• Les esclaves du passé

     

    Les esclaves du passé Daniel Alberton, riche marchand d'armes anglais, est retrouvé assassiné dans la cour de son entrepôt de Tooley Street. Sur place, le détective William Monk découvre la montre de Lyman Breeland, officier de l'Union américaine, à qui Alberton refusait de vendre des fusils.

    Un coupable tout désigné ? D'autant plus que Breeland semble avoir regagné son pays, accompagné par Merrit, la fille d'Alberton, jeune idéaliste acquise à la cause abolitionniste.
    Alors que la guerre de Sécession est sur le point d'embraser les États-Unis, Monk, accompagné par sa femme Hester et Philo Trace, l'ennemi juré de Breeland, va devoir se lancer à sa poursuite à travers l'Atlantique et une Amérique ensanglantée par ses premières batailles.

     

     

     

     

     

    Les esclaves du passé Anne Perry est une auteure de romans policiers ayant majoritairement pour cadre  l’époque Victorienne. Tentée depuis longtemps par les divers avis, j’ai enfin franchi le pas.

    L’auteure nous plonge ici dans une intrigue qui prend, semble-t-il au prime abord, ses sources dans le conflit Américain entre Sudistes et Nordistes.

    Une grande part du récit nous plonge dans le contexte social de l’époque, à travers les ressentis des divers personnages clefs de cette aventure.

    Je découvre ainsi des protagonistes récurrents d’Anne Perry dont il aurait peut-être été préférable suivre les aventures à partir du premier tome, tant les antériorités apportent d’éléments sur eux, et j’avoue que cela m’a un peu manqué. Cependant débuter par le 11e opus de la saga William Monks ne pose aucun problème de compréhension

    L’auteur nous entraine au fil de l’enquête au beau milieu de la première bataille entre unionistes et sudistes et les descriptions sont suffisamment claires et précises pour que le lecteur s’empreigne de l’ambiance et des ressentis des personnages dont elle brosse le portrait psychologique avec justesse.

    S’agissant d’un roman policier, je m’attendais à un volet enquête plus présent. Ce n’est qu’en dernier tiers du récit que nous y plongeons vraiment.

    Bien  que l’identité de l’assassin semble parfaitement évidente, dans un premier temps, l’auteure  insinue le doute, et la conclusion n’est, tout compte fait, pas très surprenante , mais qui me laisse néanmoins en manque de certaines réponses.

    Une des raisons pour laquelle, j’avoue que je ressors avec un avis assez mitigée de ma lecture, bien qu’ayant apprécié les thèmes abordés, les descriptifs et la plume de l’auteure qui semble très justement traduite.

    Il m’a manqué, ce  je ne sais quoi qui me fait aimer la littérature policière anglaise.   Peut-être le volet énigme n'était pas assez prononcé ?  

     

    Les esclaves du passé

    Les esclaves du passé L'auteur 

    Anne Perry, née en 1938 à Londres, est aujourd'hui célébrée dans de nombreux pays comme la reine du polar victorien grâce au succès de ses deux séries, les enquêtes du couple Charlotte et Thomas Pitt, et celles de l'inspecteur amnésique William Monk. Elle s'est depuis intéressée à d'autres périodes historiques tels que le Paris de la Révolution française ( A L'ombre de la guillotine), la Première Guerre mondiale (la saga des Reavley), ou encore Byzance au XIIIe ( Du Sang sur le soie). Anne Perry partage sa vie entre Inverness (Écosse) et Los Angeles

     


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  • Commentaires

    1
    Jeudi 17 Septembre 2020 à 10:29

    Une auteure  que j'aime bien, mais ça dépend des livres.

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