn-over dans lequel nous entraîne Frannie, la supposée meurtrière. La question initiale est: le doute est-il possible ? Ne l'a-t-on pas retrouvée couverte de sang dans le lit de sa maîtresse ?  Dire qu'elle ne sait pas ce qui s'est passé est-il un argument de défense ? Est-elle victime d'une manipulation ? Il ne faut pas oublier que Frannie est une mulâtresse, fruit d'une relation entre un maître et une de ses esclaves, et dans le contexte historique les "noirs " sont considérés comme  des sauvages.

     C'est d'une manière très subtile que Sara Collins va appréhender tout un panel de sombres thèmes tels que l'esclavage, la condition féminine,la servitude, le  colonialisme, l'ambiguïté du comportement des abolitionnistes, les expériences et les recherches anthropologiques, le racisme, le délit de faciès, l'homosexualité, l' intolérance, toujours tristement contemporains pour certains.

    Comment alors, Frannie Langton, ancienne esclave, mulâtre de surcroît, peut-elle trouver sa place dans un monde régit par les blancs ? Oui, comment le peut-elle alors qu'être une femme est déjà un handicap ? Et l'on ne peut nier que Frannie les cumule les handicaps, et être instruite n'en est qu'un de plus dans ce contexte historique. Étonnant non ?

    J'avoue que parfois l'enchevêtrement des sujets traités, m'a un peu perdue parfois, tout en enrichissant ma culture personnelle à d'autres. Il en est de même pour la complexité des personnages et  je n'ai pas trouvé totalement les réponses à certaines situations empreintes de mystère. Pour d'autres le doute persiste.

    Ce roman ne laisse pas indifférent, ils suscite tant d'émotions alors que l'on s'attache à Frannie et que l'auteure nous pousse à des questionnements sur la notion de liberté, sur les choix  de chacun, sur la manipulation et les erreurs de jugement, les interprétations personnelles d'une même situation.

    Le personnage de Meg quant à elle reste assez et énigmatique. Elle suscite à la fois compassion et colère pour l’ambiguïté de son personnage, sa façade de femme libre qui reste, pour des raisons terre à terre, assujettie à son mari. Dans cette demeure tous les membres sont esclaves de quelqu'un. Y compris Mr Benham, à une autre échelle dirai-je.

    C'est au terme de cette lecture que le lecteur pourra présumer estimer connaitre Frannie à travers les images qu'elle nous renvoie à travers son récit, et encore ce n'est pas un certitude, tant elle ne dévoile qu'à demi-mots certains éléments de son passé et je dois admettre qu'il reste pour moi quelques zones d'ombres. Je le déplore un peu, tout comme le fait que je n'ai pu mettre un âge sur nos personnages.

    Malgré tout ce roman nous tient en haleine jusqu'au dénouement, passionne et intrigue.  Un auteur à découvrir.

     

    Les confessions de Frannie Langton

     

    Les confessions de Frannie Langton

     

    Les confessions de Frannie LangtonL'auteur : 

    Sara Collins a étudié le droit à la London School of Economics et a exercé cette discipline pendant 17 ans. Depuis toujours, l’écriture la passionne, mais ce n’est que très récemment qu’elle a pris la décision de se lancer dans cette voie. Étudiante à la Cambridge University, elle a reçu le prix Michael Holroyd 2015 en « Re-creative Writing ». Son travail a notamment été shortlisté pour le Bath Short Story Award, le Lucy Cavendish Prize 2016, et publié dans The Caribbean Writer. Avec son premier roman Les Confessions de Frannie Langton, traduit en une dizaine de langues, elle fait une entrée très prometteuse sur la scène littéraire internationale.

     

     

    Extraits citations 

    "La d'ou je viens, il existe plus d''une manière pour un homme de donner son nom à une femme. L'épouser ou l'acheter"

     

    " Ecoute moi Frances. Elle cracha on prénom, comme une nouvelle dent qui se serait déchaussée. Ecoute-moi. Dans ce monde il n'y a rien de plus dangereux qu'une femme blanche qui s'ennuie. c'est compris  ? "

     

    "Lorsqu'on est noire dans une mer de blanc, on regrette de ne pas être invisible "

     

    " Il m'a écrit : le noir ne deviendra pas blanc, pas davantage que le blanc ne deviendra pas noir. La purification des nègres n'est pas un objectif raisonnable" 

     

    "- Oh! (...) tu as d'abord été un pari, puis un cadeau ? C'est horrible. Mais parfois les hommes sont capables d'être horribles "

     

    " la vie est une courte chandelle, mais l'amour est le désir éperdu du temps. J'étais donc vouer à désirer ce que je ne pouvais avoir "

     

    © S. Collins

     

     

     

     

     


    3 commentaires
  • Juste avant de disparaitre SP

     Quand Théo Lemattre sort de sa zone  de confort ...

