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    L'enfant de poussière Orphelin des rues qui ignore tout de ses origines, Syffe grandit à Corne-Brune, une ville isolée sur la frontière sauvage. Là, il survit librement de rapines et de corvées, jusqu’au jour où il est contraint d’entrer au service du seigneur local. Tour à tour serviteur, espion, apprenti d'un mètre chirurgien, son existence bascule lorsqu'il se voit accusé d'un meurtre.

     

    Editeur : Au diable vauvertfantasy
    Genre: 
    Date de sortie: 17/05/2018
    Prix du livre papier : Broché 23€ 
    Version numérique: 12,99 €
    ISBN: 9791030701210 

     

     

     

     

     

     

      

    L'enfant de poussière Je ressors avec un avis mitigé de cette lecture.  Je me suis un peu perdue dans les méandres du contexte social et politique qui en est la toile de fond.  Mais d'un autre coté j'étais sous le charme de la plume de l'auteur que je découvre pour la première fois.

    Il brosse un portrait d'un jeune garçon et nous allons le suivre dans ce roman d’apprentissage qui court sur plusieurs années. Même si la plume est particulièrement poétique, je me suis ennuyée par moments.

    Cependant Patrick Dewdley nous attache au personnage de Syffe et de ses compagnons de route, ses amis d'infortune  Merle, Brindille, Cardou, Driche et d'autres personnages qu'il croisera et l'aiderons à grandir, le sauverons, le formerons. On devinera une forme d'amour dans les comportements de certains.  Cet apprentissage se fera parfois dans la douleur.

    Les portraits des personnages sont brossés avec finesse. Une certaine douceur dans le choix des mots vient adoucir la rudesse de ce roman fantasy qui prend ses sources pour une bonne part dans l'histoire moyenâgeuse avec son vocabulaire entre autre.Toutefois l'imagination de l'auteur perce ici et là.

    Nous suivons donc les aventures, de Syffe à travers son récit, avec beaucoup d’introspection bien plus que d'action. Ce tome traite de son enfance, enfance troublée ce qui le fera mûrir bien vite. Dans l'ombre se  profile une mission, des êtres surnaturels et des projets pour le jeune garçon lié à son histoire, je présume, que l'auteur ne fait qu’effleurer pour titiller notre intérêt. 

    Nous vivons donc son histoire avec ses yeux,  ressentons ses peurs, sa colère suivons son apprentissage avec le guerrier-var, percevons l'attachement des adultes pour cet enfant. 

    Dans l'ensemble la lecture fut plaisante, et l'auteur a su me faire ressentir de l’empathie pour les personnages d' Ulrich, Hesse et bien évidemment de notre protagoniste principal. L'issue de ce tome m'a un peu surprise par certains aspects. Au terme de cette histoire j'ai l'envie de connaître la suite, malgré les bémols que j'ai mis en avant. 

    Je remercie Masse Critique Privilège, ainsi que les Editions  Au diable Vauvert,  pour m'avoir donnée l'opportunité de lire ce roman. 

    A suivre.

     

    L'enfant de poussière

     

    L'enfant de poussière

     

     

    Extraits citations 

     

     

    "- je sais que ça été très dur, et je m'en suis voulu parfois, mais je pense aussi que c'était important que tu comprennes"

     

    " - (...) La bêche n'a pas besoin de comprendre pourquoi elle creuse. Le couteau n'a pas besoin de savoir pourquoi il coupe. Nous sommes tous l'outil de quelqu'un, et tu peux être sur d'une chose : c'est souvent pire de savoir sans comprendre que de ne pas savoir du tout"

     

    " je ne pouvais m’empêcher de prendre la mesure de ces flots-là, parce que je commençais à comprendre de quelle manière les vagues lointaines pouvaient déferler jusqu'à nos portes et grossir la tempête  qui y enflait déjà "

     

    " -Les certitudes changent. Même celles pour lesquelles ont a donné le plus" 

     

    "-ce n'est pas cette foule qui maîtrise le comment qui survit, mais cette poignée qui sait réfléchir aux quand et aux si. "

     

    "-La vrai sagesse est un arbre qui ne cesse de croître, Steitling. Les branches vivantes tombent et renaissent. Elles n'ont aucune limite, hormis celles que l'on veut bien leur donner"

     

