•  Mon fils ma bataille Marc, journaliste déchu, rêve encore de devenir un écrivain célèbre. La disparition soudaine de son fils Adam, le jour de ses dix-huit ans, va le jeter dans une quête qui le mènera jusqu'au fond du désert du Mali où il endurera les pires souffrances; mais n'est-ce pas le prix à payer pour sa rédemption ?

     

     

    Mon fils ma bataille Le titre et le résumé laissent présager une belle histoire humaine sur les relations père/fils et le début est prometteur.

    Nous découvrons un homme peu investi dans son couple ( ce qui lui a valu son divorce) et son rôle de père. Il faudra que le départ soudain du fils remue quelque chose en lui. Poussé par les réactions de son ex-femme Marc se lance à la recherche d'Adam. le dénouement est comme attendu, ce n'est pas le plus important, mais plutôt le cheminement pour en arriver là. J'attendais donc un volet psychologique important, des réponses sur les raisons de la subite décision d'Adam, sur son ressenti personnel l'ayant poussé à ce choix drastique, laissant dans l'inquiétude une mère à défaut de celui d'un père avec lequel il avait peu d'interactions. Malheureusement l'auteur n'a répondu à mes attentes de lectrice, que de bien attendu propres à chaque lecteur. Tout d'abord, j'ai bloqué sur un grand manque de crédibilité sur ce qui permet à Marc de retrouver la trace de son fils et de rejoindre le Mali. Ce qui permet à l'auteur de nous lancer dans une aventure secondaire et d'aborder des thématiques propres au pays, au terrorisme….

    Un volet très développé au détriment, à mon goût, de la relation Adam/Marc. Parce que finalement le titre « Mon fils, ma bataille » n'a pas vraiment le sens que, tout au moins personnellement, je lui donnais. J'aurais adhéré davantage si elles avaient un lien beaucoup important avec Adam Je ressors donc plutôt désappointée, l'histoire ne répondant pas du tout à ce que j'en attendais où à ce que j'imaginais probablement plus proche de Dans les pas du fils de Renaud François.

    De plus, cette fiction ne m'a pas touchée émotionnellement. Elle manque, de mon ressenti, d'émotions.

    Autres points négatifs que je ne peux m'empêcher de soulever concerne l'absence totale de chapitres. le récit est mono-bloc et dans une mise en page qui m'a vraiment choquée pour un roman édité en ME ( puces au lieu de tirets Cadratins ). La plume de l'auteur est en revanche fluide, et l'histoire teintée de rebondissements se lit aisément. Je remercie Masse Critique et les éditions Stellamaris pour ce plongeon Malien et la découverte d'un nouvel auteur Même si cela n'a pas matché pour moi, il est fort probable que cette aventure séduise d'autres lecteurs 

     


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    Le grand livre maçonnique de Jules Verne Masse critique Plongez dans une étude complète et détaillée, mettant en lumière un grand nombre de secrets sur les écrits de Jules Verne... Cinq cents pages de révélations particulièrement surprenantes - rassemblées en un magnifique livre illustré - sur la présence du symbolisme maçonnique dans ses écrits. Cet ouvrage répond aux questions soulevées au cours des dernières années sur les nouvelles tendances dans l'interprétation des textes de Jules Verne.
    Il fait état d'une étude approfondie du travail littéraire de cet immense écrivain, incontestablement imprégné et influencé par l'ésotérisme et la Franc-maçonnerie. Fruit de plus de vingt années de recherche, ce livre est un recueil de nombreuses préoccupations au sujet du Verne ésotérique, lié aux sociétés secrètes, ce génie incompris de la littérature et ses rapports avec les philosophes et croyances en vogue en son temps.

     

    Le grand livre maçonnique de Jules Verne Masse critique

     

    Jules Verne a toujours été pour moi, un auteur fascinant. Son imaginaire, son esprit visionnaire et ses histoires fantastiques interpellent encore et toujours. Raison pour laquelle cette étude sur le rapport de l’auteur avec l’univers maçonnique m’a poussée a postuler pour ce Masse critique

    Tout d’abord, parlons de l’objet lui-même, une petite merveille pour tout amateur de beaux livres dont je suis et que j’aime collectionner. Le format n’est pas trop grand et reste donc facile d’usage, pas trop lourd ni encombrant, le contenu est plaisamment illustré.

