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    Durty duet LCDelilah et Luka ont grandi dans des caravanes voisines, au milieu d’un camping miteux, berceau de la misère.

    Delilah possède la beauté du diable, Luka, son âme.

    Poussée dans ses retranchements, elle est prête à tout pour se tirer très vite de cet endroit ; lui n’a pas les moyens de lui offrir un nouveau refuge.

    Ils s’aiment, mais ils ne sont pas capables de vivre ensemble. Delilah est butée, passionnée et vénale. Luka est froid, calculateur et sans scrupules.

    Quand l’un commence à prendre son envol, l’autre fomente sa vengeance. « Le jour où j’aurai ton cœur, ça me fera mal de le briser ».

    Que le spectacle commence !

     

     

    Durty duet LC

     

     

     

    Dommage que les 50% du récit soient interminablement long ! Pour autant, j'ai énormément apprécié l'abord psychologique, l'approche sombre des personnages cabossés que l'on suit d'année en année, depuis l'âge de 13 ans pour Luka dans un récit à deux voix. Le ton est juste, la violence des sentiments bien traduite par la superbe plume d'Angel Arekin, mais...

    Mais je n'ai pas apprécié le coté redondant, les atermoiements de nos protagonistes, leurs objectifs trop répétés au fil des chapitre. L'action me faisait défaut.  ll faut attendre le dernier tiers du roman pour les vivre. Je l'attendais plus tôt. Et là, j'avoue qu'Angel Arekin m'a scotchée. Je voulais de l'émotion ? Eh bien, je m'en suis pris plein la figure. Et j'avoue que je n'avais pas du tout envisagé ce rebondissement ainsi.

     À partir de là, j'avoue j'ai eu ma dose de suspens, de stress pour l'avenir de nos protagonistes. Angel Arekin joue avec nous avec brio. Elle possède un talent incroyable pour vous faire tomber soue le charme du sombre Luka, détestable, manipulateur, féroce. Dans cette partie il vous fera frémir de dégoût et de compassion. Comme lui, vous tremblerez pour leur couple, sur leur avenir commun et serez époustouflés par la force de l'amour de Luka. Nous n'en doutions pas, certes, mais les rebondissements de ce dernier tiers les transcendent.

    Dommage que je me sois ennuyée une grande part du récit, que cette phase là ne vienne pas plus tôt, que Luka et Delilah ne se déchirent pas davantage dans des scènes du quotidien, ce que j'imaginais trouver dans cette histoire que je pensais plus sombre encore, plus à l'image de Missing Obsession.

    Je ressors donc un peu déçue, même si j'ai eu un coup de coeur pour le thème, la romance,  les personnages, le volet psychologique que l'auteur aborde avec beaucoup de justesse, avec des mots puissants, violents, que je  kiffe sa plume, son style bien à elle. 

    Bon j'ai cru comprendre qu'il existait des tomes sur les membres de la famille Mordret. À suivre...

    Les points forts :

    • La plume
    • Le volet psychologique
    • La romance
    • La couverture

     

    Bémols : 

    • Passage redondants 
    • Manque d'action

     

    Durty duet LC

     

     

    Durty duet LCL'auteur :

    Nationalité : France
    Né(e) à : Brive-la-Gaillarde , 1981

    Biographie :

    Rédactrice depuis 3 ans dans une agence de communication, elle écrit depuis plus de 10 ans.

    "Le Porteur de Mort", qui initie un nouveau cycle fantasy, est son premier roman.

     


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  • L'autre fils Depuis des années, Alice vit dans le mensonge, affichant un bonheur conjugal et familial parfait, bien loin de la réalité. Elle n’est restée avec son mari que pour protéger ses enfants et ces derniers se sont pourtant éloignés d’elle. Son fils aîné, banquier brillant et ambitieux, s’est installé près de chez ses parents mais sa jeune épouse s’évertue à tenir Alice à distance. Quant à son autre fils, qu’elle n’a jamais réussi à cerner, il a choisi de parcourir le monde si bien qu’Alice ne sait même plus sur quel continent il se trouve.

    Peu à peu, elle ne parvient plus à accepter ce quotidien morose et artificiel. Les questions se bousculent dans sa tête : a-t-elle fait le bon choix en maintenant à tout prix un bonheur de façade ? Que se passerait-il si elle cessait brusquement de faire semblant ? Comme dans tous ces romans qu’elle dévore, la vie peut-elle réserver des surprises dans ses derniers chapitres ?

    Un désir grandit alors en elle : donner un grand coup de pied dans la fourmilière et surtout, faire passer son bonheur avant celui des autres. Pour la première fois depuis bien longtemps, elle sent son cœur battre la chamade. Osera-t-elle changer le cours de sa vie ?