    Chaque nuit, Sÿdan fait cet horrible cauchemar…
    Depuis sa greffe de cœur, la jeune écrivaine est à bout. Elle ne trouve pas le sommeil. Tout son être est en constante évolution.
    Ces rêves, ces flashs qui lui viennent spontanément en tête…
    Sÿdan en est presque certaine, cette greffe de cœur la relie à un meurtre commis dans les années soixante-dix.
    Armée de courage, elle décide de mener de front cette enquête qui la conduira aux portes de son existence en retraçant l’incroyable vie de son donneur.
    Entre vérités, mensonges et petites trahisons, Sÿdan sera remuée dans ses souvenirs les plus profonds et mise à rude épreuve. Dans cette course contre le faux et ses démons, elle comprend vite que seules deux issues sont possibles : l’ombre ou la lumière.
    Et si la vérité était tout près d’elle, depuis le début ?

     Editeur : Auto-édition Amazon
    Genre: Thriller
    Date de sortie: 1/5/2019
    Prix du livre papier : pas pour l'instant
    Version numérique: 2,99 € 
    Nombre de pages :  244

     

     

     

    Juste avant de disparaitre SPUne pincée de fantastique, une pincée de suspens, une pincée de questions existentielles et la magie opère alors que Théo sort de sa zone de confort.

    Bien que Théo Lemattre soit pour moi un magicien, c'est obligatoire, sinon comment parviendrait-il  à nous offrir un roman tous les 2 mois ?, j'avoue que cette fois-ci je reste plutôt dubitative. 

    Pourtant l'auteur m'a tenue en haleine, intriguée pour une grande part du récit avec ces 2 histoires en parallèle. Le suspens, l'originalité de la construction de la narration étant bien au rendez-vous. 

    En effet l'idée de nous faire découvrir la vie de Sarah à travers les cauchemars de Sÿden sort vraiment de l’ordinaire. vivre les ressentis à travers ses protagonistes plus percutant.

    J'ai un peu de mal à traduire par des mots ce qui me laisse avec un sentiment d'avis mitigé. Les personnages peut-être auxquels je ne suis pas parvenue à m'attacher ? hormis Eric peut-être.

    Sarah,  ne m'a pas émue, je l'ai trouvé assez détestable au fur et a mesure qu'elle grandissait, avec des comportements en totale opposition avec ses ressentis. Je n'ai pas compris ce rejet des autres ,  de ces personnes aimantes qui l'entouraient. Elle me surprendra quand même avec sa décision. Et j'avoue que j'ai trouvé quelques trous dans cette histoire que je n 'ai pas pu combler même en fin de lecture. À la  décharge de l'auteur, je suis particulièrement exigeante et sujette à des attentes et quand, elles ne sont pas comblées, je "fixotte" un peu. Et oui, j'aurais voulu connaitre un pan de l'aventure Mauricio/Sarah, comprendre comment cette dernière a pu faire un don qui me semble pas vraiment possible dans la vraie vie. 

    Le malaise de Sÿden m'a plus fait écho, mais là encore sans que j'éprouve beaucoup d'empathie pour elle, alors que j'avais de la compassion pour Eric si désemparé devant le mal être de sa  femme. je pense que j'aurais dû en avoir pour elle, mais je n'y suis pas parvenue. 

    Cependant il faut reconnaître qu'une fois commencé, la lecture est addictive bien que le dénouement se profile et que nos doutent se confortent. L'intrigue est bien menée. C'est incontestable. L'auteur y met en avant quelques thèmes incitant à la réflexion et nous bousculant un peu, nous poussant à nous interroger sur la valeur des liens familiaux qu'ils soient biologiques ou autres tout aussi essentiels à notre équilibre. Eh oui qu'est-ce qu'un parent ? Celui qui nous met au monde, ou celui qui nous élève, nous offre un amour sans réserve ? N'est-il donc pas, de fait évident de le rendre en retour ? 