    Pour ce qui est de l’approche et des conclusions de l’auteur, résultats de nombreuses recherches, en est-il dit j’en ressors un peu mitigée, tout d’abord parce que le délai de lecture ne permet pas une lecture posée et cette étude mérite d’être lue calmement pour cerner tout le chapitre sur la symbolique introduite dans les romans de Jules Verne. Malgré celui expliquant les origines et objectifs des sociétés secrètes et tout particulièrement de la Franc-maçonnerie, je manque de culture dans le domaine pour bien comprendre ou, tout au moins, appréhender ce milieu. De ce fait, la lecture du chapitre 3 n’a pas été évidente ni concluante. Je ressors frustrée de n'avoir pas bien compris cette approche de son œuvre que nous présente l'auteur. D'autant que l'on a la preuve de rien, si ce n'est l'interprétation que José Gregorio Parada en fait. De plus, je n'ai pas lu tous les écrits du grand maître pour me repérer et accepter ces interprétations, cela n'a donc pas aidé.

    Par contre, j’ai aimé suivre la vie de l’auteur et son réseau social source de sa créativité et ainsi découvrir que le visionnaire, l’inventeur de ces merveilleuse histoires fantastiques, s’est appuyé sur de nombreuses connaissances techniques et géographiques.

    L’abord ésotérique et l’interprétation de l’œuvre de Jules Verne reste instructif et déconcertant. Cependant, qu'est-ce qu'elle apporte de plus sur la merveilleuse plume et l'imaginaire de l'auteur, conjugué à ses sources d'inspirations ? A mon sens, pas grand chose. Mais peut-être un franc-maçon ou un passionné en société secrètes, d'ésotérisme estimera le contraire.

    Même si je ressors avec un avis mitigé, j'ai trouvé intéressant ce débat, après tout ce n'est pas la première fois que l'on tente de  déchiffrer les messages cachés ou d'interpréter ce que veux dire l'auteur derrière des textes, à priori ordinaires pour un lecteur lambda.

     

    Le grand livre maçonnique de Jules Verne Masse critique

     

    Le grand livre maçonnique de Jules Verne Masse critique

     

    L'auteur : 

    José Gregorio Parada est professeur assistant de français et d'espagnol à l'Université de Muskingum, aux Etats-Unis. Il a longtemps enseigné la littérature et la culture françaises au Venezuela et au Mexique. Il a aussi exercé les fonctions de maître de conférences à l'Université de Washburn dans le Kansas, et de lecteur d'espagnol à l'Université François Rabelais de Tours. Ses recherches visent principalement l'influence des sociétés secrètes et la symbolique maçonnique dans l'oeuvre de Jules Verne.

     

     


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    Les légendaires Masse critiqueLe progrès en marche, les célébrissimes mastodontes à vapeur noire allaient céder peu à peu leurs places aux rutilantes locomotives électriques arborant fièrement sur les flancs les fameux « Ae, Be, Ce ou plus tard Re », toujours accompagnés des chiffres du nombre d’essieux moteurs et de celui du nombre total des essieux. C’est de ces machines historiques, dont certaines ont su exporter leur réputation au-delà des océans qui ont fait les beaux jours des Chemins de fer fédéraux, de BLS et d’autres encore, y compris durant les périodes les plus sombres du XXe siècle. C’est de ces puissances nées dans les halles SLM, BBC à Baden, MFO à Zurich et dans les Ateliers de Sécheron à Genève avec leurs traits parfois élégants, élancés, parfois carrés, ingrats mais ne laissant jamais personne indifférent. C’est de ceci qu’il est question dans cet ouvrage qui se veut avant tout un porte-folio mariant harmonieusement l’histoire et la formidable force de l’industrialisation ferroviaire helvétique d’un autre temps au touch subtil d’un cliché noir-blanc.

     

    Les légendaires Masse critiqueDifficile de faire une chronique sur ce genre de livre plus particulièrement dédié aux passionnés de l'histoire des trains. Cet ouvrage, agrémenté de superbes photographies en noir et banc, les séduira sans nul doute. 

    Il me faut préciser que ce livre n'aborde que l'évolution ferroviaire suisse et de ce fait est plutôt réducteur pour celui qui souhaiterait des informations plus générales . 

    Pour tout dire, j'apprécie les beaux livres riches en enseignements , cependant je dois avouer, que je ne dois cette réception qu'à une mauvaise manipulation de part lors du Masse Critique Babelio.  

    Cependant je ne regrette pas cette réception et la lecture enrichissante qui s'en est suivie. Livre superbe sur les légendaires locomotives du passé.

    ¨Personnellement, je serais plus intéressée par les trains les plus mythiques du monde, genre celui de l'Orient Express.

    IL faut reconnaitre  que l'ouvrage est très beau, dans sa forme et de part la qualité du papier et de ses très photos de locomotives, sublimées par le noir et blanc.

     

    Les légendaires Masse critique

     

    L'auteur :

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  • Le Jardin de BadalpourA quinze ans, l'héroïne de ce livre comprend qu'elle a tout perdu : ses parents, son nom, son pays et jusqu'à son âge. De Selma, sa mère, la descendante des sultans, morte à Paris dans la misère, elle ne sait presque rien. Quant à son père, si sa famille adoptive lui dit qu'il était le radjah de Badalpour, d'autres murmurent qu'il s'agissait d'un Américain. Zahr se battra pour retrouver ses racines. Elle reverra son père, croira retrouver sa famille dans cette Inde musulmane qui d'emblée l'a conquise... jusqu'au moment où son univers s'écroule à nouveau et où il lui faut fuir.

    Après le best-seller De la part de la princesse morte, où revivait la figure de sa mère, c'est à son ascendance paternelle que Kenizé Mourad a consacré ce bouleversant roman, qui nous entraîne du quartier Latin des années soixante au mystérieux jardin du palais décrépit de Badalpour.

     

    Le Jardin de Badalpour

     

     

    Dans ce roman Kenizé Mourad, auteure de De la part de princesse morte, lu et beaucoup aimé,  nous entraine dans la quête identitaire de son héroïne Zahr, dans un parcours mêlant autobiographie et fiction. 

    Les thématiques sont intéressantes et le roman émaillé de grand faits historiques culturellement enrichissants. L'auteure brosse un portrait de l'Inde qui, j'avoue, m'a surpris. 

    Pays composé de plusieurs communautés ethniques et religieuses, j'avais en tête l'Inde de Gandhi, marqué par sa culture indoue pour découvrir une image totalement différente dépeinte par Kenizé Mourad.

    Elle y aborde la place des femmes, la religion musulmane et les autres, l'univers des maharajas déchus, le contexte social, les conflits interraciaux, et toute une foule de problématiques que l'indépendance n'a pas résolu. Elle évoque  ces faits vécus durant les différentes périodes passées dans ce pays, terre de ses origines,  du coté de père.

    Si j'ai apprécié cette approche, culturellement intéressante, j'ai, cependant, eu un mal fou à entrer dans l'histoire, émaillé de trop de flashback qui nuisent au rythme du récit à la narration des plus surprenantes, tantôt à la troisième personne, tantôt à la première et le tout, analepses incluses dans un même chapitre.

    De ce fait, la lecture s'est avéré parfois laborieuse, déjà complexe par un début un peu brouillon et une foule de protagonistes aux noms pas toujours évidents à retenir. 

    Je termine donc mon challenge Les Féminines Babelio sur un lecture en demi teinte et un avis mitigé; tant je ne retrouve pas ici, la fluidité de narration du roman  De la part de la princesse morte. A moins que lu, il y a si longtemps je m'y sois pas attardé à l'époque , trop passionné par les aventures de Selma, dont l'auteure, fait ici, assez souvent allusion  lorsqu'elle évoque le père de l'héroïne, un des derniers maharajas de cette Inde aux mille contrastes.

     

    Le Jardin de Badalpour

     

     

    Le Jardin de BadalpourL'auteur 

    Kenizé Mourad est une romancière et journaliste française d'origine turco-indienne.

    Née à Paris , Kenizé de Kotwara est la fille d’une princesse turque, membre de la Dynastie ottomane (petite-fille du sultan Mourad V par sa mère Hatidjé Sultane) mariée à un rajah indien mais réfugiée à Paris. Orpheline de sa mère peu après sa naissance, elle est élevée dans un milieu catholique.
    À l’âge de 20 ans, la quête de ses origines l’amène à découvrir l’Islam dans textes des grands soufis. Percevant l’Islam comme une religion ouverte et tolérante, elle conçoit son identité musulmane comme "une appartenance plus qu'une religion" à une époque où elle adhère aux « valeurs gauchistes » ambiantes. Tout en effectuant de longs séjours en Inde et au Pakistan, elle suit des études de psychologie et de sociologie à la Sorbonne. Mais, si elle travaille comme journaliste indépendante à partir de 1965, elle vit surtout a partir de 1968 de son métier d’hôtesse de l’air. Et elle exerce encore cette profession lorsqu’en 1970, elle rencontre Hector de Galard qui l'introduit au " Nouvel Observateur ".
    D’abord attachée au service documentation, elle commence à y publier des articles en mars 1971. Chargée de couvrir le Bangladesh et le Pakistan, où elle a vécu quelques temps , elle voit sa situation régularisée en décembre 1971. Elle élargit son domaine de prédilection aux questions moyen-orientales. Correspondante de guerre au Bangladesh, en Éthiopie, au Liban, où elle passe trois mois pendant le siège de Beyrouth en 1982, elle couvre également la révolution iranienne pendant plus d’une année.
    Mais au cours de ses reportages, elle se rend compte de l’importance de la psychologie des gens par rapport aux grands discours politiques. C'est parce qu’elle n’a "pas la place d'en rendre compte dans ses articles" qu’elle quitte le journal en septembre 1982 pour se lancer dans l’écriture. Après avoir enquêté en Turquie, au Liban et en Inde, elle publie en 1987 un roman racontant l’histoire de sa famille, "De la part de la princesse morte", chez Robert Laffont. En 1998, elle publie la suite de son premier roman, "Le Jardin de Badalpur". En 2003 elle publie "le parfum de notre terre, voix de Palestine et d'Israël", un livre d'interviews et de portraits. En 2012 elle a été nommée Officier des Arts et des Lettres.

     

     


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    Mémoire linéaire d'un médecin radiologue français universaliste - Volume 3: De Senectute 1998 -Ce troisième volume de Mémoire Linéaire couvre le dernier tiers de la vie du professeur Jean-François Moreau exposé année par année dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Ignorant de la date exacte de son décès, il commence par la rédaction de l'état-de-l'art de sa vie de confiné durant l'hiver 2020 alors que sévit à l'extérieur la pandémie de coronavirus. Puis, il remonte dans le temps pour extraire de sa mémoire et de ses archives les hauts faits et gestes qui ont marqué d'abord les années de la seconde décennie du XXIème siècle, caractérisées notamment par la lutte contre un grave cancer compliqué d'un diabète insulino-dépendant, la publication de six livres chez Librinova, dont les deux premiers tomes de Mémoire Linéaire et De l'Ulcère cérébral, une enquête approfondie sur la déportation d'une tante et sa filleule à Ravensbrück et une défense acharnée du Musée de l'Assistance Publique à Paris. Durant la première décennie du siècle, c'est la lutte pour conserver une dignité compromise par sa décision nécessaire, mais délabrante pour sa santé mentale et sociale, de ne pas renouveler sa chefferie de service de radiologie de l'hôpital Necker pour cause d'asphyxie programmée de son staff en 1998. Il devient dès l'an 2000 expert dans la programmation assistée par ordinateur, photographe, vidéaste, éditeur et webmaster. Par le développement d'une activité innovante, il survit magnifiquement en continuant d'oeuvrer pour ses relations internationales planétaires.

     

    Mémoire linéaire d'un médecin radiologue français universaliste - Volume 3: De Senectute 1998 -Proposé par Librinova,  via le blog, comme SP et abandonné

    Le début me semblait prometteur et, étant issue du milieu médical, je pensais plonger soit dans des anecdotes amusantes, soit m'enrichir de connaissances sur l'évolution radiologique au fil de la carrière de monsieur le professeur. Tout au moins, ce tome s'annonçait ainsi. Au final la biographie de l'auteur est mortellement ennuyeuse et répétitive tant, le médecin narre, majoritairement, ses soucis de santé, avec force détails médicaux que seuls des initiés peuvent comprendre. Je suis navrée, mais la vie de l'auteur ne passionne pas et ne peut qu'intéresser que ses proches. J'estime préférable de ne pas pas partager mon avis sur les réseaux sociaux et Amazone. Le seul point positif consterne la belle plume de l'auteur, dommage qu'il n'en ait pas usé avec plus de fantaisie dans un récit qui tient du journal intime


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