• Pour l'amour d'une Sasunnach SPEcosse, 1374

    Pour apaiser les tensions scotto-anglaises de la fin du XIVe s., le roi d’Angleterre Edouard III offre en mariage, avec l’appui du monarque écossais, les trois plus belles filles nobles de son royaume aux trois plus puissants seigneurs d’Ecosse.
    Ian MacAlistair, seigneur d’Argyll, a le mariage en horreur et ne porte guère les Anglais dans son cœur. Les Highlanders refusent l’idée même de cette alliance et Ian chérit sa liberté plus que tout au monde. Tiraillé entre raisons personnelles et géopolitiques, entre passé et avenir, sa tête et son cœur, Ian doit choisir : céder, et affronter les foudres de ses compatriotes, ou refuser, et déclencher l’ire du roi d’Angleterre.
    En accueillant la jeune Anglaise aux charmes indéniables sous son toit le temps de discuter de sa décision avec les chefs de clan voisins, Ian rencontre son destin.

    Une romance à l’écossaise, à la fois historique et teintée d’érotisme, ancrée dans le cadre et l’imaginaire idylliques de l’Ecosse médiévale.

    Editeur : Auto-édition
    Genre: Romance historique
    Date de sortie : 4/0/2018
    Prix du livre papier :  Broché : 8,90€ 
    Version numérique: 2,99 
    Nombre de pages :  200

     

     

    Pour l'amour d'une Sasunnach SPFan de romances historiques j'étais curieuse de découvrir la plume d' Aurelie Depraz, c'est donc avec plaisir que j'ai proposé ma candidature alors qu'elle est la recherche de chroniqueuses pour ses romans.

    Nul ne l'ignore, je ne suis pas de celles qui font dans la complaisance. Un roman reste un roman et je l'apprécie ou pas pour diverses raisons, SP ou pas. 

    J'avoue que mon abord béta-lectrice, me gêne parfois pour appréhender une lecture, tant je bute parfois sur certains points de détails, genre mise en page, vocabulaire, tournures de phrases. Mais quand l’histoire est captivante, je redeviens une lectrice lambda. C'est le cas ici.

    Aurélie Depraz nous transporte dans le contexte historique et géopolitique de l'an 1374, sur les terres d'Ecosse. Elle brosse un décor visuel qui éveille les sens. Les landes battues par le vent, la faune et la flore tout est particulièrement bien décrit, tout comme la toile de fond moyenâgeuse, les us et coutumes, la cuisine, les soirées festives. Rien ne manque dans le cadre. Peut-être un poil trop de détails dans l’énumération des plats. J'avoue, sans fausse honte, avoir un peu décroché.

    Mon petit bémol, est que la romance prend toute la place dans le récit. Certes c'est la vocation d'une romance direz-vous. Cependant, j'aurais apprécié un peu plus de rebondissements dans cet arrangement matrimonial. Les seuls passages mettant en danger cette union sont, à mon sens, trop peu nombreux. Dans le contexte géopolitique de l'époque, on peut supposer qu'un mariage forcé pour préserver la paix au profit des alliances aurait pu apporter plus de contrariétés et d'esprit de rébellion chez nos 2 protagonistes.

    A vrai dire, j'aurais aimé me trouver face à une Alannah plus combative, tant j'aime les héroïnes aux fortes personnalités. Je suis de ces lectrices qui aiment les clashs, les relations amoureuses compliquées. Cependant, le couple Ian/ Alanah nous séduit malgré tout et l'on se laisse prendre aux filets de leurs charmes respectifs.

    L'on trouve un bon mix entre les dialogues et le texte, ( peu-être certains trouveront certaines descriptions trop détaillées, mais elles posent le contexte historique, personnellement j'aime ça, et Aurélie Depraz maîtrise son sujet ) de l'érotisme savamment dosé. Il manque, selon mes goûts, un peu de piquant.

    Hormis ce point de détail, reflet de mes attentes personnelles, Il faut reconnaître que l'auteure a dû passer de nombreuses heures en recherche pour apporter la touche culturelle,( je le tire bien bas mon chapeau) ce qui comblera tous ceux qui souhaitent en apprendre davantage sur cette époque, sur l'origine des Highlanders et les conflits inter-terres bien avant que l'Ecosse ne fasse partie de la grande-Bretagne.

    Une romance plaisante, dans un cadre historique bien planté, qui se lit aisément et rapidement. Mais de mes attentes, un peu trop lisse. Un peu plus d'action (dans le genre Outlander) ne m'aurait pas déplu. Néanmoins il reste une bonne romance adaptée aux amateurs du genre et fait passer un agréablement moment.

    Je remercie Aurélie Depraz pour ce SP.

     

     

    Pour l'amour d'une Sasunnach SPL'auteur : 

    Nationalité : France

    Biographie  :


    "Née à Paris en 1987, j’écris depuis presque aussi longtemps que je sais tenir un stylo : poèmes, correspondances, journaux intimes, carnets de voyage, ébauches de romans. C’est également dans l’enfance que j’acquiers ma passion pour l’Histoire (que je dois à deux professeurs extraordinaires), pour la photographie (que je tiens de mon père), pour la littérature (encore des profs extraordinaires) et pour les voyages, les contrées reculées, la géographie (fruit de six années d’expatriation entre mes 8 et 14 ans).
    Je vis à Bordeaux avec mon compagnon et conjugue, entre deux scénarios, différentes activités professionnelles afférentes à l’œnotourisme, à l’enseignement privé de matières littéraires et à la préparation
    d’élèves au baccalauréat."

     

     Extraits citations 

     

    "Ian lui-même était convaincu de la nécessité d’apaiser les tensions entre les deux royaumes – ou plutôt, de ne pas en créer de nouvelles. (...) Mais la refuser, c’était prendre le risque d’écorcher la susceptibilité du vieux monarque anglais, de discréditer la nouvelle dynastie écossaise à peine montée sur le trône pour succéder aux Bruce, de mettre en péril enfin l’indépendance d’Alba tout juste acquise en relançant maladroitement les hostilités, pour de vagues questions de ressentiment, de haines séculaires et d’orgueil personnel."

     

    "Ainsi, c’était bien lui. L’homme auquel son père l’avait donnée. Un rustre, à n’en pas douter, aux manières brutales. Comme tous les Ecossais, du reste."

     

    © A. Depraz

     


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  • ConstanceSous le second Empire, Constance grandit au bord de la Loire avec une liberté rare pour une jeune fille de l'époque. 

    Choyée par son père, ingénieur et grand humaniste, et par son meilleur ami Gabriel, Constance rêve d'aventures et de sciences. Mais son oncle pense qu'à seize ans, il est plus que temps pour elle d'acquérir les manières d'une épouse modèle et convainc son père de l'envoyer dans un pensionnat. La jeune fille s'y lie d'amitié avec Susanne, héritière de l'une des plus grosses usines de fonderie de la région.

    A la mort brutale de son père, la menace d'un mariage arrangé par son oncle avec un homme deux fois plus vieux qu'elle, oblige Constance à prendre une décision radicale... Forte de son ambition et de ses convictions, elle va se construire un destin hors du commun.

    Editeur : Incartades Editions
    Genre: Historique
    Date de sortie: 12/6/2019
    Prix du livre papier : 19,90€
    Version numérique: 9,99 € 
    Nombre de pages :  558

     

     

    ConstanceLe résumé et la couverture m'ont aussitôt tentés à peine le roman proposé par Incartades Editions.  C'est donc avec plaisir que je me suis lancée dans les pas de Constance qui nous narre ses aventures.

    Etre une femme en plein XIXe siècle n'est pas une sinécure, quel que soit le milieu social, nantis ou simples ouvriers il faut se plier aux règles du chef de famille et de son milieu social. Pour une  bourgeoise, un mariage arrangé est un moindre mal, pour les autres, une vie de galère entre enfants et mari parfois violent, les attends. 

    En toute logique Constance aurait du se satisfaire, comme son amie Suzanne, d'une vie de femme au foyer, heureuse d'avoir été choisie malgré une maigre dot.  Cependant quand un père vous éduque avec un mode de vie plus proche de celui des garçons, que l'on est comme notre héroïne éprise de liberté, des rêves plein la tête, il est impossible de se plier à un destin dont on ne veut pas.

    L'auteure nous propose donc un roman féministe dans un contexte politique et social dans lequel les femmes n'ont nul droit de parole( hormis d'être maîtresse dans leurs foyers) et peuvent prétendre encore moins à des postes d'hommes. Que dire quand la jeune fille se plait à dévoiler des connaissances en mathématiques, physique et chimie plutôt que dans l'art de paraître et  de tenir une maison   ?

    Un thème donc intéressant et une épopée qui semble donc prometteuse et passionnante. Cependant la romance se profile très rapidement dès les premiers chapitres au moment même de la première rencontre avec Sir Wallace. Cependant on se laisse entraîner dans les péripéties de Constance, jeune femme obstinée et volontaire dans sa quête personnelle et des objectifs bien loin du projet de sa famille et l'auteure parvient à nous surprendre avec son dénouement.

    Le style de l'auteure m'a très vite décontenancée par son irrégularité ; tantôt plaisant bien dans le contexte social avec des dialogues appropriés et des réparties piquantes qui donnent du punch à l'histoire, tantôt plat de par un vocabulaire limité dans certaines descriptions avec des phrases redondantes, pour ce qui concerne les paysages et les physiques, (et là encore pas toujours, elle m'a agréablement surprise  par moment, mais cette irrégularité m'a dérangé), pour parfois tomber dans un excès de technicité avec force détails sur le fonctionnement des fonderies. Cette précision chirurgicale passe une première fois, étant culturellement intéressante et instructive, mais devient ennuyeuse et nuit au rythme du récit, de plus sans grand intérêt majeur pour le roman. En lisant la bio de l'auteure, on comprendra d'où lui vient ce talent et ses connaissances qui passionneront probablement certains lecteurs. Mais pas trop n'en faut dans une romance, je ne cherche pas à suivre un cours de physique/chimie détaillé sur la fusion de l'acier. Et bien que j'aime les décors bien plantés, les descriptions sont trop longues à mon goût.  

    Que dire du choix d'Anne Loréal pour sortir son héroïne du destin qui l'attend ? Il me semble que le passage travail à la fonderie, me semble plutôt pas vraiment crédible, d'autant que l'auteure développe dans le détail certaines activités réclamant une certaine adresse et force et je peine à croire qu'une jeune fille de 16 ans puisse la mener à bien.  Et ce n'est là, pour moi, que le volet le plus incohérent, tant il y en a d'autres que je ne développerai pas pour ne pas spolier. Les autres révélations sur sa vie durant 2 ans viennent très tardivement, sont un peu détonantes et  je désespérais même de les avoir un jour.

    Néanmoins malgré de nombreux bémols, j'avoue que la lecture,avec quelques passages digressifs que j'ai fini par sauter, reste addictive et que la curiosité reste vive d'autant que de nombreuses questions vous assaillent et attendent des réponses. 

    Mais j'ai le regret de ne pouvoir faire une chronique très positive tant j'attendais plus de réalisme dans cette histoire de femme souhaitant prétendre à un reconnaissance de ses capacités, luttant contre la misogynie de l'époque et les à priori. La voie choisie par Anne Loréal pour son héroïne me semble un peu trop incroyable pour être réaliste dans le contexte de l'époque.  Oui tout est trop trop facile et ayant été moi-même manager de nombreux points m'interpellent.  Il s'agit d'une fiction, certes, mais j'ai un peu de mal à me détacher de mes besoins de cohérence et de réalisme.  

    Force est de reconnaître, cependant, le travail d'Anne Loréal qui s'est documenté sur le contexte social et autres sujets tels que la guerre de Crimée, partageant ses propres connaissance du milieu industriel et mettant dans son héroïne un peu d'elle même probablement, rendant ainsi ce roman culturellement instructif et on ne peut que la complimenter pour cet effort qui donne de la matière à un roman historique en posant ses bases sur des connaissances et pas sur de l'à peu près.

    Je remercie Les Editions Incartades pour ce SP et je regrette de ne donner qu'un avis assez mitigé sur mon sentiment; Je ne doute pas cependant que Constance séduira par sa personnalité  la plupart des  lecteurs qui porteront un regard moins sévère que moi qui ait beaucoup d'attentes et n'a pas langue de bois SP ou pas.

     

    Une douce nuit d'été

     

    Extraits citations 

     

    "De fait si l homme combat contre vents et marées, au quotidien, en politique, en économie, dans les nouvelles activités industrielles ou même les fonctions traditionnelles de l' Etat pour la grandeur de la France, le rôle de la femme est de lui fournir un havre de paix en son foyer, un refuge où les valeurs  chrétiennes  font loi, où l'ordre règne en maître, et où son épouse soumise lui offrira les plus délicieuses des scènes domestiques"

     

    "- eh bien, vous messieurs, ne pensez pas qu'à vous marier... Vous avez un but dans la vie, un objectif qui vous est propre, et qui vous permet d'atteindre un sentiment d’accomplissement. Vous de vous définissez pas comme M. Untel, époux de ..., mais en tant que médecin, industriel, ou  homme politique.   Vous vous définissez grâce à vos relations , pas par le mariage que vous faites."

     

    © A. Loréal

     

    ConstanceL'auteur : 

    Nationalité : France 

    Biographie : 

    Anne Loréal est ingénieur en mécanique de formation et manager.
    Avec plus de vingt ans d'expérience dans l'industrie mais aucune en littérature, elle se lance dans le projet d'un roman en 2015.

    "Constance" (2016), un roman historique, qui raconte l'histoire d'une jeune fille de bourgeoisie, Constance Deschanel, sous le Second Empire, est son premier livre. Il a obtenu le Prix spécial du jury 2017 de monBestSeller.com. 

    Mère de deux garçons, elle vit maintenant aux États-Unis où elle dirige les opérations industrielles d’un groupe américain.

    son site : https://annelorealauteur.wixsite.com/anneloreal 

     

    La parenthèse :

    Quand on lit la bio de l'auteure on comprend d'où lui viennent ses connaissances sur le milieu industriel et sa passion des détails dans ce domaine.  

     

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    Une romance historique  très fleur bleue 

     

    La terre des Vickings : L’intégrale LCLe Viking
    Enlevée par un Viking, redoutable ennemi de son peuple, Meredyce est déterminée à s’échapper. Car elle ne se fait aucune illusion sur les intentions de son ravisseur : il sera sans pitié. Mais, avant toute chose, il lui faut libérer les enfants innocents qui ont été enlevés en même temps qu’elle. Et, surtout, résister à la flamme troublante qui brûle dans les yeux du guerrier viking. Car, pour tromper la vigilance de cet homme, elle doit l’apprivoiser – et non l’inverse !

    Le Saxon
    Bouleversée, Endredi apprend qu’elle devra épouser un seigneur ennemi du nom de Bayard, afin de sceller la paix entre les Vikings et les Saxons… Mais lorsque, le jour de ses noces, elle découvre son époux, elle ressent un immense soulagement. Car Bayard est loin d’être déplaisant. C’est alors qu’elle aperçoit un visage familier : celui d’Adelar, son premier amour… et le cousin de son mari ! Un hasard d’autant plus troublant que les deux hommes semblent avoir conclu un mystérieux pacte dont elle est l’objet

    Editeur : Harlequin
    Genre:  Roman sentimental
    Date de sortie: 1/10/2018
    Prix du livre papier :  Broché : 8,90€ 
    Version numérique: 6,99 € 
    Nombre de pages : 624

     

    La terre des Vikings : L’intégrale LC  Tome 1

    Fan de romances historiques, je me suis laissée séduire par la couverture et le thème.  Le volet historique est, juste, la toile de fond pour planter le décor de cette histoire très romanesque dans laquelle les héros tombent très  vite sous le charme l'un de  l'autre. Quelques situations donnent l'image d'une Meredyce volontaire, déterminée  à rentrer chez elle. Il est donné à penser, dans le résumé, que leur relation sera explosive, personnellement ce n'est pas mon ressenti, et la relation amoureuse s'installe très vite, trop vite à mon goût.

    J'attendais davantage du volet historique, tant j'aime m’instruire à travers des romances. Malheureusement Margaret Moore s'en tient aux clichés sur les Vikings. Hormis quelques aspects de la vie quotidienne,  l'allusion à leurs croyances païennes, et le fait qu'ils sont polygames, je n'ai donc rien appris de nouveau.

    De même il est assez difficile de situer la romance dans un contexte géo-politique. Si l'on parvient à localiser Hedeby, on ne parvient pas à situer le village de Meredyce. Quoiqu'il en soit, une chose est certaine c'est que la géographie,  pour peu qu'on s'y penche, met à mal certaines situations que je trouvais déjà incohérentes. Certes,  l'on peut accepter que l'auteure se permettre quelques fantaisies littéraires mais, j'ai, moi, besoin d'un peu de crédibilité. 

    Il m'est aussi nécessaire pour m'ancrer dans l'histoire, m'attacher aux personnages, en avoir un portrait brossé assez précisément. Hors je peine un peu avec l'âge des protagonistes, ce qui me gène pour les lier à leurs comportements, à leurs émotions. Comme celui d' Adelar, par exemple. je m'efforce de remettre le personnage dans son temps, où à 12 ans on est presque un homme.  Cependant, je n'y suis pas totalement parvenue.   

    Malgré quelques petites séquences émotions, la romance est assez plate, traîne même un peu en longueur, avant de s'accélérer pour parvenir à un dénouement attendu. Je me suis assez ennuyée dans l'ensemble.

    Toutefois le style de l'auteure est plaisant et la traduction offre un texte  fluide et riche en vocabulaire moyenâgeux, viking et saxon.

     

    La terre des Vikings : L’intégrale LC

     

    Tome 2 

    Un deuxième volet, plus intéressant que le précédent, qui met en scène Adelar et Endredi, les plus jeunes personnages du tome 1.

    Ici, l'auteure place plus précisément son récit dans le contexte géo-politique de la Grande-Bretagne des années 902 dans le Wessex. Elle nous offre des descriptions précises des lieux et habitudes de vie, des relations entre dirigeants et entourage. La romance évolue dans un climat de manipulations et mensonges.

    Romance quant à elle, qui met en scène des amoureux de longue date, séparés par la vie que les circonstances vont mettre face à face. Ici, encore je déchante, trop bluette à mon goût, passablement crédible, quant on songe aux âges de nos protagonistes, dans le précédent opus, et que rien dans le tome 1 ne laissait pressentir quoi que que soit.

    Un évolution sans réelle surprise, le dénouement des plus attendus, tant les éléments en place sont gros comme des "camions" !

    Une fois de plus, les aventures de nos héros manquent de rebondissements et de suspens, l'identité du traître est d'une telle évidence, que cela en est désolant !

    Le volet historique est plus développé, et j'avoue avoir eu du mal avec cette partie de l'histoire d'Angleterre, de ses relations avec leurs ennemi les Vikings ,( appelés ici Danois ), Magaret Moore nous abreuvant de noms de personnages célèbres ayant règné, un temps, sur les divers territoires anglais avant l'unification. Intéressant mais perturbant. Tant et si bien que j'ai dû consulter Wikipedia pour comprendre et me situer géographiquement, car entre la Mercie, le Wessex et le Danelaw durant cette période historique, j'étais perdue.  Une chose est certaine, je voulais de l'historique, j'en ai eu ! Un bon point donc pour l’intérêt culturel de ce roman. 

    Pour ce qui est des personnages d' Endredi et d' Adelar, ils sont trop lisses, à mon goût, et la romance trop guimauvr. Elle ne suscite ni passion, ni émotions.  Un fois de plus l'histoire est trop plate, malgré le suspens que tente d'instaurer l'auteure. Un dénouement cousu de fil blanc et sans surprise.

    Une duologie trop fleur bleue pour moi qui séduira, néanmoins, les amoureux du genre.   

     

    Conclusion : 

     Pas le meilleur choix que nous ayons fait avec ma binôme
    Je voulais une romance historique et j'ai... ben je sais pas quoi... si un Harlequin du genre que j'ai lu ado et dont je ne suis plus très fan.
    C'est la couverture qui m'a séduit et le thème Viking, donc mon imaginaire est parti en goguette, pour revenir sur terre très tres vite.
    Je me suis assez ennuyée dans l'ensemble. Des personnages trop palots, une romance trop guimauve. Pas ce que j'attend même dans une histoire d'amour.
    Bref je laisse apprécier ce genre au lectorat auquel il s'adresse. Une auteure que je ne suivrais pas.
    Le seul point positif, j'en sais un peu plus sur le contexte anglo-saxon de l'époque parce que pour comprendre j'ai du me documenter.

     

     

    La terre des Vikings : L’intégrale LC

     

     

    Avec Gaëlle dans le cadre du Challenge Multi-Défi Babelio.

     

    La terre des Vikings : L’intégrale LCL'auteur

    Nationalité : Canada 

    Biographie : 

    Auteur canadien de romans d'amour.

    Margaret Moore est diplômée de l'Université de Toronto, titulaire d'un diplôme en littérature anglaise.
    Depuis 1992,Margaret Moore a écrit plus de 40 romans historiques et nouvelles pour Harlequin et Avon Book
     
     
    Le détail :
     
     
    Distance entre le pays saxon et Viking
     
     
     

    La terre des Vikings : L’intégrale LC

     

    La terre des Vikings : L’intégrale LC

     
    Hum ! Elle met vraiment à mal certaines scènes de l'histoire. Il faudrait mettre plusieurs mois pour des naviguants aguerris. Alors des femmes, de Vikings soient-elles !
      
     
    La grand-Bretagne moyenâgeuse dans le contexte de la romance
     
     
     
     

     


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  • Une jeunesse dans le tumulte SPEn 1940, le Maroc, sous protectorat français, est administré par le régime de Vichy. Le débarquement des Alliés en 1942 fera l’objet de durs combats. La civilisation américaine envahit les rues de Casablanca mais la guerre n’est pas finie. Les soldats américains avec l’Armée d’Afrique se mobilisent pour libérer l’Europe. La jeunesse et l’amour triompheront de cette période troublée. Giselle et Andrée sont des jeunes filles élevées dans les principes moraux du début du siècle mais la guerre, avec ses souffrances et ses rencontres, bouleversera les mentalités et galvanisera le courage des EVDG (engagés volontaires pour la durée de la guerre).
    Roman historique Seconde Guerre mondiale. Afrique du Nord. Corse. Provence.

    Editeur : Auto-édition Createspace
    Genre: Romance historique
    Date de sortie: 15/11/2016
    Prix du livre papier : Broché 8,57€   
    Version numérique: 2,99 €
    Nombre de pages version papier :  276

     

     

     

    Une jeunesse dans le tumulte SPTout d'abord je remercie l'auteure pour m'avoir permis de lire cet opus. Le fait de savoir qu'elle se documentait  pour écrire des romans sur fond de décor historique, avait attisé ma curiosité. J'ai ainsi découvert  cette saga familiale avec pour toile de fond mon pays d'origine. J'ai été aussitôt tentée par cette fresque familiale, et son contexte historique, social et culturel.

    Il se dit que ce tome peut se lire isolement, cependant, peut-être, aurais-je trouvé le début un peu moins confus, si j'avais lu les autres tomes.  J'ai eu du mal à saisir le statut de Dédé et les raisons de sa vie en Algerie alors que le reste de famille vit au Maroc. Petit détail, puisque Dédé passe aux oubliettes par la suite.

    À travers ce récit sur les aventures  de 3 personnages principaux, Giselle, Eugene et Milton, je m'attendais donc à suivre le quotidien du trio, les impacts de la guerre sur leur vie de tous les jours.

    Coté volet historique, je n ai pas été déçue. Le seul hic, c'est qu'il prend toute la place du roman avec de longues descriptions détaillés, beaucoup trop à mon goût, à la longue ennuyeuses quand parfois "parachutées" de manière incongrue, venant nuire au rythme de l'histoire. Tant et si bien que la fiction ressemble plus à un documentaire historique qu'à un roman d'aventure. L'impact de la guerre et les événements ne s'articulent pas bien entre eux. C'est là que, pour moi, le bât blesse, ne cherchant pas à lire un livre d'histoire, mais une fiction historique romancée. 

    Or, les protagonistes ne prennent pas vie dans cette fresque, ils ne sont que des éléments en carton pâte du décor. Le quotidien est décrit à travers quelques petits riens, des détails des mœurs et coutumes, pour moi de manière insuffisante, même si j'en ai souri, tant ils me semblent anecdotiques et me rappellent des scènes similaires racontées, avec nostalgie, par les membres de ma famille.  Tout ceci ne me suffit pas pour me passionner pour les aventures du trio. Les relations entre Européens et autochtones sont trop superficiellement abordées. L'historique prend trop d'importance pour que l'on  puisse s'attacher aux personnages. Mais peut-être est-ce l'objectif de l'auteure, que d'insister  sur le contexte social ? Cependant pour moi, il doit y avoir une sorte de cohésion entre les différents éléments  dans un roman.

    Le sujet donc, disais-je, est intéressant, très enrichissant pour les fans d'histoire, ( ce que je suis). Cependant j'aspirais à suivre une aventure humaine, avec un soupçon de romance. Ici encore le volet sentimental est survolé, et traité si superficiellement que l'auteur en oublie où elle menait ses personnages, faisant ainsi preuve d'une incohérence flagrante ( eh oui, la cohérence est mon dada). Alors qu'elle fait rencontrer 2 de ces personnages, créant même un  soupçon d'alchimie entre eux, elle fait d'eux, quelques chapitres plus tard, 2 étrangers qui se rencontrent pour la première fois . Eh oui ! Y a comme un couac ! Certains comportements et réactions m'ont aussi interpellées. Je ne les ais pas bien comprises, certainement car elles n'étaient pas bien amenées, et tombaient, là, comme un cheveu sur la soupe.

    Nous suivons donc 3 protagonistes à travers leur histoire personnelle, et ce n'est que dans les derniers chapitres que nous comprendrons les liens qui les unissent. Mais le dénouement reste assez téléphoné et donc sans réelle surprise.

    J'avoue avoir eu un peu de mal à entrer dans le récit, un peu brouillon par moments. Cependant l'histoire devient assez addictive, malgré les détails historique à foison, que j'ai soyons honnête quelques fois survolés. Les listes, les détails techniques, très peu pour moi ! Encore moins quand ils viennent plomber  le récit dans des moment d'intimité.  Moi, en tant que lectrice de fiction, ce sont les interactions qui m'intéressent, et pas  la description approfondi du matériel de guerre !

    En conclusion, je dirais que les thèmes abordés sont intéressants, mais je ressors déçue de ma lecture, m'attendant à un récit plus centré sur la vie familiale, sur les paysages, les ambiances,  les interactions avec la population locale, le statut de la femme qui vit sous la tutelle de ses parents, pour tomber sous la coupe d'un mari.  Il y avait matière a écrire une fiction teintée de romantisme avec en toile de fond un contexte historique, politique et social de toute une époque qui a marqué toute une génération, et plus particulièrement  une jeunesse dans le tumulte. Mais tout est, de mon point de vue, trop superficiellement traité. Michelle Dannetier-Alabert s 'étant trop centrée sur une multitude détails historiques, matériels militaires, armes, stratégies. Pour cela on ne peut que féliciter l'auteur pour le long travail de recherches qu'elle a dû effectuer. 

    Un roman a découvrir pour ceux que les longues descriptions ne rebutent pas et qui cherchent à s'instruire de manière ludique. Mais pour moi une petite déception, ce roman ne correspondant pas à ce que je m'imaginais.

     

     

    Une jeunesse dans le tumulte SP


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  • Autant en emporte le vent LC  

    Best-seller absolu depuis sa parution en 1936 ! En pleine guerre de Sécession, la ravissante et très déterminée Scarlett O'Hara voit le bel avenir qui lui était réservé à jamais ravagé. Douée d'une énergie peu commune, elle va se battre sur tous les fronts, dans la Géorgie en feu, pour sauver la terre et le domaine paternels : Tara. Ses amours ? Le fragile et distingué Ashley Wilkes et Rhett Butler, forceur de blocus et séduisante canaille, attiré par Scarlett parce qu'elle n'a pas plus de scrupules que lui... Amours romantiques, violentes, impossibles, rythment ce grand moment de l'histoire américaine, le drame du Sud.

     

    Autant en emporte le vent LC   L'intégraleDans quelle catégorie ranger ce roman ?  Saga familiale, romance historique ? Après tout on s'en fiche, c'est un peu tout ça à la fois, mais c'est surtout Le livre à lire. Personnellement c'est ici une relecture. 

    J'ai découvert ce roman, certainement comme beaucoup de personnes ,après avoir vu la version cinématographique et être tombée sous le charme de Scarlett via Vivian Leight . Cependant l'adaptation de ce roman qui lui a valu 8 Oscars ne rend pas complètement hommage au roman et à son héroïne. Il faut suivre Scarlett dans son quotidien, partager ses pensées le plus intimes pour cerner le personnage et voir au delà de la première impression.

    Scarlett est un personnage hors du commun, qui séduit le lecteur par sa volonté farouche de s'en sortir. De sauver Tara. Et pourtant elle a tout d'une peste !  Eh bien malgré tout, Scarlett l'on voudrait bien lui ressembler un peu, si l'on n'avait crainte d'être stigmatisée, d'être mise au ban de la bonne société sudiste. Et l'auteur de mettre en avant le pouvoir du qu'en dira-t-on, de brosser le portrait d'une féministe avant-gardiste  qui choque par ses propos, ses comportements, son audace. Margaret Mitchell s'attache à dépeindre la condition féminine au XIXe siècle.  De part son tempérament de rebelle la jeune fille de 17 ans a bien du mal à se plier aux conventions sociales. A 17 ans la reine du comté ne rêve que de tenues de bal, à flirter alors qu'elle doit tenir son rang de veuve.  Sa rencontre avec Rhett Buttler et la guerre vont bouleverser  sa vie.

    La jeune femme fera feu de tout bois pour parvenir à ses fins. En ses temps troublés pour elle la fin justifie les moyens.

    L'auteure brosse le portrait d'une jeune peste, ado choyée, capricieuse, manipulatrice, à qui personne ne résiste sauf  ... Ashley. Enfin presque... Ashley et son sens de l 'honneur, des obligations sociales. Dans le premier tome du roman l'auteure nous dépeint un passé lointain, que nous ne peinons  pas à imaginer tellement  Margaret Mitchell le fait avec ce talent qui lui est propre. 

    Férue d'histoire, c'est toujours  un plaisir de plonger dans une fresque historique, c'est à mon sens une manière très ludique de s'instruire. C'est une période tragique de l' HISTOIRE  Américaine que nous conte l'auteure. Elle nous fait découvrir l'envers du décor. Pour nombreux  d'entre nous cette guerre contre les Esclavagistes du Sud fut une cause noble. Mais tout est loin d'être noir ou blanc.  Elle remet en question certaines de nos croyances. Quelle cause vaut-elle de commettre en son nom des atrocités innommables ? La libration des noirs du joug de leurs tortionnaires était-elle la seule et unique raison de cette guerre entre entre Conféderés et Unionistes ? N'existait-il pas comme dans beaucoup de guerres des enjeux politiques bien plus importants ?

    C'est ce volet que l'auteure développe ici.  L'aventure humaine, les effets pervers de la guerre, hier comme aujourd’hui, les conséquences dramatiques sur la population sont toujours les mêmes, chaos et dévastation, destruction et reconstruction.

    Si le film laisse entrevoir l'ambiance des romans, la plume de Margaret Mitchell justifie son Pulitzer. L'émotion est au rendez vous, la détresse d'une communauté brisée par la botte implacable des Yankees est palpable. Tandis que la liberté, dont certains ne savent que faire, est rendue  aux "noirs", les droits des  Sudistes sont bafoués à moins de renier ses valeurs.

