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    Alex Cross, le détective vedette de la police de Washington, a vu sa vie basculer le jour où sa femme Maria est morte dans ses bras, abattue par un mystérieux tireur. Depuis, il a démissionné, repris son activité de psychologue, se consacrant enfin pleinement à sa vie de famille...

    Jusqu'à ce que son ancien équipier, John Sampson, lui demande de l'aide pour traquer un violeur en série particulièrement cruel, dont les victimes refusent obstinément de parler. Les deux hommes vont alors se lancer, à leur insu, sur la piste sanglante de celui qu'on surnomme le Boucher... et peut-être, enfin, retrouver l'assassin de Maria.

     

     

     

     

    Un petit livre itinérant en quelque sorte , lu par Anne, Marie,Pat et tombé dans ma PAL,du gris du gris sur la couverture, allez hop hop, pile poil , challenge 1 mois/1 illustration

    De plus çà tombe super bien, j'avais beaucoup envie de découvrir James Patterson et son détective Alex Cross, dommage que je commence par le tome 12.

    Pour autant cela ne nuit en rien à la lecture.

    Nous découvrons donc Alex Cross personnage principal , super détective  au moment de la mort de sa femme assassinée pour des raisons qu'il n'arrive pas à comprendre, et une enquête qu'il n'a pu résoudre,  puis 13 ans plus tard il se retrouve en tant que psychologue,  son nouveau métier, sollicité dans une nouvelle enquête  qui va se trouver être ,plus ou moins  en lien avec la mort de Maria.

    Dans ce style de  policier, nous ne sommes pas là pour découvrir le meurtrier et démêler les fils de  l'intrigue, celui ci  l’auteur nous le livre d'emblée ( c'est Michael Sullivan dit Le Boucher tueur à gages de la maffia) , tout comme les raisons de ce meurtre prémédité.

    Alors quel est l’intérêt dans cette aventure ?

    Et bien il s'agit de suivre les cheminements  de chaque protagoniste, d'un coté Alex Cross et de l'autre Michael Sullivan. Un psychopathe face à un profiler. Nous suivons donc cette intrigue à travers le regard d' Alex qui nous la raconte à la première personne, et celle du boucher raconté par l'auteur. Ces passages de l'un à l'autre ne gênent  en rien la lecture, le tout étant  fluide, les chapitres courts. Nous découvrons tout sa personnalité du tueur, son passé avec ceci expliquant cela ( si on peut dire) Les cotés psychologiques donnent vie aux personnages, c'est parfois violent, un peu répétitif peut être.

     mais le tout est bien rythmé , la lecture facile, tous les bons ingrédients  nécessaires à faire un bon thriller  sont là et l'auteur se dit il est le meilleur dans le genre . Pour autant je ne dirais pas que c'est transcendant, bien que James Patterson soit parvenu à m'attacher au personnage d' Alex et de sa petite famille et son acolyte et ancien coéquipier

    Je pense que quand on est une" librivore "on devient un peu trop exigent et que les incohérences vous sautent au milieu de  la figure, d'où sort Ali le petit dernier de Cross ? Je suis revenu au début du livre pour relire les premiers passages pensant que j'avais raté quelque chose, mais non, alors quelqu'un a une idée ?

    En résumé je dirais que c'est un bon thriller ,assez addictif ,qui se laisse lire, j’essayerais d'autres tomes pour faire une meilleure idée.

    Merci à mes copinautes de lecture pour ce partage qui font de ce livre un livre itinérant en quelques sorte.

      

     
     
    du gris

     

     

     

     

     


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    La ville de Wind Gap dans le Missouri est sous le choc : une petite fille a disparu. Déjà l'été dernier, une enfant avait été enlevée. On l'avait retrouvée peu après, étranglée, les dents arrachées... La jeune journaliste Camille Preaker est envoyée sur les lieux pour couvrir l'affaire. Elle a grandi à Wind Gap et elle sera la mieux placée pour enquêter, selon le directeur de son journal.
    Mais pour Camille, retourner sur les lieux de son enfance, c'est réveiller des souvenirs douloureux.
    Adolescente, incapable de faire face à la folie de sa mère et traumatisée par la mort inexpliquée de sa sœur cadette, Camille a gravé sur sa peau les souffrances qu'elle n'a pu exprimer. Son corps n'est qu'un entrelacs de cicatrices...
    Le cadavre de l'enfant disparue est bientôt retrouvé et, très vite, les soupçons de la police se portent sur le frère d'une des fillettes. II semble le coupable idéal, mais Camille a des doutes.
    Hantée par la tragédie de son enfance, elle comprend très vite qu'elle devra pourtant trouver la force de l'affronter si elle veut découvrir la vérité

     

     

    Merci à ma copinaute  Anne pour cet envoi dans le cadre "échanges de livres entre copinautes"

    Un résumé accrocheur, un auteur connu avec lecture des Lieux sombres, une une très grande envie de le  lire , et répondre au challenge 1 mois/1 illustration,  avec celui ci c'est donc chose faite

     

    Une fois  encore l'auteure signe son thriller de sa touche personnelle, ses personnages sont  torturés, victimes de vies de misère .  Oui une  fois de plus Gillian Flynn nous entraine dans une Amérique loin des flonflons et des strass

    Ici l'ambiance des lycées et des soirées sont glauques et malsaines. Les pestes mènent la danse , une danse faite d'une  violence effrayante, bien loin des petits jeux mesquins d'adolescentes. Tant et si bien qu'on en vient à douter de la crédibilité des personnages vu leur âge. Je pense à Amma 13 ans, cette gosse à 2 facettes , d'une intelligence terrifiante. Mi ange -mi démon ?

    ce thriller est très centré sur la psychologie des personnages, la base de  cette intrigue C'est un travail très soigné,  l'auteure a peaufiné ses protagoniste, tous autant  les uns que les autres. Du personnage torturé , écorché, alcoolique de Camille ( tous les moyens sont bons pour elle pour oublier sa grande souffrance, celle de n'être pas aimée) , à Amma la demi-sœur manipulatrice et perverse , en passant par celui d' Adora La Mère! Égoïste, adorable (c'est selon) glaciale, inquiétante.

    Un thriller avec cette enquête sur les meurtres des petites filles, mais une histoire d'amour et de haine, de dégout de soi,  que nous découvrons par l’intermédiaire de la narratrice Camille, présent et passé racontés en alternance.

    Pas à pas nous avançons avec Camille, cette jeune femme qui n'a toujours pas résolu ses problèmes relationnels avec sa mère. Y parviendra-t-elle ? Nouera-t-elle des liens avec sa demi sœur Amma ? Réussira-t-elle à guérir de son passé et faire le deuil de Marian ? Trouvera-t-elle sa place dans cette dynamique familiale assez étrange ?

    Ceux sont les questions que l'on se pose, et on espère que Camille aux comportements parfois adolescents  , guérira de ces blessures et ne sortira pas ,de son passage chez sa mère ,encore plus meurtrie.

    Aucun des protagonistes de cette histoire ne vous laisse indifférents, des fillettes assassinées à Camille bien sur Certains  sont attachants, d'autres haïssables. Quoiqu'il en soi ,  Gillian Flynn, maitrise son sujet et même si elle laisse planer le doute, il faudra parvenir aux dernier chapitre pour s'apercevoir qu'elle mène la danse.

    C'est une fin épouvantable et monstrueuse ,et malgré que tout le long de la lecture l'auteur nous ait maintenus dans un climat angoissant et malsain, alors que nous pensons que tout se termine comme il se doit, en quelque sorte, elle nous en sort une de son chapeau, celle que nous attendions toutefois. Un peu comme au spectacle, quand  l'artiste quitte la scène, vous restez là suspendus aux dernières notes de musique ,en attente de la dernière chanson, et bien  quoi il la chante pas ce soir ? et puis le revoilà et c'est vraiment la fin que l'on attendait.

    En conclusion je dirai que c'est un très bon thriller psychologique, avec des thèmes d'actualités contemporains, automutilation, comportements  inadaptés des adolescents , maltraitance (qui n'est pas besoin d'être physique ), troubles psychologiques et des questions, comme qu'elle est la part de l'inné et de l'induit ? quelles conséquences les comportements de nos parents peuvent ils avoir  sur leurs enfants ?

    Un roman addictif et je dois avouer que j'avais eu beaucoup de mal pour Les Lieux sombres et de ce fait j'ai été ici très agréablement surprise.

    Une auteure  que je suivrais même si ses romans sont très très sombres.

     

     
     
     
     
     
     
    Challenge 1 mois/1 illustration : gris
     
     
    Extraits citations
     
     
    "un enfant nourri au poison considère  que faire mal contribue au bien être"
     
    "- parfois tu laisses des gens te faire du mal ,mais en réalité c'est toi qui leur fait du mal"
     
    " A son âge quand j'étais triste , je me faisais du mal Amma, elle, faisait du mal aux autres Quand je voulais qu'on fasse attention à moi, je me soumettais de moi même aux garçons : fais moi ce que tu veux mais apprécie moi  les avances sexuelles d' Amma prenaient la forme d'une agression"
     
    "on dit toujours quand on est déprimé qu'on a le blues,mais j'aurais été heureuse de me réveiller devant un horizon bleu pervenche. Pour moi la dépression est jaune, jaune pisseux. C'est un interminable filet de pisse décoloré, exténué.
     
     

     

     

     

     


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    La Réunion. Un couple de Parisiens en vacances avec leur petite fille. Un après-midi de farniente, la femme, Liane, disparaît dans l'enceinte même de l'hôtel. Introuvable. Alertée, la police découvre une chambre mise à sac, avec des traces de sang partout. Mais pas de corps. Le mari, Martial, principal suspect, a une attitude des plus équivoques. D'abord coopératif avec les autorités, il disparaît à son tour et se fond dans la nature avec Sofa, leur petite fille de six ans. Le plan Papangue, équivalent insulaire du plan Epervier, est déclenché. S'engage une traque infernale jonchée de cadavres. Et, dans la tête du fugitif à bout de nerfs, résonne sans cesse un prénom, Alex, six ans 

     


     

    Un roman policier de Michel Bussi très couleur locale avec pour toile de fond la Réunion, ile à priori paradisiaque. 

    Pour autant  vivre outre mer n'est pas si idyllique que nous pouvons le penser,  et l'auteur nous présente une image bien differente de celle perçue par les touristes

     C'est sur un fond de  réalité quotidienne que l'auteur va tisser la toile de son intrigue, vie des autochtones confrontés au chômage, à l' alcoolisme, aux  drogues.

    il nous confronte à la mixité des populations, la locale et celle de la métropole , aux choc des cultures , aux  différences sociales

    L'accent est porté sur les paysages et le vocabulaire local. Voici pour le contexte

    Quand à l'intrigue, elle est habillement menée et même si quelques doutes sur la culpabilité de notre personnage principal viennent nous perturber en cours de lecture, l'issue est assez surprenante.

    Michel Bussi nous mène par le bout du nez et il ne faut surtout pas lâcher sa main au risque de se perdre.

    Un polar au suspens haletant, une intrigue particulièrement addictive, un style qui désormais tient la route , et oui je suis sous le charme de cet auteur une fois encore.

    Certains personnages sont atypiques , des anti héros  incroyables  qui malgré tout nous séduisent, de l'équipe d’enquêteurs avec un Christos (un zoreille) on ne peut plus anticonformiste et d'un nonchalance incroyable, à l'équipe de cowboys made in France ( le colonel Laroche et  son équipe  ComGend) en passant par notre capitaine (Aja notre autochtone)  qui ne veut pas lâcher son enquête , à notre présumé assassin Martial et notre petite Sofa.

    Nous assistons à une bagarre de pouvoir inter services,  des comportements plus ou moins macho sont dénoncés, petites querelles intestines qui ne font que nuire au bien de l’enquête ( fiction sur base de réalité ?).

    Pendant ce temps,  Martial court, une petite  Sofa à la main, je ne connais pas la Réunion , pour autant à partir des descriptions des sites et des distances  j'émettrais un petit bémol sur la crédibilité de la fuite , pour une homme seul mais une  gamine de cet âge parcourant une telle distance , mouais !

    Vous me trouvez tatillon ? j’admets, j’admets.

    Pour conclure je dirais que le personnage secondaire de Christos m'a le plus touché, ce n'est pas que je sois restée indifférente à Martial, ni Sofa, mais Christos possède un petit je ne sais quoi, peut être est il tout simplement si vrai, tout en  défauts, faiblesses et qualités.

    Une intrigue au dépaysement garanti, quelques longueurs parfois dans cette course poursuite (beaucoup de descriptions, le vocabulaire local et le renvoi aux traductions) ,une ambiance particulière, et encore une fois avec Michel Bussi  ne pas se fier aux apparences avec des pièces de puzzle qui s'imbriqueront pour  une solution si évidente , une fois dévoilée,  et comme dans les 5 cinq dernières minutes,  bon sang mais c'est ...bien sur !

    Un très bon moment de lecture mais pas toutefois  pas un coup de cœur, mais du progrès vu que je  n'avais pas aimé : N'oublier jamais  et Gravé dans le sable

     

     

     
     
    Extraits citations
     
     
    "il nous faut trouver des coupables, toujours à tous les malheurs de l'univers Même quand il n'y en a pas, notre esprit les invente."
     
     
    "la violence ne nait pas par hasard, il y a toujours un terrain pour la faire pousser"
     
    "sa religion personnelle, c'est qu'il n'existe qu'un seul lieu sur l'ile où toutes les races se mélangent : La plage ! Tous à poil , tous égaux  Curieusement, plus les couleurs de peau s'exhibent et plus on les oublie  "
     
    "comme s'il fallait vieillir pour apprécier le temps qui passe, s'imposer une semaine de régime pour mieux apprécier un bon reps se priver pour mériter le plaisir Vieille morale judéo-chrétienne Ou musulmane ou bouddhiste"
     
    © Michel Bussi
     
     
     
     
     
     
     
     

     

     


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    Juillet 1940. La petite Lydia, 11 ans, traverse un village du Suffolk. Elle porte un masque à gaz. Les magasins sont fermés, les maisons vides, les fenêtres condamnées. Lydia coupe à travers champs et arrive bientôt devant une grande demeure. C'est là qu'elle a grandi. La fillette espère y retrouver sa famille, mais la maison est déserte. Plus tard, dans la nuit, un soldat portant un fusil et un uniforme anglais pénètre dans la maison. Avec un étrange accent, il lui explique qu'il ne lui fera pas de mal, mais qu'elle ne doit pas quitter les lieux et qu'elle doit obéir à certaines règles... Dit-il la vérité ? Que cherche-t-il ? Pourquoi lui semble-t-il aussi familier ? Et surtout, comment connaît-il le nom de Lydia ?

     

     

     

    Un huit clos perturbant , une relation étrange entre une gamine de 11 ans et un adulte contraints pas la force des choses de cohabiter dans une demeure abandonnée au milieu de nulle part , seules personnes rescapées , semble -t-il, dans un village déserté d'une région côtière Anglaise

    De jeudi à  lundi nous partageons le quotidien d' Heiden et de Lydia, dans des journées tristes et monotones rythmés par les contraintes du black-out

    l'histoire s'étire doucement avant de prendre un rythme assez soutenu, l'auteur nous maintient en haleine tant dans le passé que dans le présent. La vie s'est arrêtée  pour eux dans  Silence  des bombes  Pourquoi Comment ?Pourront ils la reprendre et le feront ils seuls ensemble ?

    C'est en alternance que nous suivons Hieden dans sa vie antérieure, et progressivement nous comprenons les raisons de son comportement et des raisons qui justifient sa place à cet endroit dans cette maison

    Quand à Lydia, elle fait vivre  sa famille dans cette demeure à travers les jours passés .

    Nous ressentons toutes les émotions de ces 2 protagonistes , et nous comprenons toutes les réactions vis à vis l'un de l'autre

    Oui au fur et à mesure tout s'explique et je ne dirais rien sur cet étrange soldat,se serait trop dommage.

    Cette histoire est très intéressante, d'abord parce que Lydia est retenue contre son gré et que ses sentiments envers cet étranger vont  évoluer au fils des pages, j'ai pensé au syndrome de Stockholm, deuxièmement parce qu'il traite d'une partie de l Histoire( avec un grand H)  pendant la seconde guerre mondiale en Angleterre et en  Allemagne et pour finir parce que la guerre  ici a transformé une jeune musicien en meurtrier et bouleversé sa  vie personnelle au delà de ce qu'il aurait pu imaginer.

     Ce roman m'a touchée et remuée, je  n'ai pu rester insensible devant ces 2 personnes torturées pour des raisons différentes, oui si différents et si semblables en  même temps. C'est addictif nous attendons des réponses:

    • que sont devenus les parents de Lydia,  où est donc sa mère, son  père et son frère Alfie partis sur le front, le petit Button qu'elle a abandonnée au pays de Galles?
    • Qu'est devenue Eva, qui est vraiment Heiden ?
    • Qu'elle issue possible ?

     Certaines viendront au fil des pages assez rapidement, pour d'autres il faudra attendre  la fin

    Un premier roman de Jason Hewitt , assez original, qui maitrise ce  huit clos angoissant par moment, très peu de dialogues, mais le tout est très bien traité avec des personnalités très vivantes

    Toutefois j'ai trouvé certaines scènes un peu incohérentes à cause de la différence d'age des personnages,n'oublions pas que Lydia a 11 ans, aussi  je ne suis pas sure qu'un adulte raconte des scènes d'atrocités commises avec autant de détachement , tout comme je ne pense pas qu'une gamine de 11 ans s’intéresse physiquement à un homme de cet age ( quoiqu’on ne sache jamais)

    Je remercie les éditions Préludes et NetGalley pour m'avoir permis de faire cette découverte parce qu'en conclusion je dirais que ce roman très sombre qui se termine  néanmoins sur  un note d'espoir est vraiment à lire

    Je ne dirais pas que c'est un coup de cœur mais l'auteur a su bien susciter mon intérêt , et faire naitre beaucoup d'émotion. 

    Ps la page de couverture est très accrocheuse , c'est ce qui a motivé au départ , en partie mon  choix pour cette lecture

    Je préfère le titre Anglais : Dynamite room qui me semble mieux adapté , une fois que l'on s'en vient à tourner la dernière page, parce qu'il prend vraiment tout son sens.

     

     
     
     Extraits citations
     
    "la seule façon de s’échapper constituait à s'éloigner, vers l'océan pour ne pas se faire dévorer par le reste de l' Europe"
     
    "de toute façon plus personne n'a le temps ni  l'envie d'assister à des récitals de musique La musique ne sauverait personne Ce n'est pas çà  qui nous fera gagne rla guerre"
     
    "il avait crié à Metzger : Ne tirez pas , s'il vous plait,  ne tirez pas. Metzger avait tiré quand même"
     
    "La guerre était une besogne longue et pénible. Elle déchirait les talons, pinçait, mordait, écrasait, rongeait, broyait les épaules, plaquait les hommes au sol. Mieux valait éviter de se considérer comme un être humain. On n'était plus qu'une machine biologique, rien d'autre, avec des roues, des pistons, des bielles, des engrenages qui, d'une façon ou d'une autre, poussaient vers l'avant"
     
    © Jason Hewitt
     
    Partenariat
     

     

     

     

     


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    West Crosse est un architecte de génie, dont le talent consiste à créer des espaces sublimes, uniques, adaptés aux désirs les plus profonds de ses riches clients. Mais cet homme séduisant et secret cache aussi une facette plus sombre : il est prêt à tout sacrifier pour accomplir son œuvre, au nom d'un idéal très personnel de perfection et de beauté... Ce qu'ignore encore le président..

     


      

    Un thriller passionnant, un peu complexe ,toutefois mêlant , histoire de confrérie,  pouvoir  complots, élitisme, le tout  particulièrement très documenté, d'un grand intérêt très pédagogique avec  meurtres en série.

    Nous avons donc d''un coté un sérial killer persuadé œuvrant pour le bien de l'humanité et de l'autre un enquêteur psychiatre avec ses propres problématiques personnelles.

    Je dois avouer que j'ai eu un peu de mal à comprendre les fonctionnement d'enquête, car Franck Clevenger ressemble beaucoup plus à un détective qu' un médecin.

    Les personnages sont particulièrement travaillés, des questions et des situations très réalistes d'un quotidien sordide parfois

    C'est l' histoire d'une quête de la perfection dans tous les sens  du terme, à travers l'esthétisme en architecture , et en l 'homme lui même que se soit physique ou comportemental , le but de notre sérial killer qui se croit investit par  Dieu,  étant de mettre de l’harmonie dans les  familles.

    L'auteur joue dans la symbolique entre architecture et anatomie humaine mais pas que..., avec un tueur persuadé  que des fondations saines assureront la stabilité de l'édifice  humain et familial, que la moindre faille  fragilise la famille ( et par effet  boule de neige jusqu'à la nation elle même ) , et sa mission  consiste à restaurer la bâtisse .

    Nous suspectons très vite son identité, en avons la confirmation très rapidement pour autant cela  ne  nuit en rien à l'intrigue, puisque tout le travail de l'auteur est  beaucoup plus basé sur le  cote psychologique de nos personnages. Son but ultime n'étant que de nous faire comprendre les fonctionnements de la nature humaine.

    On se demande même si l'auteur  ne chercherait pas à nous convaincre  que l' œuvre du tueur est nécessaire , d'autant que les familles ne semblent pas particulière affectées par ces deuils, qu'un mal pour un bien est parfois nécessaire..

    Keith Abloth maitrise parfaitement le style et nous embarque donc  dans une aventure fantastique, nous submerge peut être un peu trop sous de nombreux  détails ( noms  d'architectes célèbres et leurs grande œuvres, et style architecturaux, fonctionnement de la  très  secrète confrérie  de Skull and Bones existant réellement et qui compte  parmi elle de nombreux hommes de pouvoir) incitant toutefois à la curiosité intellectuelle en effectuant des recherches pour mieux comprendre tout cet environnement, cette toile de fond , sorte de toile d'araignée qu'il a tissé autour de l'intrigue policière.

    Les personnages récurrents ( il semble que l'on les retrouve dans d'autres enquêtes de ce même auteur) comme Clevenger, son fils Billie , le Dr Mc Cornick ...  ,vivent dans ce roman  une histoire personnelle , avec une place importante dans cette intrigue, les rendant réels avec leurs propres problématiques

    D'un coté donc,  un sérial-killer, beau , intelligent qui agit pour le bien de l'humanité et de l'autre un psychiatre torturé, alcoolique qui tout en menant cette enquête tente de gérer son fils addict aux drogues. Tout ceci tend à montrer que dans nos vies quotidiennes il est parfois difficile de gérer notre propre vie privée et qu'il nous faut avancer en tentant de  tout combiner avec des choix pas toujours judicieux

    L' issue  est somme toute très attendue, cependant c'est relativement addictif , pédagogique, toutefois l’accumulation de détails pourront lasser certains lecteurs rendant l'intrigue trop complexe

    Personnellement j'ai beaucoup apprécié ce volet de l'histoire, très riche culturellement, peut être un peu trop au dépend de l'intrigue elle même qui aurait se voir plus développée sur les motivations de l'assassin ,et j'aurais aimé avoir d'autres réponses, comme pourquoi avoir tué le jeune garçon de 13 ans et en savoir davantage , motivations expliquées certes , mais pas assez à mon gout  Voici pour  moi le petit bémol

    Cependant dans l’ensemble j'ai passé un excellent moment avec ce roman issu de ma PAL papier ,sorti je sais d'où, probablement un don amical.  

     
    Extraits citations
     
    "- on laisse parfois ce qu'on aime derrière soi, même si çà fait partie de soi"
     
    "- les gens sont formés dès  l'enfance à feindre d'être autre chose que ce qu'ils sont vraiment.Quand on leur demande d’ôter le masque cela leur semble aussi dangereux qu'à la créature a qui on demande de sortir de sa coquille "
     
    "- comment sait on que c'est ce que l'on fait ? (..)
    - quoi ?
    - de son mieux (--)
    -Ils le disent (..) Çà prend parfois trente, quarante ans mais le disent"
     
     
    "Le paradigme s'appliquait à une cellule cancéreuse du corps,une personne cancéreuse au sein d'un famille, une nation cancéreuse sur la planète"
     
    " quand on agit bien, même si c'est difficile,même si le prix est une vie humaine, on peut dormir en paix, soldat du Seigneur heureux et fatigué"
     
    " apprendre à être une personne humaine revenait peut être  à apprendre à vivre avec la souffrance, pas à tenter de trouver le moyen de vivre sans  souffrir"
     
    © Keith Ablow
     
     
     

     

     

     

     

     

     

     


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