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Lecture commune
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Par Missnefer13500 le 24 Avril 2019 à 09:24
Kate, pour laquelle tout était brumeux sans ses lunettes, considéra sa fille en plissant les yeux, et se mit soudain à déplorer qu'elles ne puissent pas se dire adieu tendrement, comme les autres mères et filles le faisaient sûrement. »
Lorsque Kate fuit son Irlande natale afin d’échapper aux tensions familiales, elle se fait la promesse de toujours être une amie pour son enfant. Quinze ans plus tard, l’histoire semble pourtant se répéter : un gouffre immense s’est creusé entre Kate et sa fille Sabine. Elle envoie donc l'adolescente chez Edward et Joy, les grands-parents qu’elle connaît à peine.
Marquée par sa séparation douloureuse avec Kate, Joy se réjouit à la perspective de passer du temps avec sa petite-fille. Mais l'arrivée de la réticente Sabine fait resurgir un secret de famille longtemps enfoui, et Joy doit enfin confronter son passé. Après tout, il est peut-être temps de guérir de vieilles blessures…
Le récit inoubliable de trois générations de femmes face aux réalités de l’amour, du devoir et du lien exceptionnel qui unit les mères à leurs filles.Editeur : Milady
Genre: Romance
Date de sortie: 17/10/2018
Prix du livre papier : Broché 18,90€
Version numérique: 9,99
Nb de pages : 480Enfin ! Oui me voilà enfin parvenue au bout de ma lecture. C'est très rare que je peine sur un texte et je suis déconcertée de l'avoir été pour un récit de Jojo Moyes dont je suis plutôt fan. Même si je n'ai plus retrouvé les émotions intenses d' Avant toi, l'auteure m'avait séduite à divers degrés dans les autres romans que j'ai lu d'elle. Mais là ?
C'est l'incompréhension la plus totale à tous les niveaux. Les thèmes du roman avaient cependant de quoi passionner, tant les relations familiales sont le centre du sujet, avec ses complexités. Ils sont toujours contemporains, intergénérationnel. Mais c'est à peut-être que Jojo Moyes m'a perdu. En s'éparpillant un peu trop, négligeant certaines situations au détriment de d'autres sans réel intérêt dans des digressions ennuyeuses, dans le tableau brossé, certes avec talent, de décor, mode de vie, contexte social, mais avec trop détails. Et pourtant je suis une adepte des toiles de fond.
L'histoire démarre par un prologue avec un début dont je cherche l’intérêt, en 1953 à Hong Kong, avec les aventures de Joy et sa rencontre avec Edward. L'auteur aborde déjà la relation difficile mère/fille, et un milieu très british qui expliquerait le comportement de la Joy âgée. Qui expliquerait, car il manque au lecteur de nombreuses informations pour comprendre la froideur du couple Joy/Edward.
Le début semblait prometteur, mais j'ai vite déchanté. J'avais le sentiment de suivre plusieurs chemins,avec pour seul fil conducteur les non-dits, l'absence de dialogue comme raisons plausibles de la complexité des liens familiaux. C'est dans le passé que je pensais les trouver. Je cherche encore. D'autant que certains retournements de situation sont bien peu explicites et de ce fait pas vraiment crédibles.
Eh non, je n'arrive pas à accepter le revirement de Sabine. Autant son comportement d'ado est crédible, autant son soudain positionnement ne l'est pas à mes yeux. Il manque quelque chose pour le rendre cohérent. Déjà je peinais à m'imaginer dans le rôle de Kate, en tant que mère éloignant ma fille dans des contrées éloignées dans une famille avec qui je n'aurai aucun lien affectif, ayant bataillé moi même, à la recherche d'amour et de reconnaissance.
Là encore, je n'ai pas de réponse à mes questions. les quelques bribes du passé de Joy n' apportent pas de vraies réponses, ouvrent la porte sur un nouveau mystère qui lui aussi sera superficiellement traité. la relation Joy/Edward reste en partie énigmatique, tout comme, les relations bancales entre Kate et son frère Christopher. On ignore si les liens unissant ce dernier à Joy ont été un jour normales, on en sait à peine un peu plus sur quelques souvenirs lointains effleurant celle de Kate/Edward. Alors l'on s'en vient à s'interroger encore et encore sur le délitement des liens dans cette fratrie.
C'est ce qui m'a le plus frustrée. Tout est là, mais pas abouti. Et j'en ressors avec le sentiment que ça part dans tout les sens. Et comme s'il n'y avait pas assez à traiter dans le thème principal, l'auteur vient nous glisser une romance, avec une issue des plus prévisibles et un nouveau mystère avec Annie.
