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LC: Confessions d'une accro du shopping
Votre job vous ennuie à mourir ? Vos amours laissent à désirer ? Rien de tel qu'un peu de shopping pour se remonter le moral... C'est en tout cas la devise de Becky Bloomwood, une jolie Londonienne de vingt-cinq ans. Armée de ses cartes de crédit, la vie lui semble tout simplement magique ! Chaussures, accessoires, maquillage ou fringues sublimes... rien ne peut contenir sa fièvre acheteuse, pas même son effrayant découvert. Un comble, pour une journaliste financière qui conseille ses lecteurs en matière de budget ! Jusqu'au jour où, décidée à séduire Luke Brandon, un jeune et brillant businessman, Becky s'efforce de s'amender, un peu aidée, il est vrai, par son banquier, qui vient de bloquer ses comptes... Mais pourra-t-elle résister longtemps au vertige de l'achat et à l'appel vibrant des soldes ?
LC avec Pat et Gaelle avec l'idée de passer à quelque chose de très léger après Enfermés, J'étais là et Ma raison de vivre
Et l'envie de lire du Kinsella, dont on me vante tant les talents
Une histoire drôle avec une fille totalement déjantée, l'occasion de rire se disait il . Alors on fonce
Voici donc les aventures d'une acheteuse compulsive qui pour autant n'en a pas les moyens. l'auteure s'attache avec humour ( oui le ton y est même si je n'ai pas été vraiment réceptive) à démontrer les contradictions de notre société actuelle, qui vous offre de belles cartes de crédits, des banques qui autorisent les découverts, une société qui tous les jours par ces mille offres publicitaires vous pousse à toujours avoir envie de quelque chose qui ne sert à rien et dont nous pourrions totalement nous passer. à consommer encore et encore, avec des offres promotionnelles , deux pour un , des points cadeaux etc... Et que dire de presque " l'obligation d'acheter des marques, cette nécessité de paraitre.
Un sujet intéressant en soi. Mais ...
Comble de l'ironie notre héroïne est journaliste conseillère financière de Réussir votre épargne
Nous la suivons dans un parcours de combattant: gérer son budget, c'est moyennement amusant de la voir se débattre et de combattre son addiction pour le shopping sous toutes les formes,trouver des solutions pour faire des économies. La seule fois que j'ai ri c'est sur sa tentative culinaire. Pour le reste, cette folasse mythomane,menteuse invétérée (genre de personne que je déteste le plus) -je ne parle même pas des inventions et esquives avec son banquier- qui vit dans un rêve éveillé m'a plutôt agacée. Je l'ai trouvée snob, irresponsable, immature . Aussi j'ai trouvé que la relation Luke Brandon/Becky ne pouvait être envisageable même pas une seconde.D'abord comment cela pourait il être vu le nombre de rencontres entre les 2 protagonistes. Très tirée par les cheveux , cette relation
Malgré tout le style de l'auteure est agréable et donc, lecture facile, se laissant lire.
J'ai découvert que ce roman avait fait l'objet d'une interprétation cinématographique,plus drôle j'espère, parce que personnellement je n'ai même pas souri
Je crois que j'ai un peu de mal avec le genre litteraire chick-lit
Je dirais pour conclure : j'ai lu aussi
Extraits citations
" comme le dit David E Barton, nous oublions d’apprécier chaque jour ce que nous possédons déjà , la lumière, l'air, la liberté, la compagnie de nos amis.. Ce sont ces choses là qui comptent Et non pas les vêtements, les chaussures et les fanfreluches"
"austérité, simplicité voici mes mots d'ordre pour une nouvelle vie zen et ordonnée dans laquelle je ne dépense rien. Rien Quand j'y songe combien d'argent gaspillons nous chaque jour ? pas étonnant que je sois endettée, ce n'est pas ma faute Je n'ai fait que succomber à la poussée matérialiste.
" je pense que le shopping devrait figurer dans les risques cardio-vasculaires. mon cœur ne bat jamais aussi fort que quand je vois un panneau " solde à 50%""
"je dois la toucher. Je dois la porter Je n'ai jamais vu une étoffe aussi belle."
" tous les gens que je connais rêvent de posséder un écharpe de chez eux ( excepté mon père et ma mère Ma mère estime qui si vous n'en trouvez pas à Prisunic, c'est que vous n'en avez pas réellement besoin"
" je suis payée pour expliquer aux lecteurs comment gérer leur budget.Évidemment ce n'est pas la carrière de mes rêves On ne me fera jamais croire que l'on est conseiller financier par vocation"
Tags : chick lit, litterature anglaise, addiction, sophie Kinsella, lecture commune
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Commentaires
2GaouletteLundi 26 Octobre 2015 à 20:12Au moins on pourra dire qu'on a lu du Kinsella-
Lundi 26 Octobre 2015 à 20:31
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Une chronique toujours aussi bien faite et détaillée. Mon ressenti est différent du tien, j'ai passé un bon moment et je riais de voir à quelle point une gordasse pareille pouvait exister. Je n'en lirai pas des tonnes non plus mais cela m'a détendue. C'est ce qui est intéressant dans les lectures communes. On peut voir nos analyses différentes parfois.
Gros bisous