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Une place au soleil SP
Ben a dix ans lorsqu’un accident fatal fauche la jeune vie de son frère jumeau. Ravagée par la douleur, sa famille se disloque, mettant Ben face à des choix lourds à porter.
A dix-sept ans, un air de rock dans les oreilles, Ben cherche la voie du bonheur entre le lycée, les jolies filles, un job d’été et Erwan, son pote de toujours.Editeur : Auto édition
Collection : romance sentimentale
Date de sortie : 11/8/2018
ISBN : 1985579669
Broché : 8,96€
Disponible en e-book : 2 ,99 €Ben,10 ans vit une enfance heureuse dans une ambiance festive et un peu hippie. C'est ainsi que débute l'histoire.
Dans ce récit à la première personne, le narrateur, Benjamin,qui n'aime pas son prénom, le ramenant à la place de cadet (je trouve l'idée originale, n'ayant jamais songé à ce prénom de cette manière) nous transporte dans 2 périodes de sa vie. Dans son enfance, d'abord douce, puis fracassée lorsque le drame survient et vient détruire le précieux équilibre des liens familiaux avec la disparition de son jumeau. Quoi de plus terrible que la mort prématuré d'un enfant ? Comment vivre et se reconstruire après ça que l'on soit un parent, un frère, un jumeau ?. Et dans son adolescence, à 17, 18 ans, pas bien défini, mais je le suppose de part l'allusion au baccalauréat de français dont il est fait allusion.
Les chapitres sont courts et nous plongent en alternance dans les années 82 et 89. Nous assistons ainsi aux premiers émois amoureux de notre héros et également dans sa bien triste vie d' enfant, qu'aucun gamin de 10 ans ne devrait connaitre, mal aimé par une mère dépressive qui ne se remet pas de la perte de son fils. Ben grandit donc prématurément, sans amour maternel, avec un père de plus en plus absent qui lui confie le rôle d'homme de la famille. Son seul ami ? un camarade d'école : Daniel
Plus tard c'est avec Erwan, qu'il partagera son temps libre, quand il ne sera pas contraint de faire des petits boulots d'été pour améliorer son quotidien.
C'est entre culpabilité et volonté de ne pas sombrer que Ben, qui n'est plus le benjamin de la famille, va se construire. Victime de son passé.
Au fil des chapitres alternant donc passé et présent que nous suivons cet ado dans son quotidien, dans ses relations avec son ami Erwan, ses parents divorcés, sa première petite amie et des rencontres qui lui font espérer en avenir meilleur.
Le tout est bercé par la musique anglo-saxonne de l'époque. Lucie Renard se plait à choisir des textes en adéquation avec les émotions du jeune homme. Exercice difficile, il me semble, mais parfaitement maîtrisé. Malheureusement, je n'ai aucune mémoire musicale, tout juste si je me rappelle des mélodies qui ont marqué cette période que je connais parfaitement bien. C'est ainsi sur une référence musicale que démarre chaque chapitre, avec la version française pour qui ne maîtrise pas l'anglais. Le but est de nous mettre dans l'ambiance de l'époque. Le récit est ainsi truffé de petits détails qui plantent bien le décor, avec rappel de friandises, d'objets, de monnaie, qui n'existent plus aujourd'hui. D'autres temps, d'autres modes de vie, même les relations homme/femme y étaient différentes assujetties à une éducation beaucoup plus stricte et moins libertaires.
Le concept est novateur avec ce choix pour cette toile de fond. Un roman jeunesse, mais pas dans le contexte actuel, ni new adult non plus, un approche différente beaucoup plus douce, teintée d'une pointe de nostalgie.
Que dire du style et de l’écriture ? Eh bien c'est pour moi, là où le bât blesse ! J'avoue être un peu déçue, conservant un souvenir plus plaisant d'autres romans comme Scènes from an Italian restaurant et de la participation de l'auteure à DYR, certes l'écriture est simpliste mais plus élaborée, plus travaillée.
Ici j'ai un sentiment de lire un roman qui semble avec manqué de relecture. Ce qui aurait permis de gommer les quelques coquilles, les fautes d’orthographe et revoir quelques phrases alambiquées dans lesquelles je me suis parfois perdue en route. Rien de catastrophique, ni d'irrécupérable. D' autant que dans certains passages, l'auteure traite avec beaucoup d'aisance certains sujets. Non rien de terrible, juste un petit effort supplémentaire, l'emploi d'un vocabulaire plus varié, rendrait la lecture plus fluide et plus plaisante.
Je remercie Lucie pour ce SP, dont je ressors donc avec un avis mitigé , ayant aimé suivre les aventures de Ben ado, mais je n'ai pas reconnu la plume de Scenes of Italian restaurant que je trouve plus soignée. J
Tags : romance sentimentale, drame, divorce, décès, jumeau, littérature française, Auto- édition, Lucie Renard
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Commentaires
décidément les auteurs étaient fatigués----
j'aime le com de Gaëlle G - une critique constructive doit aider l’auteur à s'améliorer---
bonne semaine en lecture et autres occupations--
Lundi 20 Août 2018 à 14:12
malheureusement Lydie ce n'est pas toujours le cas. Le pire c'est que ceux sont souvent de jeunes auteurs, (pas dans le sens litteral du terme, mais dans le métier), pour la plupart auto- edités et ne restent ancrés que sur leurs convictions, soutenus parfois pour une grande part des lecteurs. Cependant quand 1 ou 2 lecteurs émettent une réserve, eh bien c'est que tout n'est pas si clair pour tout le monde. Et quand ces lecteurs exigeants lisent beaucoup et chroniquent de même eh bien pour eux c'est quand même frustrant de s’entendre dire qu'ils n'ont rien compris ! d'ou le coup de gueule de Gaelle
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Bon, lui, je ne le lirai pas.
Merci pour ton ressenti-
Lundi 20 Août 2018 à 14:12
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je ne pense pas le lire et vais rester camper sur ma position. Même si je suis une fan de Ben dans DYR. Je trouve dommage que certains auteures n'acceptent pas les critiques positives. On écrit pas certes mais nous sommes lectrices et nous payons et avons des exigences en tant que cliente. Et quand on dit qu'on ne comprend pas certains passages ou qu'il y a des fautes, des coquilles voir des incohérences et qu'ils restent camper sur leur position, cela ne me donne pas envie de les relire. La perfection n'existe pas et surtout si on pense qu'au premier jet de roman il est parfait.
NB : Je parle pour beaucoup d'auteurs pas pour Lucie Renard. Mais en lisant ta critique ça me fait penser à certains coups de gueule que j'ai eu
ah ah en effet je comprends tes allusions