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Par Missnefer13500 le 23 Novembre 2019 à 18:21
Huit mois après la Grande Catastrophe, la Terre est toujours plongée dans une nuit glaciale et la survie continue de s'organiser. Pour les rescapés, l’enjeu est essentiel : s'approprier un maximum de ressources et les défendre coûte que coûte. Tenir le plus longtemps possible dans l'espoir d'un retour rapide à une situation plus clémente. À Haute-Terre, dans le sud-ouest de la France, Éric Balmuth et ses compagnons ont réussi à nouer une alliance avec les Filles du Rocher.Pour la petite communauté, de nouveaux défis s'annoncent. En premier lieu, sécuriser le domaine contre les intrusions des pillards et faire les bons choix stratégiques.Mais aussi apprendre à cohabiter sur quelques dizaines de mètres carrés, gérer les conflits, apaiser les tensions. L'ennemi le plus sournois ne vient pas seulement de l'extérieur, il se tapit avant tout en chacun d'entre nous. La Guerre des Ombres est le troisième et avant-dernier volet de la série La Longue Nuit
Editeur : Auto-édition
Genre: SF Dystopie
Date de sortie: 23/012018
Prix du livre papier : pas de version papier
Version numérique: 3,99 €
Disponible ICINous voila de retour dans la Colonie de Haute-Terre avec une tribu bien organisée dans laquelle les talents de tous et de toutes sont particulièrement bien employés.
On pourrait être surpris de constater qu' Eric et Henri, les seuls hommes du clan laissent, sans discuter, le pouvoir à Madame, la cheffe des filles du Rocher. Mais très vite, on ne s'étonne plus de cette décision des plus logiques. Après tout on ne s'improvise pas manageur. Il faut un certain don et des connaissances, de plus ni Eric, ni Henri n'ont l'âme assez guerrière pour mener un clan et prendre des décisions parfois difficiles. Ce qui pour autant ne rabaisse pas nos deux hommes. Dans une société, quelle quelle soit, chacun à un rôle précis à jouer participant ainsi à la cohésion d'équipe.
J'ai particulièrement aimé l'évolution de cette histoire, qui suit une logique imparable, s'appuie toujours sur notion de crédibilité. Certes c'est assez violent et pessimiste, cependant cette vision des choses est logique et crédible. Il n'y a qu'à suivre les informations. On se bat pour un pot de nutella en promotion ! On ne peut donc su'envisager le pire dans des conditions dramatiques et la grande part du "chacun pour soi" qui pendra le dessus. La loi du plus fort est sans nul doute celle qui marquera les actions et exactions de toute sorte, dans un monde post-apocalyptique. Si certains conserveront leur part d'humanité, il est évident que les monstres seront de sortie. Il le sont déjà. Dans des circonstances particulières l'instinct animal reprend ses droit. Sans oublier que dans toute guerre, les hommes sont des prédateurs immondes et que les femmes sont souvent des proies faciles et maltraitées. Elles le sont déjà dans leurs propres foyers.
Cet approche donc est pour moi très réaliste, certes c'est hyper sombre, assez défaitiste et laisse entrevoir peut d'espoir de la survie de l'esprit communautaire. Certes il existe à Haute-Terre, puisque le groupe recueille des nouveaux venus. Mais la colonie reste très agressive. Pour autant après tout c'est vivre ou mourir.
Même si l'on devine que le groupe, (ou tout au moins certains) a survécu à de nombreuses épreuves puisque Eric en est le narrateur à distance de cette longue nuit, on ne peut s'empêcher de trembler pour tous ses membres. Après tout le danger est partout et certains pourraient mourir. J'avoue que je déteste quand un auteur fait disparaître des protagonistes. Mais ici cela serait très cohérent. D'ailleurs c'est même peut-être trop étonnant que cela ne soit pas le cas.
Les personnalités de chacun sont bien définies, tant et si bien que l'on en vient à apprécier certains plus que d’autres.
