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Début du IVe siècle avant J-C. Rome est en passe de dominer complètement le Latium, une région fertile du centre de l’Italie. Puissante, la ville bouillonne pourtant intérieurement. Les intrigues familiales et politiques au Sénat et dans les grandes maisons, les querelles d’ego, ainsi que les affaires sales dans les quartiers populaires aux mains des bandits, sont le lot quotidien de la Ville. Celle-ci est également confrontée aux menaces croissantes des peuples voisins, notamment étrusques, l’obligeant à mener des guerres continuelles. C’est ainsi que depuis plusieurs années Rome assiège la cité de Véies qu’elle ne parvient toujours pas à soumettre. A tout cela s’ajoutent d’étranges évènements qui se multiplient jusque dans les campagnes environnantes. Des phénomènes que personne ne parvient à interpréter et qui poussent les Romains à s’interroger sur leur destin. Est-ce un signe des dieux ? Ont-ils eut tort d’entreprendre leurs guerres ? De quelle nature est la menace qui pèse sur Rome ?
Fan de romans historiques, je ne m’étais, jusqu’alors jamais lancée dans une telle aventure en plongeant dans l’univers de la Rome antique.
Je remercie l’auteur : Cedric Plouvier pour m’avoir permis de vivre cette aventure enrichissante nous plongeant dans un univers particulier avec ses intrigues, ses jeux de pouvoirs au cœur de la politique de cette Rome du IVe siècle avant Jésus-Christ
L’auteur nous fait partager la vie de familles régnant au Senat et nous présente les différentes couches sociales et nous plonge dans l’ambiance de l’époque
Ce roman comporte également un volet fantastique assez intriguant.
Le récit est très riche en descriptions posant le contexte, les protagonistes, assorti d’une foule de détails qui laisse entrevoir, la connaissance de l’auteur sur le sujet
Mon petit problème de lecture s’est posé avec le nombre de personnages et leurs noms latins, ce qui m’a un peu embrouillée, par moments, malgré l’index des personnages principaux en fin de roman en epub et les arbres généalogiques.
Mon deuxième petit problème a été en lien avec la mise en page et les dialogues en puces et non pas en tiret cadratins.
Un roman intéressant, écrit dans un style plaisant et immersif. Je ne pense pas néanmoins poursuivre la lecture de cette saga, trop longue à mon goût malgré l’intérêt culturel de l’œuvre.
Je la conseille néanmoins aux amateurs du genre. Personnellement j’aurais tenté une immersion dans l’univers romain qui finalement me séduit moyennement.
Je remercie Cedric Plouvier pour m’avoir ouvert la porte vers un monde livresque hors de ma zone de confort.
Professeur et historien analyste en Histoire et en civilisation romaines, Cédric Plouvier travaille sur un ouvrage scientifique traitant de la romanité sous la République et le Haut-Empire. Passionné d’Histoire, de fantastique et d’horreur depuis tout jeune, il cherche à créer avec la saga Pax Deorum une œuvre originale rendant hommage à toutes ces influences, tout en continuant de travailler dans d’autres domaines de la littérature de fiction.
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Voilà bientôt un an qu’une catastrophe mondiale a dévasté la planète et plongé les derniers humains dans une obscurité glaciale. Au cœur de cet univers sans loi ni ordre, les Survivants se sont adaptés. Des bandes se sont agrégées, armées et ratissent les ruines à la recherche de nourriture. Hélas, les ressources s’amenuisent dangereusement. Les tensions s’exacerbent et la lutte devient âpre. Près d’Angoulême, la Colonie de Haute-Terre est une communauté particulière. Trois hommes et vingt-six femmes ont su anticiper et possèdent assez pour tenir jusqu’au retour du soleil. Mais, parmi leurs voisins, nombreux sont ceux qui convoitent ce magot. Pour se l’approprier, ils ont organisé une coalition et initié un siège. La Colonie a réussi in extremis à repousser leurs assauts. Jusqu’à quand parviendra-t-elle à tenir tête à ses ennemis ? Dans un monde où règne le chaos, le pire n’est-il pas toujours à venir ?
Honte à moi d’avoir pris autant de retard pour la lire le 3e tome de la Longue de nuit. Pourtant j’avais adoré les tomes précédents, m’étais trouvé frustrée à la fin du T2 et… bah, je ne m’explique pas pourquoi je ne me suis pas précipitée sur ce tome à la minute où je l'ai reçu.
A la fin de ma lecture, j’avais presque envie de relire la trilogie, tant j’ai regretté que cela soit déjà terminé et qu’il semble que l’auteur n’envisage pas de nous donner une suite possible avec cette fin ouverte.
Ce tome est particulièrement riche en émotions, le denier l’était déjà, Pierre-Guy Laurier nous en avait déjà fait éprouver dans les opus précédents, néanmoins j’en ai ressenti davantage ici, probablement du fait de certains évènements douloureux touchent la colonie qui s'efforce de survivre dans ce monde apocalyptique qui réveille le meilleur et le pire chez l’Homme, et qui doit faire face à des survivants violents et dangereux.
L’auteur maitrise son sujet, tout est tristement réaliste, et cependant l’espoir reste toujours présent tout le long du récit.
Les personnages sont des gens ordinaires. Ils pourraient être vous, des membres de votre famille, des amis ou moi, chacun peut se reconnaitre à travers l'un d'eux, ce qui fait le charme de l’aventure, dans laquelle chacun apporte sa contribution en fonction de ses compétences, influe sur les relations sociales en fonction de sa propre personnalité. La nature s’adapte aux changements, l’être humain également. Tout le monde ne pas être un héros, un meneur. Et c’est pourquoi j’aime l’approche de l’auteur qui donne une place importante à Madame en tant que chef, alors que, pour certains, peut-être, Eric aurait dû jouer ce rôle. Mais il en joue un autre comme chacun des membres du clan et j’estime que cela reste réaliste et cohérent avec la psychologie des protagonistes et leurs vécus personnels.
J’ai dévoré ce tome en deux jours,( deux après-midi pour être plus précis) pour preuve que le récit est addictif, les intrigues et les rebondissements passionnants.
Quant à la plume de Pierre-Guy Laurier, je l’adore.
En conclusion je vous conseille cette saga auto-éditée, particulièrement soignée, et je n’ai qu’un regret, celui de ne pas lire un jour la suite des aventures des membres de la Colonie de Haute-Terre.
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La vie de Victoria bascule un jour d’été ensoleillé, quand son cœur sombre en même temps qu’elle au fond du lac. Lui, le sang-mêlé mis à l’écart par son peuple, lui le beau Tsigane aux yeux gris et à la peau trop mate pour les gadjos mais trop pâle pour les siens, est aux antipodes de la jolie blonde issue de l’aristocratie. Et pourtant ! Le destin se joue des conventions et des apparences. Le vieux chêne vert sera témoin de cet amour hors du temps qui unit deux âmes que tous cherchent à séparer.
Le prologue laisse à peine deviner dans quel genre d'aventures va nous catapulter Emma Landas. J'étais déjà séduite par sa plume et son imaginaire dès la lecture de Will ( premier coup de coeur), tombée sous le charme des personnages que l'auteure brosse finement dans Chirurgicalement votre, mais là ! Nous sommes un cran nettement en dessus.
L'intrigue est très originale, la relation entre les deux jeunes gens superbement narrée, et Emma Landas nous fait vivre milles émotions. Ce qui pourrait n'être qu'une banale romance centrée sur un amour de jeunesse est loin de l'être. Pour tout dire nous naviguons à vue, au beau milieu d'une tempête émotionnelle.
Le lecteur aimera les thèmes abordés, sensibles, touchants, les personnages aux personnalités abouties, le charismatique sang-mélé et Victoria, la gamine énervante qui défie les règles imposées par sa famille. Deux protagonistes qui vivent dans des univers différents.
Le début de lecture intrigue et plus le lecteur avance dans le récit, plus il s'interroge sur le dénouement éventuel, à craindre pour les protagonistes. Je me suis fréquemment demandé si cette romance aurait une fin heureuse tant l'auteure sème le doute dans votre esprit et nous balance quelques rebondissements inattendus.
Emma Landas nous offre une romance peu conventionnelle en New Romance et personnellement j'adore, les auteures qui osent se démarquer et prendre des risques, sans craindre de ne pas être suivie par le lectorat de romances contemporaines.
Mega coup de coeur pour cette superbe romance. Merci à Emma Landas pour ce merveilleux moment de lecture, riche en émotions, addictif. Parce que ce roman se dévore et c'est avec une pointe de regrets que l'on tourne la dernière page et que l'on abandonne James et Victoria, la tribu Tzigane.
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Quand la curiosité est vraiment un vilain défaut…
Paris, Lyon, Alicante. Une série de crimes méthodiques, au modus operandi similaire.Un suspect bien sous tous rapports, au passé lourd d’une blessure jamais refermée.Louise, derrière la fenêtre de son appartement de Montmartre ou la vitrine de la librairie où elle travaille, s’éprend d’un inconnu au charme fou.Bientôt, des coïncidences troublantes et des mensonges, l’incitent à voir en lui le coupable des meurtres mentionnés dans la presse.
Louise regrettera-t-elle d’avoir espionné son voisin d’en face ?Tentée par cette LC, car depuis que je lis des avis positifs sur les romans de Sebastien Theveny, je m'étais promis d'en lire.
Malheureusement mon retour ne sera pas aussi élogieux que la majorité du lectorat et ne changera pas grand chose de l'avis général, auquel malheureusement je n'adhère pas.
Je n'ai pas retrouvé, ici, les codes du thriller attendus, tout au moins les miens. Pas suffisamment de suspens, pas de grandes surprises. Connaitre le nom de l'assassin d'entrée de jeu ne me dérange pas, il reste les motivations à découvrir, des rebondissements à vivre. Or celles-ci sont très vite suspectées dès le premier meurtre et, ce à peine au premier tiers de la lecture. Quant à l'action, j'avoue que je n'ai pas trouvé mon bonheur, ni ce petit stress devant le danger que l'on ressent dans ce genre de lecture. Non je n'ai pas tremblé pour les victimes, non je ne me suis pas attachée à Louise, très irritante, et dont les longs passages consacrés à son journal ( une disgression de plus parmi tandis d'autres et nuisant au rythme du récit) m'ont terriblement ennuyée. Et encore moins à Mario.
La seule surprise et révélation, un peu fracassante, arrivent au terme du récit et de l'enquête qui, somme toute ,manque d'un peu de crédibilité. Nous sommes confrontés à des enquêteurs beaucoup moins perspicaces que les lecteurs, certes cela permet de faire avancer l'histoire, cependant celle-ci est moins développée que d'autres thèmes plus ou moins philosophiques abordés par l'auteur. Sans parler de disgressions littéraires et musicales qui personnellement n'apportent que lourdeur au récit, de mon point de vue. Pour ce qui est de l'intrigue, j'avoue avoir bloqué en tant qu'infirmière sur la crédibilité, et peinant à croire aux justificatifs de ces meurtres, probablement parce qu'elles ne sont pas suffisamment développées, par manque d'approfondissement de la personnalité de Mario, sans parler qu'il impossible dans la vraie vie que Mario puisse avoir accès à certaines informations, très protégées.
Cependant, le style et la plume sont plaisants et Sebastien Theveny brosse parfaitement les décors et nous transporte en divers endroits parfaitement visualisables. J'aurai néanmoins préféré plus d'approfondissement sur les personnalités et plus d'émotions comme parvient à le faire M.J Arlidge, par exemple.
Premier essai non transformé, peut être explicable, puisqu'il se dit, ici et là que ce n'est pas le meilleur Theveny. Je ne restais donc pas sur un avis négatif et tenterai une nouvelle lecture.
Nationalité : France
Né(e) : 1976Biographie :
Sébastien Theveny est né en 1976 en Pays de Champagne. Depuis 2002, il vit en Franche-Comté. Il est marié et père de deux enfants. Il a une formation littéraire et exerce le métier de commercial. Il redige aussi des contes pour enfants et des romans et joue au tennis de table. Il est l'auteur de "Trouble Je", son premier roman. Il est aussi l'auteur d'un recueil de poèmes, écrits sur une période 14 ans, intitulé "En Vers... et contre tout". Il est également l'auteur du roman " un frère de trop".
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Série romanesque mettant en scène une famille aristocrate anglaise du temps de la régence.
Suite au visionnage de la série sur Netflix, relativement originale, j'étais curieuse de découvrir la saga dont elle s'inspire.
Pour tout dire, une fois de plus, je préfère nettement l'original, et de mon point de vue, je ne comprend pas pourquoi s'en être aussi éloigné
Les personnages du roman suffisent, pourquoi diable avoir voulu en rajouter d'autres ?
Dans le tome 1, nous suivons Daphné, la fille ainée de la famille, pour qui il est grand temps de trouver un époux.
L'auteure nous plonge dans le contexte du XIXe siècle, aborde la condition féminine assujettie à celle des hommes. Les mariages sont donc plus des tractations financières et en lien avec l'honorabilité des protagonistes.
Bien évidemment l'on n'échappe pas aux nombreux clichés de la romance historique et l'on replonge dans une histoire au airs d'Orgueils et préjugés. Mais n'est-ce pas ce que l'on recherche dans ce genre de lectures ?
Personnellement, j'aime énormément la tribu des Bridgerton, les enfants sont attachants, les hommes séduisants, porteurs de valeurs transmises par Violet et son époux. Un couple qui s'aimait. La mère de famille, tout attachée qu'elle est à caser sa tribu, cherche malgré tout le bonheur de ses enfants. Ce qui la rend particulièrement attachante.
Si le tome 1 est centré sur la personnalité de Daphné amoureuse d'un homme qui refuse à cause de son passé de se marier et d'avoir une descendance et l'auteure saura nous émouvoir, les 2 suivants font la part belle aux ainés Bridgerton et Julia Quinn nous offre des dialogues drôles et percutants, les héroïnes possédant des personnalités bien affirmés.
Dans la 4e tome, Colin entre en scène. La romance n'est pas vraiment une surprise, tout simplement du fait que les opus précédents laissent suspecter cette possibilité.
En sus des romances nous sommes intrigués par la très fameuse chroniqueuse égratignant ou mettant en avant les membres de l'aristocratie et dont tout le monde aimerait bien connaitre l'identité. Un petit mystère qui probablement sera révélé dans le dernier opus, mais peut être que l'auteure laissera trainer quelques indices.
Une saga très prenante et divertissante.
Le détail :
Suite au succès de la série TV les romans sont réédités chez j'ai dans un nouveau format et l'on peut trouver ainsi les 2 premiers opus en un seul tome. J'imagine que d'autres suivront sous le même format.
Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Nouvelle-Angleterre , 1970Biographie :
Julia Quinn est le pseudonyme de Julie Pottinger (née Cotler), auteure américaine de romances historiques.
Ses romans ont été traduits dans 13 langues et elle apparaît neuf fois dans la liste des bestsellers du New York Times.
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