• H-15

        Ce témoignage d'amour d'une soeur pour son frère, est une histoire vécue. II nous plonge dans un univers inquiétant. Suite au décès étrange de son frère, Fausta va mener une enquête à travers les réseaux sociaux pour chercher à comprendre et retracer les dernières heures de la vie de Marius. Un jeu de piste qui va la mener sur de multiples profils, ou entre curieux messages et e-mails inattendus, toutes ces informations finissent par s'assembler pour lui révéler l'impensable vérité.
    Qu'as-tu fait de mon frère ? ... Dangers des réseaux sociaux, déviances des personnalités, mensonges et manipulations mortelles... H-15 vous éclaire sur ces maux des temps modernes et rétablit la vérité sur la vie d'un homme.

     

    Edition: Sudarenes Editions
    ISBN: ISBN : 2918413038
    Prix : 18,00€
    Date de sortie : 2/05/2014
    Genre / Public :
    Litterature Française, Témoignage

     

     

    Un résumé accrocheur qui dénonce les effets pervers des réseaux sociaux, qui laisse supposer une aventure tragique suite à des manipulations perverses ayant entrainé le suicide de Marius.

    Le lecteur s'attend donc à un jeu de pistes, enfin c'était mon cas, intriguée par ce roman d'une  habitante de ma ville au nom plutôt connu dans la commune.

    Une histoire vraie, une quête de Fausta Philipoussis pour se venger ( c'est elle qui le dit)et rétablir la vérité. C'est pourquoi je n'ai pas vraiment compris l’intérêt d'ecrire sous son identité propre et  affubler de nom d'emprunt les protagonistes principaux ?   Je comprends pour Géraldine, l'objectif étant de se préserver de représailles juridiques (je suppose) par des accusations difficiles à prouver et basés sur sa conviction propre ,qu'elle ne dévoile pas son nom, mais que la famille devienne la famille P ? Non, à se lancer dans ce combat pour moi autant le faire la tête haute. Pour "Marius". N'est-ce pas tout l’intérêt de ce défi  ?

    Un livre débat, qui suscite de nombreuse interrogations pour moi, encore  même alors que je referme la dernière page.

    Il faut reconnaitre à Fausta Philippousis le courage d'étaler au grand jour une histoire et un drame familial. Il n'est certainement pas passé inaperçu dans la petite ville qu'elle discrimine pour l’étroitesse  d'esprit de sa population, et vilipende une nature humaine soumise à une morale bien pensante et étriquée à laquelle l'individu doit se soumettre afin de rentrer dans des cases bien établies. Ce en quoi elle n'a pas tord.

    Cependant, je ne la rejoins pas sur l'image de la ville comme si le lieu où l'on vit est responsable de ce que nous sommes. Il est vrai que cette communauté portuaire en déclin depuis la mort du Chantier Naval n'est plus pour certains qu'une ville dortoir,une ville dont le taux de chômage ne la favorise pas pour en donner l'image d'une ville où il fait bon vivre. Cependant je pense que nous sommes nous même responsables de notre destin, de notre identité. Et l'auteure elle même, en est la preuve avec ses pérégrinations jusqu'à ce qu'elle trouve son point de chute. Non, votre lieu de vie ne détermine pas ce que vous êtes parce que vous y résidez, si ce n'est que les relations, que vous entretenez avec certains, peuvent être quand à elle destructrices. C'est mon point de vue et je ne peux adhérer à celui de l'auteure qui trouve quant à elle une justificatif  de plus à la chute de son frère.

    Au fil des pages je m'interroge du pourquoi ce livre ? Il n'est rien de plus difficile  que de trouver les mots justes quand on ouvre la porte sur soi-même et ses proches. Il y aura toujours quelqu'un pour être éclaboussé au passage.

    Rendre hommage à une personne que l'on aime est très honorable, reconnaitre  et dévoiler ses failles est courageux, j'avoue.

