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Par Missnefer13500 le 17 Mai 2015 à 12:55
Un corps d’enfant, très déconcertant, est découvert sur une plage du Nord de la France. Un cas troublant qui laisse perplexes tant les forces de police que le médecin légiste.
Même la commissaire Edwige Marion, qui dirige maintenant un important service de la PJ parisienne, n’a jamais rien vu de tel.
Au même moment, Marion récupère sa fille Nina en état de choc et couverte de sang. Nina a quitté Londres et sa sœur Angèle, clandestinement. Elle est murée dans son silence. Angèle et son mari, un scientifique renommé, ont disparu.
Quels peuvent être les liens entre un enfant étrange mort noyé, une adolescente, un scientifique spécialiste du génome humain... et une jeune mère dont on a enlevé le bébé et qui, séquestrée chez elle, sombre dans l’horreur.
Commence alors pour Marion une enquête complexe, aux ramifications internationales, et qui va vite sombrer dans l’horreur.Je remercie Babelio pour ce livre proposé dans le cadre d'un livre pour une chronique ,pour m'avoir fait découvrir une auteure dont je n'avais pas entendue parler jusqu'à ce jour. Auteure française de surcroit (c'est que je suis un peu chauvine ) et son talent vaut bien celui d'un Conelly et d'un Coben, auteurs que je lis plus fréquemment
Vous le devinez déjà Danielle Thiery m'a conquise, et je suis totalement sous son charme.
Une auteure qui maitrise bien son sujet et nous entraine dans une course effrénée avec des protagonistes attachants que je découvre, avec des antériorités qui ne nuisent pas à la lecture, même si on ne suit pas l'ordre chronologique
Edwige Marion son commissaire fétiche et sa tribu ,dirais je , Valentine,Stéphane, Jean-Charles etAbadie vont devoir gérer une enquête dans laquelle notre commissaire se trouve émotionnellement impliquée à cause de Nina sa fille adoptive
Le tout pourrait sembler assez embrouillé, mais ce n'est pas le cas. L’intrigue est super bien ficelée et bien que l'on passe d’événements vécus par Edwige et par Jennifer (l'autre versant de l'histoire), le tout se fait de manière fluide et cohérente.
Un vrai puzzle,assez rapidement on devine les implications des divers protagonistes mais l'auteur nous laisse haletants,tant l' histoire est mené tambour battant, nous allons de rebondissements en rebondissements.
L'auteure ancienne commissaire de police maitrise bien son sujet et nous promène dans les méandres des différents services de la police française, et elle le fait avec brio, avec un style simple, agréable et très compréhensible , le tout n'est pas pesant.Au contraire son mode narratif est très addictif tant et si bien qu'a 3/4 de livre je ne pouvais le lâcher., j'ai donc poursuivi ma lecture jusqu’à une heure avancée de la nuit.
Le thème de ce roman pourrait sembler rébarbatif ,la page de couverture le laisse deviner , il s'agit de manipulations génétiques et là encore , l'auteure m'a scotchée ,tout est très documenté et présenté de manière abordable.
En résumé un roman très
un véritable
Allez maintenant je vais aller un peu découvrir ses autres romans
Extraits citations
" Oublieuse du sort qu'elle réservait à Tom,car il arrive un moment où chaque individu finit par se préférer lui même quand il est en danger, elle revint sans se presser vers la chambre "
Marion se dit qu'elle avait vieilli pour de bon.Elle vouvoyait un voyou qui tutoyait le chef des stups ! Quel monde"
" quand on a charge d’âme - comme aurait dit sa mère- on doit changer de comportement, faire attention à soi pour protéger les siens"
"Réfléchir... Les miroirs réfléchissent, les patrons de PJ foncent tête baissée."
"Marion n'était pas dupe. Un secret partagé n'en est plus un."
2 commentaires -
Par Missnefer13500 le 28 Avril 2015 à 21:44
Challenge : 1mois = 1 illustration
Ce mois ci la couverture doit comporter 1 homme
donc pour moi
Michael Brock est un jeune avocat ambitieux qui n'avait pas voulu se rendre compte jusque là que le prix de son simple repas du midi aurait pu nourrir des dizaines de clochards de la ville. Mais, un jour, sa vie bascule : il est pris en otage avec ses collègues par un SDF au bout du rouleau qui pose les bonnes questions avant d'être abattu par la police. Traumatisé, Michael va changer radicalement de point de vue. Ce qui le conduit à affronter son ancien patron : une entreprise bien risquée... Comme souvent dans ses romans, Grisham livre ici une charge virulente contre la justice américaine et sur la lutte perdue d'avance des défavorisés. Parce qu'il dénonce sans concession la société à deux vitesses, les fortunes qui s'accumulent pour les uns tandis que d'autres sont expulsés et meurent de faim, ce récit est bien plus qu'un best-seller. L'auteur évite l'écueil de la simplification. Les mécanismes de l'achat d'une bonne conscience sont particulièrement bien décrits. --Bruno Ménard
Voilà donc pioché dans ma PAL ce roman reçu depuis un certain temps déjà de Khanel ma copinaute dans le cadre " d'échanges de livres " dans mon groupe
Est ce que quand certains évènements de la vie vous bousculent, et que vous pensez avoir échappé à la mort , vous remettez toute votre existence en question ?
En réalité on y songe tous , mais combien sommes nous à aller jusqu'au bout ?
Michael avocat talentueux , promis à un brillant avenir (fortune, belle femme, bonne situation ) va en 30 jours tout jeter aux orties
Comment dans une Amérique où les jeunes gens sont formatés à sacrifier (temporairement ) vie de famille pour plus tard
" A quarante ans j'aurais un million en fonds communs de placement.. A cinquante, j'aurais 10 millions de dollars et salut la compagnie"
"On nous avait enseigné à être productif; plus notre réussite serait éclatante, plus la société d'une manière ou d'une autre, en tirerait profit. Se fixer des objectifs, travailler dur, être droit, devenir prospère"
Un jeune avocat va se réconcilier avec des valeurs idéalistes, enfin ce que l'on peut présumer de ses motivations , revirement existentiel, point de départ du roman.
Il m'a plutôt semblé que tout s'est imbriqué, assez rapidement cependant : l'agression, son couple qui se délite, circonstances , bonnes rencontres ...
Toutefois c'est un roman assez angoissant et poignant, bien sur tout semble bien loin de chez nous ,mais c'est effrayant quand même de voir les droits des personnes, bafoués, d’être confrontés à leur réalité quotidienne : lutte pour obtenir un ticket d'alimentation, lutte pour se voir son salaire versé , lutte pour trouver une petite place dans des centres juste une nuit etc..Tant et si bien que tous ces aléas favorisent encore plus leur exclusion, et augmente la difficulté à sortir la tête de l'eau. Et le tout dans l’indifférence générale de la société, qui ne voit là qu'un ramassis de bons à rien et de délinquants.
L'auteur sait s'y prendre pour nous entrainer dans les méandres juridiques et malgré la technicité des termes, ce roman est facile à lire.
Grisham comme de toujours sait bien poser se personnages et ses toiles de fond.
Ici le monde de la misère, la rue , le monde des SDF et celui de la richesse , des nantis, ces avocats aux salaires mirobolants .
Il aborde un problème de société très sérieux, que nous connaissons aussi ( lié à la délinquance, chômage,toxicomanie, clivage racial) , les moyens mis en place pour y remédier ( remédier un bien grand mot) : charité, ou et la prise en charge par l'état .
Le tout d'un point de vue très Américain bien sur, un roman qui date un peu mais reste totalement d'actualité.
Ce roman nous fait prendre conscience de nos chances et nous ait culpabiliser un peu bien sur !
le tout est un très bon thriller, une petite course contre la montre , comme tous les autres romans de cet auteur.
La fin est peut être "too much" ( je songe à Arthur, quoique tout le monde possède une conscience , non? donc rien n'est impossible)
Très , drôle parfois, émouvant. Avec certains personnages fascinants comme Mordecai. Un duo de choc, noir / blanc, luttant ensemble pour les droits des plus faibles
Extraits citations
" il est plus important de facturer un maximum d'heures que de rendre sa femme heureuse : les divorces sont monnaie courante. je n'aurais jamais oser demander à Rudolph d’alléger ma charge de travail"
"On nous avait enseigné à être productif; plus notre réussite serait éclatante, plus la société d'une manière ou d'une autre, en tirerait profit. Se fixer des objectifs, travailler dur, être droit, devenir prospère"
" je maudissais Monsieur d'avoir fait dérailler ma vie. Je maudissais Mordecai d’avoir suscité en moi un sentiment de culpabilité. Et Ontario de m'avoir brisé le cœur."
" l homme que j'avais été ne songeait qu'a l'argent, aux biens matériels , à la position sociale , des valeurs pour lesquelles je n’éprouvais aujourd’hui que mépris"
" les avocats des pauvres ne sont pas différents des autres; ils peuvent rencontrer l'amour dans un endroit aussi inattendu qu'un foyer pour femmes sans ressources"
" - je tire ma force des femmes, elles ont admirables. Des leur naissance, elles n'ont aucune chance d s'en sortir, mais elles parviennent à survivre. Elles trébuchent, elles tombent mais elles se relèvent et ,e renoncent jamais."
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Par Missnefer13500 le 21 Janvier 2015 à 14:47
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