•  

     

    Badge Lecteur professionnel

     

    Me voilà lectrice et rédactrice pour Net Galley, j'ai été contactée via ce blog, bien sur , je n'ai pas  pu résister

    Voici donc ma première chronique sur ce roman qui était proposé pour le mois de janvier

     

     

     

    Par l’auteur du célèbre Un désordre américain, finaliste du National Book Award, Coup de foudre, une nouvelle évoque, entre provocation et farce, comment les gens de pouvoir s’en prennent aux faibles, les riches s’en prennent aux pauvres, histoire connue mais non moins tragique. Comment des hommes intelligents peuvent-ils se révéler si petits ? Comment la prise de risque peut-elle les mener au sommet et du même coup les faire chuter ? L’histoire politique récente est pleine de ces hommes sexuellement irresponsables : Bill Clinton, Silvio Berlusconi, Eliot Spitzer ou encore Moshe Katsav.

     

     

     

     

     

    je me suis laissée séduire par la couverture , le résumé et les commentaires positifs. Pour autant je pense avoir mal lu le résumé, et imaginer je ne sais quoi.

    Certainement pas que sous couvert de cette fiction, qui s'inspire de l'affaire DSK, que  l'auteur aborde de manière surprenante  des évènements en lien avec cette fameuse affaire fortement  médiatisée

    C'est comme s'il souhaitait  dédouaner le comportement de cet homme en nous faisant partager les tourments qu'il a vécu. Enfin , sous le couvert d'une fiction propose une version des évènements , comportements, sentiments.

    3 jours dans la tête du personnage, entre  ses préoccupations professionnelles et  ses pulsions sexuelles 

    J'ai trouvé cette nouvelle dérangeante et trop proche  de la réalité à cause de  nombreux détails qui nous furent révélés à l'époque pour que ceci  pour moi passe pour une fiction. D'autant que nombreux personnages politiques sont très clairement cités.

    Si d'un coté l'homme politique est incontestablement un homme de grand talent dans la sphère financière  comme le décrit l'auteur,( j’avoue d'ailleurs que  tous ces détails m'ont particulièrement ennuyée ) je n'ai pu me défaire du sentiment de malaise et de dégout pour le prédateur sexuel,  même en faisant abstraction de l'association personnage fictif et personnage réel  

    l'existence d'un tel personnage qui userait de son pouvoir de telle manière et tenterait  de le justifier m'effraie même

    je ne peux toutefois que reconnaitre que le style de l'auteur est assez percutant  et efficace. mais le thème m'a vraiment dérangé .

    pour conclure , comme d'habitude je ne déconseillerais pas ce livre,  parce que je pense qu'en lecture, ce  que quelque soit mon opinion, émotions , elles me sont personnelles, quand à dire que je le conseillerais?

    Peut etre à un certain  public, mais je ne pourrais dire d'emblée , houla j'ai lu une nouvelle formidable inspirée de DSk qui remet en question tout sur l'affaire  basée sur le coté psychologique du personnage.

    Ce roman est un coup de foudre , ah oui un vrai coup de tonnerre en fait .Et de  fait je me pose cette question  : l'auteur est un journaliste reconnu, ceci serait vraiment pure fiction, ou peut on supposer autre chose?

     

     

     

     


    3 commentaires
  •  

     

     

    Communiste et charmeur, cégétiste et volage : tel était Lulu, mon père. Menteur aussi, un peu, beaucoup, passionnément, pour couvrir ses frasques, mais aussi pour rendre la vie plus belle et inattendue.
    Lulu avait toujours une grève à organiser ou des affiches à placarder. La nuit venue, il nous embrigadait, ma mère, mon frère et moi, et nous l’aurions suivi au bout du monde en trimballant nos seaux de colle et nos pinceaux. Il nous faisait partager ses rêves, nous étions unis, nous étions heureux.
    Evidemment, un jour, les lendemains qui chantent se sont réduits à l’achat d’une nouvelle voiture, et Che Guevara a fini imprimé sur un tee-shirt.
    Le clan allait-il survivre à l’érosion de son idéal et aux aventures amoureuses que Lulu avait de plus en plus de mal à cacher ? Collègues, voisines, amies ; brunes, blondes, rousses : ses goûts étaient éclectiques. Lulu était très ouvert d’esprit.
    Sans nous en rendre compte, nous avions dansé sur un volcan. L’éruption était inévitable.

     

     

    l 'homme qui ment

     

    je connaissais  Marc Lavoine acteur, chanteur,et j'apprécie l'image que nous renvoie cette personne publique, aussi c'est avec beaucoup de curiosité  que je me lancée dans la lecture de ce roman

    Pour autant je reste assez décontenancée, d'un coté il se dit qu'il s'agit d'un roman inspiré de son enfance dans lequel l'auteur se livre avec beaucoup de pudeur et de l'autre qu'il s'agit d'un récit "basé sur une histoire fausse"

    le tout étant assez troublant. Il me semble toutefois que Marc Lavoine nous entraine dans son enfance , dans une histoire émouvante,et touchante.

    Issu d'un milieu modeste,avec un père  militant mythomane,flamboyant et drôlement cavaleur, gonflé au point rendre  ses garçons complices de ses relations adultérines  ( quelle horreur), de ces pères que quoi qu'ils fassent aux quels on peut tout pardonner par amour. Enfin presque

    Heureusement que l'auteur fait la part belle à sa mère , parce que s'en serait presque choquant. Toutefois le talent inné du père, qui semblait posséder un charisme effrayant fait passer la pilule.

    Peut être le tout est il un peu exagéré , enfin je souhaite le croire , car vu de l’extérieur, Lulu le tombeur de ses dames ne m'est guère sympathique.

    le style narratif est également assez déconcertant, alternant coté chronologique et coté actuel dans lequel l'auteur s'adresse directement à ses parents.

    Toutefois la plume de l'auteur est très belle, très poétique,avec quelques petites pointes d'humour, ce qui rend le tout très aisée et agréable à lire malgré le style narratif auquel je fait allusion.

    C'est un vibrant hommage à sa famille , de son père à sa mère , en passant par les grands parents, et son très protecteur frère.

    Une famille qui a fait de lui ce qu'il est, une homme sensible et qui prône les valeurs familiales.

    peut être cette autobiographie lui a t elle permis de se trouver lui même et de déculpabiliser

     

     

     

    Extraits et citations

     

    "Elle voulait une fille qui s’appelle Brigitte, c'était prévu comme çà depuis longtemps. j'étais donc en stand-by, en couveuse, avec un panaris en attente d'une famille, d'un toit, d'un lit et d'un prénom entre la vie et l'oubli"

     

    "Communistes par notre père qui est aux cieux et catholiques par notre mère qui l'est depuis, nous avons bénéficié , Francis et moi, d'une éducation plutôt contrastée"

     

    " la guerre a bonne mémoire et tue parfois ceux qu'elle a ratés sur les champs de bataille"

     

    " a la place du bleu que tu avais à l’âme, le rose t'aurait fait voir la vie autrement"

     

    "mais elle faisait comme si de rien, les doutes ne font une certitude"

     

     " c'est vrai que floutée la vie a une autre gueule"

     

    "  apprendre aux autres à lire , aux enfants d’aujourd’hui, pour qu'ils puissent vivre demain"

     

    " quand on brise le cœur de quelqu’un, on en brise toujours plusieurs à la fois, c'est çà la vie, un magasin de porcelaine"

     

    "puis je suis arrivé désiré mais indésirable, puisqu'on espérait une fille que ma mère appellerait Brigitte"

     

    " la beauté n'est rien à mes yeux sans la force et le combat d'une gentillesse, sans la flamme des sentiments, l'exigence du travail : l’honnêteté. ce suces je le remets en jeu chaque fois pour être enfin accepté comme je suis"

     

    "Tu es tellement en moi , je suis tellement de toi que même s'il faut du temps, la somme de nous finit par se repandre, c'est les chaines du sang"

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    4 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique