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    Après tout LCIl y a tellement de versions de soi qu’on peut choisir de faire éclore. Longtemps, mon avenir m’a paru tout tracé, affreusement banal. Mais un homme qui refusait d’être une version diminuée de lui-même m’a appris qu’on a toujours le choix. Alors le moment était venu de choisir : je pouvais être la Louisa Clark de New York ou la Louisa Clark de Stortfold. Ou encore une autre que je n’avais pas encore eu l’occasion de rencontrer. L’essentiel, c’était de ne pas laisser les autres choisir à ma place laquelle de ces Louisa j’allais devenir. Il y a toujours une façon de se réinventer.

    Quand Lou s’envole pour New York, elle est certaine de pouvoir vivre pleinement cette aventure malgré les milliers de kilomètres qui la séparent de Sam. Elle rejoint la très fortunée famille Gopnik, se jette à corps perdu dans son nouveau travail, et découvre les joies de la vie new yorkaise. C’est alors que sa route croise celle de Joshua, un homme qui éveille en elle des souvenirs enfouis. Troublée par cette rencontre, Lou s’évertue à rassembler les deux parties de son cœur séparées par un océan. Mais les lourds secrets qui pèsent sur elle menacent de faire voler en éclats son fragile équilibre. Le moment n’est-il pas venu de se demander qui elle est vraiment ?

     Editeur :  Milady
    Genre:  Romance contemporaine
    Date de sortie: 3/4/2019
    Prix du livre papier :  Broché : 18,90 Poche : 7,90
    Version numérique:  5,99
    Nombre de pages : 571

     

     

    Après tout LCÀ mon sens, c 'est impossible d'écrire une suite à la hauteur de Avant toi sans décevoir le lecteur tant ce roman ce suffisait à lui même.

    Pourtant Jojo Moyes pour diverses raisons, - commerciales, un projet de départ, satisfaire les lecteurs qui s'étaient entichés de Lou, que sais-je, nous a offert 3 opus pour le prix d'un.

    En tant que fan de Lou, je dois admettre que c'est avec plaisir que je l'ai retrouvée dans Après toi, qui aborde la reconstruction, poussée par Will. Pour autant, une fois encore l'auteure nous laissait avec une fin agaçante et une Lou bien loin de mener la vie que lui souhaitait Will. 

    Donc dans ce 3e opus, c'est le passage à l'acte de Lou. 

    Nous suivons donc notre protagoniste à New York, la ville de tous les rêves et les espoirs. Pour autant, pour m'y être rendue à 2 reprises, j'ai été surprise par le tableau qu'en peint l'auteure. À se demander si elle s'y est rendue, dans ce cas il faut croire que la magie New Yorkaise n'a pas opérée chez elle et de ce fait on ne ressent pas l'attirance de Lou pour cette ville. Tout est présenté dans les extrêmes. D'un coté le milieu huppé dans lequel travaille Lou et de l'autres de sombres lieux miteux. Franchement, je suis très surprise, car il existe un entre deux et logiquement c'est celui qu'aurait du découvrir notre héroïne, d'autant qu'elle ne va pas s’encanailler dans les quartiers pauvres de NYC ! Ok Elle se rend occasionnellement à Washinghton Height! Mais bon faut pas exiger quand même ! Les ghettos Harlem et Cie, c'est un peu dépassé !  Dans ce même ordre d'idée, j'ai noté quelques incohérences dans la vision de Lou et la sécurité de cette ville réputée pour être la plus sure au monde avec un flic à tous les coins de rues, alors les inquiétudes de Lou pour l'histoire de retrait dans le quartier de Central Park, j'ai trouvé ça moyen. Peut-être le but était de nous faire trouver ça drôle mais quand on veut nous présenter une Lou qui tente de ce la jouer Nex Yorkaise ?... ben ça passe pas chez moi. 

    Et de ce fait, l'on ne comprend pas ce qui la retient dans cette ville quand la situation tourne à la catastrophe. Un rebondissement long à venir, et l'on peinait à suivre Lou dans sa relation avec les Gopnik. Une relation complexe dans laquelle on retrouve toutefois la personnalité  émergente de Lou, celle d'avant Will. 

    Comme quoi la jeune femme a énormément de chemin à faire avant de  savoir qui elle veut être. La preuve dans sa relation avec Josh ce trentenaire carriériste, et l'auteure ne nous épargne pas les clichés et les stéréotypes de l'américain type. Josh n'est pas Will, même s'il lui ressemble et l'on doute de l'issue de cette liaison : consentie, qu'elle s'impose ? suite à la relation à distance compliquée avec Sam et ses conséquences.

    L'on se demande, bien évidemment, comment va se terminer cette histoire avec l'entrée en scène de ce Josh, jusqu'à l'amitié qui va naître avec Margot et va être le catalyseur du changement. Une Margot avec une vision de la vie pour autant en opposition en quelque sorte à celle de Will

    "-(..) on peut s'accrocher à sa douleur au nom de  d'une fierté mal placée, ou l'on peur simplement lâcher prise et savourer le répit que la vie nous accorde "

    L’histoire est bien construite avec suspens et rebondissements quand le récit s'enlise un peu, mais qu'égaie la loufoque de famille de Lou que l'on retrouve avec plaisir.  Sans oublier Lily ! Une Lou en devenir mais qui s'assume déjà, on y retrouve aussi un peu de Will. 

     Par ce tome Jojo Moyes conclut l'histoire de Lou avec un dénouement attendu depuis longtemps. Hormis le fait qu'il me satisfait, que j'ai apprécié cette lecture, malgré l’approche New Yorkaise qui, à mon sens n'a pas montré l'effet magique qu'exerce cette ville pour les rêveurs - pour preuve les rencontres que j'y ai faites -. il faut reconnaître, il n'est pas à la hauteur de Avant sans toi, beaucoup plus riche en émotions. Et je n'ai plus retrouvé, dans aucun autre roman de l'auteur, cette approche qui nous attache aux personnages. Je dirais même que son imagination est irrégulière et ses textes en pâtissent. 

    Cependant, j'avoue que j'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver la  Lou qui avait séduit Will et Sam, qui l'ont acceptée telle quelle sans jamais souhaiter la pousser à se conformer à certaines règles comme Josh,  et Mr Gopnik avec Agnès qui malgré tout ce que l'argent peut lui apporter s'avère très malheureuse.  

    Mon avis est, à quelques jours de la lecture, désormais en demi-teinte.

    Et je conclurai  en disant qu'il faut peut-être lire ce roman en tant que one-shot, d'ailleurs il peut se lire sans avoir lu les précédents, car Avant toi reste unique et se suffit à lui même. Néanmoins il faut remercier l'auteure de nous avoir offert encore un peu de Lou.

     

    Après tout LC

     

    Après tout LCL'auteur : 

    Nationalité : Royaume-Uni
    Né(e) à : Londres , le 04/08/1969
    Biographie :

    Pauline Sara-Jo Moyes (connue sous le nom de Jojo Moyes) est une journaliste et romancière britannique.

    Elle a étudié à Royal Holloway, University of London. En 1992, elle a remporté une bourse financée par le journal "The Independent" pour suivre le cours de journalisme de troisième cycle à la City University, de Londres. Elle a ensuite travaillé au The Independent durant les 10 années qui ont suivi.
    Elle interrompt sa carrière à "The Independent" durant un an pour travailler à Hong Kong pour le "Sunday Morning Post". Elle interviendra à divers niveaux, elle sera adjointe des nouvelles éditions en 1998, puis correspondante arts et média en 2002.
    A partir de 2002 elle est devenue romancière à plein temps.
    Elle est l'un des rares auteurs à avoir remporté deux fois le roman romantique de l'année (Romantic Novelists' Association Awards), en 2004 pour "Arcadia Hotel" ("Foreign Fruit", 2003) et en 2011 pour "La dernière lettre de son amant" ("The last letter from your lover", 2010).

    "Jamais deux sans toi" ("The One Plus One", 2014) a obtenu le prix des lectrices 2015.
    Son roman "Avant toi" ("After you", 2015) a été adapté au cinéma en 2016, avec Emilia Clarke et Sam Claflin.
    Jojo Moyes vit dans une ferme à Saffron Walden, Essex avec son mari, le journaliste Charles Arthur, et leurs trois enfants.

    site officiel : http://www.jojomoyes.com/

     

    Extraits citations 

     

    " J'avais appris que tout était possible auprès d'un homme qui refusait  d'être une version diminuée de lui même, et d'une veille dame qu, à l'inverse, avait compris qu'elle pouvait encore se transformer, à un âge ou la la plupart des gens jugent préférable de se résigner"  

     

    "Je pense beaucoup  à ta sœur. Je pense beaucoup à Will. Quand des êtres jeunes murent jeunes, c'est un rappel permanent que irien ne doit être tenu pour acquis, qu'il est de notre devoir de profiter au maximum  de ce que la vie nous donne."

     

    " Je songeai à ce que Will avait réellement cherché à me dire - il ne s'agissait pas de vivre par procuration l'idée d'une existence pleinement remplie, mais de vivre mon rêve. Mon problème c'est que je ne savait pas encore en quoi il consistait "

     

    "Nous voyons ce que nous voulons voir, après tout, surtout quand l'attirance physique nous aveugle "

     

    "- Je crois  seulement que si ça ressemble à un canard et que ça fait  coin coin eh bien c'est probablement un canard"

     

    "- Vous m’avertisses qu'il ne  s'agira d'une amitié avec option lit double. D'accord Louisa Clark. J'ai compris. 

     

    J.Moyes


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    De l'eau pour les éléphants  LCCe roman pas comme les autres a une histoire exceptionnelle : en quelques mois, il a fait d’une inconnue un véritable phénomène d’édition, le coup de coeur de l’Amérique.
    Durant la Grande Dépression, dans les années 30, les trains des petits cirques ambulants sillonnent l'Amérique. Jacob Jankowski, orphelin sans le sou, saute à bord de celui des frères Benzini et de
    leur « plus grand spectacle du monde ». Embauché comme soigneur, il va découvrir l’envers sordide du décor. Tous, hommes et bêtes, sont pareillement exploités, maltraités.
    Sara Gruen fait revivre avec un incroyable talent cet univers de paillettes et de misère qui unit Jacob, Marlène la belle écuyère, et Rosie, l’éléphante que nul jusqu’alors n’a pu dresser, dans un improbable trio. Plus qu’un simple roman sur le cirque, De l’eau pour les Éléphants est l’histoire bouleversante de deux êtres perdus dans un monde dur et violent où l’amour est un luxe que peu peuvent s'offrir.

    Editeur : Albin Michel et J'ai lu
    Collection :  Romance contemporaine
    Date de sortie : 9/5/2007
    Prix du livre papier :  Broché : 22,30€  Poche : 8,40
    Version numérique: 
    Nombre de pages :  480

     

     

    De l'eau pour les éléphants  LCUn petit moyen déjà que ce roman me tente. Bien que toujours réticente quand il s’agit de lire un best-seller, je me suis quand même lancée dans celui-ci en LC. 

    Je dois avouer que coté écriture, celle-ci est plutôt simple, et j’ai même eu un peu de mal à la lecture du prologue, avec ses erreurs syntaxiques, l’usage incorrect du temps verbal (je doute qu’il s’agisse d’un problème de traduction, bien que celle-ci soit malgré tout assez littérale)) Outre le style, j’ai trouvé cette mise en bouche assez confuse et, malgré un petit retour sur ce passage, je reste toujours dans l’incompréhension la plus totale de ce qui a déclenché certains événements. 

    Néanmoins, il faut reconnaître que Jacob, Marlène et Rosie portent toute l’histoire et font passer au second plan, le style moyen de Sara Gruen.

    Car celle-ci brosse avec justesse l’univers du cirque vu de l’intérieur, loin des flonflons et des paillettes. Un envers du décor plutôt sombre en adéquation avec la situation complexe des années 30, crash boursier, prohibition et début du déclin du monde du cirque, conditions de travail précaires des ouvriers, statuts différents entre les artistes et les petites mains. L'auteure connait son sujet particulièrement bien documenté.

    Sara Gruen nous passionne avec les aventures d’un certain nombre de personnages, principaux et secondaires auxquels on s’attache : Grady, Camel, Walter.

    L’univers du cirque est particulièrement bien brossé et anecdotique. L’auteur dépeint les différences sociales, le pouvoir de l’omnipotent Oncle Al et d’August.

    Le récit narré par Jacob, notre personnage principal, oscille entre présent et passé, et l’auteur maîtrise parfaitement la transition.

    C’est donc à travers les souvenirs de notre héros, âgé de 90 ans, voire plus, — la mémoire commençant à lui faire un peu défaut —, que nous plongeons dans cette aventure romanesque totalement addictive.

    Dans le présent de Jacob, Sara Gruen nous confronte à une réalité bien triste, que celle de l’isolement, de la solitude et de la vieillesse, d’une certaine déshumanisation de l’individu bloqué dans un corps et une mémoire récente, qui lui font défaut. Car pour ce qui est des souvenirs de jeunesse, la mémoire de Jacob est infaillible.
    Ce Jacob là, nous touche autant, peut-être même plus, que le fringuant jeune homme, catapulté dans le monde du cirque.

    Même si la plume de Sara Greun n’est pas fantastique, son imagination, tout comme ses personnages aboutis, tirent le roman par le haut. De plus elle parvient à émouvoir son lectorat. Aussi ne suis-je pas surprise de l’attrait du public pour le roman et la version cinématographique que je n’ai pas vu, mais j’aimerais bien. Personnellement j'ai adoré plonger dans cette ambiance qui m'a rappelé celle de Sous le plus grand chapiteau du monde et Trapèze, films qui datent un peu.

    Le dénouement déconcerte, cependant pouvait-on imaginer une autre fin à cette romance cousue de fil blanc ? 

    Coup de coeur pour ce roman, malgré ses faiblesse, qui m'a plongé dans l'univers de ces grands cirques du passé.

     

    De l'eau pour les éléphants  LC

     

    De l'eau pour les éléphants  LC

    L'auteur :

    Nationalité : Canada
    Né(e) à : Vancouver , 1969
    Biographie :

    Sara Gruen est une romancière canadienne.
    Après avoir obtenu son diplôme en littérature anglaise à l'Université Carleton, elle travaille pendant dix ans à Ottawa.
    En 1999, elle déménage aux États pour travailler dans la rédaction technique. Licenciée en 2001, elle décide de se consacrer à l'écriture.
    Cavalière émérite, engagée auprès d’organisations de protection des animaux, Sara Gruen puise son inspiration dans sa passion pour les animaux.
    Elle est auteur de deux premiers roman, "La Leçon d'équitation" (Riding Lessons, 2004) et "Parcours sans faute" (Flying Changes, 2005).
    Elle se fait connaître du public avec la publication de son troisième livre, "De l'eau pour les éléphants" (Water for Elephants, 2006), qui devient numéro un du classement des best-sellers du New York Times.
    Le producteur Andrew R. Tennenbaum a acquis les droits d'adaptation au cinéma pour un montant de plus d'un million de dollars. Le film, réalisé par Francis Lawrence est sortie en 2011, avec Reese Witherspoon, Robert Pattinson et Christoph Waltz.
    Son quatrième roman, "Ape House" (La Maison des singes) est sorti en 2010 et "At the Water's Edge" - en 2015.
    Sara Gruen, qui a la double nationalité, vit à Asheville en Caroline du Nord avec son mari, ses trois fils, deux chiens, deux chats, trois chèvres, et un cheval dans une communauté écologiste.

    son site : http://www.saragruen.com/
    Twitter : https://twitter.com/saragruen?lang=fr

     

     

    Extraits citations 

     

    " Je suis habitué à être grondé, materné et manipulé que je ne sait plus comment réagir quand on me traite en être humain.

     

    " Mes histoires sont démodées. Quelle importance, si je peux parler, pour les avoir vécus, de la grippe espagnole, de l’avènement de l'automobile, des 2 guerres mondiales et de la guerre froide et du spoutnik- de le l'histoire ancienne tout ça ! Et qu'ais-je d'autre à offrir. Il ne m'arrive plus rien. C'est l'âge, et je suppose que c'est le noeud de la question : je ne suis pas prêt à être vieux" 

     

    " Je déteste cette bizarre politique d'exclusion, car c'es comme si je n'existait plus. Si j'ignore ce qu'est leur vie, comment participer à la conversation ?"

     

    "- (...) Tout n'est qu'illusion Jacob et c'est très bien ainsi. C'est ce qu'on nous demande ce qu'on attend de nous "

     

    "  Au moins je sais ce que je vaut : moins qu'un "chat"."

     

    " L'endroit  "d’où on est est" est-ce la dernière adresse en date, ou bien là où sont nos racines ?"

     

    S.Gruen


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    Libres dans leur tête Romain arrive en prison. Les choses n’auraient jamais dû en arriver là, mais une vieille femme est morte… et il doit payer. Il va partager sa cellule avec Laurent, inculpé pour l’homicide d’un dealer. En même temps qu’ils vont apprendre à se connaître, les deux garçons vont découvrir ensemble les codes de l’univers carcéral. De façon surprenante, c’est dans cet environnement hostile et fermé qu’ils vont aussi réussir à nouer des liens d’amour et d’amitié. Réflexion sur la culpabilité, la liberté, la solidarité et le sens de la vie, Libres dans leur tête est un émouvant huis-clos et un édifiant récit d’apprentissage.

     

    Éditeur : Librinova
    Genre: littérature générale 
    Date de sortie : 6/8/2019
    Prix du livre papier :  Pas de version papier
    Version numérique: 2,49
    Nombre de pages :  120 d'une version papier.

    Disponible ICI

     

    Libres dans leur tête J'ai accepté ce SP, et je remercie l'auteure de me l'avoir proposé, sans avoir lu le résumé, ni avoir vu la couverture. 

    Dans cette nouvelle,  qui se lit d'une traite, exclusivement en version numérique, Stéphanie Castillo-Soler nous plonge dans l'univers carcéral. Le sujet est maîtrisé. 

    Premier roman de l'auteur sous forme de huis-clos dans lequel nous partageons le quotidien de Romain et son compagnon de cellule Laurent. 

    Nous suivons donc l'évolution de la relation entre les deux jeunes gens du même âge mais d'univers différents. Deux hommes qui se soutiennent par la force des choses. On se demande s'ils vont à la longue faire abstractions de leurs différences et s'adapter aux codes de l'univers carcéral et à cet internement forcé qui les tient éloignés des personnes qui leurs sont chères, devenir amis ,et pas que des simples résidents d'une colocation imposée.

    L'auteure explore parfaitement les conséquences de l'isolement et l'incidence sur la personnalité des deux protagonistes, ainsi que des thèmes contemporains sur l'entraide, la solidarité, la différence, la quête de soi, la notion de liberté. Une forme de Liberté que personne ne peux entraver même entre les 4 murs d 'une prison. 

    Stéphanie Castillo-Soler a fait le choix de privilégier le coté mignonnet de l'histoire, que certains trouveront peut-être un peu trop "bisounours", tant elle effleure à peine la violence et la noirceur d'un tel milieu et l'on s'étonne que nos prisonniers atypiques n'y soient pas confrontés plus que ça.

    Dans ce récit, la psychologie de nos personnages prime sur le suspens et sur les rebondissements. Et comme tout feel-good  fait la part belle à l'espoir, à la reconstruction, en passant par les bouées de sauvetage de nos deux héros : la culture et l'art.

     Coté style, je suis un peu déroutée, sachant que ce roman est publié par Librinova et m'étonne que cette ME ? n'ait pas relevé quelques confusions dans l'accord des verbes. L'auteure passant du présent au passé dans un même paragraphe et ce à plusieurs reprises. Même soucis pour la ponctuation parfois manquante et l'usage excessif de  point d’exclamations en début et fin de chapitres. Apparemment cela n'a dérangé personne, en dehors de moi. 

