Dix-huit ans que Kat a perdu son père, flic abattu dans une rue de New York. Et que son petit ami, Jeff, l'a quittée sans explication.
Aujourd'hui, Kat est flic à son tour. Toujours célibataire.
Sa meilleure amie l'inscrit sur un site de rencontres. Là, un visage. Le sien. Jeff, son premier amour.
Un contact. Froid. Étrange.
Le doute s'installe. Qui est-il ?
Et puis, cet adolescent aux révélations troublantes.
Pour Kat, c'est le début de l'enquête la plus effroyable, la plus sordide, la plus risquée de sa carrière.
Des femmes piégées sur le net ; un tueur sadique en liberté ; des événements sanglants déterrés du passé.
Les mensonges qui nous lient peuvent-ils aussi nous tuer ? Machiavélique, obsédant, terrifiant, le nouveau séisme du maître de vos nuits blanches

Le dernier Harlan Coben avec cette intéressante intrigue , enfin  double  intrigue. Comme il se doit l'auteur avec tout son talent nous entraine avec lui dans une quête de la vérité Mais parfois  il est plutôt souhaitable que les secrets restent dans les placards

C'est ce que va découvrir Kate, à trop vouloir résoudre l’énigme de la mort de son père .Pour autant...

On peut se poser la question :  la vérité dite d'emblée aurait  elle eu les même conséquences   sur les divers protagonistes ? Les ensonges afin de rendre les choses moins douloureuses sont ils justifiables ?

En parallèle Kat  tente de résoudre une affaire de disparition. Brandon l’appelle à la rescousse convaincu que sa mère a disparue, et ne coule pas des jours heureux sur une plage paradisiaque comme tout le monde cherche en l'en convaincre. L'attachement filial est superbement bien transcrit et c'est la partie à mon sens la plus émouvante dans cette affaire.

En toile de fond donc les rencontres sur le net et  ses risques , c'est  bien connu qui se cache  vraiment derrière une pseudo image ?

Thème on ne plus d'actualité et contemporain,  Son histoire est très réaliste et en devient très effrayante.

Et en même temps ; elle tente de retrouver Jeff son ancien amoureux. Au fil des pages on s'interroge : Jeff est il responsable de ses disparitions ?  Personnellement j'ai trouvé que l'auteur nous laissait de nombreux indices, et de ce fait je n'ai pas été surprise sur ce volet. Pour autant, je me suis malgré tout demandé si les affaires se trouvaient très liées ou étais ce une simple coïncidence.

Il faut dire que l'auteur nous embrouille un peu avec Vanessa ,Dana, Gérard, ... et Jeff.

Le tout pourrait sembler un peu complexe, mais l'auteur maitrise  très bien son sujet et nous entraine dans une aventure  qui devient addictive et haletante, après un  démarrage  assez lent plus centré sur les émotions et la personnalité de Kat.

Malgré tout si j'ai apprécié le coté suspens,les personnages ne m'ont pas particulièrement touchée, malgré l’évolution de l' histoire entre Jeff et Kat et le final m'a laissé un peu sur ma faim.

Extraits citations

"Chaque matin, la vie est une toile blanche qui attend d’être peinte."

"La réalité n’avait rien à voir là-dedans. Plutôt que de se montrer tel qu’on était, on décrivait celui qu’on croyait être ou qu’une éventuelle partenaire pourrait imaginer qu’on soit. Plus vraisemblablement, ces profils reflétaient ce qu’on avait envie d’être."

"Derrière chaque profil, il y avait une vie. Derrière ces clichés, ce désir de plaire, il y avait des êtres humains avec leurs rêves et leurs aspirations. Ces gens là ne s'étaient pas inscrits sur le site, n'avaient pas payé leur abonnement, n'avaient pas fourni toutes ces informations à la légère. Chacun de ces esseulés espérait contre toute attente que les choses seraient différentes cette fois, qu'il ferait enfin la rencontre de sa vie.

"tous deux avaient appris durant ces longues et douloureuses années, mais la principale leçon était peut être aussi la plus simple: prenez soin de ceux que vous aimez. Le bonheur est fragile. Savourez chaque instant et faites votre possible pour le protéger."

" -valait il mieux vivre dans le mensonge avec toi ou bien honnêtement sans toi ?"

" la beauté trouvait toujours refuge dans la laideur. En vérité la beauté n'existait pas sans la laideur. Comment pourrait il y avoir de la lumière sans l'obscurité ?"

"- vous pouvez replonger, mais cette fois en connaissance de cause. Vivre votre conte de fées... mais transposé dans le monde réel. Sans fermer les yeux sur les fêlures et les cassures Avec vos bagages, votre expérience , vos attentes raisonnables."

Vendredi 13 mars 1987, Lac Ray Hubbard, Dallas, Texas.
Jane Killian n'a que quinze ans lorsqu'un bateau la heurte de plein fouet et la laisse pour morte au milieu du lac dans lequel elle était venue se baigner. Elle survit par miracle, mais reste défigurée, et surtout hantée par cette question : était-ce un accident... ou une tentative de meurtre ? Dimanche 19 octobre 2003, Dallas, Texas. Malgré de terrifiants cauchemars, qui lui font revivre ce drame sans répit, Jane a désormais tout pour être heureuse : plusieurs opérations lui ont rendu sa beauté, elle est devenue une artiste reconnue et a épousé un chirurgien réputé, lan Westbrook, dont elle attend un enfant.
Mais sa vie bascule de nouveau dans l'horreur quand une patiente de son mari est retrouvée assassinée. Tous les indices désignent lan comme le suspect N° 1. Plus angoissant encore, Jane reçoit une lettre anonyme : " Je l'ai fait exprès. Pour t'entendre hurler. " Une lettre qui pour elle ne laisse pas place au doute : le pilote du hors-bord est revenu, et il compte bien cette fois terminer sa sinistre besogne...

Ce roman classé dans la série Harlequin est malgré tout un  bon petit roman idéal pour les vacances, facile à lire, L'écriture de l'auteure est plaisante , fluide et agréable.

L'auteure nous tient très bien en haleine voire bien mieux que certains auteurs très connus et je dois dire que l'histoire est vraiment très addictive. Tant et si bien que je ne l'ai lâché qu’une fois  tournée la dernière page. Et oui c'est l'avantage d'être en vacances, et de ne pouvoir pas dormir à cause de cette chaleur infernale.

L'intrigue est superbement menée, et nous  doutons tout le long comme  Jane de la fiabilité de Ian. Coupable, innocent , menteur? Le couple est il sujet à manipulations ? Le responsable de l'accident de Jane est il de retour ?

De nombreuses questions dont nous n'aurons la réponse qu'en fin de lecture.

Quand aux autres personnages, nous doutons aussi, quelques cailloux semés au fur et à mesure nous font nous approcher de la vérité, mais l'auteure est douée, elle nous en détourne, pour mieux nous embrouiller. 

Les personnages sont sympathiques, les personnalités assez poussées, avec Jane et ses peurs, Stacy qui se sent mal aimée rejetée, Dan l'amoureux transi, l'étrange Ted, Mac le flic sympa et le séduisant chirurgien esthétique Ian.

Les thèmes sont intéressants, manque de confiance en soi, culpabilité, la place de la beauté, l'image rendue, la chirurgie esthétique ...

Donc je disais un très bon moment de lecture 

Extraits citations

"- j 'ai peur de devenir vieille, parvient elle à articuler. De devenir molle et ridée. Et...

elle inspira profondément

- Et laide

- tout le monde ne serait pas  d'accord avec vous, répliqua Jane. Pour certains rie n n'est plus beau que l’œuvre du temps sur un visage.

- Qui donc ? Le jour de votre naissance, vous commencez à mourir. Vous y avez pensé ?"

"- si l'image que vous aviez de vous dépendait de votre physique, et  que ce physique devait être jugé à l'aune d'un idéal inaccessible imposé par les médias, je parie que vous feriez l'impossible pour vous rapprochez de cette idéal. Et si au lieu de vous en rapprocher, vous vous en éloignez chaque jour un peu plus, je parie que çà vous effrayerait. Vous seriez désespéré, même."

"-un pansement ne fera pas l'affaire ma chérie. La plaie resterait ouverte en dessous Tu dois faire le point sur ta vie. Changer ce qui ne fonctionne pas et savoir apprécier le reste."

" -le fait est Jane que l'amour et la haine sont des sentiments d'égale intensité. Ils engendrent la création comme la destruction. Ils nous forcent à réagir. Dans votre cas à vous disputer. Ou à faire preuve de jalousie"

Jacob Henderson, seize ans, fils d’un candidat à l’élection du procureur, vient demander son aide à Irene Kelly. Le candidat sortant, corrompu, possède des photos compromettantes du jeune garçon laissant croire que celui-ci appartient à une secte d’adorateurs de Satan. Il a l’intention de les utiliser pour faire renoncer le père de Jacob à sa candidature. Mais après la découverte d’un cadavre, d’un cœur arraché, la journaliste comprend qu’il s’agit d’autre chose que de coups bas politiques. Elle se trouve entraînée dans une réalité cauchemardesque où règnent le satanisme, la manipulation mentale et le meurtre. Comme d’habitude, Irene Kelly voit son enquête journalistique se transformer en enquête criminelle. Jamais plus qu’ici, le journalisme d’investigation n’aura aussi bien porté son nom. Et pour établir la vérité, Irene Kelly va payer de sa personne...

Je ne connaissais pas  du tout cette auteure. Je remercie donc ma copinaute  Anne du groupe le coin  lecture facebook , pour cette découverte. Merci pour l'envoi.

Le résumé semblait assez prometteur. un meurtre, un débat politique, des manipulations.

Le style  est simple, assez factuel, et c'est Irène l'héroine qui raconte, de fait ce style gâche un peu le plaisir,forcement, elle s'en sort puisqu'elle raconte.

De plus ce n'est pas mon style préféré même si les auteurs font passer les émotions  de la narratrice,dans ce genre litteraire .

Nous suivons donc Irène et son amoureux Frank et j'ai même trouvé que l’histoire tournait beaucoup plus autour d'eux que de l'intrigue policière, ,elle même. C'est intéressant surtout quand l'auteur en fait les personnes centraux d'autres aventures.

Pour autant c'était une intrigue policière et politique assez basique, qui se laisse lire.

Les personnages d' Irène et  de Franck ne m'ont pas particulièrement touchés, même quand Irène,  et j'ai trouvé cette partie là assez violente, se trouve en danger.

L'intrigue est assez bien  ficelée, mais les réponses sont vite là, nous le découvrons  très vite.

Un roman moyennement addictif, un assez  bon moment de lecture, le livre m'a suivi à la plage 2 petits jours, lecture facile et rapide, sans plus. Pas forcement l'auteure que je suivrais .

Extraits citations

"Je me rappelle qu' O''Connor m'avait rapporté une citation un jour: " Irène m'avait il dit, si on pouvait choisir entre tous les malheurs de la terre rassemblés dans un panier, on choisirait toujours de repartir avec les  siens"

les miens me sembleraient toujours préférables à ceux de Gillespie"

" elle avait ce regard que l'on voit chez ceux qui ont commencé à perdre leur innocence sans avoir complètement renoncé à la conserver. Plus tout à ait un ange, mais certainement pas encore damnée"

"- un jour un ami m'a dit que le fait que les gens parlent de vous prouve à quel point votre vie est plus intéressante que la leur"

"Monsieur le Commissaire, Vous avez peut-être une belle gueule mais, dans le fond, vous êtes un vrai con. En ce qui me concerne, j'ai tué en toute impunité. Salut et liberté ", X.
Étranges, ces lettres anonymes que reçoit Adamsberg, et tout aussi singulière l'assiduité dont fait preuve le vieux Vasco à siéger sur ce banc, juste en face du commissariat... L'importun vieillard aux poches remplies d'objets insolites et au porte-manteau incongru attise l'exaspération du lieutenant Danglard. Mais, pour le commissaire Adamsberg, dont le flair nonchalant confine au génie, l'affaire n'est pas si anodine...
Fred Vargas signe ici deux nouvelles policières où l'on retrouve avec un plaisir intact les personnages décalés, les rencontres déroutantes, le ton si subtilement décontracté qui ont fait son succès.

 Fred Vargas est un auteur très populaire et malgré tout jusqu'à ce jour , je n'avais absolument rien lu de lui. Je m'étais promis de le faire en me lançant dans Temps glacières et Khanel dont c'est un des auteurs favoris , m'a offert ce petit livre : Juste un avant  gout  me dit elle .

Et bien c'est  chose faite , et je dois dire que c'est un excellent avant gout du style de l'auteur.