     

     

    L'autre fils Roman contemporain qui nous narre une histoire humaine, d'une grande sensibilité, très réaliste de la vie quotidienne d'Alice. Personnellement elle m'a renvoyée à du vécu, avec ses interrogations que l'on peut avoir à un stade de sa vie dans lequel on la remet parfois en questions.

    Ici, certaines sont importantes comme : repartir à zéro malgré son âge... oser affronter ses démons et accepter d'assumer ses erreurs. Ceux sont celles d'Alice qui avance année après année en subissant la violence conjugale jusqu'à atteindre un point de non retour.

    L'auteur y aborde la complexité des relations familiales, brosse le portrait psychologique de personnages avec justesse. Les réactions sont crédibles et mettent en exergue notre propre interprétation face à des comportements extérieurs, pas forcement en adéquation avec ce qu'il en est vraiment. Nick Alexander nous le fera toucher du doigt en nous faisant pénétrer dans trois quotidiens différents, celui d'Alice et de ses fils. 

    Dans la première partie nous suivons donc, Alice, ses pensées, ses réactions, ses attentes vis à vis de ses enfants, ses regrets, la manière dont elle perçoit sa belle-fille. Dans la deuxième nous pénétrons dans l'univers de Tim et de sa femme Natalya, une autre génération, celle d'un fils avec ses aspirations avec ses propres attentes, dont certaines vis à vis de ses parents, celle de Nat et les siennes, ses sentiments à l'égard de sa belle-mère. La dernière concerne l'autre fils, celui qui n'est jamais rentré dans le moule, celui qui a fuit cette famille dysfonctionnelle, celui qui s'est braqué, le fils en échec, celui qui a raté sa vie, d'après sa mère, bien évidemment. Dans cette dernière partie nous retrouverons Alice, face à une situation a laquelle elle doit faire face en plus de la sienne propre.

    La majeure partie du roman aborde la problématique des relations humaines, de l'éducation, des choix de vie, des non-dits, des attentes personnelles et du manque de communication.

    Le récit se lit aisément, la plume est fluide, la traduction bonne, hormis sur deux accords verbaux qui m'ont fait tiquer. La construction littéraire, pour un récit à la troisième personne, est un peu déconcertante chaque acteur tient à un moment donné le rôle principal, en quelque sorte, alors que je m'attendais à une histoire centrée sur Alice. Le rythme est plutôt lent, et j'ai un peu peiné à entrer dans l'histoire et à éprouver de l'empathie pour Alice et Tim. Seul Matt a su me toucher. L'allusion à Joe, m'a déconcertée et je n'ai pas trouvé dans l'épilogue la réponse à ma question sur sa véritable identité sexuelle. J'en appelle à ceux et celles qui l'ont lu pour échanger à ce sujet.

     

     

    Les points forts :

    •  La plume
    • La leçon de vie pleine d'espoir
    • Le réalisme
    • La psychologie des personnages

    Bémols

    •  Pas assez rythmé

     

    L'autre fils

     

    L'autre fils L'auteur :

    Nationalité : Royaume-Uni
    Né(e) : 1964

    Biographie :

    Nick Alexander est un écrivain anglais.

    Il est l'auteur de quatre romans :
    "50 Reasons to Say Goodbye",
    "Sottopassaggio",
    "Good Thing Bad Thing",
    "Better Than Easy", et d'une collection de nouvelles sous le titre : "13:55 Eastern Standard Time". Plébiscité dans la presse gai anglo-saxonne.

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    Sinner LoveIl suffit d'une seconde pour que votre vie bascule.

    Parce que oui, il a suffi d'une seconde à mon beau-père pour tuer ma mère sous mes yeux, et me rendre orpheline à seize ans.

    J'ai été confiée à la garde du mystérieux Darrow MacKenna, ce puissant et richissime génie de l'informatique, fondateur de Sparks, l’application de rencontres à la mode.

    Darrow MacKenna, cet homme torturé qui n'a pas d'autre choix que de m'ouvrir les portes de sa demeure high tech pour me protéger des dangers qui me poursuivent.

    Mais personne n’a songé que c'était peut-être lui, le danger. Personne n'a songé que tous les codes ont leur faille, même celui de son cœur.

    Personne n'a songé que son refuge abriterait nos baisers volés. Notre amour interdit. Ni que moi, Hazel Burns, je deviendrais son erreur système.

     

    Sinner LoveAvant de me lancer dans la LC sur Queen of Hearts avec mes copines de lecture, pour avoir lu dans la préface que je risquais d'être spolié, et en effet je l'aurais été, j'ai jugé préférable de lire ce tome avant.

    Que dire de plus sur ce roman qui cartonne avec un duo d'auteurs tout aussi efficaces que Emma Green ? 

    Tout d'abord, j'adore la plume et bien que j'ignore leur mode de travail, le résultat est topissime.

    Pour ce qui est de la romance, centrée sur un sujet hyper traité, j'avoue qu'ici elle se démarque par son originalité. L'émotion est bien présente et le passé de notre protagoniste principal totalement perturbant. On le découvre progressivement au fil des chapitres, et si vous n'avez pas totalement craqué et bien une fois celui-ci révélé, se sera la chute totale dont on ne se relève pas tant la surprise est de taille. On ne peut pas faire plus mélo-dramatique ni plus singulier. Ni plus émouvant non plus.

    L'histoire est très bien construite, la relation et les sentiments que nous partagent les protagonistes dans ce récit à deux voix, bien amenés, crédible et touchante. Un amour interdit, forcement ça remue.  

    Un petit crunch pour Ehpraïm et son histoire perso. J'apprécie énormément les romances dans lesquelles les personnages secondaires y tiennent une grande place, cela rend les personnages plus humains, l'aventure plus réalistes, après tout dans la vie à part vivre en ermite, nous réagissons avec une communauté, des amis ou des ennemis parfois. 

    Coup de coeur pour cette très belle histoire touchante qui parvient à éviter les écueils des clichés  

     Les points forts : 

    • La plume
    • La romance
    • L'émotion

    Bémol

    Aucun parce que je sais que j'ai mon histoire sur Ephraïm 

     

     

    Sinner Love

     

     

     

     

    Pas sans elle

    Les auteures :

    Sinner LoveChlore Smys

    Nationalité : Belgique

    Biographie :

    Chlore Smys est auteure de romance contemporaine.

    Mariée et mère de deux garçons, elle travaille travaille pour l’armée belge.

    "Blue Sunrise" (2017) est son premier roman.

    Elle vit à Bruxelles.
     
    Sinner LoveJuliette Pierce
     
    Biographie :

    Juliette Pierce est une jeune étudiante passionnée de l'imaginaire.
    Elle publie son premier roman "Everlasting" chez Inceptio éditions.
    Écrire a toujours été sa passion plus précisément dans le domaine de la science-fiction.
    Curieuse de tout, elle aime lire, voyager, la musique, les films et les séries qu’elle ne peut s’empêcher de 

     

     


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    Assassins creed : Renaissance "Je me vengerai de ceux qui ont trahi ma famille. Ezio est ma nouvelle identité. Assassin est ma destinée. » Trahi par les familles dirigeantes d’Italie, un jeune homme se lance dans une épique quête de vengeance. Afin d’éliminer la corruption et de rétablir l’honneur des siens, il deviendra un assassin. Il fera appel à la sagesse de grands esprits comme Léonard de Vinci ou Nicolas Machiavel, car il sait que sa survie dépend des dons qu’il doit développer. Aux yeux de ses alliés, il représente le changement car il combat pour la liberté et la justice. Mais ses ennemis le considèrent comme la pire des menaces car il a voué son existence à la destruction des tyrans qui oppriment le peuple d’Italie. Ainsi commence une histoire de pouvoir, de vengeance et de conspiration. La vérité s’écrit dans le sang. D’après le jeu vidéo à succès d’Ubisoft.

     

    Assassins creed : RenaissanceJe ne suis pas une adepte des jeux vidéos, je ne cherchais donc pas, comme de nombreux lecteurs, à poursuivre le plaisir qu'ils en avaient retiré en découvrant une mise en scène roman.  J'étais juste curieuse et fan des couvertures, celle-ci m'a forcément attirée, en sus du résumé.

    L'aventure m'a passionnée pendant les 3/4 du récit, pour finalement m'ennuyer par la répétitivité des scènes d'actions qui ne cessent de se ressembler et suite à quoi l'on ne s'inquiète même plus pour le Ezio, personnage auquel on s'attache initialement au vu du drame qu'il a vécu.

    Le roman perd donc en émotivité et j'ai trouvé cela regrettable. De plus certaines situations sont vraiment très abracadabrantes pour être crédibles. J'imagine cependant qu'elles peuvent satisfaire un certain lectorat, fan de scènes d'action.

    Par contre, j'ai énormément apprécié le volet historique sur lequel s'appuie l'histoire, l'aspect fictif  sur des évènements et des personnages réels du passé et également la quête du Codex et l'objet mystérieux. 

    Nous suivons donc pas à Ezio dans son désir de vengeance qui se transforme en une lutte contre une organisation souhaitant dominer le monde en devenant un Assassin, un terme étonnant pour ce groupe dont  l'objectif est de lutter contre le mal. 

    Malheureusement, je reste dubitative face au final, porte ouverte sur les autres tomes , assez déconcertante et trop fantasque à mon gout, de ce fait,  je ne suis pas certaine, en tout cas pas pour l'instant, ressortant avec un avis plutôt mitigé, de les lire.

    Assassins creed : Renaissance

     

    Assassins creed : RenaissanceL'auteur 

    Nationalité : Royaume-Uni
    Né(e) à : Ilford, Angleterre , le 22/10/1948
    Biographie :

    Anton Gill, également connu sous les noms de plume Oliver Bowden, Ray Evans et Antony Cutler, est un écrivain et historien britannique, auteur de roman policier historique.
    Fils d'un père allemand ingénieur et d'une mère anglaise enseignante, il grandit à Londres. Il est titulaire d'une licence en littérature anglaise (1967-1970) et d'un master (1973) au Clare College de l'Université de Cambridge.
    De 1970 à 1976, il devient acteur et directeur de théâtre, notamment du Royal Court Theatre de Londres, avant de travailler pour le Arts Council of Great Britain (1976-1978) et pour la BBC comme scripteur et producteur (1978-1981).

    En 1984, il publie son premier livre de non-fiction, "Mad About the Boy: The Life And Times of Boy George And Culture Club", et décide de se consacrer entièrement à l'écriture.

    Historien, il s'intéresse surtout à l'histoire européenne contemporaine dans des ouvrages solidement documentés. Il remporte notamment le prix H.H. Wingate pour son récit "The Journey Back from Hell" (1988) sur les survivants des camps de concentration allemands pendant la Deuxième Guerre mondiale.

    Biographe, il signe des ouvrages des personnalités fort différentes, dont la mécène Peggy Guggenheim (2001) et le pirate William Dampier (1997).

    En 1991, il amorce une série de romans policiers historiques intitulée les "Mystères égyptiens" (Egyptian Mystery), ayant pour héros le scribe Huy, qui se déroule sous la XVIIIe dynastie, après la mort des pharaons Akhénaton. Cette série a été publiée sous le nom d'Anton Gill.

    Sous le nom d'Oliver Bowden, il est à l’origine de l’adaptation en roman de la série de jeux vidéo "Assassin's Creed" dont le premier tome, "Renaissance", a été publié en 2009.

    En 2013, il publie "The Accursed" sous le pseudonyme Antony Cutler.

    Après avoir résidé dans le quartier londonien de Bloomsbury, il vit maintenant à Paris.

     


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    Pas sans elle24 décembre, une explosion dans le métro parisien fait voler la vie de Greg en éclats. Charlie, son petit frère, fait partie des victimes, et Cassandra, la petite amie de ce dernier, est grièvement blessée. Brisés chacun à leur façon, Greg et Cassie s’épaulent pendant les années qui suivent pour tenter de surmonter ce drame qui a fracassé leur existence. Jusqu'à prendre conscience qu'ils sont devenus bien plus qu'un simple soutien l'un pour l'autre.
    Mais comment les sentiments peuvent-ils s'épanouir alors qu'un fantôme flotte toujours entre eux ? D'autant plus que Greg cache à celle qu'il aime plus que tout maintenant, un lourd secret. Un mensonge qui le ronge depuis cette fameuse nuit où tout a basculé...

     

    Pas sans elleJe suis fan d'Anne Cantore. Je crois que tout le monde le sait. J'aime sa plume et ses histoires qui se démarquent de celles bien trop clichées qui ne sont pas du tout mon genre.

    Une fois de plus, l'auteure s'appuie sur  des sujets contemporains dramatiques et nous pose un problème de conscience avec cette romance. 

    La relation entre nos deux protagonistes est somme toute très cohérente, mais comment les autres peuvent-ils l'accepter ?  Particulièrement dans notre culture, puisque dans certaines, il ne serait pas du tout tabou, qu'un homme prenne la place de son frère auprès de sa femme afin de veiller sur elle.

    Pourquoi donc sommes nous choqués que deux personnes s'épaulant depuis des années puissent tomber amoureux ? En quoi, cela change-t-il leurs sentiments pour la personne décédée ? 

    Anne Cantore nous transporte donc dans une romance complexe dans laquelle les personnages doivent affronter leurs sentiments et faire face au qu'en dira-t-on, à l'intolérance et à leur propre vision de la bienséance. 

    Comme d'habitude, l'auteure joue la carte émotion avec maestria et subtilité, sans cet excès de cris et de larmes que l'on trouve dans la plupart des romans New Romance, ce qui correspond totalement à mes goûts. 

    Coup de coeur pour ce énième roman de l'auteure, mon préféré, même que je vous conseille vivement de découvrir. 

     

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