L'importance donnée aux femmes, ces fières amazones m'a énormément plu. Elles se comportent comme des femmes modernes et après tout elles ont bien montré par le passé qu'elles étaient aussi compétentes que les hommes. Résistantes durant la dernière guerre, aux champs dans les usines etc...
Elles méritent la place qu'on leur donne dans ce récit.
En conclusion j'ai adoré ce tome, peut-être plus que les autres. Plus d'action, une note d'espoir avec l'évolution du changement climatique, mais aussi de crainte, l'auteur concluant ce tome de manière à maintenir le suspens. Hâte de lire la suite^.
Un grand merci à Pierre-Guy Laurier qui m'a permis de lire ce roman en avant première.
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Par Missnefer13500 le 19 Novembre 2019 à 11:13
11 septembre 2001.
En une nuit, un brouillard dense et ténébreux s’abat sur le monde devenu aveugle. La panique s’installe.
À La Rochelle, dans un petit immeuble à l’agonie occupé par une poignée d’habitants aux abois, Agathe tente de survivre.
Mais il y a pire que le smog et la folie qu’il engendre, il y a les autres, ceux qui se repaissent de la brume, qui l’avalent et la recrachent avec fureur…Éditeur : Auto édition
Genre: Univers apocalyptique
Date de sortie : 13/10/2019
Prix du livre papier : Broché : 16,99€
Version numérique: 3,99
Nombre de pages : 314Disponible ICI
Je projetais depuis longtemps, devant tant de retours élogieux, de découvrir la plume de Luca Tahtieazym. Et ne voilà-t-il pas que l'auteur me propose ce SP ! C'est donc, sans vraiment me pencher sur le résumé, que je me suis lancée dans la lecture de ce roman qui entre dans le genre post apocalyptique.
Tout débute le 11 septembre 2001, une date marquante dans nos mémoires, avec un avant et un après. Et c'est sur cette voie que se lance l'auteur.
Ici, comme en ce fameux 11 septembre : c'est stupeur et tremblements. On comprend rapidement les objectifs de l'auteur avec le choix de cette date pour démarrer son intrigue.
Luca Tahtieazym nous propose de suivre l'histoire d' Agathe à travers le récit qu'en fait une narratrice dont nous découvrirons l'identité en fin de roman.
Le volet psychologie prime sur l'action et les rebondissements. L'auteur brosse avec justesse une atmosphère sombre et morose parfaitement adapté à l'ambiance liée au smog.
Les comportements de tous les protagonistes, vivants en vase clos, - mal nécessaire à leur survie -, sont analysés avec beaucoup de finesse et de réalisme. L'auteur s'attache à l'évolution des agissements de l'individu face à une catastrophe à grand échelle,mettant en exergue l'instinct de survie, la part d'humanité de chacun, ou au contraire ses pires instincts. Cependant, j'ai trouvé de nombreux passages redondants.
Et malgré la belle plume de l'auteur, la richesse du vocabulaire, -qui vous pousse parfois à ouvrir un dictionnaire - je ne suis pas parvenue à m'accrocher aux wagons tout le long du récit. Regrettant que l'auteur privilégie les longues introspections et mette - volontairement - la psychologie des personnages trop en avant, ce qui donne ainsi un récit moyennement équilibré, de mes goûts personnels.
Agathe en anti-héroine est admirable. Mais je ne suis pas parvenue à m'attacher ni à elle, ni aux autres personnages, malgré les sentiments qu'ils éprouvent, les épreuves qu'ils traversent, surmontent comme ils peuvent.
Pourtant ce roman tient la route, et me rappelle La longue nuit de Pierre-Guy Laurier, dans le même registre mais avec plus de rebondissements.
Luca Tahtieazym nous offre une approche analytique des comportements humains soignée, poussée, logique, cohérente, mais la mayonnaise n'a pas totalement pris pour moi.
Néanmoins, cette première rencontre avec l'auteur, laisse présager, tant j'ai apprécié le travail soigné, la plume, le style, de cet auteur auto-édité que je vais lire d'autres de ces romans.
Nationalité : France
BiographieAuteur au nom imprononçable, originaire du Sud de la France et vivant actuellement près de La Rochelle, Luca Tahtieazym est l’auteur de neuf romans parus à ce jour.
Jonglant avec les genres et les styles, inspiré par Steinbeck, Ellroy, Dard ou Stephen King, il apporte un soin particulier aux intrigues de ses livres, s'efforçant de proposer des histoires originales et des personnages tourmentés et attachants.
Tahtieazym a remporté le concours des plumes francophones 2017 (plume des lecteurs) pour VERSUS.Extraits citations
" Les gens s'ennuient ils tuent le temps, alors que c'est le temps qui nous tue"
"plus rien ne serait comme avant. Plus rien ne serait comme on lui avait certifié."
"Agathe n'aimait personne car personne ne l'aimait"
C'est toujours quand on croit perdre les choses que l'on prend conscience de leur valeur"
"Son problème à Agathe, c'était les autres ; il y avait des autres partout,et elle aimait la solitude."
"nul besoin d'être confronté à un danger tangible pour avoir le souffle coupé par l'effroi, il suffisait de les fermer. Du blanc partout, puis du noir, partout.
" Aucun d'eux trois n'étaient aveugle, c'était pire : ils étaient engloutis par la luminosité cadavéreuse propagée par le brouillard et y verraient encore moins bien qu'au cœur de la nuit"
L. Luca Tahtieazym
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Par Missnefer13500 le 17 Novembre 2019 à 10:47
Blue, jeune fille de la rue, et Sandro son ami, tous deux atteints du syndrome de Joans, parcourent le pays en espérant trouver un refuge. Blue fait montre d’étranges talents dans le Flux, aussi extraordinaires qu’effrayants. Quel est donc son pouvoir ? Lili et ses amis, eux, sont toujours coupés du monde. Leur exploit n’a pas suffi à les sortir du centre dans lequel ils sont retenus. Plus que jamais déterminés à s’enfuir, leur route croisera-t-elle celle de Blue ?
Éditeur : Marathon éditions
Genre: fantastique jeunesse
Date de sortie : 16/10/2019
Prix du livre papier : Broché : 19,90€
Version numérique: 7,20
Nombre de pages : 368Disponible Amazone et Marathon éditions
Deuxième tome de la duologie Flux et à la hauteur du premier, voire même meilleur, la plume de Celia Barreyre ayant gagné en maturité au fil de ses écrits.
L'auteure nous déconcerte en début du récit, tant l'on s'étonne de se retrouver à suivre les aventures de Blue et de Sandro alors que personnellement je m'attendais à retrouver Lili et hors du CETSA, qui plus est.
L'on se demande, dès lors, si les chemins de ces 4 jeunes gens vont se croiser et ce qui pourra bien en ressortir.
Les deux groupes évoluent en parallèle avec peu de rebondissements dans l'un et l'autre. Cependant l'ambiance a changé au CETSA et ce n'est plus le quotidien d'un jeune ado que nous fait partager l'auteure mais celui d'une jeune fille dont le destin vient d'être bouleversé et pour qui les objectifs ont changés.
L'on suit, à travers les événements, l'évolution des personnages qui gagnent en maturité, et partageons ainsi leurs rêves, leurs espoirs mais leurs peurs également.
C'est au moment le plus inattendu que l'auteur vient nous bousculer et nous rendre addict au roman que l'on peine à quitter avant d'en être arrivé au terme.