    L'auteure s'attache à décrire les sentiments ambivalents des vainqueurs envers la population noire, les exactions non sanctionnés d'une population libérée et livrée à elle même. Elle brosse avec réalisme le contexte social de l'époque et les conséquences futures , certainement dus à des erreurs de tactiques, sur le devenir, sur cette  fracture subie par la société américain suite à la  Guerre de Sécession et qui ne fut pas résolue par l abolition de l'esclave. La violence extrême  relatée dans ce roman et subie par les états du Sud par les armées du général Sherman  aggravera les relations communautaires. Nous assistons à la naissance du Klu Klux Klan qui ici se subtilise à la loi de l'armée Américaine qui ne punit pas les délits commis par les anciens esclaves. L'image de ce corpuscule est ici très édulcorée et ses actions  semblent justifiables ? Mais la réalité est tout autre. Il ne faut pas l'oublier que ce roman traduit l'état d'esprit de l'auteure  bercée durant son enfance  par des récits sur la Guerre de Sécession et elle n'est peut-être pas très objective. Les rapports raciaux sont assez paternalistes. Difficile de juger du réalisme des liens entre maîtres et esclaves. La relation de Scarlett  avec Mama est finement décrite  avec habileté et justesse en brossant le destin partagé entre patrons et esclaves. On peut la penser crédible.

     C'est dans ce contexte historique que Margaret Mitchell place notre héroïne et nous offre une analyse des comportements humains. Scarlett et tous ses amis survivants du drame qui les frappe va devoir s'adapter. C'est soit vivre ou survivre en attendant des jours meilleurs, le retour au passé. 

    Scarlett ne veut pas survivre, elle veut vivre pleinement,  ayant subit trop restrictions. Tout comme son père elle se bat bec et ongles faisant fi de conventions sociales, des principes d'une communauté conservatrice. Pour elle le passé est mort, il faut songer à l'avenir. Et peut importe les moyens pour atteindre son but. Elle choque, pour autant derrière la cuirasse qu'elle s'est forgée, il faut voir une jeune fille apeurée, torturée,  ne rechignant pas à l'effort pour mettre à l'abri les siens. Ce qui lui permet de repousser à demain toute question  de bien fondé. Oui elle y pensera demain, demain quand elle sera à l'abri elle redeviendra une femme honorable, suivra les préceptes inculqués par Ellen, sa, mère.  La religion est très présente dans ce roman. Scarlett craint un Dieu vengeur, mais parfois se fiche bien de ce Dieu qui laisse les siens dans la misère.

     Dans cette oeuvre tous les personnages sont importants. aucun ne laisse indifférent.  L'on s'attache à la douce Melly, l'on peine à comprendre Ashley, on s' horrifie devant les comportements machiavéliques de Scarlett, on est séduit  par Rhett à la fois bad boy de service et parfait gentleman, on rêve d'une Mama à nos cotés... Chaque personnage vous touche et vous émeut. Ils connaissent  tous cette époque difficile, enchaînant la prospérité, la guerre, et la reconstruction, dévoilant ainsi les différentes facettes de leur personnalité, leurs failles et leurs faiblesses. Mais il y a aussi tous les autres, Les Fontaine, les Tarleton, Les Mead, Les Merriweather, Tous ces personnages qui font aussi l'histoire.

    C'est un roman complet et puissant avec une romance classique  avec son triangle amoureux et originale à la fois avec son aboutissement.  Elle nous tient en haleine dans ce jeu de chat et de la souris, dans ce ballet  de joutes verbales entre Scarlett et Rhett. Rhett dont on ne comprend pas toujours sa patience envers Scarlett dont il est amoureux depuis sa première rencontre. Souvent absent de la vie de Scarlett mais toujours présent  dans les grands moments de se vie.

    Personnage au prime abord antipathique, Scarlett semble ne mériter que ce qui lui arrive,  mais sa résistance naturelle et la force qu’elle incarne parviennent à générer suffisamment d’empathie pour s’attacher au personnage et lui pardonner ses travers. 

    Ce roman est une belle analyse des capacités  de l'homme et de la nécessité de s'adapter aux changements. Les civilisations s'écroulent , d'autres renaissent de leurs cendres. Les individus font donc face à l'adversité en fonction de leurs valeurs morales, Scarlett jette les siennes aux orties. Elle penche vers la loi du plus fort. Mais faut-il pour autant écraser les plus faibles ? Melly n'est pas la petite femme fragile détestée par Scarlett, elle est forte,  et si nécessaire, capable de se battre bec et ongle pour ceux qu'elle aime.

    C'est dans la 5e partie que l'auteure développe la relation Rhett/ Scarlett avec des rebondissements et  scènes vibrantes d'émotion magistralement interprétées à l'écran par Clark Gable pour Rhett, Olivia de Havilland pour Mélanie,Leslie Howard pour Ashley et Hattie McDaniel (première actrice noire qui recevra un Oscar). C'est dans ces derniers chapitres que tout ce joue. Scarlett prendra enfin conscience d'une vérité qu'elle a refusé de voir durant toutes ces années, qu'en est-il de l'amour qu'elle porte à Ashley, n'est-ce qu'un rêve de jeune fille capricieuse habitué à obtenir tout ce qu'elle désire ? Cependant n 'est-il pas trop tard ?  Rhett dévoile ses sentiments profonds pour Scarlett, cette jeune femme qui lui ressemble. Le dénouement surprendra le lecteur.

    Tout au long de cette fresque historique et romanesque, l'auteure s'attache à nous plonger dans l’intimité de  jeunes femmes de 16 ans, à la maturité mentale d’une femme de 25 ans de nos jours.  Il faut en tenir compte pour prendre la mesure des personnages  et l'évolution de leurs caractères. Parfois j'ai regretté que  l'âge de certains d'entre  n'ait pas été mieux définis. Cependant l'on parvient aisément à trouver crédible ses mariages de raison dans lesquels  se jette Scarlett et trouver réaliste la romance entre Rhett et notre héroïne. Tout comme  la fin toute logique. On peut se demander un instant que Margaret Mitchell envisageait une suite. Pour l'heure il reste à chacun d'imaginer la sienne, ou découvrir celles concoctées par d'autres auteurs après l'aval des descendants de l'auteur. On peut lire donc : Scarlett d' Alexandra Ripley, Le Clan Rhett Buttler, Le voyage de Ruth.

    Et voilà que je viens de refermer ce livre qui reste pour moi un des livres que j’emmènerais sur une île déserte.  Margaret Mitchell  m'a à nouveau transportée dans son monde. Doit-on déplorer qu'elle n'ait pas écrit d'autres romans ? Peut importe son nom restera à jamais dans les mémoires avec ce best-seller qui ne vieillit pas. Je pense que je vais très bientôt  revoir le film qui est très près du roman, bien que les enfants de Scarlett aient été oubliés.

     

     

     

      

     

     

    Extraits citations

     

    "- Rien ne se passe comme on l'espère, répondit'il. La vie n'est pas tenue de nous donner ce que nous attendons d'elle. Nous prenons ce qu'on nous offre et encore devons nous encore  nous estimer heureux que es choses ne tournent pas plus mal" 

     

    " Vous avez les 'obes desoies, et les sie'ies et  le magasin et l'argent et vous vous donnez des ai' de beau cheval, mais ça vous empêche pas d'êt' quand même une mule."

     

    "la famille respirait un air de gaieté factice qui glaça e,core plus Scarlett que l'amertume des Fontaine à Mimosa et à l'angoisse de Cathleen à Pin fleuri "

     

    " - (...) Scarlett, gardez toujours quelque chose à craindre, exactement comme vous gardez quelque chose à aimer"

     

    " (...) je n'aurai plus jamais le ventre creux. Non, ni moi, ni les miens. Même si je dois voler ou tuer, tant  pis, j'en prend Dieu à témoin, je n'aurai jamais le ventre creux"

     

    " C'était bien cela qu' Ashley avait voulu dire en écrivant que la guerre n'a rien de glorieux, qu'elle n'était que saleté et souffrances"

     

    " Croire était un devoir sacré. Et ceux qui étaient assez traîtres pour ne pas le croire devaient au moins avoir la décence de se taire"

     

    " "c'est presque comme si j'étais amoureuse de lui ! se disait-elle intriguée. Mais je ne l'aime pas, je n'y comprend plus rien""

     

    "- (..) A condition d'avoir assez de courage... ou assez d'argent... on peut toujours se passer d'une bonne réputation."

     

     (...)" Un homme du monde  se conformait toujours aux usages, disait ce qu'il fallait, aplanissait les  difficultés. Mais cet  homme semblait fort peu se soucier des usages ."

     

    " " J'ai toujours pensé, dit le capitaine d'un air songeur, que cette façon de porter le deuil,  d'emprisonner les femmes dans le crêpe pour le restant de leurs jours  et de leur interdire toute distraction était aussi barbare que la sâti hindoue" "

     

    " Elle n’était plus une jeune fille pour se permettre  de danser et de flirter et elle n'était plus  mariée pour s’asseoir en compagnie des épouses pour critiquer les jeunes  filles. Elle n'était pas assez âgée pour être veuve"

     

    " Elle avait entendue dire  que les gens étaient souvent les artisans de leur propre malheur, mais jusque-là elle avait cru que cette phrase était purement rhétorique."

     

    "À 16 ans la vanité est plus forte que l'amour et dans son cœur brûlant il n'y avait place que pour la haine"

     

    " - (...)  Scarlett ! Scarlett ! N'arriverai-je donc pas  à vous faire comprendre qu'il ne peut  y avoir de sérénité dans le mariage à moins que 2 époux se ressemblent "

     

    " Elle apprit à cacher aux hommes une intelligence aiguë sous un visage aussi aimable que celui d'un bébé"

     

    " Ellen n'avait la  vie ni facile ni heureuse, mais elle  ne s’était pas attendue à mener une vie facileet, si son existence n'était pas heureuse, c'était là le lot de toute les femmes. le monde était fait pour l'homme et  elle en acceptait l'ordonnance" 

    "- (...) Chez les femmes l'amour vient après le mariage.

    (...) 

    - (...) quelle rage ont donc les américains de vouloir faire des mariages d'amour comme les domestiques, ou les yankees ?"

     

    " la terre est la seule chose qui compte, clama-t-il (...) . C'est la seule chose  au monde  qui dure. Tache de ne pas l'oublier ! C'est la seule chose qui vaille la peine qu'on travaille pour elle, qu'on se batte.. ou qu'on meure"

     

     " Ashley se mouvait dans un monde interieur plus beau que la Géorgie et la retrouvait la réalité de mauvaise grâce"

     

    © M. Mitchell

     

     

    Avec Gaelle


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