    À travers le tableau brossé de notre héroïne Théo Lemattre glisse-t-il une part autobiographique de sa vie d'auteur ? On peut supposer qu'il fait un petit clin d’œil à ses lecteurs, ce qui ne serait pas surprenant, Théo est un "drôle" comme on dit de part chez nous. 

    Malgré mes réserves, ce roman qui sort du style habituel de l'auteur est bien construit, bien amené, l'écriture fluide et plaisante. Le suspens pousse le lecteur à vouloir  connaitre l'issue rapidement, souhaitant découvrir les liens entre Sarah et Sÿden.

     Néamoins c'est à cette heure, le roman de Théo Lemattre que j'ai le moins aimé. À distance je pense que c'est parce que je n'ai pas vraiment accroché aux personnages et moi j'ai besoin de m'y attacher.  De plus quand un auteur est très prolifique, et que l'on a presque tout lu de lui, c'est le risque. On ne peut pas aimer de la même manière toutes ses histoires aussi intensivement les unes que les autres. Il faut donc accepter le reisque.

    Je remercie Théo Lemattre pour ce partenariat et ce service presse et le félicite pour la diversité de ses écrits et je conseille à ceux qui ne connaissent pas encore cet auteur de découvrir sa plume, ses genres variés qui sauront très probablement vous séduire.

     

    Juste avant de disparaitre SP

     

     


    votre commentaire
  •  

    L'aigle des tourbières Au pays de l’Aigle, la coutume ancestrale, le Kanun, fait force de loi ! Il n’y est question que de vendettas et dettes de sang… Et dans le nord de l’Albanie, entre contrebandiers, armées des Balkans et clans mafieux, le Kanun a fort à faire ! Susan s'y retrouve prise au piège avec son fils Bobby entre les absurdités du régime d’Enver Hoxha et la perte de ses illusions politiques. Des années plus tard, en Irlande, terre celtique de beauté et de mystères, Ciara McMurphy, flic de son état, coule des jours tranquilles entre affaires courantes, Guinness et feux de tourbe jusqu’à ce qu’un rapace ne vienne troubler sa quiétude… Bobby le fou, un fantôme du passé, un monstre dressé à tuer, semble de retour sur ses terres ancestrales avec l’étrange Markus Noli, émissaire d’Interpol, à ses trousses. Et dans leur sillage, une brochette de cadavres qui commencent à faire désordre… Des rochers d’Aughrus Point écrasés par les vagues aux plages étincelantes de Bunowen Bay, Ciara, pour s’extirper des griffes de ces vautours, devra très vite apprendre à danser… Parce qu’ici, comme le dit la chanson : « La folie, ça se danse ! »

    Editeur :  Jigal
    Genre:  Polar
    Date de sortie: 8/02/2018
    Prix du livre papier : Broché  19,00€ (264 pages)
    pas de version numérique: 
    Nb de pages :

     

    L'aigle des tourbières Je remercie les Editions Jigal qui fait dans le polar noir et (que j'ai découvert récemment), ainsi que Babelio avec son Masse critique qui me permet de faire de belles découvertes. Cette fois-ci ne faillit pas à la règle. Je fais ainsi la connaissance de la plume de Gérard Coquet.

    Très vite , l'auteur nous plonge dans un univers particulier, j'avoue que l'on peine un peu, tant le sujet est particulier, le contexte politique de l' Albanie et celui des Balkans. Certes comme tout le monde je connais ce sombre pan de l' Histoire. Cependant, j'avais quelques lacunes, que j'ai comblé après quelques recherches pour comprendre ce polar à la toile de fond politico-historique.

    L'intrigue peut sembler complexe, tant les connexions sont au départ peu évidentes. Mais l'auteur sait s'y prendre pour vous passionner.

    Dans une première partie Gerard Coquet nous transporte, donc, en Albanie sous la coupe d' Enver Hoxha. Nous découvrons sa main mise communiste sur un peuple empreint de cultures ancestrales régit par le Kanun et sa loi du sang. Des règles qui ressemblent aux vendettas Italiennes et Corse. Je me suis passionnée pour ce volet culturel méconnaissant les us et coutumes du peuple Albannais. Nous y rencontrons Suzan, son fils Bobby et d'autres personnages tels que Bessian.