Sandro et Blue vont faire des rencontres surprenantes (et nous de même) et les événements vont se précipiter. Les rebondissements vont aller crescendo et le suspens met notre petit coeur à l'épreuve vibrant de concert avec les protagonistes centraux. Les secondaires, tel que Zee, Yan, Val sont beaucoup moins sur le devant de la scène, néanmoins l'on retrouve notre très cher Isabel ainsi que Mathias et un nouveau personnage qui prend une place importante dans l'issue finale de cette intrigue.
L'auteure maîtrise la rythmique et sait jouer de la carte émotion, nous faisant vibrer sur les ondes de son Flux personnel et nous pousse vers la conclusion de son histoire apportant les réponses attendues. Néanmoins, 2 restent quand même pour moi des énigmes ; l'auteure n'ayant pas développé certains sujets, de mon point de vue bien sûr.
Cependant j'ai énormément apprécié l'univers de Celia Barreyre, ainsi que sa plume et j'avoue que je redemande de ces héros attachants tels que Lili et Alex ainsi que les autres.
Je remercie Marathon Editions de m'avoir permis de découvrir la suite des aventures de Lili, grâce à ce SP d'avoir ainsi passé un très agréable moment de lecture.
pour la duologie
Pour en savoir plus sur l'auteure et la maison d'éditions voir Flux : Les enfants de Joans
Extraits citations
"- (..) j'ai qu'une vie Lili, j'ai pas envie qu'elle se termine au pied d'un putain de mur, dans un putain de centre, avc une putain de balle entre les 2 yeux ! J'ai rien dehors moi ! Pas de famille, personne ne m'attend, je n'ai nulle part où allaer ! J'ai tout perdu avant d'arriver au CETSA. Tout ce que j'ai aujoud'hui .... (...)
-Tout ce que j'ai est ici. "
"il trouvait que les paroles du penseur collaient encore plus à Blue. Toute son existence, elle avait contemplé... l’abîme "
" Elle n'avait peur de rien et tout la terrifiait "
C. Barreyre
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Par Missnefer13500 le 16 Novembre 2019 à 09:34
11 décembre 2096. La loi sur le contrôle karmique régit les naissances. Désormais, grâce aux progrès de la technologie, lorsqu’un bébé voit le jour, on découvre non seulement ses premiers sourires mais surtout on apprend l’identification de ses vies antérieures. Ainsi, certains nourrissons sont considérés comme des criminels dès leur arrivée en ce bas monde pour des actes commis lors de leurs incarnations précédentes. Quand le docteur Kubek, le chef du service de maternité de l’hôpital de Prague, accède au rapport négatif qui condamne son neveu, il se retrouve confronté à un dilemme moral. Confier son neveu à la police ou le protéger ?
Son choix seul aura des répercussions sur la vie des deux enfants que leurs parents respectifs avaient décidé d’appeler Dimitri et Adil. Néanmoins, cela ne les empêchera pas de se retrouver empêtrés dans la toile filandreuse tissée par les Mères Fondatrices. Le destin de l’Humanité est en danger alors que la loi sur le contrôle karmique compte parmi les nombreux mécanismes qui permettent à une élite de préserver le terrible secret qui plane sur la surface de la Terre. Des millions d’humains mènent leur vie en croyant qu’ils ont le temps. Pourtant, le compte à rebours est déclenché depuis des millénaires. Bientôt, il connaîtra son dénouement…
… Alors, les Mères Fondatrices lèveront le voile.Editeur : Auto-édition
Collection : Dystopie SF
Date de sortie : 30/6/2018
Prix du livre papier : Broché : 16,00€
Version numérique: Gratuit avec abonnement Kindle
Nombre de pages : 512Disponible ICI
Les premiers chapitres ne laissent guère entrevoir le chemin que va prendre l'auteur. En effet, celui-ci nous plonge dans une dystopie, qui tient de l’épopée, et semble partir dans tous les sens, au risque de se perdre (ou de nous perdre); tant Chris Red aborde de sujets différents.