    " cela m'a permis de saisir que derrière les massacres, les rapines et les viols, derrière les pires horreurs que le monde peut contenir, il n'y a ni mal, ni bien démons, ni mauvais sorts, mais seulement la folie d'hommes désespérés, dont la peur a fait des monstres"

     

    "-j'ai appris que la colère et la peur sont les pires ennemis du guerrier"

     

    " Uldrick m'avait assuré, hématome après hématome que jamais plus je ne serais l'esclave de moi- même. Que je m'appartiendrais tout entier, même dans la peur, même dans la rage, même dans la souffrance et le désespoir le plus abyssal. Je crois que je  le devinais déjà, mais avec le temps qui passe  j'ai acquis la certitude q'uil n'existe guère d'autre liberté que celle-là"

     

    "- toute vie est une vie, du moucheron, au cheval au sériphe. (...)  Aucune vie ne veut s'éteindre et aucune vie ne vaut mieux au'une autre. C'est la vérité la plus cruelle qu'un homme pusse comprendre et crois moi je mesure mes mots. Il n'y arien de plus cruel que cela" 

     

    " la guerre je le savais, ce  n'était pas qu'une histoire de soldats. C'était aussi les vies qu'ils brisaient sur leur route"

     

    © P. Dewdley

     

     

     


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  • The rain : Après l'apocalypse LCJe m'appelle Ruby Morris. Je déteste la pluie. Je vais vous dire un truc étrange au sujet des apocalypses, un truc que je ne savais pas avant d'en vivre une. Ça a l'air assez horrible, hein ? Faites-moi confiance... Ça peut toujours être pire. C'est ce qui arrive quand vous êtes seul, qu'il y a eu une apocalypse mondiale et que vous espérez l'arrivée de votre père comme il l'avait promis, mais qu'il ne se pointe pas. Alors qu'est-ce que vous allez devenir ? Et chaque jour, vous essayez de ne pas vous poser la uestion... Tout va bien se passer. Ou pas...

     

    Editeur :  Bayard jeunesse
    Genre:  Dystopie
    Date de sortie: 14/03/2018
    Prix du livre papier : Broché  15,90€  Numerique : 10,99 ( mouais ! )
    ISBN: 274705280X 

     

     

     

     

     

     

    The rain : Après l'apocalypse LCUn 2e tome qui réserve bien des surprises.  Cependant j'avoue que dans le premier tiers du roman, l'action peine à se mettre en place..

     Nous retrouvons Ruby 15 ans rejetée par les dirigeants de la base militaire et qui a préféré retourner chez elle plutôt que rester à Salisbury avec les autres bons "bons à rien"  qui se sont organisés pour survivre.Elle découvre ainsi que son père est venue la chercher et elle attend donc son retour pendant une durée indéterminée. Son univers  est réduit à peau de chagrin. Qu'est donc devenu le voisin responsable de la mort de son père, les évadés de la prison ?  le lecteur ne le saura jamais. Quoiqu'il en soit pour des raisons peu clairement définissables. Nous avons donc une jeune fille de 15, qui préfère vivre isolée jusqu'à ce que  Saskia réapparaisse soudain sans crier gare. Pourquoi ? Comment ? Encore des questions qui ne trouveront jamais de réponses.

     Un nouvel objectif induit pas Sask se dessine et  notre héroïne va vivre de  nouvelles  péripéties qui vont ainsi réunir  certains personnages du premier tome. N'est-ce pas ce dont le lecteur rêvait ?

    Voici donc Ruby de retour à la base, d'un coté " les bons", de l'autre "les inutiles". Rien n'a changé dans le cas Ruby jusqu'à ce que certains rebondissements surprenants changent la donne et enfin l'histoire prend du sens et j'avoue que jusqu’alors je me demandais où voulait bien nous emmener l’auteur en dehors des grandes phases d’introspection de notre héroïne.

    Cependant tout est plutôt confus, fouillis et peu crédible. OK on est dans une dystopie, cependant de nouvelles questions viennent me titiller, et je ne peux en parler sans spolier.

    Bref de rebondissements en rebondissements, même si parfois on a l'impression de tourner en rond, le lecteur parvient en fin de tome, car malgré tout c'est addictif, même si la lecture a été moins   fluide que dans le premier tome. Tout d'abord parce que j'ai détesté les  nombreux passages en majuscule ! OK c'est pour nous signifier que Ruby est en colère et le tout est narré dans le genre journal intime. Cependant j'ai trouvé ceci désagréable à lire.

    Bref pour moi une deuxième opus d'un niveau en dessous du précédent qui nous mène vers une conclusion somme doute assez  abrupte et inattendue . Les anti-héros restent  attachants  quand bien même Ruby m'a énormément agacée.

    De nombreuses questions restent sans réponses et certaines situations à mon sens pas crédibles, comme celle-ci par exemple ?  Comment la communauté croisée par Ruby peut-elle atteindre cette destination finale ? Qu'est devenu le groupe de Salisbury ? 

    Malgré mes bémols je reconnais que la saga est addictive, y compris ce tome car le lecteur attend des réponses. La dystopie est  au départ originale et  aurait pu être une bonne dystopie jeunesse mais ce tome 2 gache un peut le tout. Cependant je reste déçue par cet opus alors que le premier était prometteur. 

     

    The rain : Après l'apocalypse LC

     

     

     

     


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    Outlander : Le Chardon et le Tartan1945 : Claire retrouve son mari pour leur lune de miel dans un village écossais. Au cours d’une balade, elle découvre un menhir auquel la population locale voue un culte particulier. En s’approchant pour le toucher, Claire va comprendre pourquoi : elle se volatilise pour atterrir au beau milieu d’un champ de bataille. Le menhir l’a menée tout droit en l’an de grâce 1743, au coeur de la lutte opposant Écossais et Anglais. L’un des combattants est le sosie de son époux, mais Claire aura tôt fait de comprendre que présent et passé ne se ressemblent pas… et qu’il lui faudra faire un choix !

     

    Editeur : J'ai lu
    Genre: Romance  historique
    Date de sortie: 20/08/2014
    Prix du livre papier : Poche 16,00€
    Version numérique: 5,99 €
    ISBN: 2290106097 

     

     

     

     

    Outlander : Le Chardon et le TartanPremier tome de la saga parue en France en 1995, il ne manque donc pas d'avis sur la question, d'autant qu'une série dérivée cartonne sur Netfix. Fan du genre romance historique je n'ai pas résisté à l'attrait de cette interprétation télévisée. Mais avant de me lancer dans le visionnage de la version cinématographique, j'ai préféré lire les romans d Diane Galbadon tout en suivant les épisodes sur Netfix au fur et à mesure.

    Je vais donner un énième avis qui ne changera en rien la la popularité d'une saga à succès qui comporte pas moins de 10 volumes, certains volets étant si imposants  qu'il a fallu les scinder en 2. Ce premier chapitre pour lui seul  600 pages version papier et 776 en epub.  Je tiens tout d'abord a dire que la série, pour les épisodes que j'en ai vu jusqu'alors,  est proche du roman avec quelques libertés sur l'ordre des événements parfois, ce qui ne m'a pas dérangée. Mais laissons de coté la  série pour se concentrer sur les romans de Diane Galbadon.

     Ce premier tome est particulièrement addictif. Malgré le nombre impressionnant de pages, le talent de l'auteure est tel que l'on ne voit pas le temps passer et l'on a du mal à abandonner sa lecture. J'ai du renoncer à celles en cours, tellement  les aventures de Jamie et Claire sont captivantes

     L'auteure nous transporte dans une épopée historique des plus enrichissantes.( Fans du genre, foncez !) mais pas que. Le contexte y est particulièrement  décrit sur tous les tableaux, paysages, mode vie sans que cela soit ennuyeux. Nous sommes en immersion totale dans l' Ecosse du XVIIIe siècle. C'est là que nous partageons le quotidien de Claire qui vient du futur. Un futur dans lequel elle est une jeune femme moderne qui n'a pas la langue dans sa poche, ce qui donne des dialogues percutants. Claire une femme du XXe siècle, une battante qui a connu l'horreur de la seconde guerre mondiale, que l'on n' obligera jamais à faire quoi que ses soit contre son gré. Même Jamie aura du fil à retordre avec elle.

    Un mélange de genre particulièrement maîtrisé avec des personnages hors du commun. Leçon d'histoire anglaise et Ecosse ludique, intrigues palpitantes, romance entre Jamie et Claire époustouflante et magnifique qui séduira les romantiques.

    Le lecteur se demande quel impact la Claire du futur va pouvoir avoir sur les événements de 1745 ? Une Claire qui dénote dans le paysage dans un contexte dans lequel la femme du XVIIIe n'a qu'un seul rôle à jouer. Et notre héroïne avec son caractère bien trempée ne va guère se plier  aux conventions sociales qui régissent les femmes de l'époque. On note une part de féminisme dans l’approche de ce roman. Claire nous charme, comme elle charme tous ceux qui font sa connaissance.

    Quant à Jamie, ce jeune et beau écossais de 23 ans il est irrésistible. Beau dedans comme dehors. Forcement il nous séduira comme il  séduit Claire au point que celle-ci se retrouva face à des choix cornéliens. Pourtant sa vie en 1745 est menacée à tout instant, et un mari l'attend dans son autre vie. L'on se demande donc quels seront ses décisions quand la possibilité de rentrer se fera et  existe-t-il une possibilité de rentrer ?

    Le lecteur se laisse transporter dans les aventures du couple narrées par Claire. De rebondissement en rebondissement, il tremble et s’émeut pour lui. La vie au XVIIe en Ecosse est compliquée pour un fugitif recherché par les Anglais, surtout quand un chef de garnison dangereux et sadique comme Jack Randall est à vos trousses. Randall, l'ancêtre de Franck, le mari du XXe siècle de Claire à la ressemblance  frappante avec ce dernier, un homme dangereux pour Jamie, mais aussi pour Claire. Mais le danger pour cette dernière ne tient pas qu'à l'ancêtre de Franck mais à tous les hommes qu'elle croise sur sa route et qui veulent abuser d'elle.  Dans ce contexte historique, le viol n'est pas qu'un problème du XXe siècle. Il fait parti du paysage, les femmes sont peu  considérées, leur rôle est réduit à bien peu de choses. sans compter que la jeune femme est soupçonnée d'espionnage par les 2 groupes d'opposants, les Anglais et le Clan MacKenzie. Et tous les moyens sont bons pour la faire avouer.

    Au fur et à mesure que l'on avance, nous ne sommes pas au bout de nos surprises quand nous découvrons les raisons profondes de l'entêtement de Randall à poursuivre Jamie. J'avoue que l'auteure m'a énormément étonnée, nous menant sur des chemins inattendus, nous faisant partager des moments forts avec des passages difficiles à lire qui peuvent heurter certains lecteurs.

    Les aventures de nos protagonistes nous laissent peu de répit, tant elles sont passionnantes, les personnages principaux attachants, bien campés et charismatiques, tandis que d'autres nous révulsent.

    De chapitre en chapitre la question que je me pose, c'est : qu'elle est donc l'implication de Claire sur les évenements de 1745 ? Va -t-elle modifier le futur, et par effet rebond sa propre vie ?

    Et où est la vérité, si elle était ailleurs ? Ne faut pas voir l'aventure à l'envers ?

    C'est un énorme coup de cœur pour ce premier opus. Je comprend l'engouement du public, pour la version écrite et la série. Une saga historique particulièrement bien documéntée qui tient aussi de la fantasy avec des scènes érotiques mais aussi de violence dans un siècle dans lequel les fiers Highlanders luttent contre la domination Anglaise. L'Histoire dans l'histoire.

    Quitter Jamie est Claire est difficile et je vais terminer mes autres livres en cours que j'ai abandonné pour me consacrer totalement à ce tome qui m'a tenu en haleine, éveillée tant je ne pouvais le lâcher, m'a stressée et émue dans certains passages. J'espère que ma binôme Gaelle me  rejoindra sur cette épopée historique qui devrait lui plaire.

     

    Outlander : Le Chardon et le Tartan

     

     

     

     

     

     

     

     

    Extraits citations

     

     

    "Car là où il y a tout l'amour, il n'est plus besoin de paroles. Il est tout. Il est immortel et se suffit à lui- même"

     

    "- Oh, oui, Sassenach, répondit-il d'un ton narquois. je suis ton maître... et ton esclave. Il semble que je ne puisse posséder ton âme sans perdre la mienne."

     

    "Tu es le sang de mon sang, la chair de ma chair, 

    Je te donne mon corps, pour que nous ne fassions  qu'un, 

    Je te donne mon âme jusqu'à la fin des jours."

     

    "- je ne sais pas si vous pouvez comprendre.. Ce qui m'est arrivé fait partie de moi au même titre que mes cheveux roux ou ma façon de marcher. Les gens le savent le pensent mais n'y pensent pas, cela ne change en rien  leur façon de me traiter. (...)

    - mais  s'ils voyaient de leurs propres yeux les séquelles de la flagellation, ce serait. (...)

    - ... plus intimidant peut- être. (...) Si Alec voyait mes cicatrices, il ne pourrait plus me voir sans penser à mon dos (...)" 

     

    "- la qualité du pardon se mesure à sa douceur"

     

     

    J"e crois qu'on a tous en nous un petit espace qui n'appartient qu'å nous, comme une forteresse, notre refuge le plus intime. C'est peut-être notre âme, cette chose qui fait qu'on est soi-même et personne d'autre. C'est un endroit qu'on ne montre à personne, sauf parfois à quelqu'un qu'on aime beaucoup "

     

    "Je fis une dernière tentative.
    -Et cela ne vous ennuie pas que je ne sois plus vierge ? demandai-je.
    Il hésita un moment avant de répondre:
    -Pas tant que vous ne voyez aucun inconvénient à épouser un puceau."

     

    "L'histoire n'est que la somme de tous nos actes réunis."

     

    "Je peux endurer ma douleur, mais pas la tienne. Je ne le supporterais pas."

     

    "- Comment s'est passée ta première fois, Jamie? T'as saigné? cria la voix graveleuse, facilement reconnaissable, de Rupert.
    - Non, mais si tu ne la fermes pas, c'est toi qui vas saigner, rétorqua Jamie."

     

    "Une marque identique à la mienne. Ici, en ce temps, la marque de Satan ou celle d'un grand sorcier. Mais, pour ceux de mon époque, la simple et banale petite cicatrice ronde du vaccin du BCG."

     

    -Sassenach ?
    -Oui.
    -Tu sais, la forteresse dont je t'avais parlé, celle que je porte en moi ?
    -Oui, alors ?
    -Elle n'est pas totalement détruite. Et il me reste encore un toit pur m'abriter de la pluie."

     

    "- Pendant qu'on grimpait sur cette colline, hier, j'ai prié de toutes mes forces. Pas pour que tu restes, ça ne me semblait pas juste. J'ai prié d'avoir la force de te laisser partir. J'ai dit : "Seigneur, si j'ai jamais fait preuve de courage dans ma vie, c'est aujourd'hui qu'il m'en faut. Aidez-moi. Rendez-moi assez fort pour ne pas tomber à ses genoux et la supplier de rester."
    Il me regarda en souriant.
    - C'est l'épreuve la plus dure que j'aie jamais traversée, Sassenach."

     

    © D. Gabaldon


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  • Diabolic  Le trone de sang LCLes Diabolics, ces créatures issues d'une manipulation génétique, plus fortes, plus rapides et plus impitoyables que n'importe quel être au monde, ont été décimées.
    Mais trois Diabolics sont encore vivants.
    Deux sont gardés en isolement total, enchainés à vie.
    Le troisième s'apprête à prendre le pouvoir.
    Depuis la mort de sa maîtresse, Némésis n'a plus aucune limite.
    Mais avant de devenir la future impératrice de la galaxie, Némésis doit réussir à obtenir le statut d'être humain.
    Et pour cela, elle est prête à tout.
    Quitte à donner sa vie.
    Quitte à en prendre d'autres.

     

    Editeur :  Bayard jeunesse
    Genre:  SF, Jeunesse
    Date de sortie: 16/05/2018
    Prix du livre papier : Broché  17,90€  Numerique : 11,99€  
    ISBN:  2747090809 

     

    Diabolic  Le trone de sang LCC'est diaboliquement monstrueux  que de  torturer le lecteur de la sorte ! Mais c'est aussi si riche en émotions.

    L'auteure souffle le chaud et le froid  dans cette relation qu'entretiennent Némesis et Tyrus, certes pas toujours de leur fait. Tantôt  tout laisse à penser que nous 2 tourtereaux vont vivre une magnifique histoire d'amour pour laquelle chacun est  prêt à sacrifier sa vie pour l'autre, et tantôt leur avenir commun semble des plus compromis face aux manipulations  et  tortures mentales qu’inflige Passus à nos 2 héros. L'amour est-il un moteur si puissant qu'il peut triompher des coups du sort, des manipulations, d'un sentiment d'abandon  ?

    En parallèle, SJ Kindaid brosse le portrait d'une société décadente dans laquelle la drogue et les jeux de pouvoir  tiennent une place prépondérante, tant et si bien qu'on ne peut dénouer la part du vrai et celle des mensonges. Nous assistons de véritables jeux de cirques pour amuser le peuple ( et je ne peux m’empercher de penser que l’auteure a pu s'inspirer de l' Empire Romain pour créer son ambiance impériale ). La soif de pouvoir et son obtention mènent à des ignominies.  Dans un tel contexte  les idéaux de Tyrus sont-ils utopiques et irréalisables ? Quand restera-t-il après avoir subi l'emprise de Passus, sa le bien triomphera-t-il du mal ? Lui et Némesis parviendront-ils à construire un nouveau monde ?

    Dans cet univers futuriste, crée par SJ Kindaid, les fléaux modernes  y ont la part belle, drogue, pouvoir de l'argent qui permet de tout acheter ou presque y tiennent une grande place. Jusqu'au peut-on aller pour survivre ? Le effets pervers et néfastes de certaines conditions de vie sont-ils irréversibles ?   Et qu'en est-il de facteurs  extérieurs aggravants sur un individu fragilisé ?  Car c'est un peu la question que l'on se pose : quelle est la part de responsabilité de Nemesis, pour avoir pris une décision unilatérale au nom de l'amour qu'elle porte à Tyrus, quand elle n'ignorait pas les conséquences possibles ?

    L'auteure ne cesse de nous surprendre, avec moultes rebondissements, nous faisant osciller, tout comme Némesis, entre espoir, doute et déception. Sa plume magique nous transporte, et personnellement  elle m'a, par le rôle qu'elle fait jouer à Tyrus totalement chamboulée me laissant angoissée au fil des pages tant ce tome est violent et stressant. Les héros m'ont touchée et je ne peux que féliciter l'auteure pour m'avoir accrochée aux personnages qui ne vous laissent pas indifférents. On souffre avec eux !  Cette saga est à classer pour moi, parmi ces romans dont on a du mal à abandonner les personnages et qui vivent encore dans votre esprit, une fois la dernière page tournée.

    La fin est bouleversante et inattendue... quoique  en y réfléchissant  à tête reposée, la plus logique aussi, et l’auteure nous y a emmenée progressivement. Elle est même effrayante, nous savions déjà qu'il ne suffit pas d'avoir un statut d'humain pour en être un, mais qu'en est-il de la fragilité de cette humanité qui fait de nous ce que nous sommes quand les coups du sort s'acharne sur vous ? Tout ce qu'à subi Tyrus justifie t-il tous changements de en lui ?  La vengeance est-elle la réponse à toutes les souffrances que les autres vous infligent ?

    La fin ouverte laisse présager, ou tout au moins espérer en, un troisième opus. J'espère, donc, que SJ Kindaid va puiser dans son imagination fertile  et nous concocter de nouveaux rebondissements pour nous offrir un happy-end.

     

     

     

     

    Avec Gaelle

     

    Extraits citations

     

    "- dans la vie, reprit-elle, les gens s'aiment, les gens  meurent, les gens voient disparaitrent ceux qu'ils aime de tout cœur. Ça arrive tout le temps et les gens passent à autre chose."

     

    " sans lui il n' a pas d'empereur que le nom. Il n'est qu'un jeune homme amoureux de la mauvaise fille"

     

    © SJ Kindaid

     


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  • The rainRuby passe la soirée avec ses amis quand le monde bascule. La radio diffuse en boucle un message d'alerte : « Protégez-vous de la pluie, c'est une question de vie ou de mort ». La petite bande court se mettre à l'abri, mais l'un d'entre eux décide d'affronter les gouttes. Aussitôt, les parties de son corps exposées à l'eau sont en sang. Ruby réussit à rentrer chez elle et retrouve Rebecca, sa mère, Simon, son beau-père et Henri, son petit frère. Malgré toutes leurs précautions, Rebecca et Henri meurent. Simon décrète une interdiction totale d'utiliser l'eau.La pluie ne cesse de tomber. Il n'y a plus de téléphone ni d'internet. Selon les informations, un nuage de poussière porteur d'un virus se serait abattu sur la terre. Une pluie acide brule la peau et fait exploser les cellules. Un matin, le ciel est bleu. Ruby et Simon s'aventurent dans la ville et découvrent des scènes de pillages, cadavres, voitures entassées. Le temps de revenir à la maison, Simon crache le sang... Désormais, Ruby est seule et décide de rejoindre son père à Londres. Un long périple commence. Quand elle arrive enfin, la maison est vide mais Ruby découvre un mot de son père daté du 23 juin disant qu'il reviendra le 26. Sept semaines plus tard, Ruby a organisé sa survie et elle attend toujours.

     

    Editeur :  Bayard jeunesse
    Genre:  Dystopie
    Date de sortie: 20/09/2017
    Prix du livre papier : Broché  3,66€  Numerique : 4,99€ ( cherchez l'erreur)
    ISBN: 2747052796

     

     The rainSurprise, surprise ! Je ne m'attendais  pas à lire un roman jeunesse, il faut dire que je lis rarement les synopsis en entier, j'aime conserver une part de mystère. Roman proposé en lecture du mois sur Swap et passionnés de lecture et dont la couverture me faisait de l’œil depuis longtemps, eh bien je fonce sans trop savoir donc ou je mets les pieds.  

     Mais je suis adepte du genre, bien que cela fasse un petit moment que je n'en ai pas lu et j'avoue que j'ai trouvé cette manière appréhender le sujet très originale. Que dire du protagoniste principal de l'histoire : l'eau. L'eau sans laquelle on ne peut vivre et ici devenue mortelle !

    Ruby la narratrice, nous raconte son histoire sous forme de journal intime avec beaucoup d'humour et de dérision malgré le sérieux du sujet et les événements dramatiques qu'elle va vivre.

    Si l"on retrouve tous les ingrédients et les ficelles déjà utilisés dans une dystopie, l'auteure parviens toutefois à nous surprendre avec ses héros, ou plutôt antihéros atypiques, car ni Ruby ni Darius n'ont rien des personnages qui vont trouver une parade à cette pluie mortelle et ainsi sauver le monde. 

    Non, ici nous partageons, le comportement, les motivations et parfois le déni dans laquelle vit la jeune adolescente , tandis que Darius est bien plus mature et réfléchi. L'auteure brosse ici le portrait très réaliste de jeunes protagonistes de 15 ans avec des préoccupations de leur âge.  Mais est-t-il raisonnable de penser qu'une jeune fille se soucie de fringues, de maquillage alors que c'est le chaos et que c'est à sa survie  qu'il faut songer ? 

    Eh bien c'est ce qui différencie cette dystopie des autres dans lesquelles toutes les héroïnes sont brillantes, intelligentes et dignes d'être les dirigeantes d'un groupe.  Ruby est une jeune  ado de 15 ans qui doit prendre la mesure de la situation alors qu'elle se trouve livrée à elle même. Quoi de plus plausible.

    la plume de l'auteure est fluide et addictive et nous entraîne dans le périple de notre personnage principal dont l'objectif est de rejoindre Londres. Elle nous livre ses peurs mais aussi son chagrin, ses espoirs et ses rêves. 

    L'on s'attache aux personnages , à ce trio insolite aux personnalités bien marqués que tout oppose au départ. Un nerd et une fille plutôt populaire qui ne sont jamais adressés la parole s'unissent pour ne pas rester seuls. A ce duo insolite se greffe Princesse, une petite fille que Darius a pris sous son aile.  Et le lecteur de s'interroger sur la possibilité d'une romance dans cette dystopie comme souvent. Eh bien rien n'est moins sur tout au moins dans ce tome qui se termine de manière inattendue et incite le lecteur à se précipiter sur la suite.

     

    The rain

     

     

     

     

    The rain

    Swaps et passionnés de lecture FB

     

     Extraits citations

     

    "On va plutôt faire un QCM. J'adore les QCM ! On n'a même pas besoin de connaître la bonne réponse pour marquer des ponts.
    Question : A quel moment faut-il renoncer à l'espoir ?
    a) Maintenant. Immédiatement. On est tous fichus.
    b) Dans deux semaines, environ.
    c) Jamais."

     

    "nous n'étions pas dignes d'être sauvés. Nous n'étions utiles à personne, bons à rien."

     

    "La cruauté du destin est sans limites. J'étais peut-être en compagnie du dernier garçon sur terre, et il fallait que ce soit un nerd. (A ne pas confondre avec un geek. Les geeks sont utiles, cool et parfois beaux gosses.) Et ce pauvre type avait osé penser que lui et moi...Non, je ne peux même pas le répéter"

     

    "Au secours! Heureusement que tous nos potes du lycée étaient morts. Si quelqu'un apprenait ce qui s'était passé dans ce placard, ma vie ne vaudrait plus la peine d'être vécue."

     

    © V. Bergin


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