    Je conclurais en disant, que même si le style pèche un peu, (il suffit  de mon point de vue de béta-lectrice d'une petite énième relecture et de pousser un peu le texte), l'auteure a su me séduire avec ce roman d'apprentissage et de quête de soi, suite à l'épreuve de l'internement pour  des erreurs et un manque de discernement commis.

    PS : Une jolie couverture avec ce coquelicot qui prend tout son sens au terme de la lecture

     

     

    Libres dans leur tête

     

    L'auteur : Aucune info

     

     

    Extraits citations 

     

    " Romain et Laurent se sont trouvés, compris, apprécié. Hélas c'est souvent l'inverse qui se produit : les humeur ne s'accordent pas et la détresse morale, au lieu de s'alléger, se trouve accentue par les incompatibilité de caractères, faisant sortir le coté sombre des uns et des autres. "

     

    " Sans leur dérapages respectifs comme ils les appellent pudiquement, les 3 hommes n’auraient certes jamais connu l'enfer de la prison. Mais leurs chemins ne se seraient pas non plus croisés. "

     

    " A quoi bon une grande maison, une grosse voiture, une montre de prix, si dans les cœurs il manque la chaleur ?"

     

    S. Castillo-Soler


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    Quand la nuit devient jourOn m’a demandé un jour de définir ma douleur. Je sais dire ce que je ressens lorsque je m’enfonce une épine dans le pied, décrire l’échauffement d’une brûlure, parler des nœuds dans mon estomac quand j’ai trop mangé, de l’élancement lancinant d’une carie, mais je suis incapable d’expliquer ce qui me ronge de l’intérieur et qui me fait mal au-delà de toute souffrance que je connais déjà.
    La dépression. Ma faiblesse.
    Le combat que je mène contre moi-même est sans fin, et personne n’est en mesure de m’aider. Dieu, la science, la médecine, même l’amour des miens a échoué. Ils m’ont perdue. Sans doute depuis le début.
    J’ai vingt-neuf ans, je m’appelle Camille, je suis franco-belge, et je vais mourir dans trois mois.

    Le 6 avril 2016. Par euthanasie volontaire assistée."

    Editeur : Pygmalion
    Genre:  Romance contemporaine
    Date de sortie : 10/1/201
    Prix du livre papier :  Broché : 16,00€  Poche :
    Version numérique: 6,49
    Nombre de pages :  235 

     

    Quand la nuit devient jourOh la vache ! me suis-je exclamé à la lecture de la dernière ligne. À partir de là, je suis demandé comment j'allais exprimer mon ressenti sur ce roman.

     Tout d'abord, je dois dire que je me suis lancée en aveugle dans sa lecture. Ça m'arrive souvent pour les livres qui sont dans ma PAL, quand on me les a donné, ou quand ma binôme m'embarque dans une LC.

    C'est une immersion totale et une découverte formidable tant l'on n'est pas parasitée par  la 4e de couverture, bien souvent trop spoliante tout comme certaines chroniques qui en disent plus qu'il n'en faut, et au terme desquelles, il n'est plus utile de lire le bouquin vu que tu sais tout de l'intrigue. 

    Mais ici, Sophie Jomain ne gâche rien dans son résumé. Hormis le fait que le thème nous y révélé, les surprises sont au rendez-vous. Un roman détonnant que nous offre l'auteure, si différent  des ces romances drôles et pétillantes comme Cherche jeune femme avisée. Celui-ci est particulièrement sombre tant le désespoir, la souffrance de Camille vous frappe de plein fouet.

    L'auteur explore avec justesse, finesse et sensibilité la dépression, les troubles compulsifs : alimentaires et mutilations, mal être permanent, et cette envie de mourir pour que la douleur disparaisse.  C'est le quotidien de Camille qui malgré tous les efforts de ses parents aimants, passe de la boulimie à l'anorexie, puis aux mutilations, aux tendances autro-destructrices, aux TS pour en arriver à l’euthanasie.

    Dans le premier tiers du récit nous suivons la descente aux enfers de notre héroïne. Sophie Jomain y maîtrise son sujet. Pas à pas elle pousse le lecteur à s'interroger, l' incite à compatir, à prendre tantôt la place de Camille, tantôt celle des parents. Comment et pourquoi une jeune fille qui a baigné dans une enfance heureuse, est entourée d'une famille aimante  et investie, peut-elle souhaiter  mettre un terme à sa vie ? Suffit-il de le vouloir pour sortir la tête de l'eau ? 

    Sophie Jomain nous touche en plein cœur, suscite une avalanche d'émotions. Les passages qui mettent face à face Camille et ses parents sont violents et douloureux. On souffre pour elle et eux.

    Dans une deuxième partie, bien qu'elle ne soit pas spécifiquement définie, nous partageons le  quotidien de notre héroïne  dans ce compte à rebours qui va la mener à la délivrance finale. Là encore Sophie Jomain explore avec talent tous les sentiments éprouvés par Camille, qui sur ce chemin vers le jour J va croiser la route de Marc Peeters, son accompagnateur et psychiatre.

    L'auteure aborde une thématique sujette à débat : Le droit de mourir. Sujet particulièrement tabou, d'autant que non content de diviser les penseurs, ici le schisme entre les pour et les contres ne peut que s'accentuer tant la question autour de : La dépression est-elle un mal incurable ? ne peut que perturber le débat.

    Au fil des chapitres, l'auteure nous laisse entrevoir une leur d'espoir, et je n'ai pu que penser à Pas sans toi de Jojo Moyes. C'est pourquoi jusqu'à la fin, je n'ai su que penser. Sophie Jomain nous offrirait-elle un happy-end ? D'ailleurs celui-ci était-il vraiment possible ? Camille allait-elle être capable de faire marche arrière ? Marc parviendrait-il à mener sa mission à terme ? 

    Car un médecin est là pour guérir ses patients et là encore l'auteur a bien retranscrit les émotions de l'équipe médicale qui entoure Camille. J'ai donc adoré le personnage de Marc et cette intrusion romanesque, sans qu'elle ne soit trop puissante, dans le roman. Sophie Jomain brosse très finement le portrait psychologique de nos personnages. Ils nous émeuvent, nous font rire parfois. Il nous font espérer. 

    L'auteure laisse entrevoir un bout du tunnel pour ceux qui ne croient plus, au bout duquel quelqu'un peut être là pour tout changer. Encore faut-il que ce ne soit pas trop tard. La question de le vouloir reste en suspens, et encore une fois, se justifie-t-elle ?

    Que dire du dénouement, à part " oh la vache !" de mon introduction ?  Tout simplement  que je  ne peux en dire rien de plus, tant il serait dommage que le lecteur potentiel le devine, ce qui gâcherait le plaisir de la lecture. 

    Énorme coup de cœur pour un roman qui sort du registre habituel de Sophie Jomain plutôt du genre à écrire des romances rafraîchissantes  ou romans fantastiques ( Les étoiles de Noss Head sont dans ma PAL, il serait peut-être temps que je les sortent). Âmes sensibles sortez vos mouchoirs  avant de lire ce roman poignant et bouleversant qui traite d'une très grave pathologie qui ne se voit pas mais aux dégâts dévastateurs parfois irréversibles 

     

    Quand la nuit devient jour

     

     

     Quand la nuit devient jour

    L'auteur :

    Nationalité : France
    Né(e) à : Villefranche-sur-Saône , le 10/12/1975
    Biographie :

    Sophie Jomain est auteure de romans fantastiques pour jeunes adultes et adultes.
    Douée pour les arts plastiques et la musique, elle obtient un diplôme d’une bonne école de commerce. Mais cet univers ne lui correspond vraiment pas.
    Elle commence des études d’Histoire de l’Art puis découvre l’archéologie. Passionnée, elle se consacre à l’histoire de la Gaulle romaine et celtique.
    Après six années de chantier archéologiques en France, la naissance d’une petite fille décide d’un long congé. Sophie Jomain commence ainsi à écrire.

    En août 2010, les éditions Elzévir publient à compte d'auteur "Vertige", le premier tome de sa série fantastique "Les étoiles de Noss Head" inspirée par les Highlands et plus précisément Wick (Écosse) où elle a séjourné.
    En octobre 2011, elle signe son premier contrat à compte d'éditeur avec les éditions Rebelle qui reprendront "Les étoiles de Noss Head" dont il publieront le cinquième et dernier tome en 2014.
    La série, annoncée par les Éditions J'ai lu comme étant la première série New Adult française, connaît un succès qui permettra à Sophie Jomain d'être éditée chez de plus grands éditeurs en France ainsi qu'à l'étranger.
    En parallèle, Sophie Jomain publie son premier roman d'urban fantasy en 2011 aux Éditions Rebelle, "Les anges mordent aussi", le premier tome de la série "Felicity Atcock".
    Grande lectrice de romance, en 2013, elle décide de se lancer dans le genre et publie "Cherche jeune femme avisée" aux Éditions J'ai lu en 2014, puis "D'un commun accord", la suite, en 2015, chez le même éditeur.

    son site : http://www.sophiejomain.com/
    page Facebook : https://www.facebook.com/Sophie-Jomain-306850776007796/

     

     

    Extraits citations 

     

    « Être libre de mourir comme on le souhaite, c’est aussi être libre de vivre comme on l’entend. »

     

    'Sachez que je vous ai aimé, et que depuis vous, la nuit est devenue jour.

     

    "- et vous pensez que les médecins n'ont pas de prénoms ? qu'ils sont nés avec une pancarte "docteur "autour du cou ?"

     

    "Oui j'ai obtenu et goûté à tout ce quu'ne petite fille pouvait rêvé d'avoir, mais je ne ressentais pas la moelle de la vie, je ne possédais pas l'essentiel : la raison d'être"

     

    " j’étais comme étrangère à ce monde, à ce qui m'entourait, perdue quelque part, cachée dans un corps qui ne semblait pas être le mien"

     

    " en réalité, j'en viens à douter de sa capacité à me laisser de marbre un jour. Je pense qu'il ne cessera jamais de me surprendre"

     

    " Ma vie est une parodie. Un simulacre d’existence. Je n'en peux plus" 

     

    " Je suis encore jeune, les gens ne tolèrent pas que la mort reçoive une vie en cadeau, elle qui passe deja son temps à la voler."