Mais l'auteur maîtrise son idée de départ et ne perd pas de vue son objectif, et pas à pas nous y mène. Chemin faisait il nous incite à la réflexion sur nos comportements destructeurs envers la planète, et ces conséquences, thème central de la dystopie.
Tout y est particulièrement réfléchi, pensé, soupesé, basé sur des références de toutes sortes : légendes urbaines sur l' Agartha, le secret des pyramides, la vie extra-terrestre, l'existence d'un pouvoir surnaturel, les secrets détenus par les grandes puissances, l' Apocalypse annoncé.
Chris Red ne laisse rien au hasard pour rendre ce roman palpitant, l'ancrant dans un contexte politique existant, sur les conséquences de notre maltraitance écologique, sur les cycles de la terre, sur les rivalités gouvernementales, la soif inextinguible de pouvoir, la conquête de l'espace...
Malgré les va et vient constant d'un chapitre à l'autre sur les différents acteurs de cette histoire, on se perd peu, ou presque pas. Mais surtout on ne s’ennuie pas, tant le tout est addictif et que l'on s'intrigue des liens et des rôles de chacun des protagonistes principaux dans cette aventure.
La question qui m'a le plus titillée est bien évident : quel rôle d'Adil et Dimitri viennent y jouer ? Ces deux personnages que l'on découvre en début de roman et dont l'auteur nous révèle les anciens karmas. À cet heure je n'ai pas de réponses et j'avoue avoir été déconcertée, tant je m'étais imaginée que l'intrigue tournerait autour de ce thème que je pensais central. L'auteur aborde là, un sujet intéressant, à savoir si l'éducation prévaut sur le fond de l'âme de chacun d'entre nous, sur la croyance sur les vies antérieures. Mais ce n'est là qu'un échantillon des nombreux thèmes que Chris aborde de manière très poussée.
Ici, l'auteur fait la part belle aux femmes, quoique, les mettant sur les devants de la scène, leur donnant un pouvoir jamais vu jusqu'alors. (J'avoue que l'on s'interroge sur l'issue de ce renversement de prépotence). Il en brosse le portrait de maîtresses femmes, poussant l’excès à en faire des castratrices, flirte avec le BDSM. Un peu trop, peut-être, l'histoire étant déjà suffisamment étoffée. Cependant, on peut néanmoins le justifier avec la nécessite du reprise du contrôle par les femmes en adéquation avec la manière qu'elles sont traitées de nos jours, l'égalité des sexes n'étant qu'un leurre, et bien trop souvent les femmes considérées comme de simples objets sexuels. On va donc dire qu'il est plaisant que l'auteur bouscule cet ordre des choses, et s’adapte parfaitement au thème de la dystopie, une nouvelle vie, une nouvelle ère.
L'auteur contrôle le rythme du récit et le suspens. La plume est fluide et plaisante, malgré quelques fautes d’autographe sur des mots basiques et d'accord de verbes, des coquilles avec des mots manquants, peu vu le pavé, mais la béta-lectrice qui sommeille toujours en moi, n'a pu s'empêcher de les pointer.
Au vu du nombre d'acteurs dans ce roman, il est difficile de s'attacher à certains d'entre eux, cependant l'on peut que relever que leurs personnalités sont abouties.
Arrivée au terme de cette dystopie dense et complète, je ne peux que féliciter l'auteur pour son imaginaire, son travail de recherche, et le remercier pour SP qui m'a fait découvrir un univers dystopique original , et surtout donnée l'envie de lire la suite.
L'auteur :
Nationalité : France
Né(e) à : Mont-de-Marsan , le 23/11/1985
Biographie :
De son vrai nom Christophe Demarcq. Passionné par la littérature, il a mis un certain temps avant de se lancer dans l'exercice délicat de l'écriture.
