• Le berceau vide Challenge les féminines

     

    Sylvie a vingt ans et elle n'a quitté Cally, son bébé d'un mois et demi, que cinq minutes. Cela a suffi pour qu'un ravisseur pénètre dans l'appartement et transforme la vie de Sylvie en cauchemar.
    Plus le temps passe, plus les chances de retrouver l'enfant s'amenuisent. Il y a aussi ce terrible soupçon qui pèse sur la jeune femme : et si elle s'était débarrassée de son bébé ? Sa propre mère en viendrait presque à le penser. Quant au FBI et à Peter, le père de l'enfant, ils semblent en être convaincus. Quand elle finit par comprendre qu'elle ne peut plus compter sur quiconque, elle décide d'entreprendre sa propre enquête pour retrouver sa fille. Ou la perdre à jamais.

    Éditeur : France Loisirs
    Genre: Thriller psychologique
    Date de sortie : 1/11/1995
    Prix du livre papier :  Broché : 1,5 Relié : 2,90 Poche : 7,95
    Version numérique: 5,99
    Nombre de pages :  330

     

     

      

    Le berceau vide Challenge les féminines Thriller psychologique qui démarre plutôt mollement pour devenir intriguant et haletant.

    Le volet psychologique prend une bonne part du récit et l’auteur nous fait douter de l’équilibre psychique de Sylvie, cette jeune femme atteinte de troubles de l’attention. Pas à pas, l’on en vient à se demander devant l’absence de pistes si notre personnage principal n’a pas nui à son enfant.

    D’un autre côté, l’auteur traite subitement la souffrance de Sylvie, son sentiment de culpabilité et d’autres thèmes tels que le désir d’enfant, la perte.

    Au fil des chapitres, notre Sylvie instable se transforme, une fois les éléments en place et malgré sa fragilité émotionnelle, en une femme déterminée à retrouver Cally, coûte que coûte. Jessica Auerbach parvient à rendre son personnage crédible par son comportement, et son acharnement à convaincre le seul inspecteur qui ne la croit pas coupable, devient réaliste.

    Les portes s’ouvrent grâce aux clés que l’auteur nous donne au fur et à mesure que l’on avance. Et l’on en vient à être néanmoins surpris, après quelques doutes insidieusement glissés par l’auteure sur certains personnages qui deviennent suspects à leur tour.

    La plume est fluide, l’intrigue bien construite et le thriller se lit rapidement. Je reproche néanmoins à l’auteure quelques digressions et je regrette qu’elle ne soit pas développée une idée en rapport avec l’inspecteur et son fils. De même, la fin un peu abrupte m‘a un peu déconcertée.

     

     

    Le berceau vide Challenge les féminines

     

    Le berceau vide Challenge les féminines L'auteur :

    Nationalité : États-Unis
    Né(e) le : 1 janvier 1960

    Biographie :

    Jessica Auerbach est diplômée de Vassar College et Wesleyan University en littérature anglaise et musique. Elle a écrit quatre romans : Catch Your Breath (Putnam, 1996); Sleep, Baby, Sleep (Putnam, 1994); Painting on Glass (Norton, 1988); et Winter Wife (Ticknor & Fields, 1983). Elle a aussi écrit un scénario , Swing Time.
    Son dernier livre, Writing in Chocolate, s'inspire de son travail dans une boutique de chocolat, et tient du documentaire, du roman policier et du livre de mémoires.

     


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  • Un petit jouet mécanique Challenge les fémininesIl ne faut jamais revenir au temps maudit de son enfance.

    En ouvrant la maison d'Acquargento, désertée vingt ans plus tôt, c'est tout l'été de ses 16 ans qui brûle la mémoire d'Anna : l'aridité du soleil corse, l'omniprésente menace des guêpes, l'indifférence des parents, l'ennui moite de l'adolescence... et l'arrivée surprise d'Hélène, sa
    cagole de sœur aînée, bébé au bras, plus égoïste et méchante que jamais. Plus dangereuse surtout. Cet été-là, Anna en était convaincue, Hélène jouait avec la vie de sa propre fille.

    Paranoïa, jalousie de petite sœur ou pressentiment d'un drame annoncé ?

    Editeur : Écailler
    Genre:  Polar noir
    Date de sortie: 1/3/2019
    Prix du livre papier :  17,00 Poche : 5,95
    Version numérique: 5,95€ 
    Nombre de pages :  160

     

     

     

    Un petit jouet mécanique Challenge les fémininesRoman court, mais puissant. Puissant de part la plume de l'auteur, de part le style original  avec ce emploi de ce "Vous "qui nous prend à partie et nous implique dans l’aventure. Puissant par la douloureuse  et dramatique histoire narrée.

    Un panel de souvenirs d'enfance, mélange de nostalgie et de douleurs comme nous en avons tous connus, certains plus que d'autres. Un panel d'émotions dans cette histoire tristement réaliste. 

    Jalousie, émois d'adolescente hors norme pour ses parents et pourtant...  Marie Neuser brosse le portrait d'une jeune Anna qui ne ressemble pas à sa sœur, loin sans faut, et sous ses airs de rebelle Sous son style gothique se cache une ado sensé, qui maîtrise on ne peut mieux la situation, sensée, posée, adulte. La sœur de l'ombre, le vilain petit canard, et quand l'enfant prodigue est de retour, les parents de voient qu'une jeune ado en crise.

    Un livre choc, thriller stressant, ambiance sourde, malaise insoutenable tant l'on craint l'issue qui se profile au fil des chapitres.

    L'auteure aborde avec justesse le thème principal de son intrigue, je ne peux y faire allusion ouvertement, le plaisir en serait gâché pour le futur lecteur.  

    Un livre sombre qui ne laisse pas indifférent et qu'il vaut mieux découvrir en s’abstenant de lire la 4e de couverture qui en dévoile un peu trop.

    Coup de coeur.  

    Une auteure que je vais suivre

     

    Un petit jouet mécanique Challenge les féminines

     

    Un petit jouet mécanique Challenge les fémininesL'auteur :

    Nationalité : France
    Né(e) à : Marseille , le 12/09/1970
    Biographie :

    Marie Neuser a fait des études à la Fac d'italien à Aix-en-Provence d'où elle sort en 1995 avec l'Agrégation.

    Elle s'installe à Marseille en 1995 où elle vient tout juste d'être nommée. Elle enseigne alors au lycée Saint-Exupéry, puis deux ans dans un collège difficile, avant d'obtenir un poste fixe au lycée Victor Hugo, où elle enseigne non seulement l'italien mais aussi le théâtre.

    En qualité de vacataire, elle donne des cours à l'Université de Provence en traduction et littérature, pendant trois ans.

    Marie Neuser a aussi étudié l'espagnol, le portugais avant de s'attaquer aujourd'hui au japonais. Ce qui ne l'empêche pas de s'intéresse également beaucoup à la criminologie.

    Elle est l'auteur de "Je tue les enfants français dans les jardins" (L'Ecailler, 2011), qui s'inspire de son expérience de professeur au collège, repris chez Pocket en 2014, et "Un petit jouet mécanique" (L'Ecailler, 2012).


    "Je tue les enfants français dans les jardins" a été nominé pour les prix littéraires suivants : Prix de Villeneuve-lès-Avignon, 2012 ; Grand Prix de la Littérature Policière, 2012 ; Prix SNCF du Polar, 2012 ; Prix du Goéland Masqué (Penmarc'h), 2012; 2 e au Grand Prix de Littérature policière, 2012 ; Prix du Concierge masqué, 2013.

    Marie Neuser a été lauréate du 10 e Prix littéraire des lycéens et apprentis PACA en 2014 pour "Un petit jouet mécanique".

    "Prendre Lily", son troisième roman, paraît en 2015 chez Fleuve Editions.

    Marie Neuser vit depuis vingt ans avec le chanteur d'Elektrolux.


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    La peau du monstre SPEt si nous franchissions la frontière qui à la fois nous lie et nous sépare du monstre ?

    Au fil de ce recueil, l'auteur dissèque les différentes peaux du monstre, de transfigurations en métamorphoses, lui rendant tantôt son humanité ou sa bestialité, révélant aussi bien sa suprématie que ses bassesses.

    Quelle que soit sa forme, la monstruosité de l’Homme se donne en représentation là où vous ne la soupçonneriez peut-être pas... C'est ce que vous découvrirez dans ce livre hors normes.

    Editeur : IS Editions
    Genre:  Sueurs glaciales
    Date de sortie : 27/3/2020
    Prix du livre papier :  Broché : 15,00€  
    Version numérique: 4,99
    Nombre de pages :  121

    Disponible ICI et sur le site IS Editions

     

     

     

    La peau du monstre SPUne approche intéressante de la monstruosité à travers plusieurs nouvelles,  toutes aussi fascinantes les unes que les autres. Stella Tanagra pose un regard différent et aborde d'une manière personnelle la définition du monstre et ce dès son avant propos. Elle y annonce, en quelque sorte, ce qui nous attend à travers sa propre définition de cette incongruité, toute relative dans l’œil de celui qui montre et juge suivant des standards pré-établis par qui ? Comment ?

    Dans ces récits, propres aux questionnements et de notre interprétation personnelle, le monstre au final, n'est pas toujours celui que l'on croit. Pour autant, nous le savions déjà. Cependant, l'auteur pousse à l'extrême  ces incarnations de la monstruosité, de ce qu'il est réellement à voir, à montrer, bien loin d'une abomination physique, le plus souvent caractéristique d'un "monstre", pour dépeindre les tréfonds de l'âme noire tout aussi hideuse et humaine.

    Ces nouvelles sont déroutantes et l'on peine parfois à saisir le message glissé dans une prose des plus élaborée et sublimée par un vocabulaire qui rebutera peut-être certains lecteurs. 

    On ne peut que constater l'approche audacieuse de cette auteure qui se démarque dans ses romans  par un désir volontaire d'être une auteure transgressive. On  devine dans ce texte particulier la volonté de faire prévaloir sa propre différence et son statut personnel de celle que l'on montre. Un monstre, peut-être aux yeux de beaucoup suivant leurs propres convictions personnelles de la normalité.  

    Amateurs de poésie et de mots qui l'on aime faire rouler sous sa langue, d'un subtil contraste entre beauté du phrasé et la noirceur du texte, ce recueil est fait pour vous. Les autres peineront à saisir l'adresse, la profondeur et l'esthétisme de la plume de l'auteure, qui j'avoue m'a  quand même un peu perdue dans une certaine  nouvelle au texte néanmoins fascinant.  

    Mais pour la majorité d'entre eux la talentueuse auteure sait surprendre et vous laisse un peu KO par le dénouement pas toujours attendu.

    J'avoue avoir envie de me pencher sur d'autres de ses textes et remercie IS Editions pour ce SP 

     

    La peau du monstre SP

     

    La peau du monstre SPL'auteur :

    Un fort sentiment de décalage anime Stella TANAGRA depuis toujours : étrangère aux convenances sociales ; montrée du doigt comme un monstre sauvage loin de se conformer. 

    Cette vie de spécimen a éclairé son chemin d’auteur par-delà des sentiers battus pour mieux emprunter des passages interdits. Pendant plus d’une décennie, de son adolescence à ce jour, ses seules échappatoires ont été de vivre secrètement ses expériences et de trouver refuge dans l’écriture.

    La nature (in)humaine est inlassablement au cœur de ses projets littéraires dans lesquels la corporalité, l’intime et le rapport à l’autre ne cessent d’être bousculés. 

    Auteure prolifique, Stella Tanagra a déjà publié :

    « Sexe cité » (IS Edition)

    « Sexe primé » (Tabou Editions)

    « Les dessous de l'innocence » (Tabou Editions)

    « La peau du monstre » (IS Edition). 

    Site web : http://www.stellatanagra.com

     

    La peau du monstre SP

    IS Edition est une maison d'édition papier et numérique à compte d'éditeur (sans frais pour l'auteur), basée à Marseille depuis 2012. Nos passions ? La littérature et les écrivains bien sûr, mais aussi les nouvelles technologies liées au numérique car ces dernières comportent beaucoup d'atouts.

    Conscients que les formats "Livre imprimé" et "eBook" sont complémentaires, nous avons donc choisi de concilier la tradition de l'édition papier avec l'innovation de l'édition numérique pour offrir le meilleur des deux mondes à nos lecteurs !

     

    Extrait

    citations 

     

    "Il est  de l'excès de beauté ou de laideur, de la bonté ou de haine, de force ou de faiblesses

    Les anormalités du monstre en font un être adoré ou châtié, dont le dénominateur commun de ses pairs est leur attractivité. "

     

    La peau du monstre SP


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    Crime et déluge Le bonheur conjugal est de courte durée pour Agatha, une fois de plus délaissée par son mari. Punition divine, un véritable déluge s'abat sur la région, plongeant le petit village de Carsley sous les eaux. C'est le moral dans les chaussettes et sous une pluie torrentielle qu'Agatha aperçoit le corps sans vie d'une jeune femme en robe de mariée, un bouquet à la main, flottant dans la rivière. Pour noyer son chagrin, Agatha n'a qu'une solution : se jeter à corps perdu dans une nouvelle enquête...

     

    Editeur :  Albin Michel
    Genre: Roman policier
    Date de sortie: 30/5/2018
    Prix du livre papier : Broché 14,00€  
    Version numérique: 9,99€ 
    Nb de pages  : 324

     

     

     

     Agatha Raisin : Crime et déluge Depuis le temps que je vois passer des avis positifs sur cette série, je m'étais promis de m'y pencher un jour.

    Le plus marrant dans l'histoire, c'est que j'en avais une image totalement erronée, probablement influencée par la couverture qui lui donne un air petit chick-lit. Et j'ai donc pioché au hasard dans quelques volumes de la saga que m'a donné ma sœur. À savoir le tome 12 ce qui n'est pas mentionné pour la couverture. Un problème ? Pas vraiment. Cependant il est préférable de découvrir Agatha Raisin dans l'ordre pour mieux découvrir la vie du personnage et comprendre les liens qui la lie aux secondairex.

    Cette héroïne n'a pas la saveur d'une Miss Marple, néanmoins elle tient la route et nous entraîne dans une enquête  un peu abracadabrante mais néanmoins addictive.  

    Une pointe d'humour, des décors habillement brossés, une belle plume, pimentent ces aventures. Comme dans toute série avec un personnage récurrent, l'auteur nous plonge dans la vie d'Agatha, nous fait partager ses tourments et offre un protagoniste contemporain aux préoccupations réalistes, abordant au passage des sujets actuels tel que la position féministe, et l'air de rien notre octogénaire glisse son point de vue personnel.

    Pour ce qui est de l'enquête et de son dénouement contrairement à Agatha Christie ou autres auteurs policiers, rien ne vient au cours de l'intrigue nous pousser à la réflexion, difficile d'avoir des soupçons tant M.C Beaton ne sème aucun caillou sur notre route pour nous emmener au dénouement. Dénouement à la fois prévisible et inattendu.

    Un très plaisant moment de lecture rafraîchissante, idéale pour des moments détente sans prises de tête comme on aime en avoir durant les vacances ; et une série à découvrir à partir du tome 1 pour mieux saisir toutes les subtilités du personnage principal et offrant ainsi quelque réponses que nous n'avons pas dans cet opus. Je comprend désormais l'engouement pour cette auteure aujourd'hui décédée. Ayant donc quelques exemplaires, je vais suivre les aventures de cette Agatha Raisin.

     

     Agatha Raisin : Crime et déluge

     

     Agatha Raisin : Crime et déluge L'auteur : 

    Nationalité : Royaume-Uni
    Né(e) à : Glasgow , le 10/06/1936
    Mort(e) à : Glasgow , le 30/12/2019
    Biographie :

    Marion Chesney Gibbons, née Marion McChesney, est écrivain depuis 1979.

    Elle est auteur de nombreux romans policiers, romans d'amours et récits historiques sous son nom et sous de nombreux pseudonymes.

    Elle a commencé à travailler comme libraire au département fiction de John Smith & Sons Ltd. Le Scottish Daily Mail lui propose à la même période d'écrire des critiques de théâtre : elle accepte et diversifie peu à peu ses articles pour eux.

    Après son mariage avec le grand-reporter Harry Scott Gibbons et la naissance de leur fils Charles, ils déménagent aux États-Unis pour la carrière de Harry. C'est là que Marion commence à écrire, se consacrant d'abord aux romances historiques, avant de s'intéresser à la littérature policière suite à un voyage dans le Sutherland qui lui inspirera le cadre des aventures de son héros Hamish Macbeth.

    La famille reviendra ensuite s'installer à nouveau en Grande-Bretagne, déménageant dans le Sutherland, passant par Londres, avant de finalement s'établir dans les Cotswolds, où Marion créera le personnage d'Agatha Raisin.

    Marion Chesney utilise le pseudonyme de M.C. Beaton pour signer ses romans policiers: les séries "Agatha Raisin" (plus de 15 millions d’exemplaires vendus dans le monde) et "Hamish Macbeth". Les aventures de ces deux personnages ont donné lieu à deux séries télévisées au Royaume-Uni.

    Ses romans de type romances sont quant à eux publiés sous les pseudonymes d'Ann Fairfax, Jennie Tremaine, Helen Crampton, Charlotte Ward et Sarah Chester.

    Elle publie ses romances historiques sous le nom de Marion Chesney...

    son site : http://www.mcbeaton.com/uk/author/marionchesney


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    Orages

     

    Si vous éleviez seule une fille de seize ans et que votre petit ami devenait trop encombrant, refuseriez-vous un travail et une belle maison dans un village de carte postale où tout le monde semble prêt à vous aider ? Il est probable que non. Pourtant, vous auriez tort ! Les nuits d'orage peuvent s'avérer mortelles pour qui ne sait pas lire entre les lignes du présent et celles d'un passé enfoui depuis plus d'un siècle dans un cahier d'écolier jauni et écorné.

     

    Editeur : Taurnada
    Genre: Thriller
    Date de sortie: 21/3/2016
    Prix du livre papier : 9,99,
    Version numérique: 4,99
    Nombre de pages :  268

     

     

     

     

    Orages Ce roman traîne dans ma PAL depuis sa sortie, ou presque, le résumé m'avait tenté très probablement, sauf qu'au jour  de la lecture, je n'en ai plus aucune mémoire. Et pour ne pas trop changer mes habitudes, je décide de plonger sans filet. Bien m'en à pris, l'esprit vierge de toute spoliation éventuelle, tout vient donc me surprendre dans ce thriller haletant lu d'une traite. C'est dire le côté addictif de l'intrigue.

    Une intrigue qui prend sa source dans une nuit d'orage vers les années 1900 pour s'achever une centaine d'années plus tard dans une nuit de tempête. Ceci nous ne le découvrirons qu'au fil de la lecture à travers le journal découvert par Célia. 

    Peut-on imaginer qu'autant de drames se soient déroulés dans ce petit village aux allures d'image d’Épinal ?  Un petit village aux habitant solidaires, aidants, souriants, sympathiques, en dehors de Benoit Fairelle, la brebis galeuse de Sauveur, le pestiféré.... 

    Pour autant tout n'y est pas aussi parfait que l'on le pense et Béatrice et sa famille vont le découvrir à leurs dépens. 

    Un scénario parfaitement ficelé, une écriture fluide et efficace se combinent pour nous entraîner dans  un sombre thriller angoissant, semé de retournements de situations qui attisent vos doutes, embrouillent votre esprit.  

    Une L'histoire somme toute crédible par son atmosphère mystique et fantasmagorique, ce qui permet qui d'accepter ce qui pourrait sembler incohérent ( quoique malgré tout l'auteure a un peu dérapé sur un petit paragraphe, du point de vue de la soignante que je suis ).

    L'ambiance du récit, qui donne le point de vue de Celia et Béatrice, est à l'image des éléments météorologiques angoissante.

    Outre l'intrigue, l'auteur aborde la condition féminine, brosse subtilement les ambiances campagnardes  les secrets de famille que l'on conserve jalousement, les rivalités familiales et l'esprit revanchard des personnes blessés par le passé qui crient toujours vengeance.  

    Le dénouement apporte toutes les réponses ou presque (eh oui j'aurais aimé savoir pour Julie) et clôt parfaitement ce thriller rural pour lequel, j'ai eu un énorme coup de coeur.  

    Une auteur qui j'espère nous offrira d'autres romans en dehors de ceux déjà existants sur lesquels je vais je pencher.

     

    Orages

     

     

     

     

    Orages L'auteur :

    Nationalité : France

    Biographie :

    Passionnée de littérature depuis l'adolescence, Estelle Tharreau parcourt les genres, les époques et les pays au fil des auteurs qu'elle rencontre. De cet amour de la littérature est née l'envie d'écrire. Ayant travaillé dans le secteur public et privé, elle vit actuellement en Franche-Comté où elle partage son temps entre sa famille et l'écriture.
     
     

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