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    D'amour et de guerre SPÀ travers le destin d’Adam, un autre regard sur la guerre et le monde colonial…

    1939, dans les montagnes de Kabylie. Adam a vingt ans et rêve de construire une maison pour Zina, son grand amour, la plus belle fille de Bousoulem. La vie serait si simple, si douce. La guerre en décidera autrement. Arraché à son village et à sa fiancée, Adam est enrôlé de force par l’armée pour tuer des Allemands qu’il ne connaît pas, dans une France qu’il ne connaît pas.

    Prisonnier dans un camp de travail réservé aux soldats coloniaux, dans le nord de l’Hexagone, il découvrira l’horreur, l’hiver et la folie d’un monde où les Français se mettent au service des Boches. Guidé par les souvenirs de Zina et de son Algérie bien-aimée, il découvrira aussi l’amitié, la solidarité, la débrouillardise et les rêves de liberté.

    Point de vue singulier d’un gamin kabyle projeté au cœur de l’enfer, ce roman est un hymne aux grands oubliés de l’histoire de France, mais également un véritable bijou d’humanité et de tendresse.

     

     

    D'amour et de guerre SPUne fois de plus le partenariat ME et Masse Critique me permet de faire des découvertes très inattendues et m'offrir de superbes moments livresques

    Celle-ci en est un de plus.

    Un bel hommage aux oubliés de  la guerre, à ces hommes souvent contraints de partir au combat pour une patrie qu'ils peinent vu les conditions de vie sur leurs terres à accepter comme telle.

    Des hommes bons pour se battre, être de la chair à canon, sans reconnaissance aucune, ni les même conditions que le Français.

    Cette histoire m'a émue et c'est avec beaucoup d'émotions que j'ai marché dans les pas d' Adam, Samuel et Tarik, souffert avec eux des conditions de vie  de soldat et de prisonnier. 

    J'ai eu de la peine pour ses hommes dont la guerre a brisé leurs rêves de jeunesse

    C'est tout en finesse que Alki Tadjer dépeint le contexte de l'époque, presque pudiquement sans jamais laisser planner un air vindicatif envers les colons.

    Il dépeint la situation, les divers ressentis de la population locale algérienne et coloniale souvent avec une pointe d'humour. J'ai souri devant l'appellation de la mosquée des juifs, émue face la déshumanisation de l'individu, le rejet de certains pour ces hommes venus des 4 coins de la planète pour défendre une patrie dont ils ne connaissent rien et qui leur fait moyennement confiance et ne les traite pas de la même manièr.

    Ce roman pour autant n'est pas sombre, la générosité, la solidarité reste très présente malgré les différentes religions et la couleur de peau. L'individu est apprécié et soutenu a sa juste valeur.

    La lecture est addictive, ponctuée de rebondissements stressants tant on s'attache aux personnages et l'on espère pour eux un dénouement en happy-end, bien que le doute persiste et que la réalité risque de nous rattraper.

    Oui, l'un espère une fin heureuse à Zina et Adam. L'auront-ils ? Leur amour survivra-t-il à la guerre ? Qu'en sera-t-il de leurs rêves?

    Coup de coeur pour l'aventure, pour la plume bien que ponctuée de phrases courtes, mais qui s'accordent parfaitement et ne donnent pas comme souvent dans le factuel. Très bel hommage  à ces hommes qui se sont battus pour le drapeau français et dont le sang a abreuvé les sillons.

    Un auteur donc, dont j'aime la plume et le style et qui me donne envie de découvrir ses autres  écrits

     

    D'amour et de guerre SP

     

     

     

    D'amour et de guerre SPL'auteur 

    Nationalité : Algérie
    Né(e) à : Paris
    Biographie :

    Akli Tadjer est un écrivain et scénariste franco-algérien.

    Passionné de lecture, il suit les cours de l'école de journalisme de la Rue du Louvre à Paris.

    En 1984, un voyage en Algérie lui inspirera son premier roman : "Les A.N.I du Tassili" (couronné par le prix Georges-Brassens) dont il fera l'adaptation pour la télévision. C'est ainsi qu'il débute une carrière de scénariste.

    Akli Tadjer est l’auteur de plusieurs romans, dont "Le Porteur de Cartable" (2002), qui a fait l’objet d’une adaptation télévisuelle et le très remarqué "Alphonse" (2005).

    Akli Tadjer reçoit le prix du Roman Populiste 2006 pour son ouvrage 'Bel-Avenir'.