    Personnellement, le personnage de Marius m'a touché, ses blessures profondes, ses chutes. La lutte constante de sa mère m'a fait songer à une autre famille que je connais bien et qui vit les même tourments. Cependant de chapitre en chapitre, il manque un peu de ce Marius, de son passé en Afrique qui en a fait celui qu'il est, sur ses relations chaotiques et ses attentes de reconnaissances d'une père dépeint comme un égocentrique qui au fil du temps a rejeté ce fils qui lui faisait honte, lui refusant une aide qui peut-être... oui peut-être, l'aurait aidé à remonter la pente. 

    L'alcoolisme est un fléau, une pathologie sévère qui n'est que la partie cachée d'un iceberg, le pourquoi du comment.

     Nous assistons donc à toutes les péripéties qui ont jalonné les derniers mois de Marius, ses espoirs et ses rêves ainsi que ceux de ses proches, tout ce petit monde soupirant de soulagement et voyant la lumière au bout du tunnel avec cette rencontre et ce mariage qui pourrait enfin poser les choses, ou d'enfin passer la main à quelqu'un d'autre ? C'est humainement compréhensible.

    Cependant, cette relation avec Géraldine que l'on devine pas vraiment stable, n’aidera en rien  bien au contraire, ses problématiques sont toujours là et sa compagne ne semble pas avoir la personnalité nécessaire ,ni les moyens de le tirer vers le haut. Peut-être était-il trop tard pour cette homme bien trop fragilisé qui va subir un nouvel échec le jetant à nouveau à terre .

    Fausta est très dure dans ses révélations de ce quotidien parfois sordide d'un alcoolique, c'est quelque chose que je connais que trop bien ayant  soigné bien trop d’âmes de cet ordre et soutenu bien des familles dépassées et anéanties. Seul l'alcoolique peut se sauver de lui même, il faut qu'il le veuille et ensuite il pourra tenter de le faire, chuter encore et encore jusqu'à y parvenir.

    Alors l'auteure m'a-t-elle convaincu des effets pervers de Facebook ? Je dirais pas totalement.

    Je crois en ce que créent certaines personnes pour se donner l'illusion d'une vie, de ses partages d'un quotidien parfois bien monotone, je crois aux faux profils, aux photos partagées qui ne sont pas les leurs. je crois à la propension de la nature humaine à s'inventer  des histoires, je crois en la fragilité de l'être  humain, aux mythomanes et perturbes psychologiquement qui cherche quelque chose peut-être plus facile à trouver et à partager à travers un écran. Je crois aux mauvaises rencontres.

    Oui Fausta m'a convaincue sans trop avoir à me forcer parce-que je n'ignorais pas tout ça

    Mais pas totalement parce que je crois aussi que l'on a pas besoin des réseaux sociaux pour tomber sur des tarés ! Je crois que Marius avait atteint un point de non retour et que plus rien, ni personne, même pas la plus aimante et la plus forte de ses prochese, n'aurait pu le rattraper. Et ça, c'est à mon sens le plus difficile a accepter. une étape supplémentaire dans le deuil.

     Je comprends la colère de l'auteure envers sa belle-sœur qui ne se sent, ni n'admets être, coupable en quoi que se soit. Pourtant vu qu'elle a été la dernière à parler à Marius... Que lui a-t-elle vraiment dit s ce matin là ? Personne ne le saura jamais, mais on ne peut qu'imaginer que dans un contexte de fragilité extrême, cette conversation fut déterminante. Je comprends sa haine à son endroit en découvrant les manipulations et les inventions d'une femme qui étrangement s'invente des amis, de faux amis qui l'assaillent de messages pour la culpabiliser et se déculpabiliser elle-même, très certainement, jour  après jour. Une pauvre fille seule elle même en souffrance , ce qu' Adèle, la mère, en femme intelligente a vite perçu.

    La liaison explosive de deux êtres qui ne pouvaient rien s'apporter l'un l'autre. c'était couru d'avance.

    Je perçois à travers ce livre beaucoup de souffrance et de culpabilité chez l'auteure et il est vrai qu'en première intension , à la fin de cette lecture on peut se demander si elle ne cherchait pas un bouc émissaire pour apaiser sa colère et sa douleur. 

    Au bout du compte, même si ce livre ne va pas vraiment totalement dans le sens du résumé, il nous tient en haleine, nous touche, nous émeut, malgré un style qui aurait bien besoin d'un re-travail d'écriture, pour fluidifier le tout et s'inscrire dans un genre grammatical correct ( parce que waouh ce fut parfois laborieux à lire , surtout en deuxième partie), gérer, les incohérences qui jalonnent le texte, tant l'auteure a voulu protéger les identités qu'elle se mélange parfois les pinceaux, et les écarts de style littéraire, tantôt alambiqué, tantôt riche et pauvre en vocabulaire, un vrai discours de rue, de port de boucaine et oui ! Ne vous vexez pas Fausta ! J'ai ri parfois de quelques termes typiquement de chez nous , comme  J'ai la haine et d'autres encore, un peu de la Port-de-Boucaine vit en vous ! Il n'y a pas de honte à ça !

    En conclusion, je dirais que malgré quelques lacunes littéraires et l'aide précieuse d'un éditeur qui aurait pu veiller à la correction, Fausta Philippoussis parvient à toucher le lecteur, même si elle ne convainc pas totalement. L'on ne peut rester insensible à sa douleur, à celle de sa mère et au personnage de Marius qu'elle fait revivre à travers ses pages et que comme elle on aurait aimé sauver.

     

     

     

    Extraits citations

     

     

    " l'empreinte de la culpabilité pèse  lourd sur nos vies. Notre culture sociale ne nous ménage pas à ce sujet. "

     

    ©F. Philipoussis

     

     

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  • Le cri : LC Gaelle 

    Hôpital psychiatrique de Gaustad, Oslo. À l'aube d'une nuit glaciale, le corps d'un patient est retrouvé étranglé dans sa cellule, la bouche ouverte dans un hurlement muet. Dépêchée sur place, la troublante inspectrice Sarah Geringën le sent aussitôt : cette affaire ne ressemble à aucune autre...
    Et les énigmes se succèdent : pourquoi la victime a-t-elle une cicatrice formant le nombre 488 sur le front ? Que signifient ces dessins indéchiffrables sur le mur de sa cellule ? Pourquoi le personnel de l'hôpital semble si peu à l'aise avec l'identité de cet homme interné à Gaustad depuis plus de trente ans ?
    Pour Sarah, c'est le début d'une enquête terrifiante qui la mène de Londres à l'île de l'Ascension, des mines du Minnesota aux hauteurs du vieux Nice.
    Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va lier son destin à celui d'un journaliste d'investigation français, Christopher, et découvrir, en exhumant des dossiers de la CIA, une vérité vertigineuse sur l'une des questions qui hante chacun d'entre nous : la vie après la mort...
    Et la réponse, enfouie dans des laboratoires ultrasecrets, pourrait bien affoler plus encore que la question !
    Inspiré par des découvertes et des événements réels, Le Cri renvoie à nos peurs les plus intérieures. Un thriller sur la folie des hommes et le danger d'une science dévoyée, transformée en arme fatale.

    Editeur : XO
    Genre: Thriller psychologique
    Date de sortie: 08/07/2016
    Prix du livre papier : Broché : 19,90€ Audio
    Prix du livre numérique:  12,99€
    ISBN:  2845638205

     

     

    Plongeon dans  une enquête policière qui va nous entrainer à travers plusieurs pays. Nous  suivons donc la quête de l'inspectrice Sarah. Son personnage trouve un echo dans la réalité , celle de la femme qui désire  être mère, mais pour notre héroïne un parcours du combattant avec tous les aléas de tentatives avortées pour tomber enceinte de manière médicalement assistée, des effets secondaires sur la vie de couple.

    Une femme donc fragile en apparence en échec personnel, qui va se consacrer à sa vie professionnelle pour  effacer et oublier sa douleur personnelle. Et une enquête hors du commun qui tombe à point  nommé.

    Les pistes sont dévoilées très rapidement et notre protagoniste faire une rencontre essentielle, celle de Christopher avec lequel elle va entreprendre une enquête qui dévoilera des secrets effrayants.

    Je reste un peu septique sur le coté crédible de l'aventure, une inspectrice se lançant dans une enquête de la sorte sans aucune légitimité me semble assez imporbable. OK c'est un roman, mais à mon sens l'auteur en fait un peu beaucoup.

    Cependant il faut reconnaitre que la plume de Nicolas Beuglet est addictive et son style fluide, agréable. les références à des thèmes essentiels de ce roman, expériences sur le cerveau humain à de fins militaires quant à elles sont culturellement passionnantes et très crédibles en restant effrayantes car basées sur un projet mis en application,le MK-Ultra.

    Le coté mystico-physique de l'intrigue perturbe un peu l'esprit cartésien du lecteur en remuant quelque chose  que j'aurais du mal à expliquer et interroge sur des sujets existentiels, tel que  Dieu, l'âme et autres thèses du même accabit.

    Rebondissements de toutes sortes restant toutefois assez prévisibles, nous poussent doucement vers l'issue.

     Je me suis donc laissée porter sans toutefois, malgré l'addictivité,  vraiment me passionner pour l'histoire.

    Pour des raisons que je ne m'explique pas,  les personnages n'ont pas eu beaucoup d'écho sur moi non plus.

    Pour autant ce roman m'avait tentée par sa couverture et son résumé accrocheurs et j'étais donc ravie que ma binome  m'attende pour une LC.

    Qu'en est-il donc de mon sentiment final ?

    Eh bien trop de mystique pour moi avec cette quête absolue du Graal et ainsi donner du sens à la vie au prix de vies humaines. Non, pas vraiment ma tasse de thé. Je sors donc de cette lecture avec un avis plutôt mitigé malgré des rebondissements et un rythme soutenu, des évènements qui s'enchainent et des réponses auxquelles on ne s'attend pas.

     

     

     LC avec Gaelle

     

    Extraits citations

     

    " sans crainte du rien après la mort, aucune raison d'avoir la foi Dieu devient inutile"

     

    "la quête du savoir avant l'humanité..."

     

    "-chaque époque a ses certitudes et le présent est parfois prétentieux lorsqu'il juge le passé"

     

    ©N. Beuglet

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Driven 8 :

         Derrière son volant, le champion automobile Zander Donavan est au sommet de son art. Mais trop d'excès dans sa vie personnelle, le force à faire une pause. Il a besoin de sortir de l'ombre de son célèbre père.
    Getty Caster fuit les abus dont elle a été victime dans son passé, s'isole dans un cottage de bord de mer. Seule. Jusqu'au jour où elle y découvre un étranger sexy..
    Leur attirance mutuelle, prend vite le pas sur leurs querelles. Mais s'abandonner à leur désir déclenche une réaction en chaîne, leurs passés se télescopant.
    Alors que cet amour inattendu est en jeu, parviendront-ils à en vaincre les répercussions pour construire leur futur.

     

      Couverture VO

     

     Editeur : Hugo et Compagnie
    Genre: New Adult
    Date de sortie: 06/07/2017
    Prix du livre papier : Broché : 17,00€
    Prix du livre numérique:  9,99€
    ISBN:  2755633387 

     

    Quelle fan de  cette saga n'attendait pas avec impatience ce tome consacré à Zander  ? Tout le monde se souvient de lui et du rôle important qu'a joué Colton dans la vie de ce petit garçon malmené par la vie.

    Qui pourrait donc penser que le passé du jeune homme viendrait mettre en doute l'amour que ses parents adoptifs lui portent et qu'il serait bouleversé au point de peter un câble et de mettre en péril sa relation filiale avec Colton et Rylee, sa carrière ?