    35 ans plus tard, c'est en Irlande terre natale de Susan que nous attend Ciara une inspectrice, personnage d'un  autre roman de l'auteur. Ambiance irlandaise garanti, attention au risque de s’enivrer de Guiness et autre boissons locales, de paysages désolés, et de tourbe.

    Bien évidement l'on retrouvera l'esprit de lutte Irlandais, les indépendantistes contre les loyalistes, mais pas que...  Et l'on se demande quel peut être le lien entre Suzan et les événements du présent.

    Un roman très sombre qui nous rappelle les horreurs de la guerre dans les Balkans, et longtemps l'on se demande où veut bien nous emmener l'auteur, les motivations des personnages.

    Ciara, tout comme nous, se sent manipulée et cherche à découvrir la vérité.Mais quand le M16 et Interpool s'en mêle rien n'est évident.

    J'ai aimé le duo de nos policiers, l'allusion à une précédente enquête qui  me donne très envie de la lire, d'autant que le style de Gérard Coquet est particulier et j'adore.

    Une danse macabre qui vous tient en haleine et dont on est pas sur de l'issue. Elle nous surprendra avec des révélations inattendues et nous laisse sans voix devant la noirceur de l’âme de certains personnages. Une construction particulièrement orchestrée, des décors bien plantés, des personnages effrayants, des atrocités rappelés qui donnent de la force à cette sombre histoire.

    Petit bémol, même ci Gerard Coquet répond à toutes questions, j'aurais aimé en avoir un peu plus sur Bobby sur le pourquoi du comment de son périple dans son engagement, ses motivations qui restent encore un peu troubles pour moi. Car Bobby est un monstre. Je n'ai pas totalement saisi le pourquoi psychologique, s'il en est un d'explicable d'ailleurs. 

    Un auteur que je vais suivre qui sait particulièrement brosser les décors et les ambiances.

     

    L'aigle des tourbières

     

     

    Le détail :

    L'auteur vous offre un petit plongeon dans un pan notre Histoire contemporaine, avec un grand H. Il nous rappelle les atrocités commises, les exactions d'un triste période, dans des pays proches de nous. 

    Ce polar évoque la cause Irlandaise, les guerres contemporaines de religion, la politique, la croyance et les engagements de certains dans certaines causes.

    Mais l'axe principal tourne autour des us et coutumes que l'on pourrait croire de nos jours révolus, tant ils sont archaïques. 

     

     

    L'aigle des tourbières L'auteur : 

    Nationalité : France 
    Né(e) à : Bron , le 21/01/1956
    Biographie : 

    Gérard Coquet est romancier.
    Il devient expert-comptable stagiaire dans un cabinet de la région lyonnaise. L'envie de créer le pousse à reprendre l'entreprise familiale de location de linge, de la développer et de la vendre au bout de vingt ans.
    Parallèlement, il exerce pendant onze ans les fonctions de juge auprès du tribunal de commerce de Lyon. Il termine son mandat par une garde à vue, une mise en examen et un non-lieu en correctionnelle.
    Pendant toute cette période, il participe à la vie d'un groupe musical style folk, musique californienne, ballades irlandaise, country. 
    De cette aventure, un recueil est paru en 2005, regroupant une petite partie du répertoire.
    Gérard Coquet a été couronné lauréat du Prix Plume de Glace 2012 de Serre-Chevalier pour son roman Malfront, les fantômes de la combe et, au mois de septembre 2012, il a reçu le 1er Prix Centaure Noir de Noisy-le-Roi. 

    En dehors de l'écriture, il se passionne pour la sculpture (moulage) et la peinture. 

    site:
    http://www.gerard-coquet.com/ 

     

    Extraits citations 

     

     

    "il y avait dans ce décor quelque chose d' hypnotisant. C'était ça la solitude. Un vide incertain, à peine dérangeant, tricotant, maille après maille, le pull d'une improbable déprime."

     

    "n'aimer que soi permet de garder intact sa haine envers l'humanité"

     

    "-pourquoi m’épargner ? 

    -parce que, si tu refuses, tu goûtes aux conséquences  de ta décision. En elle même la mort n'a pas d’intérêt. Pour impacter ceux qu'elle refuse de faucher, elle doit à minima les culpabiliser"

     

    "quand on arrive à la fin de son histoire, l'important est de ne pas emporter  ses erreurs dans sa tombe, sinon le cercueil serait trop lourd à porter.."

     

    © G. Coquet

     

    L'aigle des tourbières

     

     

     


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique