• Prédateurs

     

     

    Prédateurs

     

     

    Une guerre sans nom. De jeunes soldats sauvagement mutilés dans des mises en scène effroyables. Mais l'ennemi n'est pas le coupable. Pour le lieutenant Frewin, fasciné par le langage du sang, il ne peut s'agir que d'un psychopathe, un monstre de ruse et sadisme, un prédateur cruel et archaïque qui va les décimer un par un...
    Renouant avec la veine de sa Trilogie du Mal, Maxime Chattam nous propulse dans un vortex de terreur, imposant une fois encore son univers mystérieux et sanglant. Plus qu'un thriller, un guide de survie!

     

    Mon avis :

     

    Tout d’abord âmes sensibles s'abstenir,

    Tout est très très gore et force de détails. Pourtant je suis habituée au style Chattam mais parfois devant la description d'une telle cruauté , il me faut  poser et passer à autre chose

    je me demande parfois ce qui se passe dans la tête de l'auteur pour inventer des mises en scènes pareilles.

    (Il doit s'inspirer de la réalité avec tous ces serials killers, enfin j'espère !)

    Et nous lecteurs pour lire de pareilles horreurs .

    L'histoire est intéressante , un meurtrier sadique en pleine guerre

    (on ne sait où ni quand , mais finalement cela n'a pas d'importance , après tout ,toutes les guerres se ressemblent) traqué par la MP.

    Comme si l' horreur de la guerre ne suffisait pas un psychopathe sème la terreur dans les rangs

     

    L'auteur sait nous intriguer en nous proposant plusieurs suspects potentiels y compris parmi les héros  qui cachent  eux aussi quelque secret inavoué, une part sombre, car le thème du mal est très cher à Chattam .

    (Voir sa trilogie : l'Ame du mal et je vous conseille de commencer votre découverte de l'auteur par cette série)

    De page en page l'étau se resserre .

    Quoi en dise les critiques négatives sur ce roman  je trouve que Chattam maitrise son sujet et sait nous tenir en haleine.Une course contre la montre pour stopper un prédateur joueur et diaboliquement intelligent.

    Tous ces personnages sont intriguants, potentiellement dangereux, torturés  par leur passé.

    Un concept récurrent chez  l'auteur et qu'il nous fait partager souvent , c'est "parce que dans la vie rien n'est figé" et donc tout le monde ne se transforme pas en monstre

     Un très bon thriller à la Chattam ( avec la guerre en toile de fond , et de grands débats bien sur )

    l'auteur aime donc nous entrainer dans un monde  de noirceur et de cruauté , le propre de l'homme tente il t il de nous convaincre à travers ses pages

    Et pour atténuer cette horreur certains passages sont très poétiques et empreints de beauté.

    Fort ! Contrebalancer cette monstruosité par la beauté du monde et l'amour qui sauve de tout ?

    Donc après de nombreuses péripéties et de nombreux morts , enfin nous découvrons l'identité du prédateur , finalement tellement prévisible .

    Pas le meilleur Chattam  à mon goût (trop de violence dans les descriptions et d’interprétations sur les origines du Mal) mais il reste addictif , c'est dans la répétition de ses interprétations  du mal que je me suis lassée.

     

    Ma note : ♥ ♥ ♥ ♥

     

    Extraits , citations

     

    "parce que toute la vie est là, en résumé dans ce subtil moment où un être décide d'en mettre un autre à mort"

     

    " rien n'est figé. L'individu est au moins maitre de lui même

     

    " elles avaient acquis une telle distance avec ce qu'elles voyaient , qu'elles en avaient oublié l’essentiel : la vie"

     

    "mais ici quelque chose  clochait. Il pouvait comprendre la folie meurtrière d'une âme déconstruite, la cruauté d'un égo vindicatif, lien de cause à effet entre la victime et son tuer.mais comment des milliers d'hommes pouvaient  t ils s'acharner à se détruire sans l'ombre d'une rancœur et  sans même se connaitre"

     

    "il avait eu depuis l'enfance le culte de la solitude.Pour fuir les problèmes. Les autres signifiaient problèmes"

     

    " le soleil traçait des lames d'or dans la foret, ente les branches, captant toute la poussière que la guerre semblait avoir soulevé de la terre, la faisant miroiter en des milliers de cristaux flottants"

     

    "parce que le gamin qui devient asocial voire psychopathe , c'est l’œuf et la poule"

     

    " l’être humain pouvait s'habituer à tout. le pire demeurait dans la chair comme dans l’âme, non plus comme un souvenir avec le temps, mais  comme une réelle aliénation de la personnalité"

     

    "C'est la peur qui permet  à une espèce aussi dominante  et puissante de vivre en communauté"

     

    " l'homme est un prédateur le plus terrifiant de tous"

     

    " la guerre c'est faire sauter ces verrous pour tuer sans plus se poser de questions"

     

    " 'l'homme n'est qu'un enfant dans l’échelle de l’évolution.une bête sauvage qui se croit évoluée"

     

    Merci à mon amie Sylvie pour ce prêt


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  • Commentaires

    1
    Lundi 7 Juillet 2014 à 07:26

    Un que je n'ai pas lu ! bonne journée

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