    L'auteure nous concocte une histoire ou l'enfant devenu homme perd tous ses repères et doit prendre des distances  avec son entourage familial, ses amis, ses collègues de travail pour régler une situation qui le dépasse, le perturbe au plus au point. Si cette nouvelle est particulièrement déroutante et l'on peut comprendre  les sentiments  quelle peut induire, l'on comprend beaucoup moins cette colère froide et dévastatrice envers ses parents adoptifs.

    C'est pourquoi ce Zander là, ne séduit pas et il nous fait grincer des dents devant son comportement odieux envers ses proches. Comment peut-il être aussi blessant avec Colton, mettre sa carrière en jeu alors qu'il lui doit d'être ce qu'il est ?

    Mais très rapidement il nous renvoie une image positive et ce dès sa rencontre avec Getty. Première rencontre plutôt amusante et des scènes et réparties  cocasses  Sacré Chaussettes !

    Le personnage de Getty est au prime abord insignifiant et pâlichon, puis dès que K. Bromberg nous fait partager son passé d'humiliation, de dévalorisation et de harcèlement moral, sa personnalité se met en place et notre regard se modifie.

    L'auteure va nous surprendre encore en ne mettant en scène , qu'à la moitié de l'intrigue, ce qui fait le genre de ce roman, les relations sexuelles et cette alchimie physique propre à ses romans. A vrai dire, j'ai apprécié ce qui a rendu la relation Zander/ Getty encore plus touchante.

    Des montagnes russes d'émotions, surtout dans la première partie. Ennui parfois avec trop de questionnements chez Zander,attachement pour ces personnages qui m'ont émue à travers certaines scènes.

    Puis tout s’accélère avec des rebondissements prévisibles, mais la plume de l'auteure parvient à vous toucher une fois de plus.

    Ce tome est au final superbe, on en oublie les moins une fois  centrée sur l'impression globale, parce que l'auteure dans du prévisible parvient toutefois à nous surprendre et nous émouvoir encore et encore .

    le retour à la vie de Zander  dans le monde de la course automobile  y est pour beaucoup, puisque K. Bromberg nous replonge dans cette ambiance particulière qui nous a séduit, le monde de Colton.

    C'est là, alors que la boucle est définitivement bouclée, que j'ai ressenti un petit pincement au cœur en me disant c'est fini et c'est aussi pour cette raison que j'en voulais encore plus. Plus d’immersion, plus d'interactions avec la famille de Zander, les frères, Colton et Rylee, même si l'auteure nous en offre un peu.

    Un grand merci à l'auteure pour cette saga dans laquelle il faut voir au-delà de toutes les scènes de sexe qui en ponctue l'aventure, des thèmes forts et douloureux,des situations crédibles tant elles sont réalistes. deuil, maltraitance, maladie, amour filial ou désamour, épreuves de nos propres vies avec bien sur les happy-ends de la romance,parce que l'amour passion existe et dure parfois malgré les chemins de galère du quotidien. les personnages sont  forts, charismatiques, beaux dedans comme dehors et tout est bien qui fini bien, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ! Mais qu'est-ce que ça fait du bien.

    J'espère que l'auteure va nous régaler de nouvelles aventures avec de nouveaux personnages de la même trempe que ceux-ci. je ne sais pas si son objectif est  de nous concocter une histoire sur Ace,et les frangins, quoiqu'il en soit je suis partante pour tout.

    Auteure à suivre.

    Après réflexion malgré quelques réserves,  presque un coup de cœur pour ce dernier volet de cette saga  suivie avec Gaelle ma binôme, Pat Pépette nous ayant abandonnées. 

     

     

     

     

     Avec Gaelle.

     

     Extraits citations

     

    'Les femmes aiment les grands gestes uniquement pour que tu leur prouves que tu n'oublies pas ces petites choses."

     

    "une petite fille souhaite que son papa l'aime"

     

    "nous voulons dominer, tenir les rênes et pourtant la plus petite fissure dans nos fondations suffit à ébranler notre monde"

     

    "il m'a offert quelque chose que personne ne m'avait donné depuis bien longtemps, l'espoir"

     

    " elle est merveilleusement effrayez, superbement imparfaite et irrésistiblement captivante"

     

    "les excuses sont juste du Tricosteril collés sur une plaie ouverte quand vous  blessez quelqu'un aussi profondément"

     

    "la colère est la seule émotion qui pousse  votre bouche à travailler plus vite que votre esprit"

     

    "la curiosité est plus dangereuse que la peur"

     

    "mais les choses interdites ont bon gout"

     

    "on dit que la solitude  apporte de la beauté à la vie"

     

    "l océan agité de chacun d’entre nous est alimenté par differents types de tempête"

     

    ©K.Bromberg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Driven 8 LC    Entre adrénaline et passion, la vérité ne tient qu'à un fil..." Ce spin-off de la Série Driven, est centré sur un nouveau couple (Tanner et Beaux) et peut se lire indépendamment des autres titres. Tanner Thomas, correspondant de guerre à l'étranger, accro à l'adrénaline de son métier revient dans l'arène.Pour surmonter la perte d'un être cher, il concentre toute son énergie à dénicher le prochain scoop. Mais lorsqu'il rencontre sa coéquipière, la superbe photojournaliste, Beaux Croslyn, il perd son objectif de vue ?; et prend encore plus de risques. Charriant des secrets qu'elle refuse de révéler, Beaux est loin d'être une femme ordinaire. Elle se rapproche malgré tout de Tanner pour se cacher derrière les étincelles de la passion. Mais lorsque le passé de Beaux commence à mettre leur relation ?; et leurs vies ?; en danger, Tanner est déterminé à faire éclater la vérité. Quitte à la pourchasser jusqu'aux confins de la terre...

     

    Editeur : Hugo et Compagnie
    Genre: New Adult
    Date de sortie: 15/68/2017
    Prix du livre papier : Broché : 17,00€ Poche 7,30€
    Prix du livre numérique:  9,99€
    ISBN:  275563085X 

     

     

     

    Que savions nous de  Tanner, le frère correspondant de guerre pour lequel Rylee s’inquiétait parfois  dans les opus précédents et que nous avions très rapidement croisé'?

    A vrai dire pas grand chose et l'auteure nous offre ici un superbe cadeau en mettant en scène un membre de la famille Rylee/Colton, coté Rylee cette fois-ci.

    K. Bromberg nous catapulte en zone de combat, celui de la guerre au Moyen-Orient mais pas que.

    Thomas Tanner en mène un autre avec sa nouvelle partenaire  BJ/Beaux, sa nouvelle photographe, celle qui remplace Stella. Ah Stella, sa partenaire, celle dont la mort le hante persuadé de sa culpabilité.

    C'est woauh ! Puissant, dévastateur émotif et addictif !

    J'ai l'impression qu'une bombe a fait exploser mon petit cœur sensible en explosé en milliers d' émotions.

    Alors que je reprend mon souffle,implore en silence une pause, K. Brombert continue de nous bombarder de rebondissements les plus surprenants les uns que les autres jusqu’à l'explosion finale que l'on voit quand  même arriver et qui portant  nous  jette au sol encore.

    Au bout de 7 tomes je devrais  être habituée à sa manière de mener la danse. Mais non, elle parvient à me scotcher encore.Après nous avoir tenues sous le charme de Colton, K. Brombert qui maitrise avec ses mots l'art de nous subjuguer,réussi ici un coup de maître , me faire tomber amoureuse de Thomas !

    Oui une fois encore les personnages  de l'auteure sont charismatiques, leur personnalités particulièrement travaillées et l' histoire crédible.

    Petit bémol, dans ma petite tête , je situai plutôt l'action en Afghanistan qu'en Egypte mais bon !

    Alors dire que les tomes après Colton ne riment à rien , que l'auteure  s'enlise des histoires qui n'ont plus d’intérêt comme cela arrive parfois dans de nombreuses sagas qui s 'essoufflent ? 

    Je répondrais 1000 fois non !  K. Bromberg se renouvelle à chaque épisode. Ici tout n'est pas dans la légèreté, l'ambiance des courses et de la musique, dans une relation tumultueuse entre  une femme et un petit con prétentieux, même s'il faut reconnaitre que Thomas est très con parfois, très macho, une personnalité de type A et j'ai appris quelque chose)mais on en comprend les raisons.

    Ici nous sommes confronté à la vie et la mort qui se côtoient. Nous suivons  des personnages qui ont besoin de prises de risque, d’adrénaline pour se sentir vivants.

    L'auteure campe ses personnages dans des situations réalistes, la mort qui peut subvenir à tout instant dans cette zone de guerre, la disparition d'êtres chers, les phases de deuils qui vont avec.

    K. Bromberg nous offre des histoires  émouvantes, faites de maladie (je pense au tome 6) de guerre et dans lesquelles l'amour triomphe de tout comme il se doit dans une romance avec des happy-ends, mais elle sème la route d'embûches, de décisions à prendre sur lesquelles la raison prend parfois le pas, alors que le cœur les réfute.

    Ce n'est une histoire guimauve, c'est réaliste et érotique comme le veut le genre avec ses nombreuse scènes de sexe, savamment orchestrées et détaillées et toujours décrites sans vulgarité.

    Un coup de cœur pour ce tome dans lesquels les personnages entretiennent un relation passionnée, des protagonistes aux personnalités comme on les aime dans ce genre de romance ce qui donne des répliques et des scènes percutantes.    

    Un grand merci à ma jumelle Gaëlle qui m'a entrainé dans cette saga l'année derrière et  je me lance dans le dernier tome sur Zander, personnage que je n'ai pas du tout oublié.

     

     

     

     

    Avec Gaoulette

     

     Extraits citations

     

    " L'amour c'est comme la guerre : facile à commencer,mais difficile à arrêter."

     

    "tromper quelqu'un de bien, c'est comme jeter un diamant et ramasser un caillou"

     

    "- l'amour nous rend meilleurs pas moi bon. Et les mensonges ? Ils ne te rendent pas meilleurs"

     

    "- Le mariage a été conçu dans le ciel, dis-je, en réutilisant une de mes citations préférées de Clint Eastwood, tout comme l'orage et le tonnerre"

     

    "-Dire la vérité c'est facile, tromper quelqu’un est plus difficile"

     

    " L'amour. Une euphorie incroyable  et une sensation d'angoisse inimaginable"

     

    "la culpabilité est un maudit étau qui fait ressortir chaque émotion que je n'ai jamais voulu ressentir"

     

    -les gens placent les morts sur des piédestaux, oublient leurs defauts  d'un battement de cils et se sentent plus connectés à eux puisqu'ils ne peuvent plus leur dire  ce qu'ils ressentent"

     

    ©K. Bromberg

     

    Couverture VO

     

     

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    La fille dans le brouillard LC Anne

     

     

       Une jeune femme est enlevée dans un paisible petit village des Alpes. Le coupable est introuvable, et voilà que la star des commissaires de police, Vogel, est envoyé sur place. De tous les plateaux télé, il ne se déplace jamais sans sa horde de caméras et de flashs. Sur place, cependant, il comprend vite qu'il ne parviendra pas à résoudre l'affaire, et pour ne pas perdre la face aux yeux du public qui suit chacun de ses faits et gestes, il décide de créer son coupable idéal et accuse, grâce à des preuves falsifiées, le plus innocent des habitants du village : le professeur d'école adoré de tous. L'homme perd tout du jour au lendemain (métier, femme et enfants, honneur), mais de sa cellule, il prépare minutieusement sa revanche, et la chute médiatique de Vogel.

     

     

     

     

     

    Editeur : Calman-Levy
    Genre: Thriller psychologique
    Nombre de pages: 302
    Date de sortie: 31/08/2016
    Prix du livre papier : Broché : 20,50€ Poche 7,30€
    Prix du livre numérique:  14,99€
    ISBN:  2702160182 

     

    L'intrigue de ce roman est particulièrement effrayant. Le pouvoir des médias associé à un policier sans aucune intégrité ne recherchant que la gloire fait frissonner.

    Tout innocent peut devenir coupable et être jeté en pâture à la vindicte publique, puis devenir  à son tour une victime du système et les même personnes qui l'ont conspué s'apitoyer sur le sort immérité de ce simple présumé coupable, lorsque son innocence est reconnue.

    Cette analyse sociétale de notre auteur criminologue de métier est des plus réalistes, tout le monde se souvient de l' Affaire Outreau et de ses conséquences fatales pour les protagonistes et plus récemment l' Affaire Grégory.  2 Affaires particulièrement médiatisées.

    C'est donc dans un premier temps avec surprise que j'ai découvert que toute l'aventure semblait tourner autour de Vogel le maitre de cérémonie.L'enquête  sur la disparition d'Anna Lou Kastner n'est que la toile de fond de l'intrigue. C'est pourquoi j'ai, dans un premier temps été déroutée par la construction de cette histoire qui passe d'évènements à Avant la disparition, après, pendant, sans que pour autant l'on se penche vraiment sur la vie de la jeune fille et sur les raisons possibles de cet éventuel enlèvement. Puis le rythme s'accélère pour entrainer le lecteur dans un thriller psychologique des plus addictifs.

     Nous suivons un Vogel particulièrement  machiavélique, manipulateur au passé professionnel trouble.  l'on devine très vite que pour lui seul le résultat compte,la victime elle-même n'est qu'un élément dans cette affaire qui ne permettra qu'à redonner son blason pâlissant.

    La victime qui est-elle ? Anna Lou la disparue ? Loris Martini ?

    Au fil des pages Loris Martini semble cependant un suspect plausible tout comme le jeune Mattia. Un petit de pouce et le suspect devient coupable alors que rien ne laisse présumer que la jeune fille a été enlevée. De par son talent et ses accointances  avec les médias, Vogel maitrise le spectacle et tient le public sous sa coupe.

    Du moins c'est ce que l'on croit jusqu'au rebondissement final avec son feu d'artifice et notre commandant Vogel victime de sa propre vanité.

    "Le péché le plus idiot du diable est la vanité"

    Mais tout laisse présager qu'il n'y aura pas que lui.

    En conclusion je dirais que ce roman est prenant, angoissant, intriguant particulièrement et originalement construit, mode un peu déroutant au départ, mais très rapidement l'on se laisse emporter par la vague pour découvrir que la vérité est ailleurs.

    Cependant je reste un peu septique sur la crédibilité d'une partie de cette histoire, bien trop de conditionnels qui auraient pu faire capoter ce plan machiavélique.

    Donnato Carrisi m'avait séduite avec Le Chuchoteur et L'Ecorchée, ce roman est plutôt soft coté violence, bien plus thriller psychologique.

     

     

     

     

    Avec Anne

     

    Extraits citations

     

    "-le péché le plus idiot du diable est la vanité...mais dans le fond, quel intérêt d’être le diable si  on ne peut le faire savoir à personne"

     

    "-la justice n'est pas bonne pour l'audimat, mon ami. Elle n’intéresse personne."

     

    " A l’école de police, il avait appris une leçon. Que les victimes aussi ont une voix"

     

    "se débarrasser du passé n'était qu'une façon ne pas  d'admettre  ses propres échecs"

     

    "- c'est ce que font les journalistes : ils manipulent la vérité pour nous faire passer pour des plus méchants qu'eux"

     

    ©D. Carrisi

     

     

     

     

     

     

     


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