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La femme du Ve
Jeté hors de chez lui par sa femme, loin de sa fille et renvoyé de son poste de professeur d’université, Harry Ricks n’a plus grand-chose à perdre. Réfugié à Paris, ses seules perspectives sont d’aller au cinéma et de tenir le plus longtemps possible avec ses maigres économies. Sans le sou, il découvre bientôt, lui l’intellectuel américain, une ville sordide, celle des marchands de sommeil, des clandestins et des combines louches. Aussi, quand il rencontre Margit, femme élégante et sensuelle, il plonge avec délice dans le jeu de séduction dont elle édicte les étranges règles. Un jeu troublant, plein de plaisirs, de mystères, et, ce qu’Harry ignore encore, de dangers…
Euh par ou commencer !
En tout premier lieu , dire que le changement d'univers, après m’être immergée dans la douce ambiance romantique de la Maison d' Hôtes de Debbie Macomber, est un doux euphémisme.
Parce qu'ici, bien que l'auteur nous offre une virée dans Paris la plus belle capitale du monde et la plus romantique qui soit , c'est dans un tout autre univers et ambiance qu'il nous plonge
Celui des clandestins, des marchands de sommeil , des petits boulots illégaux pour survivre.
Une ambiance glauque, triste et si réaliste de la vie. Donc oui nous évoluons dans le monde réel tant et si bien que pendant un moment nous occultons le versant fantastique de cette histoire. Je l'avais tellement oublié que dans la deuxième partie je dois avouer que je me suis perdue, prise , enfin, par un rythme plus soutenu de la suite des évènements. A partir de là j'ai commencé vraiment à m’intéresser à cette intrigue, ( meurtres et femme énigmatique ) parce que j'ai bien hésité un moment: au mieux sauter des pages pour parvenir à la fin et enfin savoir si notre Harry parviendrait à se sortir de son sinistre destin ou abandonner.
Je me suis retrouvée à me poser la question, rêvait il pris dans sa fièvre depuis son arrivée dans la capitale ? Harry est il victime d'un dédoublement de personnalité ? parce que vraiment il est le suspect le plus probable pour touts ces meurtres autour de lui.
Puis le coté fantastique de cette histoire s'est vraiment précisé au cours de pages , avec les réponses sur l'identité de cette femme étrange du Ve et enfin la résolutions de ces assassinats autour de lui.
Nous baignons dans une ambiance étrange faite de responsabilités, de culpabilité constante,et d'un défaitisme incroyable, le tout étant terriblement déprimant.
Nous arrivons donc à la fin , une fin qui ne peut être que ce que l'est et pourtant je me suis trouvée déçue. Je m'attendais à quoi ? A vrai dire je n'en sais rien.
malgré toutes ces galères, le personnage d' Harry n'a suscité aucune émotion, la triste vie de Margit non plus d'ailleurs.
En conclusion je dirais que la magie n'a pas opéré, le coté fantastique, (un coté quatrième dimension) de l'histoire trop abracadabrant pour moi. Pour autant, la vie quotidienne des immigrés à Paris qui tentent d e survivre est particulièrement bien dépeinte
Cependant avec trop de digressions à mon gout, de plus je me suis ennuyée à suivre Harry dans toutes ses salles de ciné à voir et revoir ses films favoris.
Un roman dans ma PAL depuis longtemps, un résumé tentant qui ne dévoile rien de l'intrigue et une superbe page de couverture (avec une forte tendance de couleur grise, donc pile poil pour le challenge d' Angeselphie) .
A ce jour j'ai lu 3 romans de Douglas Kennedy , celui ci , une Relation Dangereuse et mon préféré incontestablement A la poursuite du Bonheur, deux romans aux antipodes l'un de l'autre, et après cette lecture j'avoue qu'à cette heure j’hésite à poursuivre la découverte de cet auteur,.
Pour autant l' Homme qui voulait vivre sa vie se trouve avoir de bonnes critiques, A l'ombre des pyramides m'attend dans ma PAL depuis ... longtemps et je ne suis pas du tout tentée pour l'instant
Extraits citations
"- qu'est ce que l'amour ? Un moment par ci, un moment par là . La sensation fugitive d'avoir établi le contact avec quelqu'un.."
"il faut lutter contre l'insignifiance fondamentales de nos accomplissements en se persuadant qu'ils ont une signification... Sinon il ne reste qu'une vérité désespérante : Quand je serais mort, aucune des forces qui auront animé ma vie, colère , convoitise, besoin d'amour , regrets erreurs irréparables, poursuite vaine de ce que l'on appelle le bonheur, n'aura aucune valeur"
" la traduction c'est transformer les mots du matin en mots du soir"
© Douglas Kennedy
Tags : polar, fantastique, litterature Americiane, Douglas Kennedy
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Commentaires
Je n'ai jamais rien lu de l'auteur mais alors là, je crois que je ne lirai jamais rien!
Merci à toi pour ta participation à mon challenge.Voici la nouvelle session qui débute et le lien vers celle-ci. A très vite j'espère...
http://leslecturesdangeselphie.blogspot.be/2016/04/un-mois-une-illustration-etou-un-theme.html
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moi aussi je ne suis pas tentée à renouveler l'expérience avec cet auteur