    En 2009 et 2012, "Western comédie sociale" et "La Meilleure façon de s'aimer", roman très personnel sont publiés.

     

    D'amour et de guerre SPLa ME

    Inviter au voyage par le seul pouvoir des mots, offrir une pause le temps d’un roman, faire découvrir un univers grâce à la force d’une écriture : telle est la vocation des Éditions Les Escales.

    Créées en 2012, Les Escales est une maison d’édition généraliste qui publie des romans du monde entier. En six ans seulement Les Escales ont révélé des talents comme Victoria Hislop, Karen Viggers, Rabih Alameddine  ou encore Laura Barnett.

    Domaine étranger

    Des immensités glacées arctiques aux bas-fonds de Mexico, d’une île crétoise aux villas toscanes, des rues de Berlin aux camps de Sibérie, les Escales entremêlent parcours individuels, odyssées familiales et fresques historiques. Quand évasion rime avec frisson, les Escales noires, la collection de polar et thriller, est elle aussi cosmopolite et variée.

    Domaine français

    Tremblements de l’Histoire, secrets de famille, odyssées modernes, pouvoirs de la nature, laissez-vous emporter par des voix singulières de la littérature française et francophone…

    Portés par un véritable souffle romanesque, les romans de la collection Domaine français plongent le lecteur au cœur des vies extraordinaires d’hommes et de femmes ordinaires, tissant les destinées de personnages qui nous ressemblent, quelle que soit l’époque, quel que soit le lieu.

    Récits

    C’est parce que nous sommes toujours plus curieuses des vies différentes des nôtres que nous vous proposons maintenant des récits. Des témoignages forts, émouvants, qui nous ont touchées profondément et qui, par leurs thèmes, sont le miroir de nos romans


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  • Pax Doreum : Il était une fois Rome SPDébut du IVe siècle avant J-C. Rome est en passe de dominer complètement le Latium, une région fertile du centre de l’Italie. Puissante, la ville bouillonne pourtant intérieurement. Les intrigues familiales et politiques au Sénat et dans les grandes maisons, les querelles d’ego, ainsi que les affaires sales dans les quartiers populaires aux mains des bandits, sont le lot quotidien de la Ville. Celle-ci est également confrontée aux menaces croissantes des peuples voisins, notamment étrusques, l’obligeant à mener des guerres continuelles. C’est ainsi que depuis plusieurs années Rome assiège la cité de Véies qu’elle ne parvient toujours pas à soumettre. A tout cela s’ajoutent d’étranges évènements qui se multiplient jusque dans les campagnes environnantes. Des phénomènes que personne ne parvient à interpréter et qui poussent les Romains à s’interroger sur leur destin. Est-ce un signe des dieux ? Ont-ils eut tort d’entreprendre leurs guerres ? De quelle nature est la menace qui pèse sur Rome ?

     

     

    Pax Doreum : Il était une fois Rome SPFan de romans historiques, je ne m’étais, jusqu’alors jamais lancée dans une telle aventure en plongeant dans l’univers de la Rome antique.

    Je remercie l’auteur : Cedric Plouvier pour m’avoir permis de vivre cette aventure enrichissante nous plongeant dans un univers particulier avec ses intrigues, ses jeux de pouvoirs au cœur de la politique de cette Rome du IVe siècle avant Jésus-Christ

    L’auteur nous fait partager la vie  de familles régnant au Senat et nous présente les différentes couches sociales et nous plonge dans l’ambiance de l’époque

    Ce roman comporte également un volet fantastique assez intriguant.

    Le récit est très riche en descriptions posant le contexte, les protagonistes, assorti d’une foule de détails qui laisse entrevoir, la connaissance de l’auteur sur le sujet

    Mon petit problème de lecture s’est posé avec le nombre de personnages et leurs noms latins, ce qui m’a un peu embrouillée, par moments, malgré l’index des personnages principaux en fin de roman en epub et les arbres généalogiques.

    Mon deuxième petit problème a été en lien avec la mise en page et les dialogues en puces et non pas en tiret cadratins.  

    Un roman intéressant, écrit dans un style plaisant et immersif. Je ne pense pas néanmoins poursuivre la lecture de cette saga, trop longue à mon goût malgré l’intérêt culturel de l’œuvre.

    Je la conseille néanmoins aux amateurs du genre. Personnellement j’aurais tenté une immersion dans l’univers romain qui finalement me séduit moyennement.

