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    Ou Anglais : The Mistress' House

     

    Quand le séduisant et libertin comte de Hawthorne fait l'acquisition de la charmante maison qui donne sur le jardin de sa propre demeure, il ne s'attend pas à tomber sous le charme de la belle dame qu'il y rencontre secrètement. Une fois mariée au comte, lady Keighley trouve regrettable de laisser cette demeure inoccupée et la propose à son amie d'enfance Felicity Mercer. Celle-ci découvre que le beau cousin du comte est très exactement son prince charmant. Qu'en sera-t-il de la prochaine occupante ? Ce boudoir semble abriter les rencontres les plus inavouables de la société.

     

     

    le boudoir des délices

     

     

    Une romance  de la collection Milady  (on sait donc forcement à quoi s'attendre) lue sur les conseils de ma binomette (son avis  ICI)

    La couverture sublime, le résumé tentant dans le genre romance historique, elle en disait le plus grand bien sur la page Facebook

    Donc entre les 2 livres en cours, je me lance et petite surprise tout de même, l'auteur dans ce livre nous conte 3 toutes petites romances, dans ce roman totalisant  384 pages.

    L'auteur  Leigh Michaels spécialisée dans la romance sentimentale

    nous narre 3 coups de foudre avec pour lien principal

    the Maistress' house

    C'est pour dire que les historiettes et les happy ends sont plus que  rapides et que c'est tout juste si on parvient à faire la connaissance des personnages

    Alice et le très libertin Thorne Hawthorne 

    Felicity et Colford ( l’histoire la plus abracadabrante qu'il soit)

    et Julian et Georgie à vrai dire ma préférée, et je vois que je suis du même avis que Straw

    reste à assez insolite mais toutefois très cousue de fil blanc

    Pour dire donc que c'est ce genre de romance à lire , si vous souhaitez  décompresser totalement, ou si vous etes restée une éternelle rêveuse romantique

    Dans ce genre de romance l'auteur s'attache à nous dépeindre un mode de vie très Bristish et aristocratique, plus ou  moins assez  hypocrite .

    Il se parle quand même sans arrêt d'honneur et de réputation,  il est avéré que les hommes épousent des femmes pour la descendance et prennent des maitresses pour le plaisir

    Il s'y raconte la période des  Saisons Londoniennes  et l'introduction dans le monde pour la haute société des jeunes filles de bonne famille à la recherche d'un époux  fortuné.

    Et que quelques unes tentent sans succès  d'échapper à cet engrenage ,évitant de tomber sur d'affreux  goujats

    par chance quoique nos héros soient très libertins , ils n'en sont pas moins des gentilshommes ( et on apprécie là toute la définition :

    " Autrefois, homme noble de naissance, à la différence de celui qui était anobli.

    Littéraire. Homme qui montre de la délicatesse, de la prévenance, de la noblesse de sentiments dans sa conduite 

    gentle-man : Agir en gentilhomme."

     

    la toile historique se situe au XIXeme siècle.

    On en apprécie donc la description des costumes

     

     

     

     

     Pour finir donc un roman plaisant à lire , d'un style agréable, sans vulgarité, tout mignonnet

     

     

     


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    Qu'est ce qui fait courir Julia Verdi

     

    « Cette histoire commence avec un rejet. Pour être franche, cette histoire est ponctuée de rejets. Celui que j'avais infligé dans la cruelle insouciance de mes dix-sept ans à un garçon qui n'en méritait pas tant, et celui qui allait me renverser comme une grosse boule déterminée à abattre toutes les quilles d'un seul et sale coup. Bang. »

    Qu'est-ce qui fait courir Julia Verdi, cette cadre de 37 ans haut placée dans une entreprise de bois à Montréal ?
    La recherche de gloire et d'argent ?
    Ses relations avec des hommes qui semblent parfaits sur le papier, mais qui la quittent les uns après les autres ?
    La maladie de sa mère, qu'elle fuit ?
    À force de ne pas se remettre en question, Julia court surtout le risque de finir seule et malheureuse.
    Mais un soir, au coin d'une ruelle, voilà qu'une petite chienne abandonnée tourne ses yeux noirs vers elle. Qui aurait cru que cet animal allait tout changer ?

     

     

    Qu'est ce qui fait courir Julia Verdi

     

     

     

    Tout d'abord je remercie Babelio  et les Editions  Nil pour m'avoir proposé ce roman dans le cadre de Masse critique

    Ma curiosité sur les nouveautés l'emporte toujours , un nouvel auteur canadienne de surcroit , une petite pensée pour mon amie Mireille et son magnifique pays, Une page de couverture  sublime

    J'ai donc craqué malgré le défi de rendre une chronique dans le mois, une PAL énormissime,des efforts thérapeutiques pour ne rien acheter d'autre. (Très trés difficile de soigner cette addiction aux livres , croyez moi ) et le sujet  genre chick lit que je n'affectionne pas particulièrement.

    Mais l'auteure m'a conquise des le premier chapitre par son style , fluide , poétique, mordant humoristique et métaphorique.

    Puis c'est Julia qui m'a séduite, totalement.

    Cette histoire débute comme beaucoup d'autres ,une jeune femme pour la énième fois abandonnée (la faute aux hommes bien sur) en quête ( comme de toujours ) d'un homme qui saura l’apprécier à sa juste valeur. Encore.

    Julia  jeune carriériste  va se laisser amadouer par une bête abandonnée près de son immeuble, en l’occurrence, un boxer haut sur pattes. Et chemin faisant durant cette période transitoire (Julia n'a nulle intention d'adopter ce chien définitivement , il faudrait trop s'adapter ) Julia va découvrir Julia.

    Fille ( c'est le nom du boxer) va l'entrainer dans un univers différent celui des maitres et des chiens,  des marches  puis des courses,(les vraies pas les métaphoriques ) des balades dans le parc , des rencontres  vont se produire avec des personnes qu'elle n'aurait jamais songer fréquenter.

    Donc Julia la conteuse nous entraine dans son cheminement , découvrir la deuxième chance que le destin lui offre.  Étonnamment c'est David son premier amour qu'elle a jeté à l'âge de 17 ans qui va être un peu le catalyseur chez Julia. Vous pensez deja je suis sure comme j'y ai songé moi même , à nouvelle idylle entre eux ?  Trop classique et stéréotypé pour notre auteure vous verrez. Oh non c'est bien plus subtil. Mais chut gardons le plaisir de la découverte.

    j'ai donc beaucoup aimé cette Julia sans  fard qui ne se fait aucun cadeau, grosse, égoïste, terrorisée par la maladie de sa mère qui au fil des pages se questionne énormément, pour finir par reconnaitre que toutes ces tentatives de s'accepter (comme c'est tendance de nos jours ) va se remettre en question : Et si il fallait qu'elle change vraiment ou tout au moins qu'elle s'améliore ? Et si c'était elle la responsable de ses échecs amoureux ?

    Et si la vie était ce qu'on en fait et non pas le fait du destin ?

    Tous les personnages secondaires de ce roman sont attachants, ils aident à l'évolution de Julia, de Francis son dernier ex à Fille en passant par David, Miss Vo et bien Rosario son  meilleur ami gay très protecteur qui tente de lui faire regarder la route car demain n'est jamais promis.

    L'auteur porte un  regard lucide sur la société et sa description de l' univers canin est attrayant ( de belles petites scènes maitres et chiens en balades dans le parc,)  je comprendrais pourquoi dans le Mot de l'auteur en fin de lecture.

     C'est un roman très facile à lire de 282 pages tres

     

     

    Un vrai

     

     

     

    tout en étant assez mordant et

     

     

    Et une fin surprenante  et très plaisante

    mais vraiment dans la dernière ligne

    magistral   !

     

     

     Extraits et citations

     

    " partout où il y a un malheureux Dieu envoie un chien"

     Alphonse de Lamartine

     

    " pas une seconde il ne me serait venu à l'idée de me questionner sur ce que j'avais de si bien à offrir pour mériter qu'on se dévoue à sa ma cause.pas une seconde je ne pensais à soulever le couvercle de mon panier pour m'assurer qu'il contenait ce qui ferait plaisir à l'autre au pique nique de l'amour"

     

    " Je suis une ile , certes belle, sur laquelle ils accostent distraitement  le temps de boire mon vin avant de reprendre la mer , toutes voiles dehors"

     

    " Le Web est peut être moins romantique que la  bouteille à la mer mais il est drôlement efficace."

     

    " c'est çà quand on pense qu'on mérite le meilleur. On le laisse filer sous nos yeux trop occuper à scruter  ce qu'on nous  donne pas"

     

    " l'amitié  c'est une quantité phénoménale de mensonges. A la fin on ne se dit plus rien. Çà use Ce qui explique pourquoi je n'ai que 2 amis . je suis usée à la corde.De toute façon je n'ai pas le temps d'avoir des amis, je travaille"

     

    "Celui avec qui je me suis mal comporté et qui pourtant m'a aimé de manière  inconditionnelle c'est David. David est la preuve de tout ce qui est contraire  à mes convictions profondes : l'amour ne fonctionne pas au mérite"

     

    " j'ai lu quelque part que les chiens n'aiment pas quand on les regarde dans les yeux. Qu'ils reçoivent comme un geste d'intimidation. Je connais des hommes comme  çà aussi"

     

    " la souffrance est une porte verrouillée . L'euthanasie c'est  la clef de la serrure"

     

    " la vérité c'est que je n'arrive pas à aller voir ma mère de peur de l'aimer avant qu'elle meure"

     

    "- il faut absolument une famille pour que ce chien exprime le meilleur de lui même ?

     

    "- la si je ramène un mec à la maison, mon père va feindre la crise cardiaque, ma mère  va pleurer, mon frère va vouloir se battre, ma sœur va me sermonner parce que je fait de la peine à ma mère, et le mari de ma sœur va me trainer aux putes"

     

    "  quand on me demande comment s’appelle la chienne je dis " fille" C'est anonyme, facile à retenir ...on n'abandonne pas une  Maggie, une Désirée, une Princesse. Une fille oui. Çà s'abandonne bien . La preuve : moi"

     

    "-  les gens n'ont pas besoin qu'on leur dise quoi faire. Ils ont besoin qu'on écoute ce qu'ils ont à dire et qu'on le prenne en consideration avant d’émettre une opinion "

     

     " ce qui nait du désir doit se  faire avec grâce ou pas du tout"

     

    "-  j'ai réalisé quelque chose d'important. Quand on croit que çà ne vaut pas la peine de parler, quand on pense que le traumatisme est si grand qu'il est trop tard pour sauver quelqu'un que cette pêrsonne, cette âme, est dans un tel état qu'elle est perdue, engloutie pour toujours, c'est à ce moment là, précisément que çà en vaut la peine"

     

    "pense à regarder la route. demain ne nous est pas  promis"

     

     


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    Patients

    Il y a une quinzaine d’années, en chahutant avec des amis, le jeune Fabien, pas encore vingt ans, fait un plongeon dans une piscine. Il heurte le fond du bassin, dont l’eau n’est pas assez profonde, et se déplace les vertèbres. Bien qu’on lui annonce qu’il restera probablement paralysé à vie, il retrouve peu à peu l’usage de ses jambes après une année de rééducation.

     

    Patients

     

     

    C'est le plus grand des hasard qui me fait passer d'une romance avec le handicap en toile de fond  Avant toi de Jojo Moyes ( et j'ai pleuré comme une madeleine) à  ce témoignage autobiographique de Fabien 20 ans ( et là je me suis bidonnée comme une bossue) Déconcertant choquant ?

    J'explique

    C'est avec humour et dérision , avec une  plume poétique, drôle tantôt incisive que Fabien n'a nous faire partager son  quotidien dans son centre de rééducation.

    Une rencontre avec les patients comme lui à divers stades de handicaps.

    C'est un message d'espoir, c'est son cheminement vers la sortie., c'est de prendre consciecne qu'en une seconde  votre vie peut  basculer : accident de voiture, de moto, de piscine ...

    C'est l'histoire de ses rencontres humaines avec des patients (certains au pronostic pessimiste) , l'équipe soignante. Une très belle galerie de portraits.

    Il nous entraine dans son quotidien de dépendant et ceux des autres , mais ce n'est vraiment pas  triste, car cette petite bande trouve moyen de "niquer " le temps, comme il aime à le répéter en se lançant dans des aventures osées et cocasses.

    C'est simplement le détail du quotidien des patients patients handicapés , l'auteur ne partage pas vraiment ses sentiments et émotions avec nous.

    Dire s'il m'a apporté quelque chose ?

    Rien  que je ne savais deja :  que certains  soignants ne sont pas toujours aussi empathiques qu'on pense qu'ils devraient l’être,qu'ils sont débordés, et que certains sont vraiment formidables.

    Par contre j'ai découvert que les jeunes de 20 ans restent des jeunes de 20 ans  handicap ou pas et peut être est ce qui leur permet de s'en sortir , les plus âgés ont plus de mal .On se croirait dans une colonie de vacances  avec des monos chahuteurs sauf que..

    ils sont dans des fauteuils, limités dans leurs actions, dépendants plus ou moins totalement et pourtant il trouvent moyens de délirer , de se défier.

    Certaines scènes sont très cocasses et voire surréalistes ( Christiane , l'infirmière aux deux mains gauches j'adore) , ce n'est pas larmoyant bien au contraire l'on sourit et l'on rit souvent et pourtant le sujet  ne prête pas à rire loin  sans faut.

    Un livre pour vous réconcilier avec la vie

    165 pages , une petite heure de lecture

    Je  dit bravo Fabien ! Toutefois c'est peut être plus facile pour lui de nous faire ce témoignage avec humour , puisqu'il a pu récupérer par la suite.

    Je dois avouer que je ne connaissais pas du tout l'auteur, ni son parcours, ni son succès et sa carrière musicale

    A vrai dire le slam n'est pas vraiment mon style de musique

     

     

     

     

    Extraits citations

     

    " j’évite de penser au pire et  je prend les progrès comme ils viennent"

     

    " le couloir des TC c'est un peu l'ambiance du clip " thriller " de Michael Jackson, mais dans un couloir aseptisé"

     

    " a tout moment de la journée on est très dépendant du planning des aides soignants .Ils ont chacun plusieurs  chambres à gérer, plusieurs douches à donner.. Si bien que tu ne peux pas les déranger pour un oui ou non. D'abord tu peux toujours essayer, ils ne sont pas au garde à vous quand tu les appelles."

     

    "Quand tu es dépendant des autres pour le moindre geste il faut être pote avec la grande  aiguille de l'horloge. la patience est un art qui s'apprend patiemment"

     

    " elle est marrante cette phrase réflexe: Ne bouge pas. Dans notre situation elle est complémentent inappropriée mais on nous la sort quand même à tout bout de champ"

     

    " personne  dans ce bateau ne sait quand ce voyage s’arrêtera et jusqu'au il peut nous mener"

     

    " l'avantage c'est qu'on ne recherche pas forcement un lieu avec des bancs ou des chaises . Nous quel que soit le lieu ou on va on est déjà assis"

     

    "J’étais allongé sur un brancard, dans le couloir. ...Un médecin était passé, s’était penché au-dessus de moi et m’avait regardé. Je le regardais dans les yeux, il voyait bien que j’étais tout à fait conscient, mais que je ne pouvais lui parler à cause des tuyaux dans la bouche. Il m’avait dévisagé, mais n’avait aucunement éprouvé le besoin de me dire bonjour. Au lieu de ça, il avait ouvert mon dossier médical posé sur brancard et s’était mis à crier juste au-dessus de moi « il est à qui, ce tétra, là ? »

     

    " j'ai eu un accident 15 jours avant mes 20 ans qui va m’empêcher de faire du sport le reste de ma vie..Dans le meilleur des cas je vais passer les 60 prochaines années avec des béquilles. J'aurais aussi pu dire que c'etait quand même mieux d'avoir ce genre d'accident a 40 ans plutôt qu'à 20, mais bon si on n'a plus le droit de se plaindre..."

     

    " je les verrais toujours comme des icônes de courage, mais un courage de héros, un courage subi,forcé imposé par l'envie de vivre"

     

    "un matin c'est la charmante  Christiane ...qui s'occupe de notre chambre. malgré son physique de lutteuse.. elle n'est pas très forte et je lui demande si elle est certaine  de pouvoir me transférer sur le  fauteuil de la douche ou  si elle ne préfère pas appeler un homme. Elle me répond que çà va aller, je fais confiance.

    Ben parfois faut pas faire  confiance..."

     

    "Tout le monde s'habitue. C'est dans la nature humaine. On s'habitue à voir l'inhabituel, on s'habitue à vivre des choses dérangeantes, on s'habitue à voir des gens souffrir, on s'habitue nous-mêmes à la souffrance. On s'habitue à être prisonniers de notre propre corps. On s'habitue, ça nous sauve."

     

     

     

     


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