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Par Missnefer13500 le 14 Décembre 2020 à 19:08
Quand Eschylle, chat siamois miro rencontre Bélerin, apprenti mage, leurs destins se scellent : leurs esprits se lient, ainsi que leurs sens. Nés tous les deux dans les Marches Pâles, ils vont devoir affronter un vent malfaisant : non l'hiver, qui s'abat sur les sommets et les combes, mais des enlèvements d'enfants et de femmes, attribués à des Petites-Personnes. Leur enquête les mènera dans des lieux improbables, au coeur d'anciennes ruines, mais aussi sous la terre. A lire de 9 à 99 ans.
Bien que je ne sois pas fan de récits dans lesquels la parole est donnée à des animaux, j'ai toutefois accepté ce SP qui nous plonge dans un univers magique et sa note de fantasy, un univers que j'affectionne.
Pour tout dire, j'ai peiné à entrer dans l'histoire, narrée à la première personne par Eschylle, le personnage principal. Progressivement l'intrigue devient intéressante et le lecteur plonge, intrigué dans les aventures du petit chat et de ses compagnons.
L'auteur aborde des thèmes éternellement contemporains et les transpose dans son monde féérique dans lequel les résidants différents des uns des autres vivent en harmonie. Enfin presque.
Nous y croisons donc, des personnages tels que des elfes, des Petits-hommes, des Croqueurs, des ogres, des .... Hyénarques... J'avoue que je me suis perdue, particulièrement avec ces identités, d'autant que Pierre-François Kettler donne parfois des "petite noms" à ces protagonistes tel que "la liane" ... j'ai donc eu un peu de mal, parfois à retrouver à qui Eschylle faisant allusion
Le point fort de ce roman reste le mode descriptif des nombreuses scènes de combat, judicieusement présentées. Le style de l'auteur est fluide, travaillé et séduit, et rend la lecture plaisante et permet de passer un bon moment. Le lecteur attentif notera l'originalité des échanges entre les personnages dans certains passages, usant d'une langue, finalement compréhensible, pour le curieux et l'attentif.
Pour autant, malgré les qualités de ce roman, je ne ressors pas franchement enthousiasmée par ce premier tome, probablement une mise en bouche. Malgré les rebondissements, il m'a manqué le petit quelque chose qui fait vibrer, trembler pour les personnages. Tout au moins, l'ai-je vécu ainsi.
je remercie, Carole des Editions de Avallon pour ce SP et ne serai pas contre le fait de découvrir d'autres auteurs de cette ME.
Né à Paris, il passe mon enfance et mon adolescence à Chambéry.
Il ’y découvre le ski et le plaisir des balades en montagne.
Il revient à la Capitale pour la terminale et les classes préparatoires. Intègre l’École Nationale de la Statistique et de l’Administration Économique où se me désintègre. Après fission, il découvre le théâtre et part deux ans au Rwanda.
À son retour, il décide de faire l’acteur.
So premier enfant naît avec son premier travail d’écriture, la traduction d’une pièce de théâtre d’un auteur irlandais : J. M. Synge.
Les années passent…
Ilexplore les chemins intermittents de l’écriture, de l’animation et de l’acteur. Ses auteurs de prédilection, Victor Hugo et Robert Desnos, l’accompagnent dans mes spectacles.
Fin 2008, ilse lance dans l’écriture de romans et commence une fresque de fantasy, située dans le monde de Belmilor. « L’Arc de la lune » en est le premier volet publié.C’est l’histoire d’une petite maison d’édition associative où chacun s'engage afin que l’intégralité des droits d’auteur soient reversés aux auteur.e.s eux-mêmes. Nous publions à compte d’éditeur.Nous sommes un petit groupe : Adèle, Anaïa, Aurèle, Camille, Charlotte, Françoise, Maëlle, Madeleine, Nicole et Nicolas. Nous avons eu l'idée de fonder cette maison d'édition pour construire un rapport différent entre ceux qui écrivent et ceux qui publient. Certains de nos fondateurs avaient eux-mêmes déjà été édités par des maisons d’édition traditionnelles. De cette expérience sont nés une philosophie et un modèle économique différents.Notre plus-value, c’est notre expérience dans l’écriture et dans l’accompagnement des auteur.e.s dans cette belle expérience.
Nous publions des livres papiers (brochés) mais aussi des livres numériques.
Nous disposons pour cela d'un accord d'impression et diffusion avec BoD qui nous permet d'être distribués par la SODIS (distributeur du groupe Gallimard) et présents en commande dans une très grande majorité des librairies en France. Nous sommes également présents sur plus d'une centaine de librairies en ligne pour les livres numériques grâce à notre accord avec le distributeur "immatériel".Nous publions des romans d'auteur.e.s contemporains aussi bien en donnant la chance à des premiers textes qu'à des auteurs confirmés. Nous développons actuellement trois types de publications qui sont identifiés dans trois collections spécifiques : littérature générale
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Par Missnefer13500 le 16 Novembre 2020 à 17:45
Le pouvoir du Livre vit en Harte désormais, obligeant le Magicien à lutter chaque jour, chaque minute pour ne pas céder tout entier à cette puissance dévastatrice. Inconsciente du tourment qui ronge son ami, Esta poursuit seule son but : retrouver les Artéfacts qui menacent l’avenir de la magie. Grâce à sa prodigieuse affinité, la jeune magicienne entraîne Harte à Saint-Louis, en 1904, là où sont cachés les précieux objets. Ils se mêlent au combat qui fait déjà rage dans la ville. Les mages Antistasi rivalisent de subterfuges et d’actes de magie de haut vol pour s’emparer du pouvoir.Sans compter qu’un nouvel adversaire se tient tout près d’Esta, dont elle est à mille lieues d’imaginer l’identité : le Magicien lui-même.
Une lecture LC au départ, que ma binôme Estelle qui a lâché en cours de route, la faute a trop de redondances et à quelques longueurs.
J’avoue avoir également noté ce défaut dans le T1 queLisa Maxwell reproduit dans celui-ci. Cependant l’histoire reste addictive et intrigante et l’auteure nous promène entre deux périodes intimement mêlées. Dans l’une nous suivons Viola, Jiyanyu et Nibsy et dans l’autre Esta et Harte à la recherche des Artféfacts. Le parcours est semé d’embuches d’autant que le Jack de 1902 est toujours à leurs trousses, particulièrement en 1904.
Plus l’on avance dans le récit, particulièrement dans les événements de 1904 que l’auteure transpose au moment de l’exposition universelle de cette année-là, le lecteur ignorant de l’existence d’un T3 s’inquiète de ne pas voir avancer l’histoire dans laquelle apparait un nouveau groupe de magiciens les Antipasti. Nous participons à un jeu de pouvoir entre Ruth, nouveau personnage, et Esta qui vient compromettre les recherche du duo Esta/Harte.
Leur relation perturbée par le pouvoir du Livre qui vit désormais en Harte peine à s'accommoder à l'entrée en scène de nouveaux personnages aux objectifs quasi-similaires. L’on s’inquiète donc pour nos protagonistes principaux que certains rebondissements viennent malmener.
L’action dans ce tome pèche un peu, et il faut arriver presque au terme du récit pour la voir arriver. Cependant l’on reste sous le charme de la plume de l’auteur et de l’intrigue avec des révélations surprenantes et le dénouement qui nous laisse frustrés dans l’attente du T3 pas encore publié en VF.
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Par Missnefer13500 le 11 Novembre 2020 à 11:19
A l’est de la longue chaîne des Montagnes Blanches, Arcan a entrepris la difficile traversée du désert de Yamena pour rallier Sargania et y reprendre la couronne qui lui a été usurpée. A l’ouest, la guerre fait rage entre les Sarganides et les armées iruliennes du roi-prêtre, que rien ne semble pouvoir arrêter, pas même la détermination de Jahyna. Profitant de l’absence du roi à Namathée et du mystérieux mal qui affaiblit la grande prêtresse du Temps, Galnor intrigue pour s’accaparer le pouvoir, quitte à corrompre son âme en s’alliant à des puissances maléfiques. Pour vaincre ses ennemis et régner de part et d’autre des Montagnes Blanches, Arcan devra d’abord triompher de lui-même en accomplissant le plus périlleux des voyages.
Je n’ai pas lu le tome 1 de cette épopée fantasy-épique, mais j’ai, intriguée par le résumé, néanmoins accepté ce SP proposé par l’auteur. Et bien que cet opus soit vraiment une suite du premier volet, je n’ai eu aucun souci de compréhension.
Tout d’abord parce que Florent Bainier propose un résumé de la première partie et parce que tout au long du récit, il l'émaille de nombreuses allusions aux grands événements qui ont marqué la vie d’Arcan.
Je suis très rapidement tombée sous le charme de la plume de Florent et de son univers, mêlant mythologies, croyances, guerres de pouvoirs… Une grande épopée antique qui transporte le lecteur dans le monde de notre héros.
Les personnages secondaires sont nombreux, pourtant le lecteur ne se perd pas, chacun prend sa place dans le panthéon de l’auteur, chacun est subtilement brossé et l’on appréciera la justesse de leurs personnalités.
Les fans de genre de roman à l’écriture cinématographique ne pourront qu’apprécier le style de l’auteur, les batailles étant décrites de manière précise, sont visuelles, réalistes. L’on devine le travail d’écriture en amont de Florent Bainier, à moins que celui-ci n'ait mené - dans des vies antérieures :) - des combats du genre pour les traduire avec autant de brio.
Toujours est-il qu'en fin stratège, l'auteur, ne laisse rien au hasard, outre les plans de batailles, pour une bonne part du récit, Florent Bainier s’inspirant de certaines mythologies antiques, les mêlent les unes aux autres et se les approprie totalement.
Un roman fort en émotions, en rebondissements, en suspens, qui aborde également des réflexions spirituelles, à travers les croyances des personnages, dans lequel l’auteur vous attache aux protagonistes. Florent Bainier vous fait trembler pour eux, les mettant en danger dans certaines situations à l'issue qui semble, quelque fois incertaine, même à l’approche du dénouement par lequel il parvient à nous surprendre.
Une première saga maitrisée, parfaitement ficelée, qui laisse entrevoir un avenir prometteur à Florent Bainier que je remercie pour sa confiance et pour m'avoir offert de belles heures de lecture et quelques nuits écourtées. Une aventure qui tient en haleine, qui vous submerge, vous embarque sans vous laisser descendre avant le terminus.
Coup de coeur pour la plume, l'imagination, la maitrise des descriptions de scènes de combat, des paysages, pour les moments d'émotions en compagnie de personnages aux personnalités réalistes empreintes de doutes, qui à l'image de l' Homme ne sont ni tout blanc, ni tout noir.
Nationalité : France
Né(e) à : Strasbourg , 1974Biographie :
Diplômé de l'École des hautes études commerciales (HEC) (1999) et titulaire d’une maitrise de physique théorique, Florent Bainier est gérant de fonds d'investissement.
Passionné par l'archéologie, les voyages et la découverte d'autres cultures, il a commencé l'écriture lors d'un tour du monde dont les paysages traversés ont inspiré ceux de son premier roman, "Namathée" (2017).
page Facebook : https://www.facebook.com/Namathee/
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Par Missnefer13500 le 15 Septembre 2020 à 08:14
Accusée du meurtre de la reine et traquée par tous les soldats du royaume, Julie a fui Everless. Tout a changé depuis son premier jour au château : elle est l'Alchimiste, et Caro, son ancienne âme soeur, n'est autre que l'Envoûteuse, ennemie jurée qui lui voue une haine mortelle.
Finalement arrêtée, Julie est conduite au palais royal où l'attend Caro, ivre de colère, bien décidée à l'anéantir.
Grâce à des soutiens qui lui révèlent l'existence d'un poignard enchanté capable de détruire l'Envoûteuse, Julie réussit à s'échapper.
Elle se rend aussitôt à l'autre bout du royaume, dans la demeure ancestrale de l'Alchimiste, détruite jadis par l'Envoûteuse et désormais en ruine.
Dans cette course contre le temps, elle est rattrapée par le Traqueur, un mystérieux chasseur de primes énigmatique lancé à ses trousses.
Mais Julie réussit à mettre la main sur le précieux talisman et retourne à Everless, là où tout a commencé...
Dans le combat final, Julie brise enfin l'enchantement qui liait le temps au sang.Sara Holland m’avait enchantée dans son tome 1 lu l’année dernière. J’ai dû fouiller dans ma mémoire pour faire remonter mes souvenirs. Finalement bien que j’eusse apprécié, je réalise qu’à la longue, elle ne m’a pas tant marqué que ça.
Une fois ma mémoire rafraichie, un peu à l’aide de ma binôme qui sortait du premier opus, j’étais plutôt emballée de découvrir les nouvelles aventures de Julie.
Pour tout dire, je suis ressortie très déçue de cette lecture. L’attrait s’est très vite estompé face aux longueurs, aux redondances, à une héroïne aux comportements déconcertants pas vraiment ceux d’une Alchimiste puissante. Julie fait tout et n’importe quoi. Le personnage le plus cohérent de cette intrigue est Liam qui devient le protagoniste le plus intéressant de cet opus.
Après plus d’un an d’attente, j’ai l’impression que l’auteure ne suit plus trop vraiment sa trame de départ.
J’attendais des réponses, de l’action et je me suis accroché à une histoire qui traine en longueur avec des incohérences, des sujets peu développés alors qu’ils auraient dû l’être.
Je ne comprends pas comment au bout de 11 vies à se battre contre Caroline, l’Achimiste a pu devenir cette jeune fille fade, faible, pleurnicharde et insignifiante et désorganisée, pourquoi elle ne souvient pas de ses vies antérieures, vies que l’on aurait aimé découvrir.
Il faut arriver presque au terme du récit pour voir le dénouement se profiler ainsi que quelques explications. L’issue donc se trouve prévisible. Cependant, j’ai trouvé ces révélations confuses, bien que logiques.
L’auteure aborde des thèmes intéressants, tels que l’amour et l’amitié et ses conséquences, cependant le tout est amené assez abruptement et je trouve, de mon point de vue, que le coté romance entre plusieurs protagonistes n’étant pas assez travaillé ne passe pas vraiment chez moi. S’il est crédible dans un sens, il ne l’est pas dans l’autre, quant à celui concernant un autre couple, alors là, franchement, elle déboule de nulle part.
Lecture déception dans laquelle j’ai peiné, tant l’abord est superficiel et l’ensemble déroutant dans un construction oscillant entre passages ennuyeux et un peu rythmé. Pour tout dire, j’avais hâte de terminer pour passer à autre chose.
Dommage, l’idée de départ était intéressante.
Coté écriture, j'ai trouvé le style un peu trop factuel par moment et noté quelques erreurs grammaticales qui m'ont assez dérangée.
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Par Missnefer13500 le 18 Août 2020 à 19:29
« Abritée dans l’ombre d’une impasse, Aléane épiait le moindre bruissement d’air. L’épée sortie de son fourreau, serrée contre son corps, elle s’apprêtait à faire face… »
Les légions de l’empereur Arthas avaient attaqué Nirader, petite ville frontalière sans prétention, où était cependant dissimulé un trésor au pouvoir infini.
Pour protéger cet objet sacré, Aléane ne pouvait s’appuyer que sur son courage et la magie. Depuis toujours, elle s’était entrainée pour affronter le pire et aujourd’hui elle était prête à tous les sacrifices. Ni peur ni doute n’effleuraient son âme. Mais c’était sans compter sur cet inconnu farouchement rationnel que le destin avait décidé de mettre sur sa route… et qui venait de lui sauver la vie…
« — C’est sans doute cela être un héros, savoir renoncer à tout, jusqu’à l’amour même.
— À moins, au contraire, que ce ne soit avoir la force de ne renoncer à rien, pas même à ses sentiments.
— Ne vous y trompez pas, si l’adversité et la guerre fabriquent les grands hommes, c’est seulement la hauteur de leurs sacrifices qui les détermine. Les héros meurent au combat !
— Peut-être… »Très rapidement l'auteur nous plonge dans un cocktail parfaitement dosé de suspens, de rebondissements et de romance et nous tient en haleine tout le long du récit.
Un récit, tout en alternance d'actions et de passages plus posés, durant lequel le lecteur peut se remettre de ses émotions, tant les protagonistes de cette intrigue sont malmenés, suivant un rythme cadencé.
L'histoire est originale tout en faisant songer à d'autres récits fantasy, (j'y ai trouvé un air de Games of Thrones, le Seigneur des Anneaux... ), mais cependant L R Roy se démarque et nous entraîne dans des aventures palpitantes.
Le lecteur fan de Fantasy prendra plaisir à visualiser les scènes d'actions et découvrir en l'auteur un fin stratège militaire, tant il expose des plans de batailles remarquables et particulièrement scénarisées pour le plus grand plaisir des fans de ce style de roman. Et l'auteur n'a rien à envier à de grandes plumes du genre, tant la sienne est belle, riche et plaisante.
Outre les descriptions, LR Roy sait jouer de la carte émotion et nous pousse à partager avec ses personnages des pensées philosophiques sur des grands thèmes tel que la guerre, la vie, la quête de l'amour, les valeurs morales... l'esprit chevaleresque. Les personnages séduisent par leur charisme et leur noblesse d'âme.
Ce roman n'est donc pas qu'une suite de combats, d'une lutte entre le bien et le mal. Il interpelle par ces thèmes et donne du sens à une histoire qui aurait pu, sans cela, être plus banale.
Je remercie l'auteur pour m'avoir permis de découvrir son talent, son monde imaginaire et ce premier roman dont le rebondissement final surprend avec un épilogue en fin ouverte qui peut laisser présager une suite.
L R Roy, un auteur à suivre.
L'auteur
Né en 1977, Pascal Royer se tourne d’abord vers des études scientifiques. Lorsqu’il découvre la littérature à 17 ans, avec « Seconde Fondation » d’Isaac Asimov, puis « Un tramway nommé Désir » de Tennessee Williams, il développe un goût pour l’écriture qui ne le quittera jamais. Ses études à l'université terminées, il intègre rapidement une compagnie de théâtre professionnelle et enchaîne de nombreuses créations et interprétations dans des pièces telles qu’« Il est minuit, docteur Schweitzer ».
Après plusieurs années, il change de cap et décide de partager son temps entre sa famille et le métier de vigneron.
C’est seulement plus tard, à travers des œuvres majeures comme « Le Seigneur des anneaux » ou encore « Shannara », qu’il plonge dans le monde de l’héroic fantasy et voit renaitre son désir de création. Poussé par son attrait pour l’imaginaire et la complexité des sentiments qui animent les rapports humains, il écrit alors son premier roman « L’héritier du Dalaras ».
La ME
Les Éditions Sharon Kena sont fondées le 2 mai 2011 par Cyrielle Walquan.
Ligne éditoriale : romance en tout genre, bit-lit, fantastique et imaginaire, chick-lit.
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