Suite à un séjour à Newcastle dans le cadre des séjours Erasmus il renoue avec cette activité débuté durant l'adolescent avec une première tentative ayant pour cadres les Pyramides d' Egypte, manquant de maturité estime-t-il. Ainsi né son premier roman Une ère nouvelle. Premier tome jugé imparfait publié dans l'impatience de tenir son livre entre ses mains.Une de ses nouvelles sera intégrée à un recueil sur le thème des vampires par la maison d’édition Lune Écarlate.
Des dires de l'auteur ses intentions demeurent simples, il se veut être un auteur de divertissements et répondre à un désir d’évasion tout en exprimant un message personnel susceptible de générer des réflexions à la fois individuelles et collectives.
Végétalien, défenseur de la non-violence chère à Gandhi, adepte de la méditation et amoureux de la nature, Chris Red est tout autant enclin à remettre en question ses convictions, qu’à partager ses croyances.Les mots étant autant des armes que des instruments destinés à servir la paix. Tout dépend dans quelle direction l'on pointe sa plume. Dixit l'auteur
Au cours de ces années il s'est forgé mon propre style, essayant de ne pas perdre de vue l’orientation qu'il souhaitait donner à ses récits.La tête dans les étoiles, mais le cœur sur Terre. Il ne se considère ni plus ni moins que comme un simple humain qui veut partager ses réflexions et rêver de mondes moins cartésiens tout en s’exorcisant des stigmates qui le brûlent en son for intérieur.
Source Babelio et Amazone
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Par Missnefer13500 le 2 Novembre 2019 à 17:23
Madhouse. Ce jeu au nom oppressant, sorti de nulle part, n'inspirait pas confiance à Tristan, mais il s'est laissé persuader par le sourire du vendeur, qui lui en faisait cadeau.
Grossière erreur.
Tristan, sa sœur Léo et sa fille Calypso se retrouvent pris au piège du jeu dès le lancement de la partie. Les voilà plongés trente ans en avant, dans un monde où le docteur Thiago Torres s'est mis en tête de purger le pays de la maladie et du handicap, physique comme mental. Le but du jeu : renverser sa dictature, en intégrant la Milice, une organisation secrète.
Mais ici, pas question de tenter, perdre et recommencer.
Le game over sonne la fin pour Tristan et Léo.
La fin de partie.
La fin de leur existence.En attente d'auto-édition
J'aurais trouvé ce texte original, si je n'avais pas déjà lu un roman qui traite du même sujet : Hugo Moon. Cependant il faut reconnaître que Chelsea Beker maîtrise parfaitement son sujet et qu'elle nous entraîne dans des aventures passionnantes.
Suspens, rythme, personnages attachants et particulièrement aboutis, pathologies, tout est sous contrôle. L'intrigue elle même est particulièrement bien construite. À travers le jeu, l'auteure aborde des thèmes particulièrement sérieux, tels que le deuil, l'amitié, la famille, et même la notion de "folie".
Elle interpelle avec la vison de l'individu face à des choses qu'il ne comprend pas, à l’incapacité de l'homme à accepter la différence.
La lecture est addictive et l'on en vient vite à la fin du tome 1 avec l'envie de découvrir la suite.
Cependant c'est, coté écriture que ça pèche. Personnellement je peux passer sur les coquilles, les oublis de mots, quelques erreurs dans le traitement de texte, mais pas du tout sur le temps verbal fluctuant.
L'auteure s’emmêle un peut trop souvent les pinceaux. Passé, présent se côtoient dans les même paragraphes. Rien que dans le résumé que j'avais lu en diagonale. Une bonne relecture s'impose tout comme le choix du temps verbal. Présent ou passé il faut choisir! Personnellement cela, malgré le coté addictif de l'histoire, m'a déconcertée, et énormément gênée. C'est un peu dommage, tant je dirais que ce roman a beaucoup de potentiel, et je pense qu'avec quelques conseils l'auteure est capable de pousser encore son texte pour l’améliorer.
Merci à Chelsea Becker pour ce SP, j'espère que mes remarques lui seront utiles.
L'auteur :
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