2 petites nouvelles brèves , une  première de 44 pages , et une deuxième encore plus courte de 20 pages. Pour autant c'est un coup de maitre. L'auteur sait nous tenir en haleine, et nous émouvoir avec ces 2 savoureuses histoires.  Son style est très particulier, son écriture est belle. Ses personnages déconcertants , décalés, un peu loufoques.

On ne peut parler des intrigues sans rien dévoiler, le tout étant si court. Je vous laisse donc juge en vous incitant à découvrir l'auteur. Je subodore que son style si particulier et ne correspondant pas aux standards classiques des trames policières , ne séduira pas  tout le monde.

Merci Khanel  , je ne vais beaucoup apprécier je suis sure Temps glacières

Extraits citations

"Monsieur le Commissaire,
Vous avez peut-être une belle gueule mais, dans le fond, vous êtes un vrai con. En ce qui me concerne, j'ai tué en toute impunité."

" Un auteur de lettres anonymes, c'est toujours un type qui dissimule, qui fait des coups de loin. Vasco, lui, s'expose comme un objet de musée depuis des semaines"

"..et Danglard s'affaira à caler le lampadaire entre eux. Le serveur accourut  vers eux

- vous ne pouvez pas  laisser ce truc-là devant le café Retirez le tout de suite

- Non, repondit Danglard. C'est pour y voir clair. C'est mon bien, c'est ma dignité"

"A Noël, tout le monde s’engueule, la majorité sanglote, une partie divorce, quelques uns se suicident. Et une toute partie, suffisante pour mettre les flics sur les dents, tue. C’est un jour comme les autres, en beaucoup moins bien.."

" car enfin la police n'est pas à conseiller à un type qui espère fébrilement en la grâce de l'humanité"

"Danglard, vous croyez toujours que je ne fous rien sous prétexte que je ne fous rien. La réalité n'est jamais simple ..

Je suis dans cette chapelle, avec ma femme et mes deux enfants, je regarde le prêtre faire son sermon, mais aucun son ne me parvient.
Je m'appelle Josey Kowalsky et en me regardant observer les cercueils de ma femme et de ma fille, mon père comprend.
Il comprend que là, au milieu de cette chapelle, son fils est mort. Il vient d'assister, impuissant, à la naissance d'un prédateur.

D'abord un grand merci aux éditions Taurnada et ma binomette par l’intermédiaire de la petite bouquinerie de m'avoir offert ce livre. Mehdy Brunet  signe un premier roman  particulièrement réussi tant sur le plan de l'intrigue que du style. Thriller angoissant,    dramatique  qui nous tient en  haleine.

Cette soif de vengeance, et toute la démarche qui s'ensuit , cette violence nous heurte, nous déstabilise et nous questionne et nous  que ferions nous ?

La réponse à la violence par la violence, ne fait elle pas de nous même les monstres que nous dénonçons ?

Ce roman est très très bouleversant, les scènes sont atroces, criantes de vérité, et difficiles  à lire surtout  la première partie concernant la femme et la fille de Josey. Et oui on peut comprendre sa quête et son désir de vengeance. Cette partie là est très éprouvante émotionnellement et on peut dire que l'auteur a bien réussi son coup, parce que nous passons par de nombreuses émotions :  haine, rage, horreur, révolte ,  devant les monstruosités commises. Et on se pose la question pourquoi elles ? Comment peut on être capable d'autant de cruauté ?

Sans raison , le fruit du hasard ? Au fil des pages , la réponse va nous être donnée.L'auteur nous embrouille un peu et la fin est un peu surprenante.

Ce roman est très addictif, le déroulement de l'intrigue est bien rythmé.

Une très belle découverte .

Juste un petit bémol, une équipe de 2 hommes totalement novices dans la traque vont débusquer une équipe de voyous avant l' équipe policière , réaliste ? Parce que cette partie là est vraiment très rapide, et Josey est vraiment très sur de lui. mais bon dans le feu de l'action ...

La fin quant à elle laisse la porte ouverte à une suite, et je pense que je suivrais cet auteur.Je ne dirais pas que c'est un coup de cœur mais j'ai vraiment  beaucoup aimé.

Roman donc :

Extraits Citations

" pas de peur, pas de doute, juste une rage animale"

" le Josey que j'ai vu à l’église n'est pas celui que nos connaissons, le "petit"   comme tu dis, est mort il y a 8 jours, en même temps que sa femme et sa fille"

"toujours pas de larmes, uniquement cette haine indescriptible qui s'est installée au plus  profond de moi"