-
Thrillers/Suspens/Policiers
-
Par Missnefer13500 le 9 Juillet 2021 à 08:28
Le roi se meurt est à l'affiche du théâtre du Palais Royal. Mais ce soir, le drame ne se jouera pas sur scène. Peu avant la représentation, Albin Clavel, le comédien vedette, est retrouvé sauvagement assassiné dans sa loge par un individu que personne n'a vu ni entrer, ni sortir?
Mais pourquoi cette mise en scène sordide ?
S'agit-il d'un drame en un seul acte ?
Et si les coulisses dissimulaient d'autres crimes inavoués?Et hop, on continue a sortir du placard les livres les plus anciens, voici mon avis sur ce roman offert par les auteurs au stand Amazone lors du dernier salon du livre de Paris.
Enzo Bartoli nous plonge dans l'univers du théâtre au cours de son enquête, mettant en scène l'équipe du 36 quai des orfèvres, personnages récurrents d'une série à ce que j'en ai déduit. Pour autant, cela ne gène en rien la lecture.
L'intrigue est bien construite et se laisse très agréablement lire, la plume de l'auteur est plaisante et fluide, le tout addictif.
Les éléments du puzzle s'emboitent assez rapidement et les soupçons se concrétisent dans le dénouement.
L'auteur aborde quelques sujets contemporains en nous plongeant dans le passé du protagoniste et laisse un temps supposer un élément de piste.
Très bon moment de lecture, plutôt légère, style roman de gare, très soft, polar bien loin des thrillers psychologiques que je préfère.
Un auteur à découvrir.
Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 26/09/1965
Biographie :
Enzo Bartoli est auteur de romans policiers.
Cancre invétéré, il entame une scolarité nonchalante et entre très jeune dans la vie active, au cœur d’un Paris populaire dont il s’inspirera plus tard pour ses romans.
Son parcours professionnel emprunte alors des chemins de traverse parfois surprenants. Il passe ainsi d’un atelier de mécanique au bureau d’une agence de com’, puis de celui d’une administration au comptoir d’un bar malfamé et enfin, grâce à un improbable concours de circonstances, finit par devenir journaliste. C’est à ce moment-là que les choses s’enchainent.
Il publie coup sur coup avec succès "Les loges du mal" (2016), "Curriculum Mortem" (2017) et "Enquête à l’arrivée" (2017) - ces deux derniers seront retenus dans la sélection finale du Prix du Quai des Orfèvres - puis "Sous les pavés, la mort" (2018).
En 2018 il tente à nouveau sa chance au Prix du Quai des Orfèvres avec "AdopteUnTueur.com", qui de nouveau figurera dans la sélection finale et passera de peu à côté de la consécration. Ce titre deviendra donc naturellement, le tome 5 de la série "Brigade Criminelle".
En marge de cette série, il s'offre quelques récréations avec des romans aux styles différents. L'enquête policière type est mise de côté pour laisser place à des personnages décalés, maniant l'humour noir avec une certaine aisance. Ces romans, écrits à la première personne, jouissent d'une liberté de ton souvent jubilatoire. Ils ont été publiés sous les titres "Six mois à tuer", "Piste rouge... sang" et tout récemment "Madame la flic".
votre commentaire -
Par Missnefer13500 le 27 Juin 2021 à 21:47
Trois amis de fac en retrouvent un quatrième, expatrié au Canada, après sept années de séparation. L'occasion unique de renouer avec Carl pour Audric, Victor et Tony, mais l'ambiance ne prend pas. Haine recuite, passé trouble, un dîner qui brûle et la concorde part en fumée. Et lorsque enfin les esprits s’apaisent autour d'un verre, l’impensable se produit : le corps de Carl Van Noorden est retrouvé sans vie. Alors les cicatrices s'ouvrent, les passions s’exacerbent, les accusations fusent et convergent, vers qui ? Vers l'hôte d'un soir : Audric Herbert, principal accusé.
Sadegh Hossein Yavari, lecteur de polars et livreur de sushis, a raté l'examen du barreau deux fois. C'est pourtant à ce loser magnifique qu'incombe la tâche d'innocenter "monsieur H", son client favori.
Une énigme en chambre close, des suspects à la pelle, un coupable trop évident. Sadegh devra-t-il enquêter dans trois pièces, à trois kilomètres ou sur trois continents ?J'aime les challenges livresques, ce qui me fait souvent plonger dans des lectures avec seulement un soupçon d'informations et à accepter des SP, sans même me pencher sur le sujet. Les belles découvertes sont parfois au rendez-vous, comme cette fois-ci, dans lequel j'ai foncé sans réfléchir. Mon côté frondeuse, prend souvent le dessus sur la réflexion et la pondération en matière de lecture.
Accepter un SP est toujours un défi que j'aime relever. À peine ai-je reçu celui-ci que je m'y suis plongé avec l'idée de n'en lire que quelques pages, juste pour pour savoir à quoi m'attendre.
Je n'ai pas décroché avant d'arriver à la dernière ligne de cette enquête aux airs de Cluedo : Qui a tué Carl ? Audric, Victor, Tony ? ou Lea, cette jeune femme que seul Victor connait et encore. Une chose est certaine, tous possédaient une raison justifiable comme le dévoile ce huit-clos passionnant et l'opportunité. Y compris cette étrangère, qui pourrait être la complice de Victor. C'est ce que tentera d'élucider Sadegh, le livreur de sushis, à la demande d'Audric, son client, le premier suspect dans cette affaire.
Très vite l'histoire nous happe et tout comme Audric nous souhaitons découvrir le meurtrier. Dès lors, l'auteur nous tient en haleine tout le long du récit qui se déroule, pour une grand part, dans l'appartement d'Audric. Mais les pièces du puzzle ne s'emboitent pas facilement.
Le rythme est soutenu, les personnages particulièrement travaillés, les situations parfois cocasses, les dialogues amusants, la construction maitrisée. Du travail d'orfèvre, avec une approche originale qui pourrait laisser penser à une pièce vaudevillesque, mais qui est bien un thriller et un excellent thriller qui aborde quelques thématiques intéressantes, contemporaines et qui donnent son coté crédible, même si on ne trouve pas tous les jours, un mort dans son bureau.
Outre l'originalité du style, la plume est superbe, dynamique, riche, de celles qui m'enchantent et accentuent mon plaisir de lecture.
Un après-midi pour dévorer ces 200 pages et découvrir les réponses à cette enquête assortie de rebondissements intrigants qui nous portent au dénouement, un peu abrupt toutefois, mais cohérent pour le lecteur attentif aux informations données dans le prologue.
Je conseille ce roman sortant des sentiers battus, une vraie pépite à découvrir. Souhaitons que l'auteur nous offre rapidement d'autres histoires tout aussi palpitantes.
Nationalité : France
Biographie :
Raphaël Passerin naît en 1978. Angliciste de formation, il fonde Lovely Rita, groupe hommage aux Beatles avec lequel il écume les salles jusqu’à plus soif. Après quelque cent cinquante concerts, il se tourne naturellement vers la composition : le single Six O’Clock restera le titre marquant du groupe.
Un revers de fortune le mène jusqu’au Temple de l’Oratoire, place forte du protestantisme libéral. Trois années durant, il délaisse toute littérature pour se consacrer à l’étude de la Bible. Envisageant un temps la carrière pastorale, il suit les cours de l’Institut Protestant de Théologie et multiplie les retraites.
L’exégèse des Écritures affermit son goût pour l’écriture. C’est à Lourdes qu’il entreprend la rédaction de Prince de Galles, premier roman publié en 2018 aux éditions Valeurs d’Avenir et sélectionné par le jury La Montagne. Trois ans plus tard paraît son second livre, Le Cas Van Noorden, aux éditions du Val.
votre commentaire -
Par Missnefer13500 le 2 Avril 2021 à 15:27
Moi, vous ne me connaissez pas encore, mais ça ne va pas tarder. Je m'appelle Estéban Lehydeux, mais je suis plus connu sous le nom de Requiem. Je suis curé, ça vous en bouche un coin ? Oubliez tout ce que vous savez sur les prêtres classiques, je n'ai rien à voir avec eux, d'autant que j'ai un truc en plus : je suis exorciste. Je chasse les démons. Bon pas tous, parce que je dois d'abord gérer les miens, surtout quand ils font du 95 D, qu'ils dandinent du prose et qu'ils ont des yeux de biche. Chasser le diable et ses comparses n'est pas de tout repos, je ne vous raconte pas. Enfin si, dans ce livre. Ah, un dernier détail : Dieu pardonne, moi pas
Voici un roman réédité chez Eaux Troubles Editions qui m'a été gentiment proposé en SP. L'idée de lire un polar humoristique me tentait. Pour être honnête je ne m'attendais pas à ça.
Autant le dire tout de suite, ce polar ne séduira qu'un certain lectorat. Le curé atypique aux mœurs et vocabulaire singuliers ne fera pas que des adeptes. Parce que le père Esteban, il ne fait pas dans la dentelle. Il peut être aux yeux de certains lecteurs très choquant. J'avoue, les propos que met Stanislas Petrosky dans la bouche d'un ecclésiastique, sans parler de ses actes, ça déménage.
De nombreuses scènes sont crues et violentes et ne conviendront qu'à des lecteurs avertis, fans de ce genre de roman. Roman atypique à l'intrigue addictive avec lequel j'ai passé un bon moment.
Le volet humour tient ses promesses, le personnage principal également. La plume et le style sont originaux et s'adaptent parfaitement au récit et au thème. J'ai noté cependant plusieurs coquilles passés à la trappe de la relecture et la correction, quelques défauts de ponctuation.
Je note à la lecture d'autres retours que certains lecteurs comparent ce roman à un San Antonio, une lecture trop lointaine pour que je m'en souvienne et que je n'ai pas renouvelé, pour d'autres, l'auteur ne lui arrive pas à la cheville. Je ne peux donner mon avis sur la question. Si vous êtes fan de Frédéric Dard, à vous de faire votre propre opinion en découvrant la plume de Stanislas Petrosky.
Polar original et atypique pour la lectrice de polars que je suis et que je conseille aux lecteurs qui aiment ce genre.
PS : Côté couverture, je ne suis pas fan
Nationalité : France
Né(e) : 1970
Biographie :
Stanislas Petrosky, de son vrai nom Sébastien Mousse, est un écrivain qui vit en Normandie.
C’est après une première vie de thanatopracteur qu'il rentre en écriture.
Après quelles nouvelles, il se lance dans l’écriture d’un roman noir historique "Ravensbrück mon amour" (2015) et reçoit le Grand prix des Blogueurs 2016 qui sera suivi par une romance noire sur la dépression "L’amante d’Etretat" (2016).
En 2016, il publie "Je m’appelle Requiem et je t’…", puis la suite, "Dieu pardonne, lui pas !", aux éditions LaJouanie, en 2017.
Aujourd’hui avec son personnage de Requiem, prêtre exorciste déjanté, il égale les grands auteurs du noir burlesque avec un style mêlant humour et polar.
son site : https://stanislaspetrosky.com/
1 commentaire -
Par Missnefer13500 le 18 Janvier 2021 à 17:27
Pourquoi Samuel souffre-t-il de migraines et de cauchemars récurrents ? Les racines de son mal sont-elles plus profondes qu'il n'y paraît ?
Dans cette nouvelle, Sébastien Theveny fait montre de son sens du suspense et des situations inquiétantes...Nouvelle très courte, proposée en lecture gratuite pour liseuse par l'auteur sur son site. Merci à lui.
Ma première rencontre avec Sébastien Theveny, (enfin si l'on peut dire) n'a pas été un franc succès. De discussions en discussions avec cet auteur très à l'écoute de son lectorat, celui-ci en est venu à me proposer cette lecture et d'autres qui, a priori, devraient mieux répondre à mes goûts. (d'ailleurs Un frère de trop est déjà dans ma PAL)
Je ne suis pas hyper fan de nouvelles, pourtant celle-ci à su me passionner. Elle aborde un thème déjà traité en littérature (J'ai d'ailleurs pensé à Les mains d'Orlac), cependant Sebastien Théveny parvient, de la même manière que Maurice Renard, à nous surprendre, semant le doute dans nos esprits.
J'avoue que j'ai aimé le sujet et cette "possibilité" qui bien évidement, pour tout être rationnel ne peut exister. pourtant... et si ?
PS La couverture est sublime. Bravo à l'auteur dont j'aime beaucoup la plume, à défaut, pour l'instant, d'être tombée sur LE thriller palpitant qui me fera vibrer :) Je ne doute pas trouver mon bonheur parmis tous ses livres à succès
Pour obtenir la nouvelle et découvrir toute l'actualité c'est par ICI
1 commentaire -
Par Missnefer13500 le 14 Janvier 2021 à 08:00
Quand la curiosité est vraiment un vilain défaut…
Paris, Lyon, Alicante. Une série de crimes méthodiques, au modus operandi similaire.Un suspect bien sous tous rapports, au passé lourd d’une blessure jamais refermée.Louise, derrière la fenêtre de son appartement de Montmartre ou la vitrine de la librairie où elle travaille, s’éprend d’un inconnu au charme fou.Bientôt, des coïncidences troublantes et des mensonges, l’incitent à voir en lui le coupable des meurtres mentionnés dans la presse.
Louise regrettera-t-elle d’avoir espionné son voisin d’en face ?Tentée par cette LC, car depuis que je lis des avis positifs sur les romans de Sebastien Theveny, je m'étais promis d'en lire.
Malheureusement mon retour ne sera pas aussi élogieux que la majorité du lectorat et ne changera pas grand chose de l'avis général, auquel malheureusement je n'adhère pas.
Je n'ai pas retrouvé, ici, les codes du thriller attendus, tout au moins les miens. Pas suffisamment de suspens, pas de grandes surprises. Connaitre le nom de l'assassin d'entrée de jeu ne me dérange pas, il reste les motivations à découvrir, des rebondissements à vivre. Or celles-ci sont très vite suspectées dès le premier meurtre et, ce à peine au premier tiers de la lecture. Quant à l'action, j'avoue que je n'ai pas trouvé mon bonheur, ni ce petit stress devant le danger que l'on ressent dans ce genre de lecture. Non je n'ai pas tremblé pour les victimes, non je ne me suis pas attachée à Louise, très irritante, et dont les longs passages consacrés à son journal ( une disgression de plus parmi tandis d'autres et nuisant au rythme du récit) m'ont terriblement ennuyée. Et encore moins à Mario.
La seule surprise et révélation, un peu fracassante, arrivent au terme du récit et de l'enquête qui, somme toute ,manque d'un peu de crédibilité. Nous sommes confrontés à des enquêteurs beaucoup moins perspicaces que les lecteurs, certes cela permet de faire avancer l'histoire, cependant celle-ci est moins développée que d'autres thèmes plus ou moins philosophiques abordés par l'auteur. Sans parler de disgressions littéraires et musicales qui personnellement n'apportent que lourdeur au récit, de mon point de vue. Pour ce qui est de l'intrigue, j'avoue avoir bloqué en tant qu'infirmière sur la crédibilité, et peinant à croire aux justificatifs de ces meurtres, probablement parce qu'elles ne sont pas suffisamment développées, par manque d'approfondissement de la personnalité de Mario, sans parler qu'il impossible dans la vraie vie que Mario puisse avoir accès à certaines informations, très protégées.
Cependant, le style et la plume sont plaisants et Sebastien Theveny brosse parfaitement les décors et nous transporte en divers endroits parfaitement visualisables. J'aurai néanmoins préféré plus d'approfondissement sur les personnalités et plus d'émotions comme parvient à le faire M.J Arlidge, par exemple.
Premier essai non transformé, peut être explicable, puisqu'il se dit, ici et là que ce n'est pas le meilleur Theveny. Je ne restais donc pas sur un avis négatif et tenterai une nouvelle lecture.
Nationalité : France
Né(e) : 1976Biographie :
Sébastien Theveny est né en 1976 en Pays de Champagne. Depuis 2002, il vit en Franche-Comté. Il est marié et père de deux enfants. Il a une formation littéraire et exerce le métier de commercial. Il redige aussi des contes pour enfants et des romans et joue au tennis de table. Il est l'auteur de "Trouble Je", son premier roman. Il est aussi l'auteur d'un recueil de poèmes, écrits sur une période 14 ans, intitulé "En Vers... et contre tout". Il est également l'auteur du roman " un frère de trop".
1 commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique