• Le silence des innocents SPBiarritz : un garçonnet disparaît, kidnappé par son père.
    Bayonne : une petite fille souffre d’insuffisance rénale et attend une transplantation.
    Bordeaux : Ève Milano et Philippe Tavel enquêtent sur l’assassinat d’un chirurgien réputé.
    Blanquefort : l’équipe du major Blainville exhume six corps d’enfants.
    Quatre affaires qui vont se recouper pour n’en faire plus qu’une. Les policiers vont suivre le fil effroyable d’un écheveau qui va les amener dans une enquête hors norme.

     

    Le silence des innocents SPDeuxième thriller de la collection Thriller Rouge des Editions Ex-aequo que je découvre, et si une fois de plus je déplore la couverture peu attractive, je dois avouer que le contenu est topissime. 

    Les premiers chapitres sont assez déconcertants tant ils sont sans liens apparents. J'ai un peu peiné à leur lecture, tant l'auteure emprunte de directions différentes. Mais assez vite, elle donne du sens à ces différentes affaires qui viennent s'imbriquer les unes aux autres. 

    En milieu de romans la trame se dessine avec netteté et nous plongeons avec les divers enquêteurs dans une histoire sinistre, qui  fait dresser les cheveux sur la tête. 

    Les thèmes choisis par Sophie Mancel-Hainneville sont parfaitement présentés et documentés, l'univers policier subtilement brossé, et l'auteure, sans contexte s'appuie sur des bases réelles alliant approche psychologique et conditions de travail, ajoutant de l'émotion et de la noirceur à l'intrigue avec une approche très réaliste. 

    L'histoire touche en plein coeur le lecteur, tant l'auteur nous met face à des questionnements troublants, elle place d'ailleurs un des protagonistes face à un dilemme effrayant. Jusqu'au peut-on aller pour sauver son enfant d'une mort programmée ?  Peut-on fermer les yeux sur l'illégalité de certaines transactions ? 

    Sophie Mancel-Hainneville pose son  intrigue sur des faits réels et j'admire le travail effectué en amont pour enrichir et crédibiliser l'intrigue. 

    Une intrigue parfaitement orchestrée qui tient en haleine, ponctuée de rebondissements et de références à un tome précédent avec Eve Milano et d'autres protagonistes, personnages clés. D'ailleurs le dénouement et les évènements parallèles à l'enquête de base laisse supposer un suite et d'autres probables roman de l'auteure avec Eve et Philippe comme personnages récurrents, attachants.

    Personnellement, je suis partante en commençant par un retour en arrière avec la lecture de Tuez le toutes, tant je suis sous le charme de la plume, du style, et de l'imagination de Sophie Mancel-Hainneville.  Une auteure de thriller à l'avenir prometteur, j'ai idée,  et que je vais suivre. 

    C'est sombre, très sombre, mais magistralement mené. Mega coup de coeur pour ce thriller addictif à la thématique effrayante, tant elle s'appuie des faits véridiques. 

     

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    Edouard au bras sanglant SPParis, depuis quelques mois, semble devenir la scène d’horribles meurtres. Edouard tente par tous les moyens d’échapper à la petite voix qui lui ordonne de tuer. Il échafaude de nombreux scénarios des plus rocambolesques afin d’échapper à ce démon qui le vampirise, le lobotomise, et fait de lui un tueur en série. Mais rien, rien n’y fait. Il reste le pantin de celui-ci. Ses victimes sont toutes des femmes seules, en quête du prince charmant. Elles seront retrouvées mortes, mutilées et suspendues devant une église. Un petit soldat de plomb est laissé sur le lieu du crime en guise de signature. Lorsqu’il retrouve sa mère biologique, quelque chose se passe en lui. La cadence diminue. Serait-ce sa mère qui tue la voix ? Mais les choses ne vont pas se passer comme il le souhaitait. John, l’inspecteur chargé de l’enquête, sera confronté à une multitude de rebondissements qui l’amèneront jusqu’à cet ancien foyer tenu par des sœurs religieuses, et pas à pas, il retracera l’histoire, l’enfance émouvante et tragique d’Edouard. Et John, l’inspecteur chargé de l’enquête, fera une terrible découverte.

     

    Edouard au bras sanglant SP

     

    Pour tout dire, je m’attendais à un thriller centré sur l’enquête, nous permettant de découvrir l’identité de cet Edouard qui par sa voix nous fait partager ses tourments.

    Mais assez rapidement, l’on devine que les objectifs de Sabrina Cervantes ne sont pas ceux auxquels l’on pense au départ.

    En réalité le thème n’est pas de découvrir qui est physiquement Edouard, mais qui il est psychologiquement et l’auteure se penche sur le passé du meurtrier, met en exergue l’incidence de son vécu sur ses troubles psychiatriques présents. Mais pas que. Sabrina Cervantes aborde des thématiques telles que l’abandon, les maltraitances et les impacts sur la construction psychique d’un jeune enfant.

    L’approche est intéressante et les rebondissements déconcertent et l’on ne s’imagine pas un tel dénouement.

    La plume de l’auteure est plaisante et la lecture aisée et rapide vu la « courteté » du récit. Il n'empêche que les questions trouvent réponses et que la personnalité du protagoniste principal est abouti et subtilement brossée. Il n'a pas cependant, malgré le tragique de l'histoire suscité beaucoup d'émotions. C'est un peu ce qui m'a manqué au décours de cette lecture.

    Premier roman de l’auteur, bien construit, bien amené, qui pousse à des questionnements sur un problème majeur que je tairais pour ne pas spolier, et sur l’amour d’une mère. L’approche de l’auteure pousse le lecteur à revoir ses positionnements face à la monstruosité des actes commis par Edouard. Et si tout n’était pas ni blanc ni noir, surtout lorsque l’on n'est parent des victimes, ce qui bien évidemment induit d'autres comportements et ne permet pas d'excuser l'inexcusable .

    Je remercie les Editions Ex æquo pour ce SP sans quoi, pour être honnête, je ne me serais jamais intéressée à ce roman. Tout d'abord la faute à la couverture, et au résumé qui en dit trop et que je n'ai pas lu. Comme souvent, la curiosité l'emporte face des maisons d'éditions et des auteurs qui me sont inconnus. 

     

    Edouard au bras sanglant SP

     

     Edouard au bras sanglant SP

     

     

    Edouard au bras sanglant SPL'auteur : 

    Sabrina Cervantes est enseignante de la conduite. Titulaire d’un master 1 en psychologie, elle a suivi une année de spécialité en sciences criminelles. Elle s’est intéressée à la psyché des criminels et surtout à l’influence de leur enfance sur la construction de celle-ci. L’écriture est pour elle un face à face avec soi-même qui reste mystérieux.

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    Edouard au bras sanglant SPaffichent clairement leur politique éditoriale en publiant leur contrat type sur leur site internet.

    La maison se singularise par une politique de vente à prix modéré sur les e-books et pour le développement de ce nouveau mode de lectureEx Æquo est une pépinière de talent et a fait émerger des auteurs comme Fabio Mitchelli (coup de cœur de Gérard Collard) qui écrit « La trilogie des verticales » entre 2010 et 2012, dont La verticale du fou, le premier opus qui est classé dans le top 3 des romans les plus téléchargés en 2011 aux côtés de David Foenkinos. À partir de 2012, Ex Aequo édite Marie-Pierre Pruvot dite Bambi pour une saga littéraire qui se déclinera en plusieurs tomes.

    La maison est en forte progression chaque année dans le classement Électre/ Livres-Hebdo des éditeurs pour sa production.

     

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    Ne t'enfuis plusVotre fille a fugué avec un garçon peu fréquentable. Vous ne l'avez pas vue depuis six mois. Et là, vous la retrouvez dans Central Park jouant de la guitare. Mais ce n'est plus la jeune fille pétillante que vous avez élevée. Vous l'approchez et lui demandez de rentrer à la maison. Elle se met à courir. Vous la suivez. Quel autre choix avez-vous ? Bienvenue dans l'enfer de Simon ...

     

    Ne t'enfuis plusComme toujours lorsqu'on est fan, Harlan Coben reste une  valeur sure pour un bon moment de lecture, totalement addictive.

    L'histoire démarre en douceur, ou presque, avec ce père qui tente le tout pour le tout pour sauver sa fille, devenue toxicomane, alors qu'elle mène une vie heureuse, choyée par une famille bien sous tout rapport.

    En parallèle des meurtres sont commis sans aucun lien apparent. Et pourtant Simon se retrouve plongé en enfer. 

    Une fois de plus Harlan Coben nous offre un thriller stressant, haletant, mené tambour battant, et plus on avance plus l'intrigue devient complexe.. Il faudra un moment avant que les pièces s'emboitent et encore n'auront nous que toutes les réponses au dénouement.  

    Dans ce tome l'auteur explore les liens familiaux, les relations,  les secrets, (dont certains doivent impérativement le rester)  et les capacités  de parents à puiser dans  leur force pour protéger ses enfants et le sauver de lui même.

    L'intrigue est bien ficelée et outre l'univers familial, nous explorons en compagnie de l'auteur celui des sectes, de l'adoption, des recherches parentales, et de la généalogie.   

    Petit bémol  : quelques petites situations moyennement réalistes, mais qui dans le feu de la lecture ne sont pas rédhibitoires pour un avis enthousiaste sur ce roman d'Harlan Coben responsable d'une nuit assez courte et il s'en failli de peu que je ne dévore ce récit en une seule traite.  

     

    Ne t'enfuis plus

     

     

     

     

    Ne t'enfuis plusL'auteur :

    Nationalité : États-Unis
    Né(e) à : Newark (New Jersey) , le 04/01/1962
    Biographie :

    Harlan Coben est un écrivain américain de romans policiers.

    Il est originaire du New Jersey, où il vit avec sa femme et ses quatre enfants.

    Diplômé en sciences politiques du Amherst College, où il est membre de la fraternité Psi Upsilon avec l'auteur Dan Brown, il a travaillé dans une agence de voyages avant de se consacrer à l'écriture.

    Depuis ses débuts en 1995, la critique n'a cessé de l'acclamer. Il est notamment le premier auteur à avoir reçu le Edgar Award, le Shamus Award et le Anthony Award, les trois prix majeurs de la littérature à suspense aux États-Unis.

    Le premier de ses romans traduits en France, "Ne le dis à personne" (Belfond, 2002) – prix du polar des lectrices de Elle en 2003 et adapté au cinéma par Guillaume Canet en 2006 – a obtenu d'emblée un énorme succès auprès du public et de la critique.

    Ce succès a été confirmé par ses ouvrages suivants : "Disparu à jamais" (2003), "Une chance de trop" (2004), "Juste un regard" (2005), "Innocent" (2006), "Promets-moi" (2007) et "Dans les bois" (2008), "Sans un mot" (2009), "Sans laisser d'adresse" (2010), "Faute de preuve" (2011).

    Il écrit "L'imposteur" dans un recueil de nouvelles intitulé "Le jour où la mort nous sépare" paru chez Albin Michel en 2007.

    A noter la parution en 2010 en France de "Sans un adieu", le premier livre de Coben, près de 20 ans après avoir été écrit.

    En 2011 sort dans la série Myron Bolitar "Sous haute tension" puis parution en 2012 de "A découvert", qui lance la série Mickey Bolitar.

    En septembre 2016 est sorti aux États-Unis le roman Home, qui signe le retour de Myron Bolitar et de ses acolytes.

       

     

      


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    Le pensionnat des innocentesPar une nuit glaciale, cinq personnes scellent un pacte au-dessus d'une tombe fraîchement creusée. Mais les secrets finissent toujours par remonter à la surface... De nos jours, Teresa Wyatt, ancienne directrice du foyer pour filles de Crestwood, est retrouvée noyée dans sa baignoire.
    Au même moment, Crestwood fait la une des médias : des fouilles archéologiques viennent de mettre au jour le squelette d'une adolescente enterrée dans le jardin. Coïncidence ? L'inspectrice Kim Stone n'y croit pas. Et quand les ossements d'autres fillettes sont exhumés, l'affaire prend rapidement un tour personnel pour cette jeune flic au tempérament plus tranchant qu'une lame de rasoir. Elle qui a connu l'assistance publique est bien décidée à rendre justice aux innocentes oubliées de tous dans ce lieu cauchemardesque...

     

     

    Le pensionnat des innocentesPremier opus d’une longue série en VO avec Kim Stone personnage récurent, mais dont sont seuls traduits 2 tomes sont traduits en français à ce jour. J’espère qu’à l’instar des œuvres de M.J Arlidge, compatriote d’Angela Marsons dont je découvre, ici, la plume, je pourrais très vite découvrir les suivants.

    Kim, tout comme Helen, la protagoniste de M.J Arldige, mon autre auteur de thriller préféré, est une inspectrice à la personnalité particulière, à laquelle l’on s’attache au fil des chapitres. L’auteur nous brosse son portrait physique, mais surtout psychologique et plus on avance, plus l’on comprend les raisons de son attachement à cette enquête qui la renvoie à un foyer d’accueil pour jeunes filles maltraitées ou abandonnées par leur famille.

    Angela Marsons nous propose un bon thriller, dans une construction assez classique qui vous tiens en haleine plus l’on progresse et que les éléments du puzzle se mettent en place. Elle instille le doute, les questions, le suspens jusqu'à la résolution de l'enquête.

    Le décor et l’ambiance sont bien rendus, nous y découvrons les Midlands de l'Ouest, une région Angleterre qui semble avoir connu son heure de gloire, avant devenir un lieu où la pauvreté touche énormément de familles et laissent des enfants meurtris, confiés à des services sociaux qui ne mènent pas forcément leurs missions à bien.

    L’histoire est donc assez sombre, car tristement réaliste. Les personnages secondaires sont aboutis et les liens entre les différents protagonistes sont cohérents et leur donnent de la consistance. 

    Une première rencontre avec l’auteure, dont j’ai apprécié le style et le cheminement pour nous conduire jusqu’au dénouement dans lequel Angela Marsons parvient à surprendre

    Grand moment de plaisir donc qui j'espère sera suivi de beaucoup d'autres. Tout au moins, j'espère, vu qu'un deuxième roman d'Angela Marsons vient d'être publié cette année. 

     

    Le pensionnat des innocentes

     

    Le pensionnat des innocentesL'auteur : 

    Nationalité : Royaume-Uni
    Né(e) : 1950

    Biographie :

    Angela Marsons est auteur de roman policier.

    Elle a travaillé comme agent de sécurité au centre commercial Merry Hill à Brierley Hill dans les Midlands de l'Ouest.

    Elle est originaire de Black Country, où elle situe ses intrigues.

    Elle est auteur d'une série de thrillers dont le personnage principal est le détective Kim Stone.

    "Le pensionnat des innocentes" (Silent Scream, 2015) est son premier roman.

    son site : http://angelamarsons-books.com/
    page Facebook : https://www.facebook.com/AngelaMarsonsAuthor
    Twitter : https://twitter.com/writeangie
     

    Le pensionnat des innocentes

     

     

     


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  • Derniers sacrements  LCElle entend leurs cris,
    Elle ressent leur peur,
    Elle est désormais leur seul espoir.

    Don ou malédiction ? D'un simple échange de regards, Kassie est capable de voir quand et comment vous allez mourir. Un lourd fardeau à porter pour une jeune fille de 15 ans...
    Elle croise la route d'Adam Brandt, brillant psychologue, alors qu'une série de meurtres frappe Chicago. Kassie semble toujours avoir un lien avec les victimes.
    Coïncidence malheureuse ou terrible manipulation ? Intrigué par cette adolescente un peu perdue, Adam est tenté de croire à ses troublantes déclarations. D'autant que le danger se rapproche et que Kassie est la seule à savoir où il va frapper...

     

     

    Derniers sacrements  LCFan de l’auteur depuis que je l’ai découvert avec Am stram gram, je ne rate aucune de ses sorties, particulièrement sa saga avec son personne récurent Helen Grace. Ici  M.J Arlidge nous offre un one-shot, hors Angleterre.

    Il s’adapte donc à l’ambiance locale.

    Cette approche est différente des autres, puisque nous y découvrons une part de paranormal et un duo insolite.

    L’intrigue est bien menée, et construite suivant un plan précis, l’idée de base étant : peut on intervenir dans son destin, connu d’avance, notre héroïne doté d’un don, une  véritable malédiction, dirai-je.  

    Très vite l’auteur nous attache à la jeune fille, puis à Adam. Et une fois les éléments en place, les émotions au rendez-vous, le lecteur n’aspire qu’à une fin heureuse pour les protagonistes. Cependant,  rien n’est moins sur et de ce fait la lecture devient addictive.

    Malgré l’aspect irréel choisi par l’auteur, l’on plonge dans le mystère, doute, espère jusqu’à l’issue finale.

    Une fois de plus, M J Arlidge maitrise son sujet et parvient à nous tenir en haleine, le suspense et les rebondissements arrivent à point nommé pour relancer l’intrigue.  Le coté enquête est assez secondaire et la résolution de l'énigme ne se fait pas de manière conventionnelle, on y vient en suivant Kassie que l'inspectrice suspecte et cela reste cohérent. Le comportement d'Adam peut interpeller certains lecteurs qui ne le trouvera peut être pas totalement crédible, mais personnellement je trouve que MJ Arlidge le rend convaincant en brossant le personnage de Kassie.

    Un roman sans temps mort, dans la lignée de ses précédents textes, et qui sort un peu de l’ordinaire et se démarque par le coté original.

    Un plaisant moment de lecture, même si je préfère les romans plus contentieux de cet auteur que les ME d'éditions française nous font découvrir au compte compte, alors que ces livres sont ecrits et édités depuis longtemps outre-manche.

     

    Derniers sacrements  LC

     


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