Comment avec toutes les problématiques de tous ces personnages, peut-on alors à s'attacher à qui que ce soit ? je n'y suis pas parvenue.
Que dire du final ? Que penser des sentiments de Joy envers Esward ? Qu'elle signification à apporter à ce document apporté par Sabine ? Quel interet de laisser le lecteur interrogatif à ce propos ?
Autant Jojo Moyes a su me captiver dans la plupart des ses romans, fait ressentir émotion et empathie pour les personnages, autant elle me laisse sans voix avec ce roman que je trouve très décevant et bien palot à la hauteur de ses autres écrits.
Avec Gaelle
item 8 : un livre centré sur la relation mère /enfant
Le détail :
Ce roman se veut être le récit inoubliable de trois générations de femmes irlandaises face aux réalités de l’amour, du devoir et du lien exceptionnel qui unit les mères à leurs filles.
L'idée de base y est, mais pour moi, trop brouillon.
La parenthèse :
Attention ce roman est une réédition du titre Sous la pluie, publié précédemment chez Jean-Claude Lattès.
Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Londres , le 04/08/1969
Biographie :
Pauline Sara-Jo Moyes (Jojo Moyes) est une journaliste et romancière britannique.
Elle a étudié à Royal Holloway, University of London. En 1992, elle a remporté une bourse financée par le journal "The Independent" pour suivre le cours de journalisme de troisième cycle à la City University, de Londres. Elle a ensuite travaillé au The Independent durant les 10 années qui ont suivi.
Elle interrompt sa carrière à "The Independent" durant un an pour travailler à Hong Kong pour le "Sunday Morning Post". Elle interviendra à divers niveaux, elle sera adjointe des nouvelles éditions en 1998, puis correspondante arts et média en 2002.
A partir de 2002 elle est devenue romancière à plein temps.
Elle est l'un des rares auteurs à avoir remporté deux fois le roman romantique de l'année (Romantic Novelists' Association Awards), en 2004 pour "Arcadia Hotel" ("Foreign Fruit", 2003) et en 2011 pour "La dernière lettre de son amant" ("The last letter from your lover", 2010).
"Jamais deux sans toi" ("The One Plus One", 2014) a obtenu le prix des lectrices 2015.
Son roman "Avant toi" ("After you", 2015) a été adapté au cinéma en 2016, avec Emilia Clarke et Sam Claflin.
Jojo Moyes vit dans une ferme à Saffron Walden, Essex avec son mari, le journaliste Charles Arthur, et leurs trois enfants.
site officiel : http://www.jojomoyes.com/
2 commentaires -
Par Missnefer13500 le 8 Février 2019 à 08:42
Aimer ou ne pas aimer cette oeuvre telle est la question
II y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark ! " Le soir venu, le spectre du roi défunt hante les brumes du château d'Elseneur. II crie vengeance. Honte à son frère Claudius, le lâche assassin ! Hamlet, son fils, a promis... Ce crime ne restera pas impuni. Mais au bord du gouffre, le voilà qui vacille : " Être ou ne pas être ? " Jeu de miroirs, faux-semblants... Théâtre dans le théâtre... Folie simulée ou véritable démence ? Le meurtre est pourtant bien réel. Et la mort d'Ophélie annonce d'autres désastres. Au cœur de la tragédie jaillissent alors les voix mystérieuses du pouvoir et de la guerre, de l'amour et de la mort. La poésie de Shakespeare fuse à chaque instant en vocalises sublimes, composant ici le mythe universel d'une humanité confrontée à ses propres démons..
Editeur : Il en existe plusieurs
Genre: Théatre Mélodrame
Date de sortie:
Prix du livre papier : Poche : 2,00
Version numérique: 1,99€
Nombre de pages : 288Peut-on vraiment faire un retour de lecture sur une pièce de théâtre, et pas n'importe laquelle devrais- je dire ?
Que peut-on en dire, quand cette oeuvre est considéré comme un classique qu'il faut avoir lu, ou vu dans sa vie ?
De quoi va-t-on parler quand il s'agit de partager son point de vue sur Hamlet et son célèbre "To be or not to be that is the question ".
Que va apporter mon point de vu parmi les multiples retours ?
Tout d'abord, je dois avouer, que je n'ai pas eu le privilège de découvrir cette pièce du temps du lycée, et qu'en savais-je ? À vrai dire pas grand chose. C'est donc en toute innocence que je me suis lancée dans cette entreprise pour répondre au Challenge Multi-Défis de Babelio, ce livre étant dans ma PAL.
Tout d'abord, je dirais qu'il est assez mal-aisé de lire une pièce de théâtre. Contrairement à un roman, on a un peu de mal à s’imprégner des lieux , les descriptifs étant succins, tant en ce qui concerne les lieux et les personnages.
De plus le style littéraire, assez lyrique séduit ou rebute. À vrai dire j'ai éprouvé des sentiments ambivalents.
Certains monologues d' Hamlet m'ont passablement ennuyée, tandis que dans d'autres les allusions et les messages de Shakespeare, du moins à ce que je pense en avoir compris, m'ont particulièrement intéressée.
Je pense néanmoins que pour apprécier cette oeuvre, il faut la voir jouée. À ce jour on note de nombreuses interprétations, dont certaines très modernes, aux lesquelles je ne pense toute fois pas adhérer ayant une petite préférence pour des interprétions plus classiques.
Que dire de mon sentiment final, pour cette pièce qui aborde de nombreux sujets toujours d'actualité sous couvert de mélodrame avec une conclusion fracassante, somme toute assez logique ? Tant et si bien qu'il m'est dans l’impossibilité de noter cette oeuvre littéraire qui a défié le temps et mondialement connue et interprétée.
J'ai aimé le style littéraire, les envolées lyriques, la richesse du texte qui nous change de la médiocrité de certains romans contemporains. Pour le reste c'est du Shakespeare Certains messages sont clairs d'autres plus nébuleux
Cependant c'est une expérience littéraire à ne pas manquer.Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Stratford-upon-Avon , le 26/04/1564
Mort(e) à : Stratford-upon-Avon , le 23/04/1616
Biographie :
William Shakespeare est considéré comme le plus grand poète, dramaturge et écrivain de la culture anglo-saxonne. Il est réputé pour sa maîtrise des formes poétiques et littéraires ; sa capacité à représenter les aspects de la nature humaine est souvent mise en avant par ses amateurs.
Figure éminente de la culture occidentale, Shakespeare continue d’influencer les artistes d’aujourd’hui. Il est traduit dans un grand nombre de langues et ses pièces sont régulièrement jouées partout dans le monde. Shakespeare est l’un des rares dramaturges à avoir pratiqué aussi bien la comédie que la tragédie.
C'est un des trois auteurs anglais les
plus lus au monde.
Shakespeare écrivit trente-sept œuvres dramatiques entre les années 1580 et 1613. Mais la chronologie exacte de ses pièces est encore sujette à discussion. Cependant, le volume de ses créations ne doit pas apparaître comme exceptionnel en regard des standards de l’époque.
Certaines polémiques remettent en question l'origine des pièces, l'identité de leur auteur et si elles appartenaient vraiment à Shakespeare, entre autres de par leur hétérogénéité, et le peu d'informations biographiques sur le dramaturge.
Il est l'auteur entre autres de : "Macbeth", "Othello", "Roméo et Juliette", "Hamlet", "Le Songe d'une nuit d'été", "Le Roi Lear", "Beaucoup de bruit pour rien", "Le Marchand de Venise", "La Tempête", "Comme il vous plaira", "Richard III", "Jules César".Avec Gaelle
Extraits citations
"Etre, ou ne pas être, c'est là la question. Y a-t-il plus de
noblesse d'âme à subir la fronde et les flèches de la fortune
outrageante, ou bien à s'armer contre une mer de douleurs et à l'arrêter
par une révolte ?. Mourir... dormir, rien de plus ;... et dire que par ce
sommeil nous mettons fin aux maux du coeur et aux mille tortures
naturelles qui sont le legs de la chair : c'est là un dénouement qu'on doit
souhaiter avec ferveur. Mourir... dormir, dormir ! peut-être rêver ""Je ne suis fou que par le vent du nord-nord-ouest ; quand le vent est au sud, je peux distinguer un faucon d'un héron."
"HAMLET : Voudriez-vous jouer de ce pipeau ? [...]
GUILDENSTERN : Je n'en connais pas une note, monseigneur.
HAMLET : C'est aussi facile que de mentir. Gouvernez ces ouvertures avec les doigts et le pouce, donnez-lui souffle à l'aide de votre bouche, et il vous fera des discours d'une musique des plus éloquentes. Regardez, les touches sont là."© W. Shakespeare
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