     

    " la mort est douce pour ceux qui l'ont choisie. Dure pour ceux qui restent"

     

    " Ce qui me ronge est indéfinissable,  violent et insoutenable. "

     

    "- il ne s'agit pas  d'apprendre à être heureuse, mai d'accepter que je ne le serai jamais."

     

    " je n'ai  moi-même jamais  su expliquer pourquoi je vis ma vie comme un châtiment, une condamnation. Comment ceux qui m'ont donné la vie pourraient-ils admettre mon choix ?"

     

    "Même médicalisée, entourée de médecins, de ma famille l’envie de mourir pour éteindre ce feu qui brûlait en moi e r ne m' a jamais quitté, je savais que tôt ou tard je mettrais fin à mes jours "

     

    " (...) je n'aime pas mon corps, ma vie, je somatise, je soufre, je mange pour éloigner la douleur"

     

    " Mon corps était devenu un sac qu'il fallait remplir, une poche que je ne pouvait laisser vide de peur d'y découvrir qui était à l’intérieur : une erreur de la nature,  une anomalie"

     

    " Elle va mourir heureuse et moi  je vivrai le cœur en lambeaux"

     

    " il me reste  désormais 10 jours pour profiter de cette vie  qui m'a tant démunie et m'offre sa clémence en cadeau d'adieu"

     

    " Je suis sidérée par la manière  dont je vis  ces jours , abasourdie de ressenti de le joie, l'envie et l'apaisement, c'est un véritable tournant  auquel ke m'attendais pas, mais  ce qu'il fait là me tire à nouveau vers le bas "

     

     

    Quand la nuit devient jour


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  • Un bonheur imparfait LCGraham et Quinn sont tombés profondément amoureux il y a sept ans. Après une rencontre improbable, ils ont vite compris qu'ils étaient faits l'un pour l'autre. Et puis ils se sont mariés et ont commencé à parler de fonder une famille.
    Les mois, les années ont passé et Quinn et Graham ne sont toujours que deux et leur couple semble s'effriter un peu plus chaque jour. Le désir de Quinn de devenir mère est devenue une obsession qu'elle n'est plus très sûre que Graham partage totalement. Leur relation se distend et ils semblent de moins en moins se comprendre.
    Est-ce que l'amour même quand il est aussi fort peut mourir quand les épreuves se multiplient ou au contraire peut-il en sortir renforcé ?

    Editeur : Hugo et Compagnie
    Genre:  Romance contemporaine
    Date de sortie : 10/10/2019
    Prix du livre papier :  Broché : 17,00€ 
    Version numérique: 9,99
    Nombre de pages :  331

     

     

    Un bonheur imparfait LCQuand ta binôme,  fanfanfan de Colleen Hoover, te demande de la suivre sur la LC du dernier CoHo,  eh bien tu foncefoncefonce sans réfléchir, car jusqu’à  ce jour tu n'as jamais été déçue, ou si peu.  Tu plonges donc dans la lecture sans même te pencher sur le résumé. Mais avec Colleen Hoover le synopsis ne reflète pas tout ce dans quoi, elle va nous entraîner. 

    En premier lieu dans une farandole d'émotions qui vont croissant jusqu'à atteindre le summum d'intensité dans les derniers chapitres. Du grand CoHO ! Qui sait se renouveler à chaque roman. Le seul point qui ne change pas c'est le profil de ses personnages, ( à quelques exceptions près ), particulièrement les hommes. On retrouve donc ici un Graham aimant, tendre, drôle et attentionné. Forcement on est séduites. 

    Comme d'habitude, l'auteure s’intéresse à des sujets contemporains qui touchent le femmes.  Un des plus douloureux entre tous  : le désir d'enfant brisé par la stérilité d'un des époux. Et la culpabilité qui va de paire.

    C'est avec beaucoup de finesse, de sensibilité et de pudeur que Colleen Hoover traite ce problème dans l'histoire de Quinn et Graham.

    Le récit alternant passé et présent donne du sens à l'évolution de ce couple à travers l'amour qu'ils éprouvent l'un pour l'autre. Ce désir d'enfant de Quinn va les entraîner dans une spirale infernale mettant à mal leur vie quotidienne.

    L'auteure explore avec brio le cheminement intérieur des personnages. Colleen Hoover maîtrise son sujet. L'abord psychologique est particulièrement développé, les personnalités des protagonistes abouties. Les comportements sont très réalistes. Les tragédies rapprochent ou éloignent, et l'amour ne suffit pas toujours à affronter les tornades force 5. Parfois l'on peut bricoler, réparer ce qui peut l'être. Parfois les dégâts sont trop importants et il faut tout reconstruire ou lâcher prise. Passer à autre chose. Il faut également une main tendue, mais il faut aussi l'accepter. 

    Dans cette romance l'auteure s'attache à mettre en avant l'importance de la communication dans un couple. Les non-dits sont parfois dévastateurs. Ici Quinn et Grahman esquivent, jouent la comédie, cachent leur propres souffrances, ne veulent pas accentuer celle de l'autre. C'est tout particulièrement ce que cherche à faire Graham, qui tente de tenir ses promesses mais ne peut que constater que l'amour qu'éprouvait Quinn pour lui s'étiole au fil du temps. 

    L'on suit pas à pas les affres de Quinn, la narratrice. Et plus on avance plus l'on s'interroge sur l'issue finale, tant on s'attache à ce couple à la dérive, tant on souffre avec lui, tant l'on espère qu'ils triompheront de cette épreuve qui perdure depuis tant d'années.  Mais l'amour suffit-il à nous rendre heureux ? Ne faut-il pas tout simplement accepter un bonheur imparfait ?   Accepter les imperfections que pour n'en apprécier que mieux les perfections. 

    Un roman magnifique, note d'espoir, véritable ode à l'amour qui survit malgré les ouragans. Un récit de vie réaliste qui suscite diverses émotions oscillant à la limite du rire et des larmes.

     Énorme coup de cœur. Merci à ma binôme, dont je suis certaine que l'avis va être identique à celui-ci. Je l'entends déjà dire c'est une pépitepépitepépite. 

     

    Un bonheur imparfait LC

     

    L'auteur :

    Nationalité : États-Unis
    Né(e) à : Sulphur Springs, Texas , le 11/12/1979
    Biographie :

    Colleen Hoover est auteure de romance.
    Titulaire d'un bachelor of arts en travail social à Texas A&M University-Commerce, elle a travaillé comme assistante sociale et enseignante avant de se consacrer exclusivement à l'écriture.
    En 2000, Colleen épouse Heath Hoover, avec lequel elle aura trois fils.
    Elle a publié son premier roman, "Slammed", en 2012, et est devenue en quelques années l'une des plus grandes auteures de romance.
    Elle est notamment l'auteure de "Hopeless" (2012) et "Maybe Someday" (2014), tous les deux encensés par la critique. Tous ses livres caracolent en tête des listes de best-sellers.
    Elle vit au Texas avec sa famille.

    son site : https://www.colleenhoover.com/
    page Facebook : https://www.facebook.com/ColleenHooverFrance/

     

    La parenthèse :  Couverture et titre original 

    Un bonheur imparfait LC

    Tout aussi belle que la version Française

     

    Extraits citations 

     

    "Je promets de t'aimer plus encore quand tu souffriras que quand tu sera heureuse.

    (...)

    Je promets de t'aimer  plus encore quand pleureras que quand tu riras

    Je promets de t'aimer  plus encore quand tu me encore plus encore que quand tu m'aimeras

    Je te promets de t'aimer plus encore en tan que femme sans enfant que je ne t'aimerais si tu étais mère"

     

    " A présent, je me rends compte qu'une tragédie peut tout anéantir"

     

    "La confrontation mène à l'action. La fuite mène à l'inaction"

     

    " Je comprenais soudain que je risquais de pas suffire à sa vie"

     

    Les gens s'imaginent que, du moment qu'on est mariée, une femme doit  tomber enceinte ; ils ne refléchissent as aux questions qu'ils posent e ne se rendent pas compte du nombre de fois où une personne à du y répondre" 

     

    " Les ouragans  ne menacent pas constamment les villes. Elles connaissent plus de jours de beau temps que de tempêtes."

     

    "- Donc cette boite n'est pas seulement un souvenir. C'es aussi un kit de survie de mariage ? "

     

    "peut importe l'amour que tu portes à l'autre, si tu ta capacité  à pardonner n'est as assez  grande"

     

    "- Je t'aie, murmure-t-il d'un tout plus doux. Depuis toujours. Malgré toi"

     

    "- non tu ne me détestes pas, réplique-t-il calmement. Pour ça, il aurait fallu que tu m'aimes . Mais voilà un moment que je ne compte plus pour toi."

     

    " Si un savant parvenait à concilier le coeur et la raison,ça apaiserait bien des souffrances"

     

    " (...) quand tu rencontreras la personne qu'il te faut, tu ne songeras plus à tes défauts car cet  homme saura avant tout souligner chacune de tes qualités" 

     

    " Ce n'est pas parce que je n'ai plus envie de sexe que je ne tiens plus à lui. J'essaie juste de faire la différence entre ces 2 formes de désir, de m'accrocher davantage à l'émotion"

     

    " Le cœur de mon époux est ma rédemption, mais son contact physique est devenu mon ennemi"

     

    " Je voudrais qu'il sache que parfois, j'ai plus de mal à essayer qu'à échouer "

     

    "- Marre de baiser au nom de la science, Quinn ! Ce serait sympa si, juste pour une fois, je pouvais coucher avec toi, parce que tu le désires. Pas parce que c'est nécessaire pour tomber enceinte " 

     

    "- mettez vous défauts  en lumière et ils éclairerons vos perfections."  

     

    "- j'aime que tu m'aimes au point de parfois en pleurer. J'aime qu verses  un larme à l'idee qu'on ait un bébé. J'aime tout ton amour Quinn"

     

     

     

     

     


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