    Je remercie Cedric Plouvier pour m’avoir ouvert la porte vers un monde livresque hors de ma zone de confort.

     

    Pax Doreum : Il était une fois Rome SP

     

     

    Pax Doreum : Il était une fois Rome SPL'auteur 

    Professeur et historien analyste en Histoire et en civilisation romaines, Cédric Plouvier travaille sur un ouvrage scientifique traitant de la romanité sous la République et le Haut-Empire. Passionné d’Histoire, de fantastique et d’horreur depuis tout jeune, il cherche à créer avec la saga Pax Deorum une œuvre originale rendant hommage à toutes ces influences, tout en continuant de travailler dans d’autres domaines de la littérature de fiction.

     

     


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    La chronique des Bridgeton

    Série romanesque mettant en scène une famille aristocrate anglaise du temps de la régence.

     

    La chronique des Bridgeton de 1 à 4Suite au visionnage de la série sur Netflix, relativement originale, j'étais curieuse de découvrir la saga dont elle s'inspire.

    Pour tout dire, une fois de plus, je préfère nettement l'original, et de mon point de vue, je ne comprend pas pourquoi s'en être aussi éloigné

    Les personnages  du roman suffisent, pourquoi diable avoir voulu en rajouter d'autres ? 

    Dans le tome 1, nous suivons Daphné, la fille ainée de la famille, pour qui il est grand temps de trouver un époux. 

    L'auteure nous plonge dans le contexte du XIXe siècle, aborde la condition féminine assujettie à  celle des hommes. Les mariages sont donc plus des tractations financières et en lien avec l'honorabilité des protagonistes.

    Bien évidemment l'on n'échappe pas aux nombreux clichés de la romance historique et l'on replonge dans une histoire au airs d'Orgueils et préjugés. Mais n'est-ce pas ce que l'on recherche dans ce genre de lectures ?

    Personnellement, j'aime énormément la tribu des Bridgerton, les enfants sont attachants, les hommes séduisants, porteurs de valeurs transmises par Violet et son époux. Un couple qui s'aimait.  La mère de famille, tout attachée qu'elle est à caser sa tribu, cherche malgré tout le bonheur de ses enfants. Ce qui la rend particulièrement attachante. 

    Si le tome 1 est centré sur la personnalité de Daphné amoureuse d'un homme qui refuse à cause de son passé de se marier et d'avoir une descendance et l'auteure saura nous émouvoir, les 2 suivants font la part belle aux ainés Bridgerton et Julia Quinn nous offre des dialogues drôles et percutants, les héroïnes  possédant des personnalités bien affirmés. 

    Dans la 4e tome, Colin entre en scène. La romance n'est pas vraiment une surprise, tout simplement du fait que les opus précédents laissent suspecter cette possibilité. 

    En sus des romances nous sommes intrigués par la très fameuse chroniqueuse égratignant ou mettant en avant les membres de l'aristocratie et dont tout le monde aimerait bien connaitre l'identité.  Un petit mystère qui probablement sera révélé dans le dernier opus, mais peut être que l'auteure laissera trainer quelques indices.

    Une saga très prenante et divertissante.

     

     

    La chronique des Bridgeton de 1 à 4

    Le détail :

    Suite au succès de la série TV les romans sont réédités chez j'ai dans un nouveau format et l'on peut trouver ainsi les 2 premiers opus en un seul tome. J'imagine que d'autres suivront sous le même format.

     

    La chronique des Bridgeton de 1 à 4

     

     

    La chronique des Bridgeton de 1 à 4L'auteur :

     Nationalité : États-Unis
    Né(e) à : Nouvelle-Angleterre , 1970

    Biographie :

    Julia Quinn est le pseudonyme de Julie Pottinger (née Cotler), auteure américaine de romances historiques.
    Ses romans ont été traduits dans 13 langues et elle apparaît neuf fois dans la liste des bestsellers du New York Times.

     


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  • BelovedVers 1870, aux États-Unis, près de Cincinnati dans l'Ohio, le petit bourg de Bluestone Road, dresse ses fébriles demeures.

    L'histoire des lieux se lie au fleuve qui marquait jadis pour les esclaves en fuite la frontière où commençait la liberté. Dans l'une des maisons, quelques phénomènes étranges bouleversent la tranquillité locale : les meubles volent et les miroirs se brisent, tandis que des biscuits secs écrasés s'alignent contre une porte, des gâteaux sortent du four avec l'empreinte inquiétante d'une petite main de bébé.

    Sethe, la maîtresse de maison est une ancienne esclave. Dix-huit ans auparavant, dans un acte de violence et d'amour maternel, elle a égorgé son enfant pour lui épargner d'être asservi. Depuis, Sethe et ses autres enfants n'ont jamais cessé d'être hantés par la petite fille.

    L'arrivée d'une inconnue, Beloved, va donner à cette mère hors-la-loi, rongée par le spectre d'un infanticide tragique, l'occasion d'exorciser son passé.

    Inspirée par une histoire vraie, renforcée par ses résonances de tragédie grecque, cette œuvre au lyrisme flamboyant est l'histoire d'un destin personnel et d'un passé collectif.

    Hymne à l'amour et à la maternité, roman de la faute, de la difficulté du pardon comme du deuil, de la rédemption par l'oubli, Beloved fut récompensé par le prix Pulitzer en 1988. --Céline Darner

     

    BelovedAutant je me suis passionnée pour les aventures de Frank, autant je me suis me suis ennuyée dans celles-ci.

    Malgré tous mes efforts, diverses pauses, persuadée que je n’étais pas bien disposée pour appréhender ce roman primé, rien à faire, je ne suis pas parvenue à entrer dans l’histoire de Sethe, dans son sombre et douloureux passé.

    Le roman traite de deux faits indicibles : l'infanticide et les réalités de l'esclavage aux États-Unis sur un fond d'ésotérisme. De quoi susciter l'intérêt du lecteur. 

    Je pense que la structure narrative peut expliquer ma problématique de lecture. Je ne saurais l'affirmer, ni dire si, l'instar de certains lecteurs, les multiple, analepses qui nous dévoilent progressivement le passé, en sont responsables. Je pencherais plutôt pour le style d'écriture propre à Toni Morrison. Je n'ai pas le souvenir, pourtant, d'en avoir été gênée dans la lecture de Home.

    Malgré mes multiples tentatives, et un mois d'aller retours vers ce roman, j'ai, une fois n'est pas coutume, abandonné, passant peut-être à coté de la perle livresque primée, traitant de deuil et d'amour indicible.

     

    Beloved

     

    BelovedL'auteur : 

    Nationalité : États-Unis
    Né(e) à : Lorain, Ohio , le 18/02/1931
    Mort(e) à : New York , le 05/08/2019
    Biographie :

    Chloe Anthony Wofford Morrison, née Chloe Ardelia Wofford, connue sous le nom de Toni Morrison, est une romancière, essayiste, critique littéraire américaine.

    Née dans une famille ouvrière, lorsqu'elle a douze ans, elle se convertit au catholicisme et prend pour nom de baptême Antony en mémoire de Saint Antoine de Padoue. Elle réussi brillamment son diplôme de fin d'études secondaires. Elle est admise à la plus prestigieuse des universités afro-américaines, l'Université Howard en 1949 pour y étudier la littérature. Elle y obtient le Bachelor of Arts (licence) en 1953. Elle réussit à être admise à l'Université Cornell, où elle soutient son Master of Arts en 1955, avec une thèse sur le thème du suicide chez William Faulkner et Virginia Woolf.

    Après son diplôme, elle entame une carrière de professeur à Texas Southern University (1955-1957), avant de retourner à l'Université Howard comme maître-assistante en littérature anglaise de 1957 à 1964.

    En 1958, elle épouse Howard Morrison, un architecte originaire de la Jamaïque, avec qui elle a deux fils. Après son divorce en 1964, elle s'installe à Syracuse puis à New York et travaille comme éditrice chez Random House. En 1967, elle est promue directrice d'édition, chargée du secteur de la littérature noire.

    Elle enseigne à l'Université Cornell et à l'Université d'État de New York (1984-1989), avant de devenir professeure titulaire à l'Université de Princeton en 1989, poste qu'elle occupera jusqu'à sa retraite en 2006.

    Elle écrit son premier roman, "L'œil le plus bleu", ("The Bluest Eye", 1970), à l'âge de 39 ans. Son roman "Sula" (1973) qui est suivi de "La chanson de Salomon" ("Song of Solomon", 1977) lui assurent la notoriété.

    Elle obtient le prix Pulitzer 1988 pour "Beloved" (1987), son roman le plus connu et le plus vendu. Il a été adapté au cinéma en 1998 par Jonathan Demme. En 2006, le jury du supplément littéraire du "New York Times" consacre "Beloved" "meilleur roman de ces 25 dernières années".

    En 1993, elle reçoit le prix Nobel de littérature pour "ses romans caractérisés par une force visionnaire et une portée poétique, qui donne vie à un aspect essentiel de la réalité américaine".

    Depuis 2002, elle s'investit également dans la littérature pour enfants avec son fils cadet Slade Morrison (1965-2010). Toni Morrison est considérée comme faisant partie des 10 auteurs les plus éminents de la littérature afro-américaine.

     

     


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  • Double morale SPLondres, 1895

    Alors que le procès d'Oscar Wilde occupe les colonnes de la presse londonienne, la jeune Betty découvre une aristocratie hypocrite qui met à mal sa bonne éducation.

    En entrant au service des Trengove en tant que gouvernante, elle se rend rapidement compte qu'un secret pesant, lié à la présence de William Goodfeather – étudiant en arts à la Royal Academy – vient perturber l'équilibre de cette famille de bonne réputation.

    Lors d'une des célèbres soirées de Lady Trengove, Betty fait la connaissance du capitaine Ashby, qui partage son sentiment quant à la double morale de la noblesse anglaise...

     

     

     

    Double morale SPBien que j'essaie de ne pas me laisser tenter par les services presse de Simplement Pro, croulant sous une PAL, que je ne parviens pas à faire baisser, j'ai craqué face à la belle couverture et le résumé. Bien m'en a pris car je peine avec quelques lectures en cours dans lesquelles je ne parviens pas à entrer. Le plaisir éprouvé par celle-ci m'a rassurée. Cela vient des romans, et non pas de mon incapacité à me concentrer.

    Gaelle Magnier nous plonge dans un univers aristocratique anglais, une ambiance que j'affectionne. Elle aborde la place des femmes du XIXe siècle et le contexte social de l'époque, les comportements empreints d'hypocrisie qu'elle dénonce. 

    J'ai aimé son approche, les thèmes abordés, dont certains sont toujours d'actualité, tel que le rejet de l'homosexualité, le manque de tolérance, la double morale plus ou moins imposée pour survivre face à l'opinion publique. L'allusion au scandaleux procès d'Oscar Wilde apporte une touche de réalisme à l'histoire.

    Gaelle Garnier nous narre deux belles romances, elle fait évoluer ses personnages auxquels on s'attache, dépeint avec finesse le milieu aristocratique et ses valeurs morales désuètes et empreintes d'une forme d'intolérance. Quoi qu'on peut dire que l'intolérance existe toujours.

    Son récit est particulièrement documenté, la plume fluide, plaisante et le ton parfait s'accorde  au langage de l'époque concernée.

    Quelques rebondissements viennent nous surprendre et j'avoue ne pas m'y être attendu. L'histoire au fil des chapitres devient addictive, après un début qui laissait simplement suspecter une romance historique entre Jeremy et Betty. 

    Petit coup de coeur pour cette histoire qui me donne envie de suivre Gaelle Garnier. Je remercie Sema Editions et l'auteure pour cet excellent moment de lecture. 

     

    Double morale SP

     

     

    Double morale SP

     

    Double morale SPL'auteur : 

    Nationalité : France

    Biographie :

    Titulaire d'un Master 2 d'Histoire de l'Université Jean-Moulin-Lyon-III (2013), Gaëlle Magnier est blogueuse, correctrice et auteure.

    Elle a remporté le Prix Littérature et Musique 2016 de Souffle Court éditions pour sa nouvelle "Tel le Phénix" qui devient titre du recueil des nouvelles sélectionnées.

    Depuis 2016, elle est créatrice et rédactrice de Pause Earl Grey, un blog culturel à dominante littéraire.

    Son premier roman, "La Dramaturge", est paru en décembre 2017 aux éditions Gloriana.

    Elle vit dans le sud de la France.

    son blog : https://pauseearlgreyblog.wordpress.com/
    page Facebook : https://www.facebook.com/gaellemagnierauteure/
     
     
    Double morale SPLa ME:
     
    Séma Éditions est une branche de Séma Diffusion.

    Il s’agit d’une maison d’édition dirigée par Michaël Schoonjans qui a pour objectif de faire connaitre des auteurs de qualité à travers des textes de fantasy, fantastique, science-fiction, thriller et historique.
     
     

    Double morale SP


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