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Tu comprendras quand tu seras plus grande
Quand Julia débarque comme psychologue à la maison de retraite Les Tamaris, elle ne croit pas plus au bonheur qu’à la petite souris. Pire, une fois sur place, elle se souvient qu’elle ne déborde pas d’affection pour les personnes âgées. Et dire qu’elle a tout plaqué pour se sauver, dans tous les sens du terme.
Au fil des jours, Julia découvre que les pensionnaires ont bien des choses à lui apprendre. Difficile pourtant d’imaginer qu’on puisse reprendre goût à la vie entre des papys farceurs, des mamies fantaisistes et des collègues au cœur brisé… Et si elle n’avait pas atterri là par hasard ? Et si l’amour se cachait là où on ne l’attend pas ?
C’est l’histoire de chemins qui se croisent. Les chemins de ceux qui ont une vie à raconter et de ceux qui ont une vie à construire.
C’est une histoire d’amour(s), une histoire de résilience, une ode au bonheur.Waouh! Quelle magnifique surprise, je ne peux m’empêcher de le dévoiler d'emblée tellement ce livre m'a touchée dès les premières pages, oui j'ai eu immédiatement l'intime conviction que se serait un coup de coeur
C'est pourquoi je remercie NetGalley et les Editions Fayard pour ce magnifique cadeau.
Je connaissais l'auteure de nom pour son roman Le premier jour du reste de ma vie, que je n'ai pas,encore , lu.
Quel style ! Bravo Virginie Grimaldi pour traiter ce sujet , enfin ces sujets si sérieux avec autant de brio. L'auteur nous offre une histoire loin d'être triste malgré les thèmes D'abord par son style humoristique, parfois assez décapant. Elle brosse le portrait de personnages charismatiques et particulièrement attachants et d'une profonde humanité.
C'est une manière de nous réconcilier avec la vie, avec tous ces petits riens qui font le bonheur. Elle nous offre une autre vision des seniors, qui ne sont , pour beaucoup , rien que des petits "vieux" et elle les ancre et nous aussi d'ailleurs,dans une vie et non pas dans l’antichambre de la mort.
Nous partageons les chagrins et les joies de toute cette petite bande de résidents , notre héroïne Julia va prendre conscience que tous ont un jour eu une histoire.
C'est aussi le récit de deuils, (et pas que dans le sens littéral, perte physique d'être chers mais aussi de son identité), et de résilience et c'est une magnifique leçon de vie. une histoire d'amour et d'amitiés
Ce roman m'a fait penser à A quelqu'un pour qui trembler et m'incite à avoir foi en l'humanité
J'ai souri, j'ai ri et j'ai eu les yeux aux bord des larmes, l'auteur parvient à nous faire prouver toutes sortes d’émotions différentes dans le meme chapitre.
Je viens de tourner la dernière page et je suis triste de quitter toute cette petite bande, Marine, Greg, le gang des mamies, Julia ,Raphael et tous les autres.
La fin est surprenante et particulièrement belle, avec Le mariage et ces derrière révélations.
J'ai été touchée par la relation grands-parents, petits- enfants , celle de Julia et Maminou , celle de Rosa et Raphael, par les non dits et les distances prises entre parents et enfants, la difficulté et la tristesse que l'on doit ressentir quand on se retrouve confrontés au fait qu'il faut abandonner sa maison pour vivre en communauté.
Bravo et merci à Virginie Grimaldi pour avoir traité ses sujets avec pudeur et justesse et m'avoir permis de passer un agréable moment avec tous personnages particulièrement attachants, si vivants et si réalistes
Un énorme coup de cœur et je pense qu'il faut faire sien et se répéter comme un mantra la devise de Louise : Ici et maintenant
Extraits citations
"côtoyer des vieux toute la journée çà donne envie de de mourir jeune"
"j'ai quitte mon malheur en espérant qu'il ne me sucrait pas"
"la vie ce n'est pas d'attendre que l'orage passe. C'est d’apprendre à danser sous la pluie : Sénéque"
"-on peut pas savoir combien de temps çà va durer La vie elle est là, elle est pas hier, elle est pas demain.."
" l'amour était toujours là caché derrière quelques agacements (...) C'est comme quand on achète un nouveau vêtement : au départ on l'adore, puis on le trouve fade et on finit par ne plus le supporter"
" l'amour c'est comme un tricot: on enchaine les rangs tranquillement , on fait de jolis motifs dont on est fier, parfois on focalise sur une maille manquée Mais en fin de compte, ce qu'il en restera , c'est un pullover chaud et réconfortant"
– Le plus dur, ce ne sont pas les vieux. Ce sont les cons. En plus, la canicule ne peut rien contre eux.
Et je fais une sortie triomphante, la tête haute.
Avec mon déambulateur. "©V.Grimaldi
Tags : veillesse, chagrin, deuil, romance, amour amiitiés, resilience, litterature française, Virginie Grimaldi
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Commentaires
2HamisoitilSamedi 9 Juillet 2016 à 20:28
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Waouh je l ai je vais m empresser de le lire ta